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Capacités de production électrique

B. AUTRES MARCHÉS NATIONAUX (i) Irlande

En 2020, 39  % de la production électrique de la République d’Irlande provient de sources renouvelables. Parmi ces énergies renouvelables, 86  % sont de source éolienne, de sorte que l’Irlande possède le second niveau le plus élevé de production d’énergie éolienne en Europe (derrière le Danemark) et le niveau le plus élevé de production d’énergie éolienne terrestre.

Cependant, les émissions de CO2 de la République d’Irlande restent 13 % au-dessus de la moyenne de l’UE étant donné sa dépendance au charbon et à la tourbe : globalement, ses besoins énergétiques restent dépendants à 86 % des combustibles fossiles.

Dans ce contexte, l’objectif de la République d’Irlande est de réduire ses émissions de 30 % entre 2021 et 2030 alors même que ses besoins en énergie seront susceptibles de croître sous l’impulsion d’une économie en expansion et du développement de nouveaux centres de données.

Cet objectif et les moyens d’y parvenir sont décrits dans le Plan d’action pour le climat de la République d’Irlande, lequel a été publié en juin 2019. Selon ce plan, la part des énergies renouvelables dans la production électrique totale du pays devrait passer de 37 % en 2020 à 80 % en 2030 grâce à l’ajout de jusqu’à 4 GW d’énergie éolienne terrestre, au moins 5 GW d’énergie éolienne marine et entre 1,5 et 2,5 GW d’énergie solaire.

Le Renewable Electricity Support Scheme (RESS) est le principal levier politique de cette augmentation de projets renouvelables, offrant des prix garantis à long terme pour des projets éoliens et solaires dans le cadre d’enchères annuelles.

La première procédure RESS (RESS 1) a livré ses résultats le 10 Septembre 2020. Sur un total de 2 550 GWh proposés (108 projets), 2 230 GWh ont été couronnés de succès (82 projets) et pourront bénéficier d’un tarif d’achat d’électricité garanti par le gouvernement Irlandais pendant plus de 15 ans via un mécanisme de CFD (« Contract for Difference »). Cela correspond à une capacité de 796 MW de projets solaires et 479 MW de projets éoliens. Le tarif moyen de la catégorie « solaire » est de 73

€/MWh, tandis que le tarif moyen de la catégorie « tous projets », comprenant des projets éoliens et solaires, est de 74 €/MWh.

Des appels d’offres réguliers sont prévus par le gouvernement Irlandais d’ici à 2025, la phase de qualification pour RESS 2 ayant d’ores-et-déjà été annoncée pour janvier 2022.

Le plan national de taxe carbone représente un autre élément tangible contribuant à éliminer la production fossile  : la taxe devrait être relevée progressivement au cours des prochaines années pour passer de 20 €/tonne à 80 €/tonne d’ici 2030.

Alors que le taux de pénétration maximum des énergies renouvelables intermittentes en République d’Irlande devrait atteindre 90 % au moins d’ici 2030, le gestionnaire de transport Eirgrid a développé un programme pluriannuel dénommé DS3 (pour Delivering a Secure and Sustainable Electricity System) visant à permettre d’accroître la part de production intermittente au bénéfice du réseau tout en maintenant la qualité d’ensemble de l’approvisionnement en électricité au plan national, en partie grâce à une stratégie d’aide au déploiement massif de batteries de stockage. Un appel d’offre conduit en 2019 a permis à 3 projets de stockage par batteries (110  MW) de remporter des contrats de 6 ans avec tarifs garantis pour fourniture de services au réseau.

(ii) Mozambique

Pour élargir l’accès de sa population à l’électricité, le président mozambicain a lancé le programme Energia para todos en 2018. Celui-ci ambitionne d’étendre l’accès au réseau à 58 % de sa population en 2023, 85 % en 2028 et 100 % d’ici à 2030.

À cet effet, le gouvernement entend installer 5 780  MW de capacité de production électrique à horizon 2033, moyennant un investissement de 34 milliards de dollars dont 18 milliards de financement de projets énergétiques.

S’agissant plus spécifiquement des énergies renouvelables connectées au réseau électrique (on-grid), deux programmes d’appels d’offres sont prévus pour contribuer au respect de l’échéancier mozambicain.

