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NGOM, professeur au lycée Ahmadou Ndack Seck de thiès/:/ Cahier de SVT – Terminale S2 Page 119

 Un noyau appartenant à la plus grande cellule ou cellule végétative

 L’autre appartenant à la plus petite cellule ou cellule reproductrices ou génératrice ou spermatogène.

A la fin de la formation, le grain de pollen se déshydrate et entre en vie de latence ou ralentie. A la maturité les cellules de l’assise mécanique perdent de l’eau et se rétractent provoquant ainsi une rupture de la fente de déhiscence qui ouvre les sacs polliniques et libère ainsi les grains de pollen.

2. Étude de l’ovaire

a. La formation de l’ovule.

Sur le placenta apparait un petit mamelon représentant le nucelle (ensemble des cellules entourant le sac embryonnaire).

Ce nucelle est entouré de téguments (primine et secondine) présente deux pôles : le pôle micropolaire (du côté du micropyle) et le pôle chalazéen (du côté de la chalaze). L’ensemble forme l’ovule. Quand il est jeune, il contient des cellules mères du sac embryonnaire et quand il est âgé il contient un sac

embryonnaire.

b. Formation du sac embryonnaire à partir de la cellule mère.

La cellule mère diploïde subit une méiose et donne 4 macrospores ou mégaspores. Les 3 dégénèrent, la dernière dite mégaspore fertile subit 3 mitoses successives de son noyau (le noyau du mégaspore se divise en 3mitose et donne 8 noyaux).

Ces noyaux constituent les 8 noyaux du sac embryonnaires. Des cloisons cytoplasmiques se

forment et séparent le sac embryonnaire en 7 cellules :

 Du côté du micropyle : on distingue deux synergides qui entourent l’oosphère (gamète femelle)

 Du côté chalazéen : on trouve 3 antipodes

 Une cellule centrale à deux noyaux.

Types d’ovaire Types d’ovule

Structure de l’ovaire

M. NGOM, professeur au lycée Ahmadou Ndack Seck de thiès/:/ Cahier de SVT – Terminale S2 Page 120 III. La fécondation : de la fleur à la graine et au fruit.

1. La pollinisation

C’est le déplacement du pollen de l’étamine au stigmate. Elle peut être directe : le pollen libéré par l’anthère est « capté » par le stigmate de la même fleur chez les espèces bisexuées.

En réalité, dans la nature, la pollinisation est le plus souvent croisée ou indirecte (fécondation croisée) : le pollen est transporté sur le stigmate d’une autre fleur.

Le transport du pollen est assuré par des agents extérieurs à la plante : le vent (pollinisation anémophile), par l’eau (hydrophile), par les insectes (entomophile), ou même par les oiseaux.

Remarque : la pollinisation entomophile est la plus répandue (90%).

2. La germination du grain de pollen.

Le grain de pollen retenu à la surface du stigmate réabsorbe de l’eau par osmose. Sous l’effet de la

turgescence, l’intine et une partie du cytoplasme font saillie à travers un pore de l’exine et forment le tube pollinique.

La formation du tube pollinique marque l’entrée en germination du grain du grain de pollen. La croissance du tube pollinique est orientée par une substance chimique sécrétée par le stigmate : on parle de

chimiotropisme.

Ainsi le tube pollinique se prolonge dans le style vers le micropyle.

Au cours de la croissance tube pollinique, le noyau végétatif s’engage d’abord et le noyau reproducteur ensuite. Lorsque le tube atteint sa croissance maximale, le noyau végétatif dégénère et le noyau reproducteur se divise en deux anthérozoïdes ou spermatozoïdes (gamète mâle) plus ou moins spiralés.

Remarque : la formation de deux anthérozoïdes peut se faire avant la germination : dans ce cas le pollen est dit tricellulaire ; ou après la germination : on parle de pollen

bicellulaire.

3. La double fécondation :

Quand le tube pollinique atteint le sac embryonnaire, il pénètre dans les replies d’une synergide et libère les deux anthérozoïdes à l’intérieur.

- L’un des anthérozoïdes fusionne avec l’oosphère (gamète femelle) pour donner une cellule diploïde (2n) : l’œuf principal ou embryon ; - l’autre anthérozoïde fusionne avec les deux noyaux centraux et

donne une cellule tripoïde (3n) : œuf accessoire ou œuf albumen.

Ainsi l’ovule fécondé contient deux œufs : l’œuf principal qui donnera l’embryon et l’œuf accessoire qui donnera ou non l’albumen.

L’ensemble constitue la graine tandis que l’ovaire deviendra le fruit.

M. NGOM, professeur au lycée Ahmadou Ndack Seck de thiès/:/ Cahier de SVT – Terminale S2 Page 121 IV. La graine

L’œuf accessoire se divise pour donner un tissu réserve : l’albumen. L’œuf principal se divise plus lentement pour donner un embryon constitué par une radicule, une tigelle, une gemmule (qui donnera les deux

premières feuilles). L’albumen et l’embryon vont se développer à des vitesses variables. Ainsi on distingue :

 Les graines à albumen : dans ce cas, l’albumen se développe au dépend du nucelle.

 Les graines sans albumen (à cotylédon) : l’embryon se développe au dépend de l’albumen et du nucelle.

Les réserves de la graine sont dans les cotylédons.

 Les graines à périsperme ou à nucelle : le nucelle se développe au profit de l’albumen.

De nombreuses réserves vont s’accumuler et au cours de la maturation de la graine, il se produit un déshydratation poussée de l’embryon qui passe à l’état de vie ralentie.

L’ovule ainsi fécondé se transforme en graine et l’ovaire en fruit. Après la fécondation, pétale et étamine se dessèchent et tombent. La paroi de l’ovaire se développe et devient le péricarpe. Celui-ci se dessèche dans le cas des fruits secs. Par contre dans le cas des fruits charnus, le péricarpe s’épaissit et devient un parenchyme plus moins succulent (papaye, datte, mangue…)

V. Formation du fruit

Les fruits ne sont produits que chez les angiospermes et sont issus du développement de l’ovule (qui donne la graine) et des parois de l’ovaire (qui donne le péricarde chargé de substances sucrées chez les fruits charnus).

Chez les gymnospermes il n’y a qu’une graine nue issue du développement de l’ovule.

M. NGOM, professeur au lycée Ahmadou Ndack Seck de thiès/:/ Cahier de SVT – Terminale S2 Page 122 VI. Cycle de développement et cycle chromosomique :

1. Le cycle de développement

Chez les spermaphytes, le passage d’une génération à une autre comprend deux phases alternantes de longueurs différentes :

La phase sporophyte : représenté par la plante feuillée qui porte la fleur. Elle est né d’un zygote (œuf embryon à 2n) et produit des spores (macrospores et microspores à n) ;

La phase gamétophyte : représenté par le grain de pollen et le sac embryonnaire issus respectivement des microspores et de la macrospore fertile.

NB : le cycle de développement des spermaphytes présente deux discontinuités correspondant l’une à la dissémination du pollen (temps mis par le grain de pollen pour se déposer

au niveau d’un stigmate), l’autre à la dissémination de la graine (temps mis par le graine pour germer).

2. Le cycle chromosomique

Il comprend deux phases correspondant respectivement à celle du cycle de développement.

 La phase diploïde ou diplophase (2n chr) : elle commence à la fécondation et se termine à la méiose. Elle correspond à la plante feuillée (sporophyte). C’est donc la phase la plus longue.

 La phase haploïde ou haplophase (n chr) : qui va de la méiose à la fécondation. Elle correspond au gamétophyte.

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