une grande fatigue dans la jambe. Les jours
suivants elle note
une augmentation progressive de la tumeur qui
atteint bientôt
le volume d'une prune ; consistance dure et
irréductibilité.
— 51 —
La malade n'éprouve plus une douleur aiguë, mais de la gèneetdel'endolorisse mentdu mollet.
Unmédecin consulté, conseilleà la malade de se faire,opérer.
Étatactuel.—Onnote sur la facedorsale et àlapartie externe ducoudepied,àtrois travers de doigt de la malléolepéronière,
auniveau de l'extenseur commun des orteils, l'existence d'une petite tumeur de la grosseur d'une prune, elle est indolore, tendue, à peine résistante, irréductible presque immobile et paraitadhérerauxtendons de l'extenseur commun.
diagnostic. — Kyste synovial.
Opération le 6 mars 1902. — I)1' Verdelet.
Ànesthésie cocaïnique : 1 centigr. 1/2 d'une solution au 1/100.
Incision verticaleparallèle au grand axe de la tumeur. Dissec¬
tion de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané.
Latumeurapparait immédiatement, très superficielle, recou¬
verte d'un fascia aponévrotique qu'on incise. Elleest exactement
située entre les tendons extenseurs du quatrième et du cin¬
quième orteil, elle adhère fortement aux parties profondes. A l'ouverture s'écoule un liquide gelée depommes, le sommet de
la tumeur présente un entonnoir fermé allant dans la direc¬
tion del'articulation calcané-cuboïdienne.
Extirpation, six points de suture superficiels aux crins de Florence, drainage. Pansement antiseptique.
Le 14 mars, le pansement est renouvelé et les points de
suture enlevés.
Exeatle 29mars complètement guérie.
Lamalade a été revue le 1er juillet, la guérison s'est main¬
tenue.Petite cicatrice linéaire de 2 centimètres 1/2 à la place qu'occupaitla tumeur.
Observation III (Personnelle).
Kyste synovial du cou de pied gauche.
En nommée C. M..., vingt-cinq ans, domestique, entrée à
1hôpitalpourse faireopérer.
Antécédents héréditaires. — Rien a signaler.
Antécédentspersonnels.— Riende particulier,pasdescrofule.
Histoirede la maladie. — Il y aenviron un an et demi,
appa-ritionassez brusque d'un gonflement du cou de piedgaucheque la malade attribue àun excès de fatigue. L'enflure occupeune
grande partie de lasurface dorsale externe du pied, sanssaillie
se détachant.
Unmédecin consulté pense à un rhumatisme et prescritde la
teinture d'iode. Vers la fin de 1900, sous l'influence de ce trai¬
tement, legonflement disparaît et il reste une petite tumeur,
hlapartie externe du dos du pied, en avant de la malléole péro-nière, de la grosseur d'une noisette, indolente. A la pression
iorte, la tumeur est un peu douloureuse. Le volume a aug¬
menté progressivement et atteint aujourd'hui celui d'une
noix.
Etat actuel.—Lestroubles fonctionnels sont nuls, si le pied
est nu,le port de chaussuresest impossible. Sur le dos
du pied
gauche à deux travers de doigt en avant de la
malléole
péro-nière, ont voit une tuméfaction de la grosseur d'une noix. La
peau qui larecouvre a sa coloration normale et
est mobile
surla tumeur. Celle-ci est bien limitée, sa surface est un peu irré¬
gulière, la fluctuation est nette entous sespoints;
elle n'est
pasréductible, peu mobile surelle-même, immobile sur
les plans
profonds.
Elle augmente de volume, se dessine mieux et
s'immobilise
dans la flexion forcéedupied.
Les mouvements de flexion et d'extension des orteils, le
pied
étant fixé, mobilisent un peu la tumeur qui parait se
mouvoir
avec les tendons.
Diagnostic. — Kyste synovial.