D’une part, l’Agence française de développement finance le déploiement d’un mécanisme d’appel d’offres structuré pour le développement de 3 centrales solaires et 1 ferme éolienne de production d’énergie (« PROLER »). Ce programme, promu par le MIREME (Ministère des Ressources Minières et de l’Energie) et implémenté par l’entreprise publique d’électricité EDM (Electricidad de Moçambique) et l’ARENE (autorité de régulation de l’énergie), avec le soutien de consultants internationaux et nationaux, vise à développer :

• une installation solaire d’une capacité totale de 40 MWc pour laquelle la phase d’expression d’intérêt (« EoI ») a été lancée en octobre 2020 ;

• trois installations additionnelles de production d’électricité d’origine renouvelable d’une capacité de 30 à 50 MW chacune, à horizon 2021/2022.

D’autre part, des travaux préliminaires entamés dès 2015 en prévision du lancement du programme GET FiT Mozambique planifient le développement d’installations de production d’énergie d’origine renouvelable pour une capacité totale comprise entre 130  MW et 180  MW. Bien qu’il n’y ait pas d’échéances arrêtées à ce jour, ce processus se décomposera en trois phases :

• phase 1  : développement de 60  MWc de centrales solaires avec stockage ;

• phase 2  : développement de 40  MW à 60  MW de petites installations hydrauliques ;

• phase 3 : développement de 30 MWc à 60 MWc de centrales solaires, accompagnée d’installations de stockage.

En parallèle de ces appels d’offres, Electricidad de Moçambique promeut le développement des renouvelables par l’attribution de contrats signés de gré à gré avec des développeurs de projets renouvelables. À date, deux projets en gré à gré ont atteint le bouclage financier pour une capacité totale de 81  MWc, dont 41  MWc ont été attribués à Neoen. Trois autres projets de centrales solaires, pour une capacité cumulée de 80 MWp, ont signé des contrats de gré-à-gré en septembre 2020.

De nombreux programmes de développement d’installations d’énergies renouvelables off-grid (petites centrales solaires et mini-grid par exemple) sont par ailleurs soutenus au Mozambique par différentes institutions financières d’aide au développement (DFIs) pour permettre l’accès à l’électricité à des zones éloignées des réseaux électriques.

Un projet de révision de la Loi de l’électricité (Lei de electricidad, Lei n˚21/97, de 1 de Outubro) est à l’étude et a fait l’objet de consultations publiques en 2018. Cette révision vise notamment à promouvoir une plus grande participation du secteur privé dans la génération et le transport d’énergie, redéfinir les rôles de différentes entités publiques (EDM, régulateur ARENE, FUNAE), redéfinir les processus d’attribution de licences et concessions et améliorer la coordination institutionnelle. Les élections nationales de 2019 ont reporté son processus de validation par le gouvernement. Le calendrier de travail n’est pas encore connu.

À terme, le Mozambique ambitionne d’être un exportateur net d’électricité.

D’ici fin 2021, l’état d’avancement des deux projets clés en main était le suivant : la centrale solaire photovoltaïque (PV) de 40 MW de Mocuba est entrée en phase d’exploitation commerciale et la centrale solaire de 41 MW de Metoro, attribué à Neoen, est en cours de construction et la production devrait débuter au premier semestre 2022.

Par ailleurs, concernant le programme PROLER, le statut est le suivant :

• Appel d’offres lancé pour la centrale solaire PV de 30 MW de Dondo ;

• Début des études de faisabilité pour les centrales de Lichinga et de Mange ; et

• Appel d’offres lancé pour le projet éolien de Jangamo.

L’état d’avancement des autres projets d’énergie renouvelable est le suivant :

• Le projet PV solaire de 20  MW de Cuamba, qui comprend un système de stockage de 2  MW, a finalisé son bouclage financier et la construction devrait démarrer en 2022 ;

• Manifestation d’intérêt lancée pour la centrale solaire flottante de Chicamba ; et

• Études de faisabilité en cours pour les projets suivants : projet PV solaire de 30 MW de Nicoadala, projet PV solaire de 30 MW de Chimuara, projet PV solaire de 30 MW de Zitundo, projet PV solaire de 30 MW de Mecufi, projet PV solaire de 30 MW de Cuamba, projet éolien de 60 MW de Namaacha, projet éolien de 60 MW de Manhiça et projet éolien de 30 MW de Tete.

