CHAPITRE 5 – Discussion
5.6. Les limites de la recherche
Premièrement, les limites de cette étude se situent au niveau de la taille de l’échantillon composé : l’échantillon ne contenait que six personnes. Comme nous l’avons déjà cité plus haut, nous avons eu des difficultés lors du recrutement des participantes. Le temps alloué à l’étude ne nous a pas suffi pour continuer à solliciter d’autres organismes et recruter plus de participantes. Résultat : l’échantillon ne contenait que six personnes. De ce fait, cela ne nous permet pas de généraliser nos résultats. Deuxièmement, les critères de sélection ne pouvaient pas être satisfaits, puisque la plupart des organismes sollicités ont indiqué que leurs intervenantes ne répondaient pas aux critères de sélection. Troisièmement, le manque de temps du personnel dans les milieux de travail et la période durant laquelle a été effectuée l’étude ont été un obstacle, puisque les responsables des organismes nous ont dit que cette période ne leur convenait pas, car ils étaient très occupés, avaient beaucoup de demandes de services et n’avaient pas beaucoup d’intervenantes pour faire leur travail journalier. Finalement, la sollicitