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A NALYSE DES IMPACTS BRUTS AVANT MISE EN PLACE DE MESURES

Dans le document Dossier CNPN (Page 113-0)

Dans cette partie les abréviations suivantes seront utilisées pour traduire la nature de l’impact.

Par ailleurs, le code couleur défini par groupe dans la partie ‘enjeux’ est ici repris pour en faciliter la lecture :

IFONC : Impact sur la fonctionnalité écologique

IH : Impact sur les habitats naturels à semi-naturels IF : Impact sur la flore

IE : Impact sur l'entomofaune IA : Impact sur les amphibiens IR : Impact sur les reptiles IC : Impact sur les chiroptères

IM : Impacts sur les mammifères (hors chiroptères) IO : Impact sur les oiseaux

La carte suivante rappelle les habitats impactés par le projet ou en périphérie directe de celui-ci.

Carte 25 : rappel sur les habitats impactés ou limitrophes aux projets et ses annexes.

Le projet ne détruit aucun milieu arboré/arbustif ou bâti favorable à la biodiversité. Des impacts sont toutefois à prévoir au niveau des milieux arborés de la ripisylve, dans le cadre des travaux de mise en place d’une canalisation d’évacuation des eaux. Ces impacts sont donc identifiés par la suite. Des impacts sont également possibles, sur les milieux arborés, du fait d'un dérangement pour l'avifaune.

Le cortège des milieux ouverts à semi-ouverts est, en revanche, directement impacté (friche détruite) tandis que le cortège des milieux humides l'est indirectement (création d'une voie d'évacuation des eaux traitées).

Les habitats d’intérêt pour les insectes et la flore protégée sont situés en dehors de l’emprise du projet. Les impacts vis-à-vis de ces groupes sont donc considérés comme nuls.

Le tableau suivant présente les surfaces des différents types d’habitats impactés par le projet de STEP.

Habitats impactés Surface impactée

Milieux ouverts (friche) 0,3 ha

Milieux boisés (ripisylve) Impact ponctuel < 0,1 ha

Milieux urbains 0 ha

Altération de zones refuges pour la faune

Du fait de la très faible emprise du projet sur les milieux naturels (0,3 ha), et de la présence d’une friche ouverte peu favorable aux refuges de la faune, nous considérons que la future STEP n’altèrera pas la fonctionnalité écologique locale. Les principaux réservoirs de biodiversité, à savoir les zones de boisements et les friches semi-ouvertes à maquis, sont conservés, de même que les éléments de corridors et continuités écologiques, à savoir la ripisylve et le cours d’eau.

Seule une très faible destruction de zones refuges des populations faunistiques locales est donc attendue.

Fragmentation de réservoirs de biodiversité/corridors écologiques

Si le projet se trouve au cœur de réservoirs de grand intérêt pour la biodiversité, la bande tampon de 5 m de part et d’autre du projet permet d’assurer les connexions écologiques entre les différents milieux. De plus, il faut noter que les impacts sur la ripisylve concernent uniquement les travaux d’évacuation des eaux (canalisation), n’altérant en rien son rôle de corridor écologique.

Ainsi, l’impact de fragmentation de réservoirs et corridors écologiques est jugé très faible.

Destruction/altération d’habitat de reproduction/de repos - impact direct permanent

La réalisation de la STEP engendrera la destruction d’une friche, qui peut servir à la reproduction/ponte de reptiles de milieux ouverts. Cet habitat peut également servir de zones de transit pour les reptiles, lors des recherches alimentaires, pour le repos terrestres des amphibiens, ou encore en tant que zone de halte migratoire ou d’hivernage pour l’avifaune (mais de faible intérêt ici). Même si le projet est de très faible ampleur, cette destruction/altération d’habitat de reproduction/repos est jugé modérée à forte pour la Tortue d’Hermann qui représente un très fort enjeu patrimonial. L'impact n'est pas jugé très fort car la friche impactée reste tout de même moins attractive pour l'espèce que d'autres milieux locaux. Cet impact est faible à très faible pour les autres espèces de reptiles et les autres groupes biologiques (cf.

tableau suivant).

Destruction d’habitat de chasse

Cet impact concerne surtout les espèces à large territoire pour lesquelles il est aisé de distinguer un site de nidification d’un site d’alimentation (une zone de chasse). Cela concerne notamment les chiroptères et les oiseaux. Le projet, en détruisant une friche pourrait altérer la qualité du territoire de chasse d’espèces de ces deux groupes. Cependant, au regard de la très faible emprise de la STEP (0,3 ha) et du large territoire de chasse des espèces, cette destruction/altération est jugée très faible. Par ailleurs, rappelons qu'aucun éclairage n'est prévu sur le projet, n'entrainant aucune altération du milieu pour la chasse des chiroptères, notamment pour des espèces lucifuges.

