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Sur les côtes méditerranéennes, de nombreux pêcheurs se réunissent aussi en confréries190 , mais ils se placent sous la protection de Saint-Érasme (aussi parfois appelé

187 M.L. Louis LANDE, « Trois mois de voyage dans le Pays basque. III. La Vizcaye », La Revue des deux

mondes, 1877, t. 22, p. 333 ; M. l’Abbé SILHOUETTE, « Les cofradias de la côte cantabrique. Assurance des pêcheurs et du matériel de pêche », Bulletin des pêches maritimes. Annexe de la Revue maritime et

coloniale, 1899, p. 28. Voir aussi M. LARRARTE, « Kofradiak le très ancien système de solidarité entre gens de mer chez les Basques du sud », Bulletin du Musée basque, n° 92, 2e trim. 1981, pp. 99-106 ; Joan Lluis ALEGRET,B.NADAL, « Las cofradias de pescadores : la dimensio de la pesca a Catalunya », General de Pesca maritima, Barcelona, 1987, pp. 97-105 ; Javier Enriquez FERNANDEZ, Concepcion Hidalgo DE

CISNEROS AMESTOY, Araceli Lorente RUIGOMEZ, Coleccion documental del archivo de la Cofradia de

Pescadores de la villa de Lequeitio (1325-1520), Donostia, Eusko IKASKUNTZA, 1991, 126 p. ; Joan Lluis ALEGRET, GARRIDO Alfons, Historia de confraria de pescadores de Palamos, Palamos, Confraria de

Pescadors de Palamós, 2004, 295 p. ; RamonFRANQUESA,« Las cofradías de pescadores en España. Papel

económico y cambios estructurales », communication présentée à la Conferencia de la Internacional Institute of Fisheries Economics and Trade (IIFET), juillet 2004, Tokyo ; ALEGRET Joan Lluis, Estudi de

les fonts documentals en la recerca sobre la historia de la pesca a Catalunya, Palamos, Museu de la Pesca,

2005, coll. Quaderns blaus (Universitat de Girona. Catedra d’Estudis Maritims) ; 14, 30 p. ; Serge LABORDE, Les pêches maritimes basques entre déclin et recompositions, thèse géographie, Nantes, 2007, 324 f.

188 Michel BOCHACA, Beatriz Arizaga BOLUMBURU, Alain GALLICE, « Les pêches maritimes dans le golfe de Gascogne à la fin du Moyen-âge », Revue d’histoire maritime, 2012, n° 15, « Pêches et pêcheries en Europe occidentale du Moyen-âge à nos jours », pp. 69-70.

189 Instituée en 1264 par le pape Urbain IV, la Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement est une fête religieuse catholique, célébrée le jeudi qui suit La Trinité (60 jours après Pâques), qui vise à commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l’Eucharistie. Voir René CUZACQ, Dans le folklore basque ;

processions de la Fête-Dieu et chapelles, chasse à la palombe, sur la maison basque et varia,

Mont-de-Marsan, J. Lacoste, 1953, 111 p. Pour des études plus générales, consulter Marie GASQUET, La Fête-Dieu, Lagny, E. Grevin, 1932, 187 p. ; Noël COULET, « Processions et jeux de la Fête-Dieu en Occident (XIVe -XVe siècle) », in Nicole BERIOU (s.d.), Pratiques de l’Eucharistie dans les Églises d’Orient et d’Occident

(Antiquité et Moyen-âge), Paris, Institut d’Études augustiniennes, 2009, coll. des études augustiniennes.

Série Moyen-âge et temps modernes, vol. 1. L’institution, pp. 497-518.

190 Voir Maurice AGULHON, La sociabilité méridionale : confréries et associations dans la vie collective

Saint-Elme) et de Saint-Pierre

191

, ce qui n’est pas sans rappeler l’ancienne tradition votive

des marins et des pêcheurs

192

qui, confrontés aux périls de la mer, remerciaient Dieu, la

Vierge Marie ou leur saint patron, de la grâce qu’ils avaient bien voulu leur accorder

193

.

