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Mes3 5 ossements retrouvés dans le dépôt de la zone 4, soit 1,16 % du total.

Animaux sauvages C ERVIDES

D- Mes3 5 ossements retrouvés dans le dépôt de la zone 4, soit 1,16 % du total.

CORPUS DES ANIMAUX MAMMIFERES DIVERS 163 11. L’ours 1. Témoignages littéraires Ar. Lys. 641-646 : ἑπτὰ μὲν ἔτη γεγῶσ’ εὐθὺς ἠρρηφόρουν εἶτ’ ἀλετρὶς ἦ δεκέτις οὖσα τἀρχηγέτι καὶ χέουσα τὸν κροκωτὸν ἄρκτος ἦ Βραυρωνίοις κἀκανηφόρουν ποτ’ οὖσα παῖς καλὴ ’χουσ’ἰσχάδων ὁρμαθόν. Dès l’âge de sept ans, j’étais arréphore : à dix ans, je broyais le grain pour notre Patronne ; puis revêtue de la crocote, je fus « ourse » aux Brauronies. Enfin, devenue grande et belle fille, je fus canéphore et portai un collier de figues sèches.

(trad. H. VAN DAELE, CUF) Paus. VII 18. 8-13(A-Ach4) :

Πατρεῦσι δὲ ἐν ἄκρᾳ τῇ πόλει Λαφρίας ἱερόν ἐστιν Ἀρτέμιδος· […] ἄγουσι δὲ καὶ Λάφρια ἑορτὴν τῇ Ἀρτέμιδι οἱ Πατρεῖς ἀνὰ πᾶν ἔτος, ἐν ᾗ τρόπος ἐπιχώριος θυσίας ἐστὶν αὐτοῖς. περὶ μὲν τὸν βωμὸν ἐν κύκλῳ ξύλα ἱστᾶσιν ἔτι χλωρὰ καὶ ἐς ἑκκαίδεκα ἕκαστον πήχεις· ἐντὸς δὲ ἐπὶ τοῦ βωμοῦ τὰ αὐότατά σφισι τῶν ξύλων κεῖται. μηχανῶνται δὲ ὑπὸ τὸν καιρὸν τῆς ἑορτῆς καὶ ἄνοδον ἐπὶ τὸν βωμὸν λειοτέραν, ἐπιφέροντες γῆν ἐπὶ τοῦ βωμοῦ τοὺς ἀναβασμούς. πρῶτα μὲν δὴ πομπὴν μεγαλοπρεπεστάτην τῇ Ἀρτέμιδι πομπεύουσι, καὶ ἡ ἱερωμένη παρθένος ὀχεῖται τελευταία τῆς πομπῆς ἐπὶ ἐλάφων ὑπὸ τὸ ἅρμα ἐζευγμένων· ἐς δὲ τὴν ἐπιοῦσαν τηνικαῦτα ἤδη δρᾶν τὰ ἐς τὴν θυσίαν νομίζουσι, δημοσίᾳ τε ἡ πόλις καὶ οὐχ ἧσσον ἐς τὴν ἑορτὴν οἱ ἰδιῶται φιλοτίμως ἔχουσιν. ἐσβάλλουσι γὰρ ζῶντας ἐς τὸν βωμὸν ὄρνιθάς τε τοὺς ἐδωδίμους καὶ ἱερεῖα ὁμοίως ἅπαντα, ἔτι δὲ ὗς ἀγρίους καὶ ἐλάφους τε καὶ δορκάδας, οἱ δὲ καὶ λύκων καὶ ἄρκτων σκύμνους, οἱ δὲ καὶ τὰ τέλεια τῶν θηρίων· κατατιθέασι δὲ ἐπὶ τὸν βωμὸν καὶ δένδρων καρπὸν τῶν ἡμέρων. τὸ δὲ ἀπὸ τούτου πῦρ ἐνιᾶσιν ἐς τὰ ξύλα. ἐνταῦθά που καὶ ἄρκτον καὶ ἄλλο τι ἐθεασάμην τῶν ζῴων, τὰ μὲν ὑπὸ τὴν πρώτην ὁρμὴν τοῦ πυρὸς βιαζόμενα ἐς τὸ ἐκτός, τὰ δὲ καὶ ἐκφεύγοντα ὑπὸ ἰσχύος· ταῦτα οἱ ἐμβαλόντες ἐπανάγουσιν αὖθις ἐς τὴν πυράν.