Destruction d’individus

Lors des travaux nécessaires à la mise en place de la STEP, le risque de destruction d’individus est réel pour une espèce de reptiles (Tortue d’Hermann) si ces travaux ont lieu pendant la période de reproduction (de mars à août). A cette période, ce sont surtout les œufs ou les jeunes peu mobiles qui sont vulnérables, les adultes pouvant généralement fuir (bien que la capacité de fuite est faible pour la Tortue d’Hermann). En revanche, aucun risque de destruction d’individu n’est identifié en hiver puisque la friche ouverte ne représente pas une zone d'hivernage. Cet impact est donc jugé fort pour la Tortue d’Hermann, faible à nul pour les autres espèces.

Remarque : pour l'avifaune aucun impact de destruction d'individu n'est identifié car l'emprise du projet ne concerne aucune zone de nidification.

Dérangement une fois la STEP en place

L’activité de la STEP pourrait entraîner un dérangement pour la faune locale et, notamment, pour les espèces présentes en bordure immédiate de la STEP. Cependant, au regard de l'activité anthropique déjà présente sur le secteur (logements, promenade, parfois avec des chiens), et des mesures d’adaptation du projet (grillage en périphérie), cet impact est globalement jugé très faible pour la faune locale.

Impacts directs temporaires

Dérangement lors des travaux

Les travaux nécessaires à la mise en place de la STEP (creusement des bassins, mise en place de la canalisation d'eaux traitées et des talus bordant la STEP) peuvent être à l'origine d'un dérangement notable pour les espèces présentes sur ou aux abords directs de la STEP. Cet impact est d'autant plus important si les travaux démarrent pendant les périodes sensibles de la faune : la période de reproduction pour l'avifaune (mars à début août pour les espèces locales), et pour les reptiles avec la Tortue d’Hermann (d’avril à fin septembre). Cet impact est jugé modéré pour les oiseaux nichant aux abords du projet et pour la Tortue d’Herman, très faible à nul pour les autres espèces et groupes biologiques.

Les impacts préalablement identifiés sont maintenant évalués qualitativement et quantitativement par compartiment biologique. Notons que, lorsqu’un impact est inexistant/inapproprié pour un groupe, il n’est pas pris en compte plutôt que de le faire apparaître en tant que ligne supplémentaire « vide » dans le tableau suivant. Un deuxième tableau suit ce tableau et résume les impacts bruts identifiés par cortège d’espèces.

Tableau 20 : évaluation des impacts bruts

Compartiment Impact Cortège concerné Habitats/espèces concernés Impact sur les

populations locales

Fonctionnalité écologique

IFONC1 - Altération d'une zone refuge pour la faune

Direct permanent Milieux ouverts Tous groupes biologiques Très faible

IFONC2 - Fragmentation de réservoires de biodiversité/corridors écologiques

Indirect permanent

Milieux ouverts Tous groupes biologiques Très faible

Flore

IF1 - Destruction d'habitat d'espèces

Direct permanent Milieux ouverts Sérapias négligé et Isoète de

Durieu Nul

IF2 - Destruction d'individus

Direct temporaire Milieux ouverts Sérapias négligé et Isoète de

Durieu Nul

Insectes

IE1 - Destruction d'habitat d'espèces

Direct permanent Tous cortèges Magicienne dentelée, Diane et

Grand Capricorne Nul

IE2 - Destruction d'individus

Direct permanent Tous cortèges Magicienne dentelée, Diane et

Grand Capricorne Nul

Amphibiens

IA1 - Altération d'habitat de reproduction

Direct permanent Milieux aquatiques Crapaud commun, Rainette

méridionale, et Grenouille rieuse Nul IA2 - Destruction d'habitat terrestre

Direct permanent Milieux terrestres Toutes espèces avérées et

attendues précitées Très faible IA3 - Destruction d'individus

Direct permanent Milieux terrestres Toutes espèces avérées et

attendues précitées Très faible

Reptiles IR1 – Destruction d'habitat

Direct permanent

Milieux ouverts à

semi-ouverts Tortue d'Hermann

Modéré à fort (0,3 ha + quelques buissons

possibles en périphérie)

