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Identification des élèves au regard des caractéristiques individuelles

Dans le document UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DAKAR (UCAD) (Page 122-128)

CHAPITRE 1 - PROFIL DES ELEVES DE L’ÉCHANTILLON

1.1. Identification des élèves au regard des caractéristiques individuelles

Les caractéristiques retenues sont l’âge, le sexe, la langue parlée le plus souvent à la maison, et l’antécédent scolaire (a redoublé au moins une fois ou n’a jamais redoublé).

1.1.1. Selon l’âge

Dans le système éducatif sénégalais, on s’attend à un âge moyen de 12 ans à la fin de la sixième année de l’élémentaire, si l’élève n’a pas redoublé ou s’il n’est pas entré précocement à l’école.

Sur un échantillon de 1015 élèves, les plus jeunes ont 11 ans et les plus âgés 17 ans et plus. Ils sont répartis en 4 classes d’âge comme suit :

- 502 élèves, soit 49,5%, ont un âge compris entre 11-12 ans.

- 409 élèves, soit 40,3% ont entre 13-14 ans.

- 104 d’entre eux, soit 10,2% ont un âge compris entre 15 ans et plus.

Pour faciliter la lisibilité des données et tenant compte de la dispersion des effectifs dans certaines classes d’âge, la variable à été recodée et ramenée à 2 catégories d’âge : inférieur ou égal à 12 ans (à jour d’âge) ; supérieur à 13 ans (en retard d’âge). Répartis selon ces catégories (Graphique 1.1.), 502 élèves de l’échantillon (49,5%) sont « à jour d’âge » et 513 (50,5%), « en retard d’âge ».

Graphique 1.1 : Répartition des élèves selon la catégorie d’âge

à jour d'âge en retard d'âge

49,5%

50,5%

L’échantillon concentre un peu plus d’élèves « en retard d’âge » que d’élèves « à jour d’âge ». Comme nous l’indique le graphique ci-dessus, les élèves « en retard d’âge » font 50,5% et les élèves à jour d’âge, 49,5%.

1.1.2. Selon le genre

Il y a 547 garçons dans l’échantillon de l’étude et 468 filles, soit 53,9% de garçons et 46,1% de filles (Graphique 1.2.).

Graphique 1.2 : Répartition des élèves selon le genre

Garçons Filles

46,1% 53,9%

1.1.3. Selon la langue parlée à la maison

Répartis au départ en 8 modalités, la variable « langue parlée à la maison » à été recodée et ramenées à 2 catégories de langues parlées le plus souvent à la maison dans le contexte de notre étude. Ainsi, sur l’ensemble des élèves de l’échantillon, 1007 soit 99,21%

parlent la langue locale (peulh, diola, ouolof, sarakholé, mandingue, mankagne, badiaranké ou diakhanké) et 8 élèves, soit 0,79%, parlent français à la maison (Graphique 1.3).

Ces données sociolinguistiques en plus de montrer la pluralité des langues (ANSD, 2006) dans le contexte de notre étude semblent corroborer le point de vue de Cissé (2005) selon lequel un rapport artificiel de force est officiellement entretenu entre le français et les langues nationales du Sénégal. Depuis la nouvelle Constitution du 7 janvier 2001 (République du Sénégal) permettant à toute langue autochtone codifiée de bénéficier du statut de langue nationale, le français est en perte de vitesse (ANSD, 2006) face aux langues nationales et au wolof en particulier.

S’il est vrai que le français domine la presse écrite et la télévision, la plupart des débats et des émissions culturelles ont de plus en plus tendance à se faire en wolof. C’est le cas de 70% des émissions dans les radios privées (Cissé, 2005). Rarement parlé en famille, il n’est pas la langue de la vie quotidienne qui demeure le domaine réservé des langues nationales.

Graphique 1.3 : Répartition des élèves selon la catégorie de langue parlée le plus souvent à la maison

Langue locale Français 0,79%

99,21%

1.1.4. Selon l’antécédent scolaire

Comme le montre le graphique 1.4 suivant, 302 élèves soit 29,8% de l’échantillon de l’enquête n’ont « jamais doublé en cours de scolarité » et 713, soit 70,2%, ont « redoublé au moins une fois ».

Graphique 1.4 : Répartition des élèves selon l’antécédent scolaire

29,8

70,2

0 10 20 30 40 50 60 70 80

Jamais doublé Redoublé au moins 1 fois Pourcentage

Antécédent scolaire 1.1.5. Selon le genre et l’âge

Le graphique 1.5 suivant, indique que 268 garçons soit 49% et 234 filles soit 50% sont

« à jour d’âge » (12 ans et moins) ; 279 garçons soit 51% et 234 filles soit 50% sont « en retard d’âge » (13 ans et plus).

Graphique 1.5 : Répartition des élèves selon le genre et la catégorie d’âge

49 50 51 50

0 10 20 30 40 50 60

A jour d'âge En retard d'âge

Garçons Filles

Catégorie d'âge Pource ntage

Si chez les filles, les proportions des filles « à jour d’âge » et « en retard d’âge » sont identiques, chez les garçons par contre on observe une différence sensible en faveur des garçons « en retard d’âge » 49% contre 51%.

A présent nous analysons notre échantillon sous l’angle des variables croisées genre et antécédent scolaire.

1.1.6. Selon le genre et l’antécédent scolaire

La lecture du graphique 1.6 suivant, montre que parmi les 547 élèves garçons de l’échantillon, 171 soit 31,3% n’ont « jamais doublé » et 376 soit 68,7% ont « doublé au moins une fois » ; parmi les 468 filles de l’échantillon, 131 soit 28% n’ont « jamais doublé » contre 337 soit 72% qui ont « redoublé au moins 1 fois ».

Graphique 1.6 : Répartition des élèves selon le genre et l’antécédent scolaire

31,3

28

68,7 72

0 10 20 30 40 50 60 70 80

Jamais doublé Roublé au moins 1 fois Garçons Filles

Pource ntage

Antécédent scolaire

Dans l’échantillon de l’étude, la proportion de garçons ayant redoublé au moins une fois (68,7%) totalise plus du double de la proportion de garçons qui n’ont jamais doublé (31,3%).

La même tendance s’observe chez les filles. En effet, le taux de celles qui ont « redoublé au moins 1 fois » (72%) est 2,5 fois plus élevé que celui des filles qui n’ont « jamais doublé ».

Nous allons dans le point qui suit tenter de dégager une typologie des élèves.

1.1.7. Typologie des élèves

La typologie des élèves résulte de la combinaison des réponses recueillies aux questions afférentes au genre de l’élève, à son âge et à son antécédent scolaire. Les types, au nombre de 8, qui s’en dégagent sont :

Type 1 : fille, à jour d’âge et jamais redoublé Type 2 : fille, à jour d’âge et doublé au moins 1 fois Type 3 : fille, en retard d’âge et jamais redoublé

Type 4 : fille, en retard d’âge et redoublé au moins 1 fois

Type 5 : garçon, à jour d’âge et jamais redoublé

Type 6 : garçon, à jour d’âge et redoublé au moins 1 fois Type 7 : garçon, en retard d’âge et jamais redoublé

Type 8 : garçon, en retard d’âge et redoublé au moins 1 fois

Pour les 1015 élèves, 8 types (Tableau 1.10) sont définis et répartis comme suit : Tableau 1.10 : Répartition des élèves selon le type

Type Effectif %

Type 1 : fille, à jour d’âge et jamais redoublé 108 10,6 Type 2 : fille, à jour d’âge et doublé au moins 1 fois 126 12,4 Type 3 : fille, en retard d’âge et jamais redoublé 23 2,4 Type 4 : fille, en retard d’âge et doublé au moins 1 fois 211 20,8 Type 5 : garçon, à jour d’âge et jamais redoublé 137 13,5 Type 6 : garçon, à jour d’âge et doublé au moins 1 fois 131 12,9 Type 7 : garçon, en retard d’âge et jamais redoublé 34 3,3 Type 8 : garçon, en retard d’âge et doublé au moins 1 fois 245 24,1 Le graphique 1.7 suivant présente la répartition des élèves selon leur typologie.

Graphique 1.7 : Répartition des élèves selon le type

10,6

12,4

2,3

20,8

13,5 12,9

3,3

24,1

0 5 10 15 20 25

Filles à jour et pas doublé Type 1

Filles à jour et doublé Type 2

Filles retard et

pas doublé Type 3

Filles retard et

doublé Type 4

Garçons à jour et

pas doublé Type 5

Garçons à jour et doublé Type 6

Garçons retard et

pas doublé Type 7

Garçons retard et doublé Type 8

Pourcentage

La typologie (Graphique 1.7.) laisse apparaître 1 pic sur le type 8 (Garçons, en retard d’âge et doublé) avec plus du double de l’effectif du type 1 (filles, à jour d’âge et pas doublé) et un peu moins du double de la fréquence du type 5 (Garçons, à jour et pas doublé).

L’effectif du type 4 (Filles, en retard d’âge et doublé) dépasse de loin les autres types (types 1, 2, 3, 5, 6,7) avec 211 sujets soit 20,8%.

1.2. Présentation des performances moyennes des élèves en français et en

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