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4.1 L’évocation dans les textes :

D- Rho2 Rhodes : sanctuaire de Déméter

1. M ODE D ’ EMPLOI ET CONVENTIONS

1.1. Mise en place

1.1.1. Principe

Le corpus des animaux répertorie les animaux soit présents dans les lieux de cultes étudiés dans le corpus des sanctuaires, sous forme d’offrandes, de mentions textuelles ou d’ossements, soit liés aux deux déesses dans des contextes divers (sources littéraires et iconographiques non rattachées à un sanctuaire, offrandes hors de la limite géographique de l’étude).

1.1.2. Ordre de présentation

Les animaux ont tout d’abord été répartis selon leur rapport à l’homme sous trois grandes catégories : sauvages, domestiques et fantastiques. Ensuite, la famille (cervidés, félidés) ou la classe biologique (mammifères, oiseaux) sont annoncées pour une meilleure lecture et une première approche de la diversité des animaux repertoriés. Certains animaux, comme le chien et le chat, n’appartiennent à aucune sous-catégorie puisqu’ils sont les seuls représentants de leur famille au sein de leur catégorie.

Chaque animal a sa propre fiche, sauf le coquillage et le mollusque, le hérisson et le porc-épic, les oiseaux d’eau ainsi que la poule et le poulet : compte tenu de leur faible présence dans les sanctuaires, ces derniers ont été mis conjointement dans la même fiche du corpus tandis que le coq, pour des raisons de symbolique, est séparé.

1.1.3. Identification et dénomination des animaux

Chaque fiche présente un animal, désigné par son nom français moderne, dont le choix est déterminé par deux facteurs : l’identification de l’animal par l’auteur de la publication dans laquelle il a été trouvé et sa ressemblance avec la description biologique de la bête.

Pour certains animaux, une unification des termes a été nécessaire. Le cochon, notamment, rassemble dans le corpus aussi bien la désignation de « porcelet », que de « porc », usitées dans les publications d’origine. De même, le terme générique de « colombe » a été choisi pour « pigeon » et « tourterelle ». S. Huysecom-Haxhi a distingué au sein du mobilier les tortues de terre des tortues de mer (A-Ége10) : si ce choix a été respecté dans les deux catalogues, il faut garder à l’esprit que les autres chercheurs ont simplement utilisé le terme « tortue » dans leurs descriptions.

Les objets qui ne bénéficient d’aucune appellation précise (uniquement d’une mention « animal ») sont répertoriés dans le corpus des sanctuaires mais pas dans le présent

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catalogue, puisqu’ils ne correspondent à aucune des espèces répertoriées. De même, les figurines anthropomorphiques décrites comme « en forme d’oiseau » (A-Att4) ne sont pas des volatiles à proprement parlé.

Enfin, compte tenu de l’identification incertaine de quelques animaux par les auteurs, j’ai choisi de les classer sous une autre appellation, plus juste, à partir de la description scientifique de l’animal. C’est le cas notamment pour le « chevreuil », identifié par E. Dyggve dans les bras d’une figurine d’Artémis150

dans son sanctuaire de Kalydon (A-Éto1), qui s’apparente plutôt à un faon.

Lorsque l’illustration de l’offrande n’est pas disponible pour justifier une autre identification, l’objet reste dans le type iconographique défini par l’auteur de la publication.

1.2. Mode d’emploi

1.2.1. Rubriques

Chaque fiche comporte trois rubriques distinctes, numérotées de 1 à 3 :

– 1 : regroupe tous les témoignages littéraires mettant en relation l’animal en question et l’une des divinités, Artémis ou Déméter, qu’ils soient rattachés ou non à un sanctuaire étudié. Le texte, dont le passage cité est traduit, doit obligatoirement comporter ces deux indications – nom de l’animal et nom de la divinité – pour figurer dans la rubrique. Les auteurs et les œuvres antiques sont classés par ordre chronologique et sont abrégés suivant la norme du Bailly et du Dictionnaire Latin-Français de F. GAFFIOT.

– 2 : concerne les représentations. Cette rubrique reprend toutes les offrandes retrouvées dans les lieux de cultes sélectionnés dans le corpus des sanctuaires, mais également les sources iconographiques hors contexte. Toutes ces offrandes sont classées selon trois critères hiérarchisés : – l’ordre chronologique ; – le type iconographique, du point de vue de l’animal (tenu par un personnage, accompagnant un individu, un groupe d’individu ou d’autres animaux, isolé ou servant de monture ou d’animal de trait) ; – la description détaillée de l’offrande répondant à un type iconographique, avec pour chacune d’elle l’indication du support (figurine, vase, statue,…) et du matériau (bronze, terre cuite, marbre,…). Les datations des objets sont reprises des publications ;

– 3 : recense les restes d’ossements de l’animal concerné retrouvés dans les sanctuaires du corpus. Ils sont classés par époque puis par lieu de culte, dans l’ordre alphabétique. Lorsque les données sont disponibles, le nom latin de l’espèce est précisé, ainsi que le nombre d’ossements, son pourcentage dans l’échantillon total, le nombre minimum d’individus, le sexe, l’âge au moment de la mort, ainsi que d’éventuelles informations annexes comme les traces de découpe, de brûlure ou de crocs de chien.

Dans le cas des représentations, le regroupement selon les critères décrits ci-dessus facilite la comparaison entre les différentes périodes pour un même type d’offrande (par exemple, une figurine en terre cuite représentant un chien seul). Cette mise en parallèle est favorisée par le traitement des offrandes rattachées à un type iconographique. Ces dernières, insérées entre parenthèses, sont regroupées par support et matériau, sans distinction. En effet, le nombre de figurines, vases ou statues affiché désigne le nombre total d’exemplaires pour le type iconographique en question. Suivent ensuite les sanctuaires dans lesquels on trouve ces offrandes, avec le report du nombre d’objets concernant le site (entre crochets), ainsi que la date précise, si elle est connue, de l’objet. Le choix d’un regroupement s’explique par le fait qu’il

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CORPUS DES ANIMAUX MODE D’EMPLOI ET CONVENTIONS

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s’agit ici du corpus dédié aux animaux : c’est donc l’animal, et donc surtout sa représentation offerte à la divinité, qui est mis en avant, et non l’objet en lui-même.

1.2.2. Interactions et renvois

Le corpus comporte plusieurs types de renvois internes entre les fiches. En effet, certaines sources littéraires ou iconographiques concernent plusieurs animaux. Dans la rubrique 1, dédiée aux témoignages littéraires, après l’auteur et l’ouvrage, la mention « voir [animal] » appelle le lecteur à consulter dans la fiche de l’animal mentionné la même référence, pour y trouver le passage et sa traduction. Pour les représentations, le renvoi se fait sous forme d’une flèche « => » suivie du nom du ou des animaux sous lesquels se trouve référencée l’offrande.

L’occurence se placera de la même façon selon les critères chronologique et iconographique que le renvoi.

Chaque source, littéraire et iconographique, issue du corpus des sanctuaires est précédée du code de la fiche du sanctuaire auquel elle est rattachée, signalée en gras. De plus, si une offrande bénéficie d’une illustration, le renvoi est signalé dans le corpus sous la forme pl. 00. 00.

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2.CORPUS DES ANIMAUX

Animaux sauvages