EDM progresse également sur la finalisation de l’étude d’évaluation du site et de l’étude d’évaluation du réseau (2022-2042), en partenariat avec l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), pour les mises à niveau du réseau de transport national.

(iii) Zambie

En Zambie, le secteur de l’électricité est supervisé par le ministère de l’Énergie, qui est responsable de l’élaboration et de la gestion de la politique énergétique nationale, ainsi que de la mise en œuvre de différentes stratégies.

Le ministère de l’Énergie est chargé du développement et de la gestion durables des ressources énergétiques au profit de la population zambienne. Dans le secteur énergétique zambien, la mission du ministère de l’Énergie consiste à élaborer des politiques publiques et à jouer un rôle de facilitateur3. Il se compose des Directions de l’énergie, de la planification et de l’informatique, du pétrole, des ressources humaines et de l’administration, des finances, ainsi que du Bureau de la promotion de l’investissement privé dans l’électricité. Les autres institutions publiques du secteur de l’électricité qui relèvent du ministère de l’Énergie sont la Commission de régulation de l’énergie (Energy Regulation Board ; ERB) et l’Autorité de l’électrification rurale (Rural Electrification Authority ; REA).

L’Autorité de l’électrification rurale a été créée en 2003 pour fournir des infrastructures permettant aux zones rurales d’accéder à l’électricité et augmenter le taux d’accès à l’électricité dans ces régions. Elle a pour objectif de porter le taux d’électrification à 51 % en 2030 contre 3 % en 2017.

La capacité de production installée du réseau en Zambie est d’environ 2 976,3 MW, dont 82,76 % pour l’énergie hydraulique, 10,35 % pour le charbon, 3,80 % pour le fioul lourd, 3,06 % pour le diesel et 0,04 % pour l’électricité PV solaire4.

Le gouvernement zambien est favorable à l’installation de nouvelles capacités d’énergie renouvelable, comme en témoignent les instructions données en 2016 par le président Lungu visant au développement d’au moins 600 MWc de capacité solaire.

À ce jour, la pénétration des énergies renouvelables, hors technologie hydraulique, bénéfice donc du soutien du programme GET FiT Zambia lancé en 2015, ainsi que du programme IFC Scaling Solar de la Banque mondiale :

• IFC Scaling Solar est une solution d’appel d’offres qui englobe des financements préapprouvés et des instruments d’assurance et de garantie. Dans ce contexte, Neoen a remporté en 2016 une capacité de 54  MWc (centrale de Bangweulu) sur les 100 MW proposés dans la première phase du programme.

• En mai 2017, l’Industrial Development Corporation, avec le soutien de l’IFC, a décidé de lancer un deuxième appel d’offres pour une capacité de 200 à 300 MW de projets solaires. Douze participants, dont le Groupe, ont été pré-qualifiés pour l’appel d’offres en juin 2017, mais les résultats de la procédure et le calendrier ne sont pas connus à ce jour.

• Le programme GET FiT Zambia lancé en 2015 visait à soutenir le déploiement d’une capacité 200 MW d’énergie renouvelable d’ici 2020, dans le cadre d’une série de projets ayant une taille unitaire maximale de 20  MW. La première phase de ce

3 L’avis n° 6526 de 2016 publié dans la Gazette délègue la responsabilité du secteur de l’énergie au ministère de l’Énergie.

programme a été lancée début 2018 et le 5  avril  2019, six projets solaires ont remporté ce premier appel d’offres pour une capacité totale de 120 MWc. Ces projets n’ont pas encore commencé car le programme est toujours en suspens. Le nouveau gouvernement cherche des moyens de débloquer le programme, et l’étude sur le coût des services contribuera à ce processus.

Par ailleurs, en février 2020, le gouvernement zambien a approuvé de nouvelles lois encadrant le secteur de l’énergie dans le pays.

Ce nouveau cadre réglementaire renforce le rôle du régulateur et encourage également le développement du secteur privé en ouvrant le marché de l’énergie. Zesco, l’entreprise publique en charge de la production, du transport et de la distribution de l’électricité, doit désormais permettre aux producteurs privés d’accéder au réseau, ce qui leur permettra de conclure des accords directs avec les grands consommateurs nationaux.