À Patras, il y a sur les hauteurs de la ville un sanctuaire d’Artémis Laphria. […] Chaque année, les Patréens célèbrent en l’honneur d’Artémis la fête des Laphria, au cours de laquelle ils utilisent une méthode de sacrifice qui est particulière au pays. Tout autour de l’autel, en cercle, ils disposent des bois encore verts, chacun d’environ seize coudées ; à l’intérieur, sur l’autel, ils placent les bois les plus secs. Peu avant le moment de la fête, ils aménagent en outre une pente assez douce jusque l’autel, apportant de la terre qu’ils entassent sur les marches de l’autel. Pour commencer donc, ils organisent une procession avec assez de magnificence en l’honneur d’Artémis, et la jeune fille qui assure les fonctions de prêtresse est transportée en queue du cortège, sur un char attelé à des cerfs. Ce n’est que le jour suivant qu’ils ont coutume d’accomplir les rites du sacrifice ; aussi bien la cité, qui intervient officiellement, que les particuliers montrent leur zèle à célébrer la fête. Ils jettent en effet vivants sur l’autel des oiseaux comestibles, aisni que toute espèce de victimes : et encore des sangliers, des cerfs, et des chevreuils ; il y en a qui apportent des louveteaux ou des oursons, d’autres même des bêtes adultes. Ils déposent aussi sur l’autel des fruits d’arbres cultivés. Puis ils mettent le feu aux bois. C’est à ce moment que j’ai vu un ours et aussi d’autres bêtes, les unes se frayer un passage vers l’extérieur au premier assaut des flammes, les autres réussir même à s’échapper de force ; mais ceux qui les avaient amenées les font remonter sur le bûcher.

(trad. Trad. Y. LAFOND, CUF)

Paus. VIII 3.6 :

ἐπὶ δὲ τῷ γένει παντὶ τῷ ἄρσενι θυγάτηρ Λυκάονι ἐγένετο Καλλιστώ. ταύτῃ τῇ Καλλιστοῖ—λέγω δὲ τὰ λεγόμενα ὑπὸ Ἑλλήνων—συνεγένετο ἐρασθεὶς Ζεύς· Ἥρα δὲ ὡς ἐφώρασεν, ἐποίησεν ἄρκτον τὴν Καλλιστώ, Ἄρτεμις δὲ ἐς χάριν τῆς Ἥρας κατετόξευσεν αὐτήν.

En plus de toute sa descendance mâle, Lykaon eut une fille, Kallisto. Cette Kallisto – je dis ce que disent les Grecs – s’unit à Zeus qui s’était épris d’elle. Mais Héra, quand elle les eut surpris, transforma Kallisto en ourse et Artémis, pour plaire à Héra, la tua d’une flèche.

(trad. M. JOST, CUF) Philstr. Im. I 28. 6 : voir Faon.

