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3. Méthodologie

3.1. Méthodologie de l’élaboration du TMI

3.1.1. Élaboration des stimuli

Choix des activités. Les stimuli du TMI sont des photographies qui représentent toutes des mises en scène d’activités de la vie quotidienne. Le choix des activités a été effectué en tenant compte de plusieurs critères. Tout d’abord nous avons choisi des activités qui représentent la vie quotidienne, mais qui ne sont toutefois pas trop routinières (contrairement à l’activité « Se brosser les dents » par exemple), et que tout un chacun est susceptible d’avoir déjà effectuées. Nous avons donc essayé de sélectionner des activités qui soient relativement indépendantes de l’âge et du genre (contrairement à l’activité « Jouer au basket-ball » que les jeunes effectuent probablement plus que les personnes âgées, et l’activité « Préparer un dessert » qui est en général davantage effectuée par les femmes que par les hommes, pour citer deux exemples). Étant donné que ce test est destiné à une population adulte, présenter des activités plus familières pour les jeunes adultes versus les âgés ou pour les femmes versus les hommes comporte un biais. En effet, les personnes risquent potentiellement de mieux se rappeler des activités qu’elles ont l’habitude d’effectuer (en lien avec l’agentivité personnelle). Dans la version finale du TMI que nous avons utilisée dans le cadre de ce

Photographies. Les photographies ont été prises par Caroline Bendahan, Michalina Radomska et moi-même. Nous avons utilisé différents appareils photo, aux caractéristiques similaires, prêtés par l’atelier multimédia de l’Université de Genève, à Uni Mail. Au moment de réaliser les mises en scène de chaque photographie, nous avons fait attention d’inclure un ou plusieurs acteurs (en train de faire l’activité en question), un contexte, un lieu, et des éléments de détails qui ne soient pas « devinables », afin d’éviter le rappel de connaissances sémantiques et non pas épisodiques. Par exemple, « une coupe de fruits » n’est pas un élément

sémantiquement lié à l’activité « Jouer aux cartes », contrairement à « des cartes » (un exemple de stimulus incluant cette photographie est montré plus loin dans la Figure 2).

Il était important que les photographies soient de complexité équivalente (chaque stimulus devant contenir à peu près la même charge de détails), ceci afin de s’assurer que le nombre de détails rapporté pour chaque photographie soit équiprobable. Nous avons par ailleurs exclu les photographies trop émotionnelles, en particulier celles jugées négativement puisque les stimuli négatifs ont pour effet d’améliorer le rappel des détails du souvenir (Kensinger, 2007). Pour ce faire, nous avons présenté vingt-cinq de nos photographies à vingt sujets (âge : M = 27.8, ET = 9) et leur avons demandé de les juger, en terme de complexité et de valence émotionnelle. La complexité était évaluée sur une échelle de Likert en neuf points, allant de « pas du tout détaillée » à « extrêmement riche en détails » ; et la valence émotionnelle sur une échelle de Likert en neuf points, allant de « émotions très négatives » à

« émotions très positives ». Cette procédure nous a permis d’exclure les photos jugées trop complexes ou trop peu complexes et les photos émotionnellement négatives. Nous avons refait a posteriori un ensemble de photos en prêtant attention à ces deux critères.

Nous avons essayé de balancer le genre (56.7% de femmes), ainsi que l’âge (5 enfants, 13 adultes et 12 personnes âgées) des acteurs apparaissant sur les photographies. En effet, ce test est destiné à une population d’adultes dès 18 ans et nous voulions éviter un effet d’identification aux acteurs du même genre et du même âge facilitant un encodage en référence à soi. Il est à noter que la plupart des acteurs sont des membres de nos familles respectives ou de notre entourage, qui ont signé un formulaire de consentement nous autorisant à utiliser leur image dans le cadre du TMI.

Afin de déterminer l’ordre de présentation des photos dans la procédure du TMI, nous avons tenu compte de différents critères : nous avons essayé de balancer le genre des acteurs (alterner entre une photo mettant en scène un homme puis une photo mettant en scène une femme), leur âge (alterner entre une photo mettant en scène une personne jeune puis une personne âgée), les photos prises en extérieur / à l’intérieur ainsi que le caractère social de la photo (alterner entre une photo « sociale » comme « Jouer avec des enfants » puis une photo sans caractère social comme « Trier les déchets »).