Est-il tendineux ou articulaire? La façon dont son
volume et
sa mobilité sont modifiés par les mouvements des
tendons font
plutôt croire à une origine tendineuse. Il
serait alors développé
sur les deux branches externes de l'extenseur commun
des
orteils. Il n'y a aucune sensation spéciale
pouvant faire penser
àun kyste àgrains riziforaies.
Opération le Ier mai. — Anesthésie
chloroformique, bande
d'Esmarch. La poche kystique de couleur blanc
nacré,
muri-forme contient un liquide semblable à la gelée de
pommes. Elle
adhère autendon de l'extenseurducinquième orteil
et recouvre
la partie la plus externe du pédieux; la
dissection met en évi¬
dence un pédicule qui se dirige vers
l'articulation
calcanéo-— 53 —
cuboïdienne etil semble que le kyste a dû prendre, naissance à
ceniveau. Points de suture et drainage.
Examenmicroscopique. — Les coupes de la paroi, colorées a l'hématéine-éosine, nous font voir tous les éléments d'une synovialeavecdeslésions de dégénérescence muqueuse du tissu conjonctifetàla périphérie de la préparation, on observe des
fibres musculaires frappées de dégénérescence graisseuse à des degrés divers.
Exeat le 23 mai 1002. Complètement guérie.
Observation IV (Personnelle).
Kyste synovial du dos du pied yauche.
E.0..., trenteans, homme d'équipe à la gare de Vic-Bigorre,
entréàl'hôpital le 6juin.
Antécédents héréditaires. — Rien de bien saillant à noter.
Antécédents personnels. — Passé pathologique peu chargé.
Rougeole dans l'enfance. Luxation de la rotule gauche à dix-septans. Congestionpulmonaire du côté droit, il y a quatre ans.
Histoirede la maladie. — Il y a environ sept mois et demi, le malade était occupé à décharger des balles de farine ; le dos
tourné au wagon, il recevait surl'épaule une balle du poids de
100kilos. Au moment de se mettre en marche, son pied gauche, 101 reposait sur un sol inégal, glissa en arrière, il fit alors un violent effort pour seredresser et éviter une chiite. Il me sem¬
ble, dit-il alors, que je me suis fait mal au pied. Cependant, il continuaàselivrerà ses occupations journalières sans souffrir
Ocsonpied gauche; mais troisjours environ après,il commença
a ressentirune légère douleur. Il ne s'en préoccupa pas outre
mesure. Ce n'est que huit jours après le début des douleurs P'ils'aperçut, le soir en se déshabillant,qu'il existaitsur le dos
du pied gauche, à l'endroit où siège la tumeur actuelle, une petite grosseur du volume d'un pois environ. La douleur à ce moment avait disparu.
1 11moisaprès, en soulevantun panier de viandepour le met¬
tre
sur un charriot, il ressentitun craquement au niveau des 'ai|sses côtes gauches;il fut obligé de s'aliter, et c'est au cours do traitementde cet accident qu'il montra sapetite tumeur du
— 54 —
pied au médecin de laCompagnie. Ce dernier fit quelques tenta¬
tives de réduction, et finalementpressa fortementavecles deux pouces sur la tumeur. Celle-ci, qui avait alors la forme etle volume d'un haricot, disparut, et le malade sentità cemoment
unpetit craquement.
Au bout de deux ou troisjours, latumeur récidivaet
revint
progressivement au même volume sans douleur. Lepatientne s'en occupa plus. Elle resta sta.tionnaire environunmois;puis progressivement elle aaugmenté de volume jusqu'àaujourd'hui.
Le malade a cependant remarqué que, depuis quinzejours,l'ac¬
croissement étaitplus notable.
Voilà un mois qu'il souffre, le soir, après une journée de grande fatigue ; la douleur est lancinante, et s'irradie clans tout
le pied. La nuit, également par crises, douleurs lancinantes
dans le même pied.
