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Dans le document rAPPORTS TIO (Page 140-148)

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Ce résultat permet également de conclure à l'ab~enee

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d~ p~éeipitatio~ sur la plaine pendant la même période.

Or, durant les mois de Septembre et d'Octobre 1969, la pluie enregistrée à Kairouan atteint 575 mm. Il ne s'agit pas d'un phénomène local puisque la lame d'eau mesurée à la même époque atteint 700 mm à Sidi Saâd, 870 mm à Sidi Bou Zid et 1200 mm à Hajeb el Aioun (R. KALLEL et al., 1972). La carte des isohyètes indique près de 650 mm sur la plaine de Kairouan pour cette période.

FIG. 39 - ISOHYETES DES MOIS DE SEPTEMBRE, OCTOBRE, NOVEMBRE 1969 D'APRES R. KALLEL ET AL. (1972)

Malgré ces précipitations exceptionnelles,

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ainsi que nous l'avons montré.

Nous en concluons que l'infiltration directe des précipitations, si elle était effective, a certainement été négligeable au cours de cette

période: comparée à celle des crues dans les oueds, elle l'est sûrement.

Si donc la perméabilité des sols de la plaine peut expliquer que seule une

quantité infime puisse s'infiltrer lors d'épisodes pluvieux aussi exceptionnels, on est amené à admettre que, a fortiori, en année normale, l'infiltration

efficace des précipitations devrait bien être quasiment nulle.

3.2 - RETOUR AU MODELE MAILLE: PROCEDURE DE CALAGE EN TRANSITOIRE

Deux paramètres doivent être ajustés

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appoltt~. Si l'on ne disposait que de la remontée des niveaux consécutive à la crue, sans connaître la décharge de la nappe qui s'ensuivit durant les années 1970-71, il aurait été impossible d'estimer ces deux quantités: par exemple, si la porosité était surestimée, on aurait pu obtenir un bon calage des remontées en sous-estimant l'alimentation.

Cependant, èomme les apports à la nappe sont quasiment nuls jusqu'en Juin 1971, la décharge naturelle en régime non influencé dépend uniquement des coeffi-cients d'emmagasinement, dans la mesure où les transmissivités sont réputées connues après le calage en régime permanent. On pourra donc estimer à la fois alimentation et porosité en utilisant à la foi~ la remontée et la décharge de la nappe.

Pour ce faire, on utilise la procédure suivante (annexe II.4):

a - On se donne une première estimation de la porosité.

b - On effectue une évaluation approximative de l'infiltration en calculant la variation des réserves de l'aquifère induite par la crue considérée.

c - On discrétise ce volume dans le temps et dans l'espace sur les mailles du modèle représentant chacun des deux oueds. Le pas

deso~tie utilisé, déterminé par la fréquence des mesures piézo-métriques, est le mois.

d - On fait tourner le modèle avec cette série de données, s'effor-çant de reproduire aux piézomètres les niveaux observés entre septembre 1969 et Juin 1971.

e - Si le calage n'est pas satisfaisant, on modifie a, b, c dans 'les limites physiquement acceptables pour ces paramètres, et lion recalcule d (cf. annexe II.4 pour les résultats).

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3.3 - REPARTITION DES VOLUMES INFILTRES DANS L'ESPACE ET LE TEMPS

La Fig. 40 montre les niveaux observés dans la nappe entre Janvier 1969 et Avril 1974, les niveaux calculés (en simulant une alimentation égale aux apports calés de l'automne 1969 et nulle ensuite),enfin les niveaux calculés par le modêle en l'absence de toute alimentation afin d'évaluer la décharge naturelle de la nappe si aucune crue n'était survenue.