Sch. Ar. Lys. 645 : ἄρκτος ἦ Βραυρωνίοις: Ἄρκτον μιμούμεναι τὸ μυστήριον ἐξετέλουν. αἱ ἀρκτευόμεναι δὲ τῇ θεῷ κροκωτὸν ἠμφιέννυντο, καὶ συνετέλουν τὴν θυσίαν τῇ Βραυρωνίᾳ Ἀρτέμιδι καὶ τῇ Μουνυχίᾳ, ἐπιλεγόμεναι παρθένοι, οὔτε πρεσβύτεραι δέκα ἐτῶν οὔτ’ ἐλάττουςπέντε. ἐπετέλουν δὲ τὴν θυσίαν αἱ κόραι ἐκμειλισσόμεναι τὴν θεὸν, ἐπειδὴ λιμῷ περιπεπτώκασιν οἱ Ἀθηναῖοι, ἄρκτον ἡμέραν ἀνῃρηκότες τῇ θεᾷ. οἱ δὲ τὰ περὶ τὴν Ἰφιγένειαν ἐν Βραυρῶνι φασὶν, οὐκ ἐν Αὐλίδι. Εὐφορίων Ἀρχίαλον Βραυρῶνα κενήριον Ἰφιγενείας. δοκεῖ δὲ Ἀγαμέμνων σφαγιάσαι τὴν Ἰφιγένειαν ἐν Βραυρῶνι, οὐκ ἐν Αὐλίδι. καὶ ἄρκτον ἀντ’ αὐτῆς οὐκ ἔλαφον φονευθῆναι. ὅθεν μυστήριον ἄγουσιν αὐτῇ. Ἄλλως. ἄρκτος τις δοθεῖσα εἰς τὸ ἱερὸν τῆς Ἀρτέμιδος ἡμερώθη. ποτὲ

164 οὖν μία τις παρθένος ἔπαιξε πρὸς αὐτῇ, καὶ ἐξύσθη ἡ ὄψις αὐτῆς ὑπὸ τῆς ἄρκτου. καὶ λυπηθεὶς ὁ ἀδελφὸς αὐτῆς ἀνεῖλε τὴν ἄρκτον. ἡ δὲ Ἄρτεμις ὀργισθεῖσα ἐκέλευσε παρθένον πᾶσαν μιμήσασθαι τὴν ἄρκτον πρὸ τοῦ γάμου, καὶ περιέπειν τὸ ἱερὸν κροκωτὸν ἱμάτιον φοροῦσαν. καὶ τοῦτο ἀρκτεύεσθαι ἐλέγετο. οἱ δὲ καὶ λοιμώδη νόσον τοῖς Ἀθηναίοις ἐμπεσεῖν. καὶ ὁ θεὸς εἶπεν λύσιν τῶν κακῶν ἔσεσθαι, ἐὰν τῆς τελευτησάσης ἄρκτου ποινὰς ἀρκτεύειν τὰς ἑαυτῶν παρθένους ἀναγκάσωσι. δηλωθέντος δὲ τοῦ χρησμοῦ τοῖςἈθηναίοις, ἐψηφίσαντο μὴ πρότερον συνοικίζεσθαι ἀνδρὶ παρθένον, εἰ μὴ ἀρκτεύσειεν τῇ θεῷ.

« Ourse aux Brauronies » : Elles accomplissaient le mystère en imitant une ourse. Celles qui faisaient l’ourse pour la déesse s’habillaient d’une tunique safran et accomplissaient le sacrifice pour Artémis Brauronia et Artémis Mounichia. Jeunes filles sélectionnées, âgées de 10 ans au plus et de 5 au moins. Les jeunes filles parachevaient le sacrifice en apaisant la déesse, car les Athéniens étaient en proie à la famine pour avoir enlevé une ourse apprivoisée à la déesse. D’autres disent que l’histoire d’Iphigénie s’est passée à Brauron et pas à Aulis. Euphorion : « Archialos dit que Brauron est le cénotaphe d’Iphigénie ». Il semble qu’Agamemnon a égorgé Iphigénie à Brauron, pas à Aulis, et que c’est une ourse et non une biche qui a été tuée à sa place. D’où le mystère qu’on célèbre pour elle. Ou encore : une ourse offerte au sanctuaire d’Artémis avait été apprivoisée. Un jour, une jeune fille jouait avec elle et perdit la vue à cause de l’ourse. Son frère, chagriné, tua l’ourse. Artémis en colère ordonna que toutes les jeunes filles devraient imiter l’ourse avant son mariage, et parcourir le sanctuaire vêtue d’une tunique safran ? Et on appelait ça « faire l’ourse ». Pour d’autres, une maladie infectieuse s’était abattue sur les Athéniens, et le dieu (de Delphes) avait dit qu’ils seraient délivrés de leurs maux s’ils obligeaient leurs filles à faire l’ourse pour compenser la mort de l’ourse. L’oracle révélé aux Athéniens, ils décidèrent que la jeune fille ne pourrait s’unir à un homme qu’après avoir fait l’ourse pour la déesse.