Les nouvelles lois permettent également l’émergence de nouveaux acteurs tels qu’Africa Greenco, courtier et négociant en électricité, qui pourra mettre en relation les producteurs d’électricité et les consommateurs par l’intermédiaire du marché de l’électricité existant en Afrique australe via le South African Power Pool (SAPP).

Point sur le secteur de l’électricité

Le gouvernement a poursuivi ses travaux pour progresser sur les initiatives de réforme du secteur énergétique identifiées dans le plan de relance de l’économie (Economic Recovery Programme ; ERP), dont notamment :

• La nomination d’un consultant qui conseillera la Commission de régulation de l’énergie sur les réglementations relatives au régime en accès libre, avec le soutien financier du gouvernement allemand par le biais de KFW dans le cadre de la Facilité d’assistance technique GET FiT (Facilité AT).

• Le démarrage de l’élaboration d’un plan de ressources intégré (PRI) pour la Zambie, financé par le gouvernement britannique.

Le ministère de l’Énergie a procédé au lancement public de l’étude le 24  mars  2021, qui incluait une allocution du Haut-commissaire britannique en Zambie. Le PRI consiste en un projet de 15 mois destiné à élaborer et à mettre en œuvre un plan sur 30  ans pour le secteur de l’énergie, qui servira de plateforme pour relever les défis énergétiques en Zambie.

• En juillet 2021, l’ancien président Edgar Lungu a mis en service la première unité de 150 MW de la centrale hydroélectrique de Kafue Gorge Lower (KGL). KGL dispose de 5 unités de 150 MW, construites pour un coût total de 2,3 milliards de dollars US.

• Par ailleurs, toujours dans le secteur de l’énergie, Africa GreenCo a annoncé avoir sélectionné la centrale solaire photovoltaïque de 25 MW d’Ilute comme projet pilote, à l’issue d’un processus d’appel d’offres en deux étapes. Le tarif de l’adjudicataire n’est pas encore connu et ne sera déterminé qu’après conclusion d’accord avec ZESCO sur les frais de transport.

• La stratégie de redressement de ZESCO lancée au troisième trimestre 2021 poursuit son cours.

• L’étude très attendue sur le coût des services, qui devait être publiée en décembre 2021, n’a toujours pas été dévoilée. La date de sortie n’est pas encore connue, mais elle est prévue au premier trimestre 2022.

1.3.3.2 AUSTRALIE

3

Solaire

En opération : 458 MWc En construction : 460 MWc

Stockage

En opération : 476 MW / 679 MWh En construction : 100 MW / 200 MWh

Capacité totale(1)

Capacité totale en opération : 1 455 MW Capacité totale en construction : 1 129 MW

3 Bureaux

Adélaïde • Canberra Sydney

Eolien

En opération : 521 MW En construction : 569 MW

(1) Au 31 décembre 2021 DeGrussa

Neoen a été créé en Australie en 2012 et se positionne aujourd’hui comme le premier producteur indépendant d’énergies renouvelables du pays. Il y exerce ses trois activités : solaire, éolien et stockage. Au 31 décembre 2021, le portefeuille du Groupe en Australie était composé de :

• 4 projets éoliens pour 1 090  MW en opération ou en construction ;

• 7 projets solaires pour 918  MWc en opération ou en construction ;

• 5 projets de stockage pour 576 MW / 879 MWh en opération ou en construction ;

• 2 bureaux situés à Sydney et Canberra, et un total de 60 collaborateurs.

Les installations de stockage d’énergie de Hornsdale Power Reserve et de la Victorian Big Battery sont gérées par un centre de contrôle des opérations situé à Canberra qui permet au Groupe d’intervenir en tant qu’opérateur de marché sur le marché électrique australien via la vente de services réseaux et d’opérations d’arbitrage.

Contexte règlementaire

Au terme de l’Accord de Paris, l’Australie s’est engagée à réduire ses émissions de CO2 de 26 à 28 % d’ici à 2030 par rapport à leur niveau de 2005. Le Gouvernement australien s’est par ailleurs engagé à ce que 49  % de sa production d’électricité provienne, d’ici à 2030, de sources renouvelables, et 78 % pour 2050 (incluant l’hydraulique).