Etatactuel. —a) Inspection : On note sur la partie dorsale
médiane du dos du pied gauche, à égale distance des deuxmal¬
léoles, entre le tendon extenseur propre du gros orteil etle
tendon du deuxième orteil (extenseur commun), la présence
d'une tumeur grosse comme une noix, d'aspecttrès
régulier,
recouverte d'une peau normale quel'on voit soulevéede batte¬
ments artériels (artère pédieuse).
Quand on fait étendre violemmentle pied, lespulsations
arté¬
rielles disparaissent. Observéeà la lueurd'unebougie, latumeur
n'est pas transparente.
6) Patpation : La tumeur est indolore, fluctuante, donne aux doigts la sensation d'une membrane close, fortement
distendue
par le liquide intérieur. La peau est mobile àsa
surface. La
tumeur est complètement immobile et ne semble pas
pédicu-lisée. On essaie vainement de la réduire.
Diagnostic. — Kyste synovial articulaire du dosdu
pied.
Opération le 1(1 juin 1902. Sous le chloroforme, avec
la bande
d'Esmarch. Onfaitune incision cutanée parallèle au
grand axe
de la tumeur, à distance de l'artère pédieusequ'il faut
ménager-Le kyste apparaît superficiel, comprimé sur les
plans pro¬
fonds par une enveloppe fibreuse que l'on incise sur
la ligne
médiane et donton fait la dissection. Laparoi est
transparente,
blanc nacré, et légèrement bosselée. Large base
d'implantation
avec adhérences fortes aux plans fibreux
sous-jacents. La
— 55 —
dissection est laborieuse, le kyste ne paraît pas pédicule.
Ouverture de lapoche, qui laisse écoulerune substance
semi-fluide, gelée de pommes. L'examen de la paroi interne de la poche, au niveau de la partie postérieure de sa base
d'implan¬
tation, montre un cul-de-sac, un entonnoir fermé, paraissant
avoircommuniqué avec l'articulation astragalo-scaphoïdienne.
Ladissection arrivée à ceniveau faitvoirunetumeurpédiculée.
Après section nette du pédicule, on peutintroduire un stylet
parmiorifice que l'on aperçoit surla coupe et qui communique
nettementavecl'articulation astragalo-scaphoïdienne.
Drainage, points de suture superficiels aux crins de Florence.
Pansementantiseptique.
Exeat le 29 juin 1902. Ctuérison.
Observations prises dans les auteurs.
Observation Y.
Doublekystesynovial du dos dupied gauche et du dos dupied droit.
(H. Léon, Gazette des Hôpitaux, 17septembre1901.)
Jeune soldat arrivé au corps le 15 novembre 1890.
Antécédents. —Interrogé sur leur origine, il nepeut donner
aucunrenseignement, si ce n'est qu'il s'était aperçu de leur existence,il y a un mois environ et qu'il n'en éprouvait aucune gène.
Examen. — Les bosses en question sont produites par deux petites tumeurs sphériquesà surface extérieure régulière, lisse,
Jeconsistance rénitente et ayant comme grosseur : lapremière,
celle d'une bille légèrement aplatie de 1 centimètre 1;2 de diamètre; la deuxième, un volume moindre. Peau sans aucune modification et mobile au-dessus d'elles. En cherchant à déter¬
miner leur siège, d'une manière suffisamment précise; la posté-rieure répondcomme pmsition à la dépression médio-tarsienne, constituée par le point de rencontre des quatre interlignes :
^cagalo-scaphoïdien,
astragalo-calcanéen, calcanéo-cuboïdienet scaphoïclo-cuboïdien; étant en outre placée anatomiquement
au-dessus du pédieux, en avant du bord antérieur duligament
annulaire dorsal du tarse et en dehors du tendon du muscle
përonier antérieur. On peut lui imprimer un très léger dépla¬
cement latéral.
L'antérieure enarrière et au-dessus de l'apophyse styloïdedu cinquième métatarsien, dont elle est séparée par unerainurede
2 millimètres de largeur, qu'on sent très bien au palper, se trouve en outre au-dessus du tendon du court péronier latéral
et en dehorsde celui du péronier antérieur.