Présentation des photographies. Les photographies ont été imprimées sur un support papier (Premium NeverTear indéchirable) assez épais (155 g), au format A4 (21 x 29.7 cm).

Une seule photo par page apparaissait aux dimensions de 16.5 x 22 cm (en orientation

paysage). Le titre de l’activité était inscrit au-dessus de la photo de manière à être bien lisible : police Calibra, taille 44 points, gras et centré. Un exemple de stimuli en taille réelle est présenté dans la Figure 2. Une version en taille réduite de chaque stimulus est proposée en Annexe I.

Nombre de stimuli. Nous avons d’abord testé notre tâche sur six sujets (âge : M = 37, ET = 17) en proposant douze stimuli lors de l’encodage. Les résultats mettant en évidence un effet plafond (rappel immédiat : score Min = 7, score Max = 11, Md = 9.5 ; rappel différé : score Min = 7, score Max = 12, Md = 9), nous avons décidé d’augmenter le nombre de stimuli à 16 afin d’améliorer la sensibilité de notre tâche.

3.1.1. Élaboration des consignes

L'élaboration des consignes a été une tâche ardue. Nous les avons régulièrement prétestées sur un nombre restreint de participants, la plupart du temps jeunes, avant de les modifier en fonction de nos observations et des remarques des participants.

Cover story. Puisque nous effectuons un encodage incident, les participants ne doivent pas savoir qu’ils sont soumis à un test de mémoire. Toutefois, nous leur faisons bien passer un test, qu’il faut dès lors justifier. Afin d’introduire la tâche, nous avons donc dû mettre au point une cover story, qui explique aux participants dans les grandes lignes en quoi consiste la tâche, en évitant d’éveiller leurs soupçons. Nous avons élaboré différentes cover story, pour n’en garder qu’une, qui se voulait à la fois simple et directe :

« Ce qui m’intéresse, c’est de mieux connaître vos habitudes et l’importance que vous accordez à certaines activités dans votre vie quotidienne. Je vais vous montrer différentes photos d’activités et vous devrez m’expliquer quelle est l’importance que ces activités ont dans votre vie actuelle ou ont eue dans votre vie passée. C’est vraiment votre avis personnel qui m’intéresse, c’est pourquoi il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse ».

Figure 2. Exemple du stimulus « Jouer aux cartes » en taille réelle.

Jouer aux cartes

Consignes données lors de l’encodage. De même, nous voulions que nos participants observent les stimuli (sans savoir qu’ils devaient les mémoriser), et soient en mesure de faire un lien entre ces stimuli et leur identité (en activant leur Self-Memory System).

Observation. Afin de garantir l’exploration visuelle des photos, nous avons d’abord demandé aux participants de dénommer deux éléments qui leur plaisaient dans la photo. Ils nous ont massivement donné comme retour que cette unique consigne ne leur permettait pas suffisamment d’explorer les photos. Il y avait également régulièrement des personnes qui n’arrivaient tout simplement pas à trouver deux éléments qui leur plaisaient dans la photo.

Nous avons donc fait évoluer cette consigne en une phase d’observation simple, où la consigne était de regarder la photo pendant quelques secondes. Durant les prétests que j’ai effectués, il m’a semblé que les personnes ne respectaient pas toujours cette consigne. Dès la seconde photo, ils savaient que j’allais ensuite leur poser des questions concernant l’importance qu’ils accordent à cette activité. Au moment de la présentation de la photo, j’avais le sentiment qu’ils étaient déjà en train de penser à leurs réponses concernant les questions suivantes plutôt que d’observer la photo. Je comprends qu’ils aient agi ainsi puisque l’action d’observer passivement la photo n’était pas pertinente pour eux dans la compréhension qu’ils avaient de la tâche (mieux connaître leurs habitudes de vie).