Pour ce faire, le programme Renewable Energy Target (RET), voté à l’assemblée, prévoit la production de 33 TWh supplémentaires d’électricité verte. Le programme RET a mis en place un système d’incitations financières, notamment pour les installations renouvelables de grande taille pour lesquelles elle accorde des certificats verts (large-scale generation certificates, LGCs) en fonction de la quantité d’électricité produite, et ce jusqu’en 2030.

Plus récemment, durant la COP26, l’Australie s’est engagée à atteindre « net zero » émissions d’ici 2050.

En parallèle, le vieillissement du parc de centrales à charbon (dont certaines ont près de 50 ans d’opération) va entraîner leur démantèlement progressif. À horizon 2030, près de 7 GW de centrales à charbon devraient être démantelées puis près de 20 GW supplémentaires après 2033. Il est prévu que près de la totalité du parc de centrales à charbon soit démantelée d’ici 2050.

Enfin, au-delà des objectifs nationaux, les États australiens ont la possibilité de poursuivre leurs propres objectifs et de structurer leur propre programme en faveur de la réduction des émissions carbone et/ou du développement des énergies renouvelables sur leurs territoires. L’État de Canberra a ainsi atteint son objectif de mix énergétique composé à 100 % d’énergies renouvelables en 2020, l’État de Victoria vise un objectif de 40 % à horizon 2025, l’ État du Queensland de 50 % en 2030, l’État de South Australia de 100 % d’ici 2030 et enfin l’État de la Nouvelle-Galles du Sud de 46  % pour 2030 ainsi que d’une réduction de 50  % de ses émissions.

En vue d’atteindre ces objectifs, les États ont initié le lancement de leurs propres appels d’offres, avec notamment, en 2021 :

• État du Queensland : la conclusion de plusieurs appels d’offre par CleanCo, entreprise d’État missionnée pour gérer et coordonner l’expansion de l’approvisionnement en énergies renouvelables et par Stanwell et CS Energy et le lancement d’un fonds de 2 milliards de dollars (QREF) dédié aux investissements liés à la transition énergétique ;

• État de la Nouvelle-Galles du Sud : le lancement d’une feuille de route prévoyant 10 GW de renouvelables d’ici 2030 ;

• État de Victoria  : l’annonce d’un appel d’offre (VRET2) de 600MW par l’Etat de Victoria sur 2021-22 ;

• État de Canberra : l’annonce d’un appel d’offres pour 250MW de batterie sur 2021-22.

Certains grands groupes australiens et multinationales, à l’image de BHP (groupe minier), Telstra (télécommunications), Coles (grande distribution) ou encore Microsoft et Amazon, ont également lancé des appels d’offres en vue de couvrir leur consommation énergétique par le biais d’accords bilatéraux d’acquisition d’énergie auprès de générateurs d’énergies renouvelables.

Capacités de production électrique

En février 2022, la capacité électrique installée sur le NEM, était d’environ 59,6  GW, comprenant des capacités de charbon (23,2  GW), de gaz naturel (11,8  GW), hydrauliques (8,0  GW), éoliennes (9,3 GW), solaires (5,8 GWc) et autres (1,4 GW).

Capacité installée par technologie (en MW)

7 992

11 845 9 346 5 825 1 432

23 201

n Charbon n Gaz n Hydraulique

n Eolien n Solaire n Autres Source : AEMO (Données février 2022).

À horizon 2030, les unités éoliennes et solaires devraient respectivement représenter 16,9 GW et 8,5 GWc de capacités installées, soit un accroissement de 10,7 GW et 5,4 GWc sur la période avec un taux de croissance annuel moyen de 5,8 % et 5.7 % respectivement (Source : Baringa 2020).

1.3.3.3 AMÉRIQUES

4

Amériques

EI LIano Paradise Park

Altiplano Providencia

Capella Albireo Power Reserve 1 & 2 Antares Power Reserve

Solaire

En opération : 875 MWc

Capacité totale(1)

Capacité totale en opération : 878 MW Capacité totale en construction : 11 MW

6 Bureaux

Buenos Aires • Kingston Quito • Mexico city San Salvador • Seattle

Stockage

En opération : 3 MW / 2 MWh En construction : 11 MW / 8 MWh

(1) Au 31 décembre 2021

Pays avec des actifs en

opération ou en construction Autres pays avec des projets en

« advanced développement »

A. PRINCIPAUX MARCHÉS NATIONAUX