Compartiment Impact Cortège concerné Habitats/espèces concernés Impact sur les

Milieux aquatiques Couleuvre vipérine et Couleuvre à

collier Très faible

Milieux arborés Couleuvre d'Esculape et Orvet

fragile Très faible

attendues de ce cortège Faible Milieux aquatiques Couleuvre vipérine et Couleuvre à

collier Très faible

Milieux arborés Orvet fragile Très faible

IR3 - Dérangement en phase travaux Direct temporaire

Milieux ouverts à

semi-ouverts Tortue d'Hermann Modéré

Tous milieux Toutes autres espèces avérées ou

attendues Très faible

Compartiment Impact Cortège concerné Habitats/espèces concernés Impact sur les populations locales Tous milieux Toutes autres espèces avérées ou

attendues Nul

IC2 - Destruction/altération de zone de chasse

Direct permanent Milieux ouverts

IC3 - Destruction et dérangement d'individus en phase travaux

semi-ouverts Hérisson d'Europe Très faible

Milieux arborés Ecureuil roux Très faible

IM2 - Destruction d'individus Direct permanent

Milieux ouverts à

semi-ouverts Hérisson d'Europe Très faible (peut-être 1 individu en transit)

Milieux arborés Ecureuil roux Nul

Compartiment Impact Cortège concerné Habitats/espèces concernés Impact sur les

semi-ouverts Toutes espèces de ce cortège Très faible Milieux arborés Toutes espèces de ce cortège Très faible

IO3 - Destruction d'individus Direct permanent

Milieux ouverts à

semi-ouverts Toutes espèces de ce cortège Nul Milieux arborés Toutes espèces de ce cortège Nul

IO4 - Dérangement en phase travaux Direct temporaire

Milieux ouverts à semi-ouverts

Espèces pouvant nicher aux abords du projet : Alouette lulu,

Bruant zizi, Fauvette Perdrix rouge + toute autre espèce

nicheuse commune de ce cortège + espèces en chasse

Nul

Compartiment Impact Cortège concerné Habitats/espèces concernés Impact sur les populations locales

Milieux arborés

Espèces susceptibles de nicher non loin du projet : Rossignol philomèle, Fauvette à tête noire,

IO5 - Dérangement une fois la STEP en fonctionnement

Direct permanent

Milieux ouverts à

semi-ouverts Toutes espèces de ce cortège Très faible Milieux arborés Toutes espèces de ce cortège Très faible

* Espèces protégées nicheuses des boisements : Grimpereau des jardins, Mésange bleue, Mésange à longue queue, Mésange charbonnière, Mésange huppée, Pic épeiche, Pic vert, Rossignol philomèle, Fauvette à tête noire, Loriot d'Europe, Pinson des arbres, Pouillot véloce et Sitelle torchepot ; espèces en chasse : Buse variable, Milan noir, Choucas des tours.

Espèces protégées nicheuses des milieux ouverts à semi-ouverts : Bruant zizi, Fauvette mélanocéphale, Tarier pâtre, Chardonneret élégant, Serin cini et Verdier d'Europe ; espèces en chasse : Faucon crécerelle, Martinet noir, Hirondelle rustique et Hirondelle de fenêtre.

Tableau 21 : synthèse des impacts bruts sur les espèces protégées

Cortège Impact Fonctionnalité

écologique Flore Insectes Reptiles Chiroptères Autres

mammifères Avifaune

Cortège Impact Fonctionnalité

écologique Flore Insectes Reptiles Chiroptères Autres

mammifères Avifaune Destruction d’habitat de

reproduction/repos/transit X X

Destruction d’habitat de chasse X X X

Destruction d’individus

X (espèce rare non protégée)

X

Dérangement lors des travaux X X

Dérangement une fois les

aménagements en place X X

Milieux aquatiques

Destruction d’habitat de

reproduction/repos/transit X

Destruction d’individus X

Dérangement lors des travaux X

Propagation des espèces

exotiques envahissantes

Milieux arborés

Destruction d’habitat de

reproduction/repos/transit X

Destruction d’habitat de chasse X

Destruction d’individus X

Dérangement lors des travaux X

Dérangement lors de

l’exploitation X

Remarque : rappelons que les impacts concernant les habitats naturels (au sens code Corine Biotope) n’ont pas été détaillés dans ce dossier, ce dernier étant axé sur les habitats et les individus d’espèces faunistiques et floristiques protégées. Un impact faible de destruction d’habitats ouverts (friches à annuelles) a été considéré. En revanche, un impact brut modéré a été considéré pour ce qui est de la destruction/altération de milieux humides (ripisylves), si des arbres étaient touchés lors des travaux pour la mise en place de la canalisation d’évacuation des eaux traitées. Une simple mesure de réduction permet d’atténuer cet impact.