Dans le Var, à Saint-Nazaire

194

, est ainsi créé en 1661

195

, avant l’instauration officielle

1966, 2 vol., coll. Annales de la Faculté des lettres, 878 p. ; École des hautes études en sciences sociales, « Pénitents et confréries du Sud-Est : table ronde du 18 mai 1983, Marseille », Provence, Historique, t. 34, fasc. 136, avril-mai-juin 1984, pp. 118-257 ; Collectivité territoriale de Corse, Les confréries de Corse :

une société idéale en Méditerranée, catalogue d’exposition, Corte, Musée de la Corse, 11 juillet-30 décembre 2010, Ajaccio, Albania, 2010, 524 p.

191 Invoqués pour protéger les équipages des fortunes de mer et leur accorder bonne pêche, ces deux patrons des marins et pêcheurs chrétiens, font l’objet d’un culte très important en Méditerranée (Corse, Monaco, Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes…). À Villefranche-sur-Mer, ont ainsi été érigées à la fois la Chapelle Saint-Elme et la chapelle Saint-Pierre, entièrement décorée par Jean Cocteau en 1956, qui abrite la prud’homie de pêche. Dans de nombreuses villes portuaires sont célébrées la Saint-Elme, mais surtout la Saint-Pierre, avec procession, office religieux, bénédiction de la mer, embrasement de barque, banquet, chants et danses. Consulter les travaux ethnographiques du programme tradition de la DRAC Rhône-Alpes : Danièle DOSSETTO, La Saint-Pierre et le trésor sacré de Notre-Dame de Miséricorde dans les documents

paroissiaux conservés aux archives municipales de Martigues. Recueil de textes. Musée Ziem du Vieux Martigues, 1988, n.p. ; Brigitte POLI, Les relances et revitalisations de la fête des pêcheurs (la St-Pierre)

en Méditerranée, 1996, n.p. ; Quand les pêcheurs fêtent Saint-Pierre. De l’usage de la tradition dans quatre communes du littoral méditerranéen : Martigues, Sanary, Menton, Le Brusc, 1998, 100 p. Selon la légende,

Saint-Érasme ou Saint-Elme (selon les localités) a miraculeusement survécu à la foudre alors qu’il était en train de pêcher. De son côté, Saint Pierre, qui fut pêcheur sur le lac de Génésareth et qui est mort martyr pendant la persécution de Néron, possède deux clés, lui permettant d’ouvrir et de fermer les portes du Paradis : une clé céleste en or, une clé terrestre en argent. D’autres corporations l’ont choisi comme saint patron, notamment les confréries de tailleurs de pierre et celle de portefaix de Marseille.

192 Consulter Luc THEVENON, « Les saints protecteurs des marins dans le Comté de Nice et ses marges »,

Bulletin du Comité d’Histoire de la Sécurité sociale de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, n° 25-26,

2012-2013, en cours d’édition.

193 Sur les ex-voto, voir notamment : Paul SEBILLOT, « Les ex-voto », Revue des traditions populaires, t. XXI, 1906, pp. 161-164 ; Jean LEPAGE, Éric RIETH, Ex-voto marins de Méditerranée, catalogue de

l’exposition réalisée par le musée de la Marine et l’association pour la sauvegarde et l’étude des ex-voto marins et fluviaux, Collioure, Château royal, mai-juillet 1978, Antibes, août-octobre 1978, Marseille, Vieille Charité, octobre 1978-janvier 1979, Paris, Le Musée, 1978, 146 p. ; Colette et François BOULLET,