Diagnostic. —Double kyste synovial.
Traitement. — Opération le 10 février 1897. Injection de teinture d'iode et pansementcompressif.
23 avril : Guérisoncomplète.
17juin : Secondpied, même tumeur. — Injection iodée.
23juin : Guérison.
30janvier 1898 :Guérison maintenue.
20 septembre 1899 : La guérison s'estmaintenue depuis vingt-sept mois.
Observation VI.
Lépine, 2° régiment de la Garde républicaine. (Thèse
de
Dorez, Paris 1874.)
Antécédents héréditaires. — Rien à signaler.
-Antécédentspersonnels. —Cet homme n'a fait aucunemaladie
antérieure, sa constitution ne laisse rien à désirer. Pas d'en¬
torse, pas de coup, pas de contusion. Le traumatismenepeut
pas êtreinvoqué.
Histoire de la maladie. — Dèsl'âge de dixans, ils'est aperçu qu'il portait une petite tumeursur le dos du pied. Il apucepen¬
dant faire son service militaire. Il appartient à la classe
1866,
ce qui porteà six ans sa présence sous les drapeaux.Il a remarqué durant cettepériode que la tumeur
grossissait
insensiblement sans lui occasionner de douleur.
Point de symptômes généraux, ni locaux.
Il étaitgêné, dit-il, pourmettre ses chaussures. Depuis
deux
mois, environ, la tumeuravait assez grossi pour
l'empêcher de
— 57 —
continuertoutservice actif. Il accusaitàcemoment une douleur qu'il attribuait à la fatigue et à
la pression de la chaussure
devenuetrop étroite par rapport aux dimensions de la tumeur.
Étatactuel. —Asa rentrée à l'hôpital, on constate l'existence
d'une tumeur siégeant à deux centimètres au-devant de la
malléole externe. Elle est située au niveau de l'articulation du cuboïde et du calcanéum d'une part et du scaphoïde de l'autre.
Enrapport avec la gaine des péroniers en dehors et les tendons
extenseurs endedans.
Cette tumeur a le volume et la forme d'une grosse noix. Elle
est mobile sous la peau, paraît adhérer profondément: on ne peutpasladéplacer.
La couleur et latempérature des téguments sont normales.
Ladouleur est nulle. Elle est molle, franchement fluctuante, irréductible, du moins au moment où nous prenons l'observa¬
tion. Le malade prétend qu'à diverses reprises, elle a disparu spontanément, pourreparaître deux ou trois mois plus tard. On diagnostiqueun kyste synovial, paraissant devoir se rapporter à l'articulation, quoiqu'en somme le doute en clinique soit bien
autorisé.
Le8mai, on a recours àune ponction.
Onespérait opérer avec la seringue de Pravaz. Le liquide trop épais ne peut pas sortir. On prend un trocart capillaire de dimension plus considérable, la matière ne sort pas davantage.
Onarecoursalors à l'appareil à aspiration. Sous l'influence du Tide,il s'écoule environ 8 à 10 grammesd'un liquide gélatineux,
dont l'aspect rappelle celui du sperme. La tumeur a diminué
desdeuxtiers, elle n'estpas complètementvidée. La fluctuation
étaitpourtant tellement franche, qu'on avait supposé le contenu
très fluide.
Oninjecte environ2 grammes de teinture d'iode. On recouvre 'apiqûred'unpeu de taffetas gommé et on exerce la
compres-s'°" aumoyen ducollodion et de la ouate.
Nous revoyons lemalade le 18 mai.Latumeur n'apasdiminué,
mais elle n'a pas augmenté. On sent en l'a comprimant, qu'il
existeunvideentre la paroi du kyste et le contenu. Ce vide était
1oniplipar laportion du liquide évacué.
On se
propose de faire une nouvelle ponction pour le vider empiétement.
— 58 —
Observation VII (Demoulin).
Kyste synovial du cou de pied.
Kyste synovial siégeanten avant dela malléole externegauche
du volume d'une grosse noisette et de consistance très dure.