Ce calcul a été poursuivi jusqu'en Avril 1974, et permet d'apprécier l'importance du rôle de la crue d'OCtobre 1969 dans la remontée piézométrique généralisée sous la plaine de Kairouan: remontée qui n'a pas fini de se manifester cinq ans plus tard, indépendamment des apports, si importants soient-ils, qui ont pu survenir par la suite. Cette capacité à emmagasiner les apports confêre à l'aquifêre la fonction d'un gigantesque réservoir, fonction régulatrice qui peut acquérir son plein développement dans une gestion intégrée des eaux superficielles et souterraines.

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FIG. 40- RESULTAT DU CALAGE EN TRANSITOIRE (/) variation piézomêtrique mesurée.

(,'~~)variationcalculée correspondante.

( ) décharge calculée en l'absence d'apports.

Après calage, les porosités ett1caces dans la nappe phréatique s'établissent à des valeurs allant de 0,12 à l'amont à 0,05 à l'aval de la plaine. Quant à l'infiltration des crues de 1969, elle s'établit à 120 M m3 pour le Zeroud et à 60 M m3 pour le Merguellil. Dans les mailles du modèle représentant les deux oueds, ces volumes ont dû être répartis sur une période de 4 mois afin de représenter le hetMd à

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dû au transfert dans la zone non saturée séparant la surface de la nappe du lit des oueds. La Fig. 41 représente la

6onction de

t!l.an66e~ ainsi établie, par approximations successives au cours du calage, pour l'oued Zeroud.

Ce dernier résultat confirme bien les premières conclusions de l'étude de l'infiltration par le calcul de la variation de réserve utilisant les remontées nettes aux piézomètres: il faut bien 4 mois pour que l'ensemble des quantités infiltrées en surface parvienne intégralement à la nappe.

L'importance de ce résultat est essentielle pour la poursuite de nos recherches sur l'infiltration. En effet, le fait que le même délai, observé sur la crue de Juin 1968 (volume infiltré

=

13 millions de m3, voir p. 113) se retrouve sur une crue exceptionnellement forte (soit 120 millions de m3 infiltrés, ici) constitue un argument pour considérer que

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Tous les paramètres du modèle étant ajustés, il est théoriquement possible d'étendre la période de calage à l'ensemble de l'historique connu

de la nappe afin de déterminer, par a~rJtoximation6-fluc.c.e.fJ-flive-fl l'évolution correspondante de l'alimentation. S'il existait une relation, aussi grossière soit-elle, entre volumes ruisselés dans l'oued et volumes infiltrés, on

disposerait d'une première estimation des apports dont la simulation sur le modèle permettrait de contrôler la validité. En l'absence d'une telle

relation, de nombreux tatonnements sont nécessaires pour chacun des épisodes de crue enregistrés: mener à bien une telle entreprise paraît difficilement réalisable. De plus, l'infiltration des crues de moyenne et faible

importance serait difficile à évaluer en raison de la faible amplitude des réactions de la nappe à ce genre de phénomène, pour peu que le point considéré se trouve à quelque distance du lit de l'oued. Le calage de l'alimentation nécessite en effet que l'on reproduise la fluctuation piézométrique engendrée aussi loin qu'elle se manifeste: l'erreur commise sur l'apport des crues

moyennes et faibles serait du même ordre de grandeur que la quantité à évaluer.

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FIG. 41 - FONCTION DE TRANSFERT DE L'INFILTRATION SOUS LE ZEROUD (SCHEMA)

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FIG. 42 - COUPE SCHEMATIQUE At~ONT-AVAL DANS LA PLAINE

(Le substratum imperméable est à plusieurs centaines de mètres de profondeur, cf. annexe II-3).

Pour éviter cette difficulté, nous allons utiliser l'information disponible sur chacun des piézomètres pris séparément, par ajustement de

modèf~

de Qonvofution de type

e~ée-~o~e. L'utilisation simultanée de ces modèles permettra de tenir compte de la ~éaction

de

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de

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un évènement donné,

une crue par exemple. Le chapitre suivant est consacré à l'exposé de cette méthode particulière.

CHAPITRE VIII

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