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Chapitre II. – Les critères d’inscription au compo

2. L’élaboration de la table d’estimation et les mesures utilisées

2.3. La mesure de l’enclos de la ville et de ses abords

Pour les biens situés dans l’enclos de la ville et dans la ceinture de jardins qui l’entoure, le compoix utilise des subdivisions de l’arpent – les locs et les cazalères – mais abandonne le système de l’allivrement par degré utilisé dans le finage : l’allivrement en florins est fixé par quartiers. Un arpent vaut 16 cazalères et 50 locs mais le rédacteur du compoix préfère donner systématiquement leur équivalence en boisseaux431 : c’est sans doute un indice du caractère

archaïque, au milieu du XVIIe siècle, des locs et des cazalères car ceux-ci n’apparaissent jamais

dans les minutes des notaires de Montesquieu à la même époque.

Figure 11. – Systèmes des mesures agraires selon leur degré d’évolution et mesures de longueur servant à la détermination des surfaces des terres (d’après Pierre Charbonnier)

Le loc possède un sous-multiple, l’escat qui n’est que très rarement employé puisqu’on n’en trouve que cinq occurrences dans le livre terrier ; il s’agit d’une mesure de superficie agraire surtout usitée en Guyenne et en Gascogne où elle apparaît souvent comme le dernier des sous- multiples du journal : à Montesquieu, l’escat vaut ½ loc et il est employé pour désigner la superficie de biens qui se caractérisent par leur très petite superficie (patu de maison ou son communal). Sans exagérer leur portée, ces quelques mentions de l’escat placent Montesquieu- Volvestre, du point de vue métrologique, à la frontière entre deux régions distinctes qui

431 Une cazalère vaut 6 boisseaux, un loc 2 boisseaux quand il ne s’applique pas à du bâti. Mesures normalisées

Mesures concrètes

Mélange des deux systèmes sans localisation précise Escat Canne Perche Toise N

recouvrent grosso modo la Guyenne et la Gascogne d’une part et le Languedoc d’autre part. La carte des mesures de longueur pour les surfaces de terres établie par Pierre Charbonnier met en effet en valeur, en Languedoc, la prédominance de la canne alliée à des mesures concrètes, et en Guyenne-Gascogne, l’existence d’un système original à l’extrémité Sud-Ouest du royaume, celui de l’escat, qui est généralement lié à l’emploi – comme la verge dans le Nord et le Nord-Est – de mesures normalisées432. L’utilisation générale de la canne pour les biens immobiliers et sporadique

de l’escat pour certains types de biens place Montesquieu-Volvestre au carrefour de ces deux ensembles.

C’est la table d’estimation détaillée le 21 mars 1661 par Bernard d’Escat qui permet de mieux comprendre à quoi correspondent ces mesures et pourquoi le système d’estimation utilisé pour la ville et ses abords immédiats est différent de celui utilisé dans le finage. Les deux tiers de son propos sont consacrés au loc et au détail de son allivrement : l’emploi de cette mesure est circonscrit à une zone précise, qui va « tant du fonds joignant les fossés de la ville que maisons et jardins de la présente ville »433. Cela correspond à l’enclos de la ville, augmenté de l’île de la Mole,

d’un enclos situé au bout du pont de Notre-Dame et d’une zone comprise, en bordure des fossés de la ville, entre la porte de Sansac à l’Est et le ruisseau du Berné au Sud. Si l’on admet que cette dernière zone correspond approximativement au quartier du Carné détruit lors du sac de Montesquieu par les partisans des Armagnacs en 1376434, il est alors possible que la zone

d’utilisation exclusive du loc recouvre en fait l’espace délimité lors de la fondation de la bastide au

432 Pierre Charbonnier, « Mesures de l’espace, espaces des mesures… », p. 391. L’auteur insiste sur le rôle joué par les structures politiques dans la répartition des mesures : il avait dans un article antérieur souligné que la carte des mesures de grains s’était dans un premier temps dessinée en fonction des grandes principautés qui s’étaient partagées l’espace carolingien après la faillite du pouvoir impérial, avant que les seigneurs ne viennent à leur tour créer leurs propres mesures (Pierre Charbonnier, « L’origine de la diversité des mesures du blé dans la France méridionale », La