Nous avons donc décidé de modifier encore cette phase d’observation en supprimant le titre des photos. Les participants devaient observer la photo, puis dire de quelle activité il s’agissait selon eux. Ainsi il fallait qu’ils observent activement les photos pour produire eux-mêmes les noms des activités. Rappelons ici que le rappel consiste d’abord à récupérer le nom d’un maximum d’activités. Cette consigne rendait donc la tâche difficile pour le clinicien, qui devait prendre note des réponses de chaque personne lors de l’encodage, puis faire le lien avec les réponses données au moment du rappel, qui pouvaient être différentes. Cela impliquait également beaucoup de variabilité entre les participants et de confusion. Par exemple, un participant a donné comme nom d’activité « Le dimanche en famille » pour l’activité « Jouer avec des enfants », qui peut ensuite facilement être confondu avec l’activité

« Dîner en famille ».

Pour finir, nous avons choisi de couvrir le titre de la photo durant la phase d’observation, en commençant par demander au participant de décrire ce qu’il observait.

Après cette description succincte de la scène, nous découvrons le titre, avant de le lire : « il s’agit de l’activité « … » ». Ainsi la phase d’observation est mieux contrôlée. Les participants

doivent observer la scène un minimum pour la décrire verbalement, sans se contenter de lire le titre de l’activité qui est caché. Cette procédure permet également aux participants d’avoir le même indice de récupération (puisque le nom des activités est le même pour tous).

Lien avec le self. Notre objectif était que les participants encodent les stimuli en référence à soi. Nous avons donc réfléchi à différentes manières de les pousser à créer un lien entre ces photos et leur identité. Pour cela nous leur avons d’abord demandé d’exprimer sur une échelle de Likert (en cinq points, allant de « pas du tout » à « extrêmement ») à quel point faire cette activité était important pour eux ; et à quel point cette photo leur rappelait des souvenirs personnels (sur la même échelle de Likert). Il nous est apparu qu’en demandant de faire des liens avec le self uniquement via des réponses sur des échelles, les participants n’avaient pas l’opportunité d’effectuer un traitement suffisamment profond. Au contraire, ils désignaient parfois une réponse sur l’échelle sans paraître se poser véritablement la question, et ce traitement nous semblait trop superficiel. Pour y remédier, nous avons introduit des questions ouvertes, permettant aux participants d’élaborer leur réponse et exigeant aussi d’eux un traitement plus poussé.

Ainsi, nous avons d’abord demandé aux participants de nous dire, en une phrase ou deux, s’il y avait des éléments dans cette photo qui leur évoquaient des choses qu’ils avaient personnellement vécues. Cette consigne avait l’avantage de contraindre le participant à regarder la photo tout en faisant un lien avec sa propre identité. Mais les réponses que nous obtenions étaient souvent insatisfaisantes. En effet, cette consigne donnait souvent lieu à des réponses sémantiques très générales telles que « j’aime les animaux » ou encore « c’est bien de faire le tri ».

Dès lors, nous avons repris la question de l’importance, en demandant aux participants à quel point l’activité est importante pour eux (échelle de Likert en cinq points, allant de « pas du tout » à « extrêmement », voir Annexe II). Après avoir fait leur choix sur l’échelle, les participants devaient expliquer en quelques mots pourquoi ils avaient fait ce choix. Il s’agit donc pour la personne de juger une activité par rapport à l’importance qu’elle lui accorde (pertinence par rapport au self) puis de dire pourquoi (traitement profond et lien avec le self).

Si la réponse du participant est trop générale, peu claire ou non reliée à son identité, l’expérimentateur intervient et lui demande de préciser sa réponse, l’incite à donner un avis personnel, à dire ce qu’il pense. Cette procédure permet de maximiser les chances d’obtenir des réponses en lien avec le self.

Il est à noter ici que nous avons envisagé d’introduire une question concernant les émotions dans nos consignes d’encodage. Nous n’avons finalement pas retenu cette possibilité, mais voici un petit résumé de notre réflexion sur ce sujet. Les émotions ayant un rôle important dans la mémorisation des épisodes, nous avons essayé de demander aux participants si la photo leur évoquait des émotions (toujours sur une échelle de Likert en cinq points, allant de « pas du tout » à « extrêmement »). Ensuite, nous leur demandions d’indiquer la valence de l’émotion ressentie (sur une échelle composée de cinq figurines représentant une graduation entre un visage très triste et un visage très joyeux). Étant donné que nos photos ne suscitaient pas d’émotions négatives, nous avons d’abord abandonné la question de la valence, puis celle de l’émotion. En effet, nous avions fait attention de ne sélectionner que des photos qui dégageaient à peu près la même intensité émotionnelle, ce qui rendait cette question peu pertinente.