Au regard des impacts identifiés sur plusieurs espèces animales protégées/patrimoniales, des mesures d’évitement et de réduction ont été recherchées (cf. chapitre suivant).

XVII. Mesures à mettre en œuvre afin de supprimer ou de réduire les impacts

Les mesures proposées ci-après sont de deux types : les mesures d’évitement (pour supprimer un impact) et les mesures de réduction (pour limiter un impact). Elles sont décrites sous forme de fiches pour en apprécier les caractéristiques.

Mesure n°1 : MS1 Type de

mesure Suppression

Nature de la

mesure Pour rappel : adaptation de l’emprise du projet aux enjeux écologiques Groupes/ naturels bordant le projet. Ces changements concernent en premier lieu les accès des engins à la station d’épuration. Les accès, initialement prévus au nord-ouest du projet (symbolisés en gris dans le plan initial), seront finalement prévus depuis le jardin de la maison voisine, l’accès étant déjà existant, ce qui limite tout risque de destruction sur le milieu naturel notamment sur les milieux de buissons attenants.

Par ailleurs, une bande tampon de 5 m entre le projet et la ripisylve sera respectée.

Le premier bassin dit « 1er étage » (au sud) aura une hauteur maximale de 2 m et descendra ensuite en pente douce vers le deuxième bassin dit « 2ème étage », pour finir sur une hauteur d’environ un mètre.

Les enrochements prévus seront non scellés au béton. Les trous étant remplis de blocs de pierre de taille hétérogène et de terre, seront également réalisés à la base des talus, afin de créer d’éventuels gîtes, notamment pour les reptiles.

Autour de la STEP sera mis en place un mur en béton de 40 cm de haut, sur lequel un grillage à maille 10 x 10 cm sera installé. Cette clôture cerclant l’installation a pour but d’éviter le passage de la grande faune, ainsi que la Tortue d’Hermann présente localement, mais autorise en revanche le passage de reptiles plus petits, comme le Lézard ocellé ou les couleuvres, qui pourront alors profiter des enrochements en tant que gîtes. Nous recommandons l'évitement de la zone pour la Tortue d'Hermann car elle pourrait se retrouver coincée dans ce milieu défavorable à son cycle de vie.

La durée totale des travaux pour la réalisation de cette station d’épuration est prévue sur 4 à 5 mois, mais seuls 2 mois au maximum concernent la première phase des travaux dits ‘lourds’ ou bruyants.

Réduction d'impact

Ces mesures, validées au fur et à mesure de la réalisation de cette étude, ont permis de se prémunir de nombreux impacts sur les habitats naturels, la flore et la faune, notamment sur un certain nombre d’espèces protégées. Cette mesure, intégrée au plan de masse final, a été prise en compte dès l’analyse des impacts bruts.

Références/

illustrations

Carte 26 : adaptation de l’emprise du projet Coûts

estimatifs -

Mesure n°2 : MR1 Type de

mesure Mesure de suppression / réduction

Nature de la

mesure Respect d'un calendrier d'intervention des travaux Groupes/

espèces concernés

- Amphibiens (phase terrestre) : Crapaud commun et/ou épineux, Grenouille rieuse, Rainette méridionale et Pélodyte ponctué

- Reptiles : espèces des milieux ouverts à semi-ouverts dont le Lézard ocellé et la Tortue d'Hermann - Mammifères hors chiroptères : Hérisson d’Europe (en transit)

- Avifaune : toutes espèces nichant aux abords du projet

Description technique de la

mesure

Pour les reptiles locaux et les mammifères, les périodes les plus sensibles sont les périodes de reproduction (accouplement, pontes enfouies dans le sol pour les reptiles ou mises bas pour les mammifères, éclosion ou élevage des jeunes) et d’hivernage (individus en léthargie). Pour les amphibiens, la mesure concerne la phase terrestre d'hivernage.

Pour l’avifaune, la menace concerne le dérangement en période de reproduction (mars à début août).

Afin d’éviter de porter atteinte aux espèces de ces groupes, il est important de respecter un planning d’intervention pour les travaux les plus importants (pose d’un muret et grillage en périphérie, creusement des bassins, mise en place de la canalisation d'eaux usées). Il conviendra donc de :

- démarrer les travaux de pose du muret/grillage périphérique et creusement de bassin en dehors de toute période sensible, soit à l'automne ou en hiver, préférentiellement entre novembre et mars,

- réaliser les travaux pour la conduite des eaux usées à l'automne en hiver, entre mi-novembre et mi-mars,

- si possible, réaliser l'ensemble des travaux de mise en place de la STEP entre novembre et mi-mars.

Réduction d'impact

- Suppression de l’impact de destruction d’amphibiens (individus en transits, phase terrestre) (IA3), - Réduction notable de l’impact de destruction et dérangement d’individus de reptiles (IR2 et IR3), - Suppression de l’impact de destruction de Hérisson d’Europe (IM2),

- Réduction notable de l’impact de dérangement sur les espèces locales (IO4).

Références/

illustrations

Coûts

estimatifs Aucun coût particulier

Mesure n°3 : MR2 Type de

mesure Mesure de réduction

Nature de la

mesure Balisage et suivi de chantier

Groupes/

espèces concernés

- Habitats : ripisylve

- Tous groupes faunistiques, dont reptiles et chiroptères

Description technique de la

mesure

Il s’agit ici d’accompagner l’aménageur afin de se prémunir d’impacts sur les milieux naturels et la faune en phase de chantier.

Cette mesure intervient pour la conservation de plusieurs éléments à enjeux présents à proximité du projet : - Concernant la construction d’une voie d’évacuation de l’eau traitée. Il s’agit ici de limiter au strict

nécessaire la coupe d’arbres de la ripisylve et la perturbation des berges. Pour cela, un écologue sera mobilisé afin de définir, avec le chef de chantier, les arbres à couper. Les autres arbres seront préservés et protégés à l’aide de planches en bois solidement attaché au tronc à l’aide de bandes en caoutchouc ou de ceintures métalliques. Un tuyau souple de type Janolène pourra également être mis en place entre les planches et le tronc pour éviter toutes blessures.

- Concernant l’emprise du projet en lui-même, un balisage entourant les travaux devra être effectué afin de garantir l’absence d’impact sur les milieux buissonnants (au niveau du fossé à l’est du projet) et arborés (au niveau de la ripisylve au nord). Cette mesure permet de se prémunir de tout impact sur des habitats d’espèces protégées.

Le suivi implique le passage d’un écologue lors de l’installation du chantier, au commencement des travaux (pose d’un muret et d’un grillage délimitant le projet au niveau de la friche, et zone prévue pour l’évacuation des eaux traitées) afin de bien définir avec le chef de chantier les mesures à respecter, et surtout pour vérifier l’absence d’individus de Tortue d’Hermann sur l’emprise du projet. Un deuxième passage impromptu en cours de chantier pour vérifier du bon respect des mesures préconisées. Un dernier passage en fin de chantier permettant de conclure sur le bon respect des préconisations.

Ce suivi sera, dans tous les cas, l’occasion de vérifier l'absence d'atteinte aux milieux naturels périphériques à la STEP lors du chantier (demi-tours ou stationnement d’engins lourds, stockages temporaires de matériaux, de déchets, etc.). Il permettra également de sensibiliser le personnel de chantier sur la présence locale de la Tortue d’Hermann.

Chaque passage fera l’objet d’une courte note transmise conjointement au maître d’œuvre, au maître d’ouvrage et aux services de l’Etat compétents en matière de biodiversité, en charge du dossier.

Réduction d'impact

- Habitat : réduction de l’impact sur la ripisylve qui passe de modéré à très faible

- Reptiles : réduction de l’impact de destruction d’habitats (IR1), destruction d’individus (IR2) et dérangement (IR3) sur la Tortue d’Hermann, mais aussi sur les autres espèces de reptiles des milieux ouverts à semi-ouverts, arborés et aquatiques.

- Chiroptères : réduction du risque de destruction de gîtes arboricoles (IC1) et d’individus en gîtes (IC3).

Références/

illustrations

Source : Grand Lyon 2008

Coûts estimatifs

Sur une base de 500 € H.T. la journée de travail pour un ingénieur écologue, hors frais de déplacement.

Terrain + rédaction :

Trois passages de terrain (trois journées) avec rédaction de trois notes (trois demi-journées), totalisant 4,5 jours de travail : 4,5 x 500 = 2 250 € H.T.

Matériel :

Environ 1 000 € H.T., somme variable selon le nombre d’arbres/buissons à protéger.

Coût total : 3 250 € H.T.

Mesure n°4 : MR3 Type de

mesure Mesure de réduction

Nature de la

mesure Suivi et gestion des espèces exotiques envahissantes Groupes/

espèces concernés

- Habitats : ripisylve et cours d’eau

Description technique de la

Description technique de la

Dans le document Dossier CNPN (Page 113-0)

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