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NGOM, professeur au lycée Ahmadou Ndack Seck de thiès/:/ Cahier de SVT – Terminale S2 Page 33 Remarque :

Exemple 3 : le réflexe d’équilibre

M. NGOM, professeur au lycée Ahmadou Ndack Seck de thiès/:/ Cahier de SVT – Terminale S2 Page 33 Remarque :

Pour les aires motrices et sensitives, une carte topographique des centres nerveux qui le constituent a été établie. Cette carte est appelée Homonculus. Les différentes parties du corps sont représentées par des territoires précis dont la taille ou surface est proportionnelle au nombre, à la finesse et à la précision des mouvements (Homonculus moteur) ou de la sensibilité (homonculus sensoriel). Plus un organe est sensible ou sollicité et ses mouvements précis, plus grand est le territoire d’où partent ses commandes, ou sont reçues les informations sensitives.

Exemple : le territoire correspondant aux mouvements des doigts est plus étendu que celui correspondant au mouvement du tronc. En effet les mouvements des doigts sont plus variés, plus fins et plus précis que les mouvements du tronc.

4. Trajet de l’influx dans l’activité volontaire : a. Les voies motrices

Les fibres motrices partent du cortex cérébral, passent par le tronc cérébral, arrivent dans la cornes antérieurs de la moelle épinière où elles font synapse avec les fibres motrices qui vont aux muscles du côté opposé de l’hémisphère cérébral concerné. Il existe deux voies motrices :

- Les voies directes ou voies pyramidales : elles sont monosynaptiques, donc plus rapide et permettent d’exécuter des mouvements fins et précis.

Les messages nerveux sensitifs naissent au niveau des récepteurs périphériques et sont transmis à l’aire sensorielle du cerveau par les fibres sensitives (voies ascendante de la sensibilité consciente). La réception des messages sensoriels constitue la sensation mais leur exploitation correspond à la perception.

CONCLUSION

Les comportements moteurs peuvent être volontaires ou réflexes. Ces derniers peuvent être innés ou acquis par conditionnement. Ils présentent tous des caractéristiques qui leur sont propres et sont indispensables à la vie des animaux et de l’Homme en particulier.

Les comportements réflexes sont le contrôle de la moelle épinière et du bulbe rachidien alors que les comportements réflexes dépendent du cerveau.

Les aires de projection motrices du cerveau déclenchent les mouvements qui sont coordonnés par les aires psychomotrices.

Les aires sensorielles permettent de percevoir les sensations alors que les aires psycho-sensorielles permettent d’identifier ce qui est senti.

M. NGOM, professeur au lycée Ahmadou Ndack Seck de thiès/:/ Cahier de SVT – Terminale S2 Page 34 THEME IV

: L’ACTIVITE DU MUSCLE SQUELETTIQUE

INTRODUCTION

Chez l'homme, les muscles occupent entre 45 et 50% de la masse corporelle totale. Il existe trois types de muscles :

- les muscles striés squelettiques qui sont rattachés aux os, permettant les mouvements et qui sont sous le contrôle du système nerveux central.

- les muscles lisses et le muscle cardiaque qui sont sous le contrôle du système nerveux végétatif (orthosympathique ou parasympathique).

Les muscles striés squelettiques sont les organes actifs des mouvements : ce sont les effecteurs. Ils sont capables de se contracter sous l’effet d’une stimulation, c'est à dire transformer une énergie chimique en une énergie mécanique.

Quels sont les phénomènes liés à l’activité musculaire ? Comment se fait la contraction d’un muscle (le mécanisme)?

I- DIVERS PHENOMÈNES LIÉS A L’ACTIVITE MUSCULAIRE

Plusieurs phénomènes interviennent lors de l’activité musculaire, ce sont les phénomènes mécaniques, électriques, thermiques et chimiques.

1. Phénomènes mécaniques

1.1. Les propriétés du muscle squelettique

Si l’on étire les deux extrémités d’un muscle (Ex : muscle gastrocnémien d’une grenouille), il s’allonge : le muscle est extensible.

Si on le lâche, il reprend sa forme et la longueur initiale : le muscle est élastique.

Si on porte une stimulation électrique sur le nerf sciatique ou directement sur le muscle, il réagit en se contactant : le muscle est excitable et contractile.

1.2. Étude expérimentale de la contraction On dispose

M. NGOM, professeur au lycée Ahmadou Ndack Seck de thiès/:/ Cahier de SVT – Terminale S2 Page 35 Lorsqu’on porte une stimulation sur le nerf, le muscle se contracte. Cette réponse du muscle est enregistrée par le myographe sous forme de graphe appelé secousse musculaire

Le muscle présente plusieurs aspects en se contractant :

- il se raccourcit et la force développée est constante, c’est une contraction isotonique.

- il conserve sa longueur et la force développée croit progressivement, c’est une contraction isométrique, qui se produit lorsqu’on fournit un effort croissant mais infructueux pour soulever un objet lourd.

Par ailleurs nos muscles sont toujours en état de légère contraction isométrique, c’est le tonus musculaire maintenu par les voies réflexes.

Selon l’intensité et la fréquence de stimulation, la structure de la réponse change.

Seuil d’excitation

Excitons le nerf rattaché au muscle en augmentant l’intensité de stimulation. A une certaine intensité le muscle réagit. Donc le muscle n’est excitable qu’à partir d’une intensité seuil, la rhéobase.

Réponse à une excitation unique : secousse musculaire élémentaire

Une excitation liminaire produit une secousse musculaire élémentaire (A, B, C, D) que l’on décompose en 3 phases :

- AB : est le temps mis par le muscle pour répondre à l’excitation : c’est le temps de latence - BC : la longueur du muscle diminue et sa tension augmente : c’est la Phase de contraction - CD : le muscle reprend sa dimension initiale et sa tension baisse : c’est la Phase de relâchement L’augmentation de l’intensité de stimulation entraîne une augmentation de l’amplitude de la secousse musculaire qui atteint un maximum aux fortes intensités.

En prolongeant les stimulations, on obtient une fatigue musculaire dont la secousse a une amplitude faible et un temps de relâchement plus long (A’, B’, C’, D’).

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