(trad. M. MULLER-DUFEU)

Sch. Luc. Cat. 25 : ΛΑΚΥΔΟΥ τύραννον*] εἴρηται τύραννος ἀπὸ τῶν Τυρρηνῶν τῶν βιαίων καὶ λῃστῶν γενομένων ἐξ ἀρχῆς, ὥς φησι Φιλόχορος. Τυρρηνοὶ γὰρ ὀλίγον τινὰ χρόνον οἰκήσαντες ἐν ταῖς Ἀθήναις ὤφθησαν ἐπανιστάμενοι τῇ πόλει. καὶ πολλοὶ μὲν αὐτῶν ἀπώλοντο ὑπὸ τῶν Ἀθηναίων, ἄλλοι δὲ ἐκφυγόντες Λῆμνον καὶ Ἴμβρον ᾤκησαν. χρόνῳ δὲ ὕστερον ἀπὸ ταύτης τῆς αἰτίας ἐχθρωδῶς διακείμενοι τοῖς Ἀθηναίοις ὥρμησαν εἰς πλοῖα καὶ κατασχόντες Βραύρωνα τῆς Ἀττικῆς ἥρπασαν παρθένους ἀρκτευομένας τῇ θεῷ τοῖς Βραυρωνίοις· αἷς συνῴκησαν. οἱ οὖν ἐν Ἀθήνησι ῥήτορες ὡς ἐν δημοκρατίᾳ πολιτευόμενοι ἔθος ἔχουσι τοὺς βασιλέας τυράννους καλεῖν ἀντὶ τῆς παρ’ αὐτοῖς γενομένης βίας τῶν Τυρρηνῶν.

Lakydos tyran : il a été nommé tyran par les Tyrrhéniens (Étrusques), violents et brigands dès le début, comme le dit Philochore. Les Tyrrhéniens, qui ont habité quelque temps à Athènes, ont été repérés comme soulevant la cité. Beaucoup sont morts sous les cops des Athéniens, d’autres, réfugiés à Lemnos et Imbros, s’y sont installés. Peu de temps après, mal disposés envers les Athéniens à cause de ces événements, ils embarquèrent, occupèrent Brauron en Attique, enlevèrent des jeunes filles qui faisaient l’ourse pour la déesse lors des Brauronies et les prirent comme femmes. Les orateurs d’Athénes, gouvernée par la démocratie, ont l’habitude d’appeler les rois tyrans en réponse à la violence qui leur a été faite par les Tyrrhéniens.

(trad. M. MULLER-DUFEU)

2. Représentations Époque classique :

Animal isolé :

Ours debout devant un palmier (1 cratérisque à figures rouges, A-Att4, VIe - Ve s. av. J.- C., pl. 73.2)

Deux personnages (un homme et une femme) portant des masques d'ours (1 cratérisque à figures rouges, A-Att4, VIe - Ve s. av. J.-C., pl. 73.3)

Callisto avec un corps de femme et une tête d’ours, avec présence d’Artémis et de Léto (1 cratère attique255, 430-420 av. J.-C., Basel, collection privée d’Herbert A. Cahn, inv. HC203)

Non daté :

Animal isolé :

Ours (1 figurine en terre cuite, A-Ége10)

255

CORPUS DES ANIMAUX MAMMIFERES DIVERS

165

Tête d’ours (1 figurine en terre cuite, D-Les1)

Ours assis (2 figurines en terre cuite, [1] D-Arc7,[1] A-Lac3, pl. 73.1) Animal accompagnant :

Artémis Claria porte une pomme de pin dans la main gauche. À côté d’elle, un ourson (1 relief clarien256, de l’hérôon funéraire de Claros)

3. Traces réelles

Époque protogéométrique :

A-Ion1. Ossements (dents, crânes) retrouvés dans un dépôt.