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LA MESURE DES COÛTS DE TRANSACTION SUPPORTÉS PAR LES PRODUCTEURS

1. L A MESURE DES COÛTS DE TRANSACTION

1.1 Revue de la littérature

La typologie des programmes de recherche sur la mesure des coûts de transaction présentée dans cette section est fortement influencée par celle de Wang [2007]. Wang distingue cinq programmes principaux de recherche dans la littérature empirique qui se différencient selon la définition retenue des coûts de transaction. Afin de clarifier davantage la typologie développée par Wang, je différencie les travaux tentant de mesurer directement les coûts de transaction, de ceux qui ne les mesurent qu’indirectement.

1.1.1 Les mesures indirectes

La plupart des programmes de recherche sur la mesure des coûts de transaction ne tentent pas de mesurer directement ces coûts mais plutôt de déterminer comment ces coûts influencent l’organisation économique. Parmi ces programmes de recherche, on retrouve les travaux d’inspiration williamsonienne de la théorie des coûts de transaction, les études portant sur le rôle des institutions dans la performance économique et les travaux se focalisant sur l’influence de l’identité des agents sur les coûts de transaction.

Le programme d’inspiration « williamsonienne »

La majorité des études empiriques sur les coûts de transaction proviennent du programme de recherche empirique du volet gouvernance de l’économie néo-institutionnelle développé par Williamson. Ces travaux ne tentent pas de mesurer directement les coûts de transaction, mais proposent plutôt de tester l’hypothèse d’alignement discriminant en utilisant comme variable

dépendante le mode d’organisation et comme variables explicatives des proxies (variables d’explications) des attributs des transactions62. Ces travaux adoptent donc une analyse positive qui tente d’expliquer la prévalence de certaines formes organisationnelles, ou de les prédire, à partir de tests formels63 des hypothèses de la TCT et des attributs observés des transactions.

Le secteur agroalimentaire a été un terrain relativement fertile pour ce type de tests (Frank et Henderson [1992], Hobbs [1997], Boger [2001], Fertö et Szabò [2002], Mondelli et Zylbersztajn [2008]). L’une des difficultés rencontrées dans la construction de ces tests est de mettre au point des indicateurs fiables des différentes dimensions des transactions (actifs spécifiques, incertitude, fréquence), ce qui revient à trouver les sources de coûts de transaction et à les traduire en proxies quantifiables. Les différentes études menées dans le secteur agroalimentaire ont ainsi permis de recenser les principales sources de coûts de transaction de divers secteurs agricoles. L’analyse de Hobbs [1997], par exemple, développe une méthode pour évaluer l’effet des coûts de transaction sur le choix des producteurs de bœuf d’abattage en Écosse pour un certain canal de commercialisation. L’auteur estime l’importance des coûts de transaction pour chacun des canaux de commercialisation disponibles dans la région étudiée. Ses résultats montrent que le choix des producteurs de bœuf de vendre à l’encan par rapport à une vente directe à l’abattoir est influencé par quatre variables de coûts de transaction : l’incertitude liée à la vente directe aux abattoirs par rapport à la classification, le risque de non-vente à l’encan, le temps passé à l’encan et les compétences des employés de l’abattoir chargés du choix des bestiaux (Hobbs [1997] p.1092). L’analyse de Boger [2001] se focalise sur le secteur du porc, celle de Fertö et Szabò [2002] sur les fruits et légumes et celle de Mondelli et Zylbersztajn [2008] sur le secteur du bœuf.

Bien qu’ils soient largement dominants dans la littérature sur la mesure des coûts de transaction, ces tests ne sont pas exempts d’imperfections. D’abord, ils ne peuvent pas distinguer l’influence respective des coûts d’utilisation de la coordination marchande et hiérarchique dans les décisions d’intégration des agents. L’étude de Masten et al. [1991] avait