Ex-voto marins, Paris, Éd. maritimes et d’outre-mer, 1978, 189 p. ; Michel MOLLAT DU JOURDIN, « Inventaire des ex-voto marins en France », Ethnologie française, 1979, t. 9, n° 2, pp. 187-200 ; Bernard COUSIN, « L’ex-voto, document d’histoire, expression d’une société », Archives des sciences sociales et des religions, année 1979, vol. 48, n° 48-1, pp. 107-124 ; Lucie DELARUE-MARDRUS, L’ex-voto, Honfleur, Éd. de la Lieutenance, 2000, 206 p. ; Jean MONOT, « Récit 21. Les ex-voto marins de pêche : quelques fortunes de mer oubliées », dans Jean MONOT, Les pêches méditerranéennes : Voyage dans les traditions, Versailles, Quaé, 2011, 256 p. Pour la Provence, cf. en particulier : le catalogue d’exposition "Ex-voto et

pénitents en Provence et dans le comté de Nice, contribution à la connaissance des traditions religieuses et de la peinture populaire, exposition 6 mai-15 juin 1987 au Palais Lascaris de Nice", LucTHEVENON, Nice, Serre, 1987, 54 p. ; et la thèse de Bernard COUSIN : Le miracle et le quotidien, les ex-voto provençaux

images d’une société, Aix-en-Provence, Sociétés, Mentalités, Cultures. Université de Provence, 1983, 339

p. La dernière synthèse est celle d’Olivier VERNIER, « En marge de la protection sociale : note sur les ex-voto marins en Méditerranée », Bulletin du Comité d’Histoire de la Sécurité sociale de la région

Provence-Alpes-Côte d’Azur, n° 25-26, 2012-2013, en cours d’édition.

194 Au XIXe siècle, par le décret du 12 novembre 1890, la ville de Saint-Nazaire devient Sanary (B.L.R.F., XIIe série, 2e sem. 1890, t. 41, B. n° 1373, p. 1391). Le nom de Sanary vient de San Nari, provençal de Saint-Nazaire. Voir Karine DURANT-SORIN, Un petit port provençal au XVIIIe siècle : l’exemple de Saint-Nazaire (Sanary), mémoire Master I Sciences historiques et humanités, Aix-Marseille 1, 2009, 225 f.

195 Le parchemin attestant de cette création est reproduit dans l’ouvrage : Ville de sur-Mer,

Sanary-sur-Mer : 1 000 ans d’histoire, Sanary-Sanary-sur-Mer, Maury imprimeur, 1982, « La pêche », n.p. ; dans lequel

d’une prud’homie de pêche en avril 1792

196

, une confrérie de Saint-Pierre, qui regroupe

des prieurs

197

, marguilliers

198

et pêcheurs. Selon ses registres, qui sont encore conservés

aux archives municipales

199

, les confrères disposent déjà de pouvoirs spécifiques. Ils

élisent leurs représentants à la pluralité des voix : deux marguilliers, un archivaire et un

grade juré pour administrer les affaires de la confrérie. Ils établissent des règlements de

pêche et les font respecter, prélèvent sur le produit de la pêche un pourcentage pour les

réparations et les achats du culte de Saint-Pierre

200

. À Toulon, des statuts similaires,

édictés au XIV

e

siècle, attestent que des patrons pêcheurs se réunissaient dans la chapelle

des FF. Prêcheurs

201

, tiraient au sort les différents postes de pêche et déterminaient les

heures de la journée et les époques de l’année où l’on devait se servir de certains de ces

filets, « sous peine de la perte du poisson et d’une amende “pour le luminaire de l’autel

de Saint-Pierre”

202

». À Martigues, en 1746, un changement du trésorier de la Confrérie

de Saint-Pierre « nous informe du rituel de changement de secrétaire, qui se fait par

remise de "huit poissons, une lampe et quatre clefs d’argent" »

203

.

196 Décret du 3 avril 1792 portant établissement d’une juridiction de prud’hommes pêcheurs dans les ports d’Antibes, Bandol et Saint-Nazaire, Sylvain LEBEAU (éd.), Recueil des lois relatives à la Marine et aux

colonies, Paris, Impr. de la République, 1787-1800, coll. Les archives de la Révolution française, t. 2, 1er

mai 1791-1er juin 1792, p. 418.