Diversité locale des poids et mesures dans l’Ancienne France, Cahiers de métrologie, 1996-1997, p. 115-127). Pour en revenir à la

question d’une mesure de longueur, la canne, son utilisation en Gévaudan (Lozère actuelle) pourrait s’expliquer par la mainmise des comtes de Toulouse sur ce comté face aux prétentions des comtes d’Auvergne (« Mesures de l’espace, espaces des mesures… », p. 388).

433 ADHG, 2 E 1357, Délibération du 21 mars 1661. Cf annexe I.2.

434 La guerre de Cent Ans se manifeste surtout dans la région par des raids de troupes à la solde des Anglais dont le plus célèbre est mené en 1355 par le Prince Noir jusqu’à Narbonne. Sur le chemin du retour, il incendie, dans le diocèse de Rieux, Montaut, Noé, Lacaugne, Marquefave et Carbonne. Montesquieu semble avoir été épargné par les gens de guerre mais ce n’est pas le cas, une vingtaine d’années plus tard, pendant la guerre entre les comtes de Foix et d’Armagnac : la ville avait acquis une certaine importance stratégique en devenant une base d’opération de Gaston Fébus. En juillet 1349, Philippe VI avait concédé au comte divers droits sur cette place située aux portes du comté de Foix lors du mariage de Gaston avec Agnès de Navarre (Pierre Tucoo-Chala, Gaston Fébus et la vicomté de Béarn (1343-

1391), Bordeaux, 1959, p. 63, n. 27). En 1376, la main de Marguerite, seule héritière du comte de Comminges,

devient un enjeu de la rivalité Foix-Armagnac, chaque partie voulant forcer le mariage. Gaston Fébus venait de s’emparer la place commingeoise de Saint-Julien à l’issue d’un coup de main mais, le 7 avril, les compagnies d’Armagnac conduites par Manaud de Barbazan parviennent à surprendre la garnison fuxéenne dans les murs de Montesquieu-Volvestre après une escalade audacieuse (Pierre Tucoo-Chala, Gaston Fébus et la vicomté de Béarn…, p. 308, n. 30). Montesquieu-Volvestre ne fut reprise aux Armagnacs qu’en juillet suivant. Le bilan de ces opérations est désastreux pour la ville : le quartier Saint-Germain, détruit, est déserté et désormais appelé « le Carné » ; l’église paroissiale est ravagée ; la porte du Pacherou disparaît, on creuse de nouveaux fossés et on élève de nouvelles fortifications en retrait, ainsi qu’une nouvelle porte appelée la « Porte Neuve ». Dans le cadastre de 1662, les quartiers abandonnés, dits « hors la Porte neuve », sont devenus des jardins.

milieu du XIIIe siècle et constitué de lots à bâtir à destination des nouveaux habitants. Cela paraît

d’autant plus plausible que les ravages de la guerre entre Foix et Armagnac ont entraîné à la fin du XIVe siècle un important resserrement de l’habitat et que la bastide aurait été reconstruite en

grande partie au XVIe siècle, modifiant certainement les limites originelles de la ville435.

La zone d’utilisation de la cazalère corrobore cette hypothèse dans la mesure où elle forme une deuxième ceinture autour de la ville : d’après la table d’estimation, elle couvre les vignes et les champs « du fonds proche d’icelle [la ville] »436. Certains fonds peuvent également y être estimés