62 Voir Masten [2000] p.183-184 ou Saussier et Yvrande-Billon [2007] pour une représentation de la forme des

d’ailleurs pour objectif explicite de combler cette déficience en prenant en compte les coûts d’organisation interne des transactions d’une organisation hiérarchique dans le choix d’une forme organisationnelle. Ensuite, le développement de proxies des attributs des transactions est un exercice délicat et leur utilisation est approximative. Il est de fait difficile de développer des indicateurs fiables des attributs des transactions et d’évaluer avec précision l’incertitude entourant une transaction. Enfin, les tests d’inspiration williamsonienne nécessitent une mesure de l’appréciation des caractéristiques des transactions qui se fait bien souvent à l’aide de questionnaires remplis par des personnes différentes (qui évaluent les attributs sur une échelle de Likert allant de 1 à 5 par exemple) ce qui pose des problèmes de qualité et d’homogénéité des réponses (Saussier et Yvrande-Billon [2007] p.74). Des écarts importants d’appréciation (du degré de spécificité d’un actif par exemple) peuvent être observés entre les personnes interrogées. Ces dernières peuvent également avoir une compréhension différente des questions posées. Ce problème peut être atténué en déclinant la question en sous-questions, mais le questionnaire devient alors rapidement très long et complexe ce qui a pour conséquence de réduire le taux de réponse (Saussier et Yvrande- Billon [2007]).

Par ailleurs, ces tests ne permettent pas d’évaluer l’ampleur des coûts de transaction et donc d’aborder la question de l’importance de la forme organisationnelle par rapport à son efficacité globale (Masten [2000] p.185). Cette dernière limite des tests usuels de la théorie des coûts de transaction attire particulièrement mon attention puisque l’objectif de cette troisième partie de la thèse est d’évaluer l’efficacité transactionnelle relative des offices de mise en marché collective. L’utilisation de la méthode d’arbitrage développée par Williamson ne permettrait donc pas, a priori, d’atteindre cet objectif.

Institutions et performance économique

Le second programme de recherche empirique abordé découle du volet institutionnel de l’économie néo-institutionnelle. Ce programme rassemble les travaux qui cherchent à trouver une corrélation entre la performance d’une économie et des proxies des institutions qui encadrent l’activité économique (North [1990] [2005], Williamson [1994], Greif [2006]). La nature macro-économique de ce programme de recherche ne convient évidemment pas pour évaluer l’ampleur relative des coûts de transaction générés par des échanges contractuels.

Coûts de transaction identitaire

Le dernier programme de recherche de mesure indirecte des coûts de transaction est centré sur l’effet de l’identité des agents sur l’ampleur des coûts de transaction. De fait, différents agents économiques d’une même industrie peuvent supporter des coûts de transaction d’ampleur diverse lors de leurs échanges. Les études sur l’influence de l’identité ethnique des agents sur le coût des échanges, comme celle de Bernstein [1992] sur les diamantaires juifs de la ville de New-York, constituent des exemples typiques de ce programme de recherche. Ce programme ne tente pas d’évaluer l’ampleur des coûts de transaction supportés par des agents de différentes identités mais plutôt d’expliquer l’organisation des échanges à partir du facteur identitaire des parties à l’échange. C’est pourquoi ce programme de recherche ne convient pas à l’étude que je veux entreprendre.

1.1.2 Les mesures directes

L’une des critiques les plus souvent adressée à la théorie des coûts de transaction concerne le décalage entre ses développements théoriques fulgurants et la pauvreté de ses résultats en termes de mesure directe des coûts de transaction. Les coûts de transaction sont sans contredit d’importantes composantes de l’économie, mais les difficultés conceptuelles et pratiques liées à leur mesure directe ont jusqu’à présent empêché de préciser leur ampleur. Le manque d’estimations empiriques sur l’importance des coûts de transaction et leur variation entre différents modes ou systèmes économiques est pour le moins intrigant, d’autant plus que toute avancée en la matière pourrait améliorer substantiellement la recherche empirique sur les coûts de transaction. Les deux programmes de recherche exposés dans les sous-sections qui suivent ont justement pour objectif de combler cette lacune.