Contrôle du temps d’encodage. Certaines questions posées durant la phase d’encodage ont également été supprimées ou adaptées en fonction du temps qu’elles nécessitaient. Durant les premiers prétests, le temps d’encodage pouvait être très variable d’un individu à l’autre (entre 9 et 18 minutes, ET = 3). Ceci pose problème dans la mesure où les effets observés ensuite sur le rappel peuvent être liés au temps consacré à encoder les stimuli, en partant du principe qu’une personne qui passe plus de temps à encoder aura de meilleures performances.

Il était donc important pour nous de pouvoir contrôler au maximum ce temps d’encodage.

Pour ce faire, nous avons déterminé le temps approximatif nécessaire au participant pour donner sa réponse. Une incitation est prévue si la réponse donnée est trop brève. Ainsi, pour la phase d’observation, une réponse d’environ dix secondes concernant la description de la scène est attendue. Si le participant s’arrête avant, l’expérimentateur l’incite systématiquement en lui demandant : « quoi d’autre ? ». De même, une réponse d’environ quinze secondes est attendue pour la justification de l’importance. Si la réponse est trop brève, le participant est invité à élaborer sa réponse : « dites-m’en un peu plus ». En cas de réponses trop longues, nous avons interrompu le participant afin de lui signifier que sa réponse était suffisante. Ainsi, la durée approximative d’encodage pour chaque photo est d’une minute, soit 16 minutes pour les 16 photos.

Compréhension des consignes / essai. Afin de nous assurer que les participants comprennent bien les consignes de la phase d’encodage (quelle est l’importance de l’activité

et pourquoi), nous avons inclus un essai au début de la passation du TMI. En effet, après avoir donné les consignes et avant de montrer la première photo, le participant doit répondre aux deux questions d’encodage avec l’exemple de l’activité « Aller au cinéma ». Encore une fois, le participant ne voit pas de photo lors de cet essai, il doit simplement indiquer à quel point l’activité « Aller au cinéma » est importante pour lui puis dire pourquoi en quelques mots. Cet essai permet d’illustrer la consigne et est souvent l’occasion d’insister sur l’importance de donner des réponses personnelles et pas trop générales.

La version définitive des consignes utilisées dans le cadre de ce mémoire durant la phase d’encodage est proposée en Annexe III.

Consignes de rappel. Les consignes données pour le rappel libre et le rappel des détails apparaissent en Annexe IV pour la session 1 (rappel immédiat) et Annexe V pour la session 2 (rappel différé). Le temps accordé au rappel libre des activités a été fixé à deux minutes, et à approximativement trente secondes pour le rappel des détails de chaque photo.

Nous avons décidé de ne procéder au rappel des détails que pour les activités qui ont été rappelées lors du rappel libre de la séance en cours.

3.2. Méthodologie de l’expérimentation

3.2.1. Population

Nous avons recruté 41 participants. A posteriori, nous avons exclu un des participants, qui présentait des troubles cognitifs avérés suite à un AVC. Nous présentons ici les caractéristiques de notre échantillon après l’exclusion de ce sujet. L’échantillon est donc finalement composé de 40 individus tout-venant âgés de 60 à 77 ans (M = 67.5 , ET = 4.6), parlant couramment le français (c'est-à-dire de langue maternelle ou avec une très bonne expression / compréhension). Nous avons essayé de constituer un échantillon composé d’autant d’hommes que de femmes, mais au final le nombre d’hommes diffère significativement du nombre de femmes (40% d’hommes contre 60% de femmes, χ2(1) = 4.00, p = 0.045). Nos participants ont effectué entre 8 et 19 années d’études (M = 13.0, ET = 2.8). Seulement six d’entre eux (15%) exercent encore actuellement une activité professionnelle et quatorze ont une activité bénévole significative (35%).