en loc. Au-delà de cette deuxième ceinture, les biens-fonds sont estimés selon l’échelle de degrés propre au finage que l’on a vue ci-dessus et les superficies exprimées en séterée et ses sous- multiples (mesures et boisseaux). Les différentes zones d’utilisation des locs, cazalères et séterées renvoient par conséquent au découpage schématique en trois zones concentriques du territoire des bastides, qui correspondent aux trois types de lots ou de parcelles définis par les chartes de fondation : l’ayral (désigné aussi par les termes de platea ou localium), les cazals ou cazalères et les terres arables. Le premier vocable désigne les parcelles rectangulaires comprises dans l’enceinte qui sont destinées à l’édification des maisons et de leurs dépendances, la largeur des façades variant généralement de 6 à 10 mètres. Les cazals sont les terrains situés hors de l’enceinte mais à proximité immédiate des remparts ou des fossés, et sont destinés aux jardins. À Montesquieu- Volvestre, ces jardins extérieurs représentent en général une cazalère (6 boisseaux), c’est-à-dire 6,9 ares : ils correspondent tout à fait en cela à la norme répandue dans les bastides, qui attribue généralement 5 à 7 ares aux jardins établissant ainsi un rapport de proportion de 2 à 3 entre la superficie de l’ayral et celle du jardin. Enfin, les terrains les plus éloignés, les terres arables, sont réservés à l’exploitation agricole (champs ou vignes). On met à part les communaux qui représentent à l’époque moderne une superficie peu importante.

435 Le sac de la ville en 1376 (cf note précédente), a entraîné un important resserrement de l’habitat d’après Blaise Binet : « Le grand nombre d’habitants qui avaient péri dans les différentes sorties ou lors du sac de la ville fit un grand vide qu’il n’était pas possible de combler de longtemps. D’ailleurs, ceux du quartier du Midi n’étaient pas en état de rebâtir leurs maisons qui avaient été détruites par le feu. Ces considérations engagèrent la communauté à resserrer la ville dans des bornes plus étroites. Ils élevèrent une muraille qui les sépara du quartier qui avait tant souffert. On voit encore aujourd’hui assez loin de la porte de Labastide de Besplas les ruines des anciens murs de la ville et les vestiges des fossés »(BNF, Bénédictins, t. XX, mémoire de 1768).

Figure 12. – Les zones d’utilisation des différentes mesures dans la juridiction de Montesquieu-Volvestre

Un épisode de l’arpentage du terroir de Montesquieu qui se déroule à la fin de l’année 1661 vient étayer notre hypothèse : intervenant, comme on l’a rappelé dans la chronologie des opérations437, après la rocambolesque attaque de la famille de Hunaud contre le syndic du peuple,

l’altercation entre Dominique Cavanac et le Conseil de la ville au sujet du règlement de l’arpentage de l’enclos de la ville aurait pu passer inaperçue. Elle prouve cependant que le choix des mesures utilisées dans le compoix est bel et bien fondé sur la coutume de Montesquieu- Volvestre : les délibérations consulaires mentionnent en effet que l’arpenteur réclame le « règlement énoncé dans le sentouran »438 pour procéder à l’arpentage de la ville et qu’il obtient

une réponse officielle deux semaines plus tard. Il est alors délibéré que « toutes les maisons et jardins s’arpenteront et que Cavanac prendra la mesure à quatre pans hors les portes foraines tant desdites maisons que jardins tant par le devant que par le derrière, et la même chose se fera aux

437 Cf Prologue supra.

438 ADHG, 2 E 1357, Délibération du 21 novembre 1661.

Limite des locs Limite des cazalères Mesures du finage (séterée et sous-multiples)

F

F

F

F

F

F

Carné Enclos de la ville N

maisons et jardins qui se rencontreront faisant coin à une rue »439. Les mesures utilisées dans le

compoix de 1662 sont conformes aux mesures définies dans la charte de coutumes de 1246, au moment de la fondation de la bastide. Mais cela ne lève pas pour autant toutes les interrogations : on sait en effet que l’arpent désigne souvent, dans les chartes de coutumes, une mesure de superficie utilisée comme unité de référence pour le calcul des redevances440. En l’absence de

texte pour Montesquieu-Volvestre, il reste difficile de savoir si l’arpent, la cazalère, le loc et leurs sous-multiples y représentent de simples mesures destinées à indiquer la surface de chaque lot de terre cédée ou des unités de compte établissant la base de perception des cens, la redevance étant proportionnelle à la surface concédée.