Prix payé – prix reçu

Un premier programme de recherche considère les coûts de transaction comme la différence entre les prix payés par l’acheteur et reçu par le vendeur. Les travaux empiriques de ce programme proviennent de deux domaines d’application. Un premier domaine concerne les coûts de transaction générés par les marchés financiers (Demsetz [1968], Stoll et Whaley

[1983], Bhardwaj et Brooks [1992])64. La littérature sur les mesures de ces coûts de transaction a été très développée par l’économie financière, entre autres grâce à la demande élevée pour ce genre d’estimation, la facilité d’accès à des données et le consensus général sur la définition des coûts de transaction sur les marchés financiers. Le second domaine d’études concerne le secteur des transactions. La plus ambitieuse de ces études est probablement celle de Wallis et North [1986] qui ont tenté d’évaluer les coûts de transaction du « secteur transactionnel »65 de l’économie des États-Unis, par opposition aux secteurs de la production et de la transformation, sur une période s’échelonnant sur cent ans. Leur résultat montre que de 1870 à 1970, la part du produit intérieur brut affectée à ce secteur est passée de 25 à 40%. La robustesse de cette estimation est cependant critiquée, notamment par Davis [1986] qui explique que l’incontournable problème de séparation des coûts de transaction et de production introduit une imprécision importante puisque tous les emplois comportent à la fois un volet productif et transactionnel, et qu’il est très difficile voire pratiquement impossible de les séparer à ce niveau d’analyse.

Exécution des transactions

Le second programme de recherche de mesures directes, que je nomme ici le programme de mesure d’exécution des transactions, considère les coûts de transaction comme « la valeur économique des ressources utilisées pour trouver un partenaire commercial et pour exécuter les transactions » (Wang [2003] p.2). Ici encore, les travaux de ce programme de recherche proviennent de deux champs d’application différents. L’un de ces champs se focalise sur la mesure des coûts de transaction politiques, c’est-à-dire les coûts de transaction générés par la mise en place de politiques publiques. Ces études se déclinent à leur tour en deux types selon l’angle d’analyse choisi. Certains travaux évaluent les coûts de transaction supportés par les agences ou instances publiques qui mettent en oeuvre et supervisent la mise en œuvre des politiques publiques (Kuperan et al. [1998], McCann et Easter [1999], McCann et al. [2005], Rørstad et al. [2005], OCDE [2007]) alors que d’autres tentent de mesurer les coûts de transaction supportés par les participants aux programmes ou les agents ciblés par la politique

64 Pour une revue de littérature sur le développement du concept de coûts de transaction en économie monétaire,

voir Klaes [2000a] et [2000b].

65 Dans leur article de 1986, Wallis et North mesure l’importance de ce qu’ils appellent le secteur transactionnel.

Dans le cadre de leur analyse, l’économie est divisée en deux secteurs : le secteur de la production et de la transformation et le secteur des transactions. C’est ce dernier secteur qui fait l’objet de leur investigation et qu’ils

publique (Falconer [2000], Ducos [2007]). La plupart des travaux sur l’évaluation des coûts de transaction politiques ont été réalisés dans le domaine de l’économie de l’environnement. Le second champ d’application du programme de recherche sur le coût d’exécution des transactions tente de déterminer le coût de l’échange, c’est-à-dire les coûts de transaction supportés par les parties à l’échange. Ces coûts que Wang nomme « coûts de transaction non- marchands » consistent en des coûts d’opportunité liés aux transactions et des coûts de transaction informels (Wang [2007] p.131). La plupart des travaux effectués dans ce champ d’application se concentrent sur le coût des échanges entre agents privés et publics, c’est-à- dire les coûts engendrés lors des échanges entre agents privés et agents gouvernementaux tels les coûts d’attente pour obtenir une autorisation, de procédures, de coûts de licences, de pots de vin, etc. Les travaux pionniers de De Soto, qui ont entre autres porté sur la mesure des coûts de transaction pour démarrer une entreprise au Pérou, ont fortement influencé les études ultérieures de mesure de ce type de coûts de transaction (De Soto [1989]). Djankov et al. [2002] ont évalué les coûts supportés par une entreprise pour démarrer ses activités de façon officielle dans divers pays. Selon ces auteurs, plus les pays régulent l’entrée de nouvelles entreprises sur le marché et donc augmentent les coûts de transaction liés à cette opération, plus la corruption et les activités informelles se développent66.