Traitement par injection de dix gouttes de teinture d'iode
pure suivie de compression. Six jours après, la tumeur avait
presque complètement disparu, si bien qu'on jugea inutile de
renouvelerl'injection et on se contenta de faire la compression.
Le malade n'étant pas revenu, on doit supposer que la
gué-rison a été complète.
Observation VIII.
Kyste synovial de Varticulation astragalo-calcanéenne
parPoirier,prosecteurà laFaculté deParis.
(Bulletin Sociétéanatomique, 1886.)
Femme d'environ trente ans. — Salle de dissection.— En disséquant la face dorsale du pied, nous trouvons dans
l'exca¬
vation calcanéo-astragalienne, une tumeur kystique
multilo-bulée, d'un volume d'une noisetteet dont la dissectionrévèle
les
particularités suivantes :
La petite tumeur présentant une surface arrondie,
lobulée,
s'enfonceprofondément, en diminuant de volume, dans
la
pro¬fondeur de l'excavation calcanéo-astragalienne. Son
sommet va
se perdreau niveau même del'interlignearticulairedes
facettes
postérieures de l'astragale et du calcaneum : ils'enfonce
là dans
un interstice ligamenteux situé entre les fibresles plus
externes
du feuilletpostérieur duligament interosseux
(ligament
enhaie)
d'une part et d'autre part les fibres arciformes qui
réunissent le
ligament péronéo-astragalien antérieur et leligament
péronéo-calcanéen.
La coupe de cette tumeur nous montre qu'elle
est muliil'1'
culaire, composée de petits kystes accolés,
incomplètement
séparéspar des cloisonnements intérieurs et
contenant tous
un liquidequi ressemble à de la gelée de pommes.Lescaractères anatomiques de ce kyste, ne permettent pas,
nous semble-t-il, de lui assigner une autre origine que l'arti¬
culationastragalo-calcanéenne.
Observation IX de Foucher (Autopsie).
Kyste synovial articulaire du quatrième orteil.
Sur une femme d'une quarantaine d'années, au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne du quatrième orteil, 011 trouve1111petit kyste du volume d'un pois,trèstendu et reposant
surlapartie latérale interne de la gaine des fléchisseurs. Cette gaine étantouverte sur son côté externe, 011 a pu voir que le kyste faisait bomber en dedans la paroi de la gaine qui, du reste,n'étaitpas amincie en ce point.
Ladissectiona permis d'isoler le kyste de cetteparoi, excepté
en un point restreint que l'on a pu reconnaître constitué en mincepédicule, qui se prolongeait vers la partie antérieure de l'articulation métatarso-phalangienne vers la. synoviale; 011 voyaitmanifestement auniveau de l'insertion du pédicule une petite fente linéaire assez profonde. Cette petite tumeur qui
oilreune assez grande dureté n'est pas réductible par la pres-s'on.Ce kysteque l'on aurait pu rapporter à la synoviale ten¬
dineusedépendait donc, enréalité, de la synoviale articulaire,
aux dépens d'un des follicules de laquelle il s'est développé daprèsle mécanisme indiqué par Cosselin.
— 60
—-CONCLUSIONS
De ce qui précède, nous croyons pouvoir être en droit de
conclure que les kystes synoviaux du dos du pieclsont des
tumeurs bénignes survenant le plus souvent àla suite d'un
traumatismechronique et prenantexclusivement leurorigine
dans une synoviale articulaire en des points que nous
avons décrits comme lieu d'élection des kystes.
Nous pensons que la pathogéniede ces tumeurs est une.
Le meilleur traitement à leur opposer est
l'extirpation
oucure radicale ; dans certaines circonstances cependant,
la
méthode des injections de liquide irritant pourra
rendre de
réels services.
Vu bon à imprimer :
Le Président de la thèse, Dr DEMONS.
Vu : Le Doyen, B. deNABIAS.
Bordeaux, le 5juillet, 1902.
Le Recteurdel'Académie,
G. BIZOS.