3.2.2. Matériel

TMI. La passation du TMI est divisée en deux sessions espacées d’une semaine. Les deux sessions sont enregistrées à l’aide d’un enregistreur vocal afin de pouvoir retranscrire les réponses des participants (en effet, dans un but exploratoire de ce test, nous voulions récolter les réponses dans le moindre détail, ce qui permettra par la suite d’imaginer un système de cotation plus simple pour les cliniciens). L’expérimentateur prend note des réponses du sujet sur un protocole prévu à cet effet (voir Annexe VI pour la séance 1 et Annexe VII pour la séance 2).

La séance 1 commence par la cover story puis l’explication de l’échelle d’importance et enfin l’essai. Une fois que l’expérimentateur s’est assuré que le participant avait bien compris les consignes, il montre la première photo et la phase d’encodage commence.

L’expérimentateur pose les deux questions d’encodage pour les 16 photos. Une période d’interférence d’environ cinq minutes fait suite à la phase d’encodage. Ensuite, une phase de rappel libre (immédiat) de deux minutes a lieu. L’expérimentateur prend note de toutes les activités dont le participant se souvient. À la fin du rappel libre, l’expérimentateur procède au rappel des détails. Ainsi, pour chaque activité dont le participant s’est souvenu lors du rappel libre, il lui est demandé d’essayer de voir la photo de l’activité en imagerie mentale (voir paragraphe suivant intitulé « Imagerie mentale ») et de rappeler le plus grand nombre de détails qui figuraient sur la photo.

Lors de la séance 2, l’expérimentateur procède au rappel libre des activités, puis au rappel des détails des activités rappelées, selon la même procédure qu’à la séance 1.

Le TMI donne finalement lieu à quatre scores : deux scores correspondant au nombre d’activités rappelées (un score au moment du rappel immédiat et un score au moment du rappel différé) et deux scores correspondant au nombre de détails corrects rappelés par photo (nombre de détails total – nombre d’erreurs) (un score établi sur la base de la performance du rappel des détails immédiat et un score pour le rappel différé). Les deux scores d’activité sont directement obtenus. Pour les scores de détails, la cotation est plus délicate. En effet, nous avons dû réécouter les enregistrements pour accorder un point par détail correct et soustraire le nombre de détails incorrects. Chaque pièce d’information correcte rapportée par le participant est accréditée (comme le nombre d’acteurs apparaissant sur une photo, leur sexe, leur âge approximatif, l’action en cours, les objets présents dans la scène, les positions spatiales entre les objets / acteurs, les couleurs, etc.).

Questions de contrôle TMI. Nous avons inclus quatre questions de contrôle en lien avec le TMI. Nous voulions savoir si les participants s’étaient doutés qu’il s’agissait en réalité d’un test de mémoire et s’ils avaient participé à la consolidation du souvenir en parlant ou en repensant aux photos. Ainsi, à la fin du rappel des détails immédiat, nous avons demandé aux participants s’ils s’étaient doutés qu’ils devraient rappeler les activités des photos (oui ou non). Puis, suite au rappel des détails différé, il leur était demandé s’ils s’étaient doutés qu’ils devraient à nouveau rappeler les mêmes photos aujourd’hui (oui ou non), s’ils avaient discuté de ces photos avec leur entourage au cours des sept derniers jours (échelle de Likert en quatre

Questions de contrôle TMI. Nous avons inclus quatre questions de contrôle en lien avec le TMI. Nous voulions savoir si les participants s’étaient doutés qu’il s’agissait en réalité d’un test de mémoire et s’ils avaient participé à la consolidation du souvenir en parlant ou en repensant aux photos. Ainsi, à la fin du rappel des détails immédiat, nous avons demandé aux participants s’ils s’étaient doutés qu’ils devraient rappeler les activités des photos (oui ou non). Puis, suite au rappel des détails différé, il leur était demandé s’ils s’étaient doutés qu’ils devraient à nouveau rappeler les mêmes photos aujourd’hui (oui ou non), s’ils avaient discuté de ces photos avec leur entourage au cours des sept derniers jours (échelle de Likert en quatre