Dans la foulée des travaux lancés par l’étude de De Soto [1989], Benham et Benham [2005] ont développé une méthodologie standardisée pour mesurer le coût de l’échange (COE) définit comme « la somme des coûts d’opportunités en ressources totales supportés par un

individu pour obtenir un bien dans un environnement institutionnel donné» (Benham et

Benham [2005] p.370). Un programme complet de recherches basées sur cette méthodologie a permis d’évaluer et de comparer d’un pays à l’autre différents coûts d’exécution des transactions comme le coût d’obtention d’une ligne téléphonique professionnelle, d’achat d’un appartement, d’importation d’un actif physique ou de démarrage d’une entreprise.

Concernant ce dernier champ d’application, Zylbersztajn et Graça [2003] ont constaté que les coûts de transaction supportés par un entrepreneur lors du démarrage d’une entreprise de l’industrie du vêtement au Brésil diffèrent nettement d’une région à l’autre du pays, mais

aussi d’une zone à l’autre d’une même ville. Le démarrage d’une telle entreprise au Brésil représente des coûts moyens équivalents à 11,3% du Produit Intérieur Brut (PIB) per capita, requiert généralement neuf procédures et dure en moyenne 64 jours (Zylbersztajn et Graça [2003] p.161). La collecte de données s’est faite sur la base d’un questionnaire développé par l’équipe de recherche de Benham et Benham travaillant sur le coût de l’échange. Quelques questions ont été ajoutées au questionnaire pour prendre en compte certaines particularités du Brésil. Dans un premier temps, les auteurs ont rédigé une liste des étapes légales que doit entreprendre une entreprise pour démarrer ses activités de façon officielle. Dans un second temps, les coûts de transaction supportés par les agents privés pour chaque étape ont été mesurés selon deux catégories: les coûts d’opportunité du temps alloué à la négociation avec les agences gouvernementales et les coûts bureaucratiques. Un salaire minimum de 180,00 R$/mois a été retenu pour refléter le coût d’opportunité temps. Bien que les auteurs spécifient que cette procédure peut conduire à sous-évaluer le vrai coût d’opportunité en temps des agents, elle a l’avantage de refléter la procédure utilisée par De Soto [1989] au Pérou et de pouvoir comparer les résultats obtenus dans ce pays avec ceux du Brésil.

Les études qui tentent de mesurer les coûts de transaction générés par les transactions entre agents privés sont pratiquement inexistantes. Dans le secteur agroalimentaire, la seule étude que j’ai pu repérer dans la littérature est celle de Gabre-Madhin [2001] qui mesure les coûts de recherche d’information supportés par les marchands grossistes de grain éthiopiens lorsqu’ils vendent leurs marchandises. Plus précisément, Gabre-Madhin mesure le coût d’opportunité du temps de travail nécessaire pour trouver un partenaire commercial et le coût d’opportunité du capital d’inventaire resté fixe durant le processus de cette recherche. Afin de mesurer les coûts d’opportunité du travail durant la recherche d’un produit et d’un partenaire commercial, l’auteur a réalisé une enquête auprès de 152 marchands grossistes de grain (blé, maïs, teff), soit 6% de la population totale estimée de marchands de grain du pays. Les coûts d’opportunité durant la recherche incluent le nombre de minutes consacrées quotidiennement à rassembler l’information sur les marchés, le nombre de commerçants consultés quotidiennement, le nombre de personnes ou de jours requis pour conduire une transaction, le nombre d’offres considérées avant de compléter une transaction et le nombre d’employés engagés pour faire des recherches. Le coût d’opportunité du capital, qui représente le coût pour un marchand de constitution d’un stock de grain pour la période de temps requise pour la transaction, a été mesuré en évaluant le stock de grain détenu par les marchands, la

fréquence de renouvellement du stock de grain et le niveau minimum de fonds de roulement en grains disponible durant l’année (Gabre-Madhin [2001] p.19).

Les résultats de cette étude montrent que les coûts de transaction associés à la recherche d’un partenaire représentent 19% du total des coûts de commercialisation des marchands grossistes de grain (Gabre-Madhin [2001] p.60). Les coûts de commercialisation totaux incluent les coûts de manipulation des grains, de l’ensachage, du transport, du stockage, des intermédiaires et divers coûts liés à la commercialisation des grains du vendeur vers l’acheteur.