Le processus de réfection du compoix de Montesquieu-Volvestre (et du cahier des biens prétendus nobles à sa suite) est encadré, au milieu du XVIIe siècle, par la réglementation

provinciale élaborée par la Cour des aides de Montpellier mais il reste encore dans une large mesure un acte de souveraineté du consulat, la meilleure expression de son autonomie : ce sont les autorités consulaires qui choisissent les techniciens qui procèdent à l’estimation, à l’arpentage et à la mise au net du compoix, ce sont elles qui financent les travaux, ce sont elles qui fixent les règles d’estimation et d’arpentage (les mesures utilisées). Elles tirent leur légitimité de la coutume. Il ne faut cependant pas y voir l’expression d’un parfait unanimisme : la réfection du compoix recouvre d’importants enjeux d’argent et de pouvoir, elle met par conséquent à nu les tensions sociales qui traversent la communauté comme le montrent la violence et la durée de la bataille engagée autour de la reconnaissance des biens nobles. Le contexte juridique et institutionnel ayant été mis au jour, il reste désormais à voir quelle image le nouveau livre terrier donne du mandement.

439 ADHG, 2 E 1357, Délibération du 8 décembre 1661.

440 Mireille Mousnier, « Mesurer les terres au Moyen Âge. Le cas de la France méridionale », Histoire et Sociétés

Chapitre III. – L’objet du compoix : le mandement

Le mandement se définit en Languedoc, et plus généralement dans le ressort de la Cour des aides de Montpellier, comme la juridiction dans le cadre de laquelle sont levées les tailles. Il équivaut, dans la Gascogne voisine, au terme de « taillable »441. Ce sont donc les biens compris

dans le mandement que nous retrouvons dans le compoix.

Le consulat de Montesquieu-Volvestre a la particularité de posséder un finage très étendu aux paysages variés : la commune actuelle, dont les limites recoupent à quelques détails près celle du consulat d’Ancien Régime, possède la deuxième superficie de Haute-Garonne, après Toulouse. Autour de la ville autrefois enfermée dans ses murailles s’étendent au nord-est des coteaux couverts de vignes, au nord-ouest la plaine de l’Arize et au sud une zone plus accidentée qui fait transition avec le piémont pyrénéen.

Chaque article du compoix donne les informations suivantes : l’identité du propriétaire – déclinée par ses nom, prénom et qualité, parfois son conjoint et plus rarement sa profession ou son lieu d’habitation –, la nature du bien, sa surface, ses degrés et allivrement, sa localisation et ses confronts. Il est en cela parfaitement conforme au bail d’arpentage passé entre la communauté de Montesquieu-Volvestre et Dominique Cavanac et permet d’envisager l’étude des paysages et de la répartition de la propriété.

441 Le taillable est le « terme régional pour désigner ce qu’on appelle ailleurs la collecte, c’est-à-dire la communauté locale qui reçoit collectivement une seule feuille d’impôt, le mandement, et qui les répartit et les lève elle-même » (Anne Zink, Pays ou circonscriptions. Les collectivités territoriales de la France du Sud-Ouest sous l’Ancien Régime, Paris, 2000, p. 343).

1. La ville

La ville se définit avant tout comme un lieu clos, organisé autour de deux pôles : l’église paroissiale et la place publique d’une part, la chapelle Notre-Dame, la maison consulaire et l’hôpital de l’autre. L’habitat qui s’y est développé et largement renouvelé depuis la fin de la guerre de Cent Ans est caractéristique des bastides du Sud-Ouest de la France. Si le compoix permet d’étudier la valeur et la hiérarchie du bâti, qui se concentre pour l’essentiel entre les murs de la ville, il est cependant nécessaire de se reporter aux minutes notariales pour comprendre quelle en est la réalité matérielle.

Sur ce dernier point, il nous semble nécessaire de se fonder sur les travaux des historiens médiévistes car les constructions contemporaines de la réfection du compoix à Montesquieu- Volvestre restent largement tributaires des schémas architecturaux et urbanistiques hérités du Moyen Âge, ne serait-ce que parce que la construction à pans de bois demeure la norme, contrairement à ce que pourrait laisser penser l’aspect actuel de la ville historique, où domine la brique typique du Midi toulousain. Si les châteaux et, dans une moindre mesure, les bâtiments industriels ont attiré de longue date l’attention des chercheurs français, les maisons, et notamment les maisons urbaines, n’ont fait l’objet d’un questionnement véritablement scientifique qu’à partir d’une date récente442. Ainsi l’étude des maisons médiévales en Midi-Pyrénées et dans le grand

Sud-Ouest n’a-t-elle véritablement pris son essor qu’à partir de la fin des années 1980 et s’est-elle

442 Les repérages des maisons médiévales publiés à partir de la seconde moitié du XIXe siècle ont été réalisés dans une perspective esthétique : ils s’intéressent essentiellement à la façade de maisons isolées pour leur qualité et élevées au rang de monuments à classifier et à préserver. Ce sont les œuvres bien connues d’Eugène-Emmanuel Viollet-le- Duc (Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, Paris, 1854-1868, 10 vol.), d’Arcisse de Caumont

(Abécédaire ou rudiments d’archéologie, Paris, 1851, réédité en trois volumes à Caen en 1870), et d’Aymard Verdier et François Cattois (Architecture civile et domestique au Moyen Âge et à la Renaissance, Paris, 1855-1857, 2 vol.) L’avènement d’un questionnement véritablement scientifique n’a été possible qu’à partir du moment où, dans les années 1990, ont été mises au point des méthodes et des grilles d’analyse spécifiques appliquées aux demeures médiévales : constitution de corpus, archéologie monumentale, fouilles, analyse des mortiers, voire analyse de dendrochronologie. L’architecture domestique d’Ancien Régime accuse encore un retard important en la matière. Bruno Tollon, spécialiste de l’emploi de la brique dans la région toulousaine, le relevait déjà en 1991 : « l’histoire des techniques de construction et l’étude des chantiers souffre d’un long hiatus qui sépare les périodes de l’Antiquité et du Moyen Âge, largement bénéficiaires du résultat des fouilles archéologiques, et l’époque contemporaine, plus facilement accessible : pour une large part, l’activité du bâtiment et la vie des chantiers restent encore à explorer pour les périodes de la Renaissance et des Temps classiques » (Bruno Tollon, « L’emploi de la brique : l’originalité toulousaine », Les chantiers de la Renaissance, Paris, Picard, 1991, p. 85). Michèle Éclache remarquait encore en 2006 dans l’introduction de son édition de sources que « l’architecture privée toulousaine du XVIIe siècle n’avait guère fait jusqu’ici l’objet de recherches. Les ouvrages qui abordaient le sujet, anciens ou plus récents, se contentaient d’évaluations esthétiques et les publications de pièces d’archives étaient rarissimes et, pour la plupart, vieilles de plus d’un siècle » (Michèle Éclache, Demeures toulousaines du XVIIe siècle : sources d’archives (1600-1630 environ), Toulouse,

Méridiennes, 2006, p. 7). Elle publie dans Demeures toulousaines… les actes notariés se rapportant à vingt demeures – maisons ou hôtels – telles qu’elles existent toujours ou telles qu’elles ont pu être reconstituées. Alors que près de 1500 cotes de minutes notariales ont été dépouillées pour la période 1600-1630, il peut paraître dommage de ne s’intéresser dans une large mesure qu’à l’architecture privée d’exception, assez peu représentative de la construction courante.

concentrée sur quelques grandes villes443 et sur certaines régions – Quercy, Albigeois, Rouergue444

–, délaissant entre autres pays le Volvestre.