197 Les prieurs dirigent les communautés religieuses chrétiennes.

198 « Les marguilliers sont élus par les paroissiens. […] chargés des comptes, ils sont [parfois] appelés trésoriers de l’église […] Dans les villes ou en quelques grosses paroisses, les marguilliers outre le registre des comptes, tiennent celui des "délibérations" », Gustave CONSTANT, « Les registres de marguilliers »,

Revue d’Histoire de l’Église de France 1938, vol. 24, n° 103, pp. 179-181. Voir aussi l’article de Geneviève

HOËTTICK-GADBOIS paru dans la même revue : « Les marguilliers, "chevilles ouvrières" de la vie paroissiale d’après les visites archidiaconales de Josas, 1458-1470 », Revue d’Histoire de l’Église de

France, 2006, vol. 92, n° 1, pp. 25-46.

199 A.M. Sanary-sur-Mer, GG 1570-1789, confréries, actes paroissiaux, instruction publique (archives en cours de réformation).

200 À Nice, dans l’autel de l’église Saint Jaume, est exposé le tableau « La pêche miraculeuse ». Le pionnier de l’ethnologie du comté de Nice Paul CANESTRIER précise que pour « obtenir des pêches fructueuses, les pêcheurs suspendaient à la statue de St Pierre des lamelles ciselées d’argent représentant des poissons, sardines, anchois, bogues, qui errent en bandes dans la baie de Nice », Fête populaire et tradition religieuse

en pays niçois, Nice, Serre, 1978, p. 157.

201 Gustave LAMBERT, « Le couvent des frères prêcheurs », Bull. de l’Académie du Var, 1898, nouv. série, t. XXI, p. 10.

202 Le produit de l’amende servait à l’achat et l’entretien du luminaire pour l’autel de Saint-Pierre. Par ailleurs, tous les patrons pêcheurs s’étaient engagés à donner à la confrérie la sixième partie du poisson qu’ils pêcheraient le 28 avril, veille de la fête de Saint-Pierre, ou son équivalent en argent, pour l’autel.

Les fonds du Consulat et du Sénat

204

des archives départementales des

Alpes-Maritimes confirment également l’existence d’une confrérie de Saint-Pierre à Nice

205

. En

1724, les pêcheurs « réunis dans la corporation érigée à Nice sous le titre de Saint-Pierre »

sont autorisés par l’autorité ecclésiastique et par le roi de Sardaigne Victor Amédée

206

à

pêcher pendant les jours de fête religieuse

207

. Pour obtenir cette autorisation, les prieurs

de la Corporation mettent en avant le fait que leur chapelle n’a d’autres revenus que celui

provenant du produit de la pêche des jours de fête et qu’ils ont besoin de l’entretenir. Ils

insistent aussi sur la misère qui règne parmi les pêcheurs

208

, notamment en raison de la

diminution des ressources maritimes. Par ailleurs, même si la plupart des prieurs de la

corporation de Saint-Pierre sont illettrés, le Consulat de commerce et de mer de Nice les

charge d’évaluer le montant des dégâts et du préjudice subi lorsque des filets ou des

bateaux de pêcheurs ont été endommagéspar un autre pêcheur

209

. Ils effectuent leur

expertise « selon Dieu et [leur] conscience et comme experts en qualité de marins ». En

204 Sur le Sénat de Nice, consulter l’inventaire de Simonetta VILLEFRANQUE, Sénat de Nice : répertoire de

la sous-série 1B, Nice, Conseil général des Alpes-Maritimes, 2008, 389 p., mais aussi : Henri MORIS, Le

Sénat de Nice de 1614 à 1792, Nice, Serre, 2003, 125 p. ; Jean-Paul BARETY, Le Sénat de Nice : une cour

souveraine sous l’Ancien Régime, 1614-1796, thèse droit, Nice, 2005, 428 f. ; Michel BOTTIN, « Les

decisiones du Sénat de Nice. Éléments pour une histoire de la jurisprudence niçoise. XVIIe-XIXe siècles », dans Jérôme MAGAIL, Jean-Marc GIAUME (s.d.), Le Comté de Nice de la Savoie à l’Europe, Nice, Serre, 2006, pp. 261-273 ; Bénédicte DECOURT-HOLLENDER, Les attributions normatives du sénat de Nice au

XVIIIe siècle : 1700-1792, thèse histoire du droit Nice, Montpellier, Mémoire de notre temps, 2008, 803 p.

205 Ce fonds est en cours de dépouillement par Simonetta VILLEFRANQUE, attachée de Conservation du Patrimoine aux Archives Départementales des Alpes-Maritimes.

206 Pêcher les jours fériés était défendu par les Royales Constitutions, Leggi e costituzioni di S.M. Vittorio

Amedeo, Torino, Per G.B. Valetta, 1723, 644 p. Sur Victor Amédée, voir aussi : Geoffrey SYMCOX, Victor

Amédée II : l’absolutisme dans l’État savoyard, 1675-1730, Saint-Julien-en-Genevois, la Salévienne,

Chambéry, Société savoisienne d’histoire et d’archéologie, 2008, 359 p.

207 A.D. Alpes-Maritimes, 01B 0174, Sénat de Nice, registre des lettres et édits des princes, ordonnances du Sénat, remontrances de l’Avocat fiscal général et suppliques des particuliers (10/12/1723- 06/04/1731), 22 février-9 mars 1724, f. 35 bis.

208 Selon eux, beaucoup de pêcheurs sont en grande situation de pauvreté et sont obligés d’aller mendier.

209 Voir notamment : A.D. Alpes-Maritimes, 03B 0043, registre des ordonnances rendues par le Consulat de commerce et de mer de Nice lors de contentieux (03/01/1749-29/12/1749), 20, 21, 23 juin 1749, ff. 81-83 ; 03B 0044, registre des ordonnances rendues par le Consulat de commerce et de mer de Nice lors de contentieux (30/12/1749-21/10/1750), 7 mars 1750, n.f. ; A.D. Alpes-Maritimes, 03B 0044, registre des ordonnances rendues par le Consulat de commerce et de mer de Nice lors de contentieux (30/12/1749-21/10/1750), 12 et 14 août 1750, ff. 123-124 ; A.D. Alpes-Maritimes, 03B 0050, registre des ordonnances rendues par le Consulat de commerce et de mer de Nice lors de contentieux (03/01/1758-31/12/1758), 13 octobre 1758, ff. 97-98 ; 03B 0056, registre des ordonnances rendues par le Consulat de commerce et de mer de Nice lors de contentieux (03/01/1764-24/12/1764), 17 février 1764. Parfois, les prieurs ne sont pas consultés pour le calcul du préjudice, comme en juillet 1764, dans le litige opposant le capitaine Felice CASALINI et le patron Giacomo Maria MANGIAPAN de Villefranche-sur-Mer au patron PaoloTERESE de Nice. En l’espèce, le niçois accuse le capitaine d’avoir endommagé ses filets en passant près de son bateau mais le Consulat reconnaît que celui-ci n’a pas commis de faute car les marins niçois dormaient tous à son passage et qu’en raison d’usages différents à Villefranche-sur-Mer, les pêcheurs niçois n’avaient pas pour habitude de se signaler par des feux la nuit, A.D. Alpes-Maritimes, 03B 0056, registre des ordonnances rendues par le Consulat de commerce et de mer de Nice lors de contentieux (03/01/1764-24/12/1764), 3, 6, 9, 13, 19 juillet 1764, ff. 96 bis-97 bis, 106-106 bis.

juin 1738, les prieurs doivent, par exemple, vérifier l’état des dégâts provoqués sur les