Les différents travaux présentés dans cette section suggèrent que les coûts de transaction supportés par les agents privés et publics lors de leurs transactions sont positifs et qu’ils peuvent affecter leur compétitivité. Le tableau 6.1 présente quelques études du programme de recherche de mesure des coûts d’exécution des transactions entreprises dans divers secteurs économiques avec des informations sur les auteurs, les agents visés par l’étude, les objectifs, la méthodologie mobilisée, les proxies utilisées pour mesurer les coûts de transaction et les résultats.

Tableau 6.1. Quelques travaux sur la mesure directe des coûts de transaction : objectifs, méthodologie et résultats.

Auteurs Agents concernés

Objectif Méthodologie et proxies Résultats (ampleur des coûts de

transaction)

Masten, Meehan et

Snyder (1991) Agents privés Mesurer les coûts d’organisation de transactions à l’interne d’une firme versus sur le marché pour un projet de construction navale.

Enquêtes auprès des équipes de gestion de différentes entreprises.

Nombre d’heures dévouées à la planification, à la direction et la supervision d’une composante particulière ou d’un processus, multiplié par le taux de salaire horaire moyen.

Moyenne : 38 690$ Écart-type : 54 030$ 43 observations d’organisation à l’interne McCann et Easter (1999) Agents publics

Mesurer les coûts de transaction supportés par le gouvernement et associés à quatre mesures environnementales qui réduisent la pollution de la rivière

Minnesota.

Enquêtes auprès d’employés d’agences gouvernementales.

Temps en recherche d’information ex ante, temps en recherche d’information ex post, temps consacré à la création et la mise en oeuvre des mesures, temps consacré à l’administration des mesures, temps de surveillance, temps consacré à l’enforcement, coût de lobbying.

Taxe sur fertilisants: 0,94 millions $ Meilleures pratiques: 3,11 millions $

Travail minimum du sol: 7,85 millions $

Zonage agricole: 9,37 millions $ Gabre-Madhin

(2001) Agents privés Mesurer les coûts de temps de recherche des marchands grossistes de grain éthiopiens et le coût d’opportunité du capital d’inventaire fixe durant le processus de recherche.

Coûts d’opportunité durant la recherche : minutes consacrées quotidiennement à rassembler l’information sur les marchés, nombre de

commerçants consultés, nombre de personne ou de jours requis pour conduire une transaction, nombre d’offres considérées avant de compléter une

transaction et nombre d’employés engagés pour faire des recherches. Coût d’opportunité du capital: montant de capital travail détenu par les marchands, fréquence de renouvellement du capital et niveau minimum de capital travail disponible durant l’année.

Coûts de transaction associés à la recherche d’un partenaire

représentent 19% du total des coûts de commercialisation des

concernés transaction)

Djankov, La Porta, Silanes et Shleifer (2002)

Agents

publics Mesurer les coûts de démarrage d’une entreprise commerciale ou industrielle dans 85 pays en 1999.

Collecte d’information à partir d’information écrite (publications gouvernementales, rapports d’agences de développement, site internet gouvernementaux) et vérification des informations auprès des agences gouvernementales concernées.

Sources officielles du nombre de procédures du temps et des coûts.

Mozambique : 19 procédures, 149 jours ouvrables et coût de 256 $US

Italie : 16 procédures, 62 jours ouvrables et coût de 3946 $US

Canada : 2 procédures, 2 jours ouvrables, et coût de 280 US$.

Zylbersztajn et

Graça (2003) Agents privés Mesurer les coûts de transaction supportés par les entrepreneurs pour démarrer leurs activités de façon officielle au Brésil.

Basé sur la méthodologie de De Soto (1989) avec quelques adaptations pour le Brésil. Enquête auprès d’entrepreneurs ayant démarré leurs activités de façon officielle entre 1999 et 2001.

Coûts d’opportunité du temps alloué à la négociation avec les agences

gouvernementales et coûts bureaucratiques.

Coûts de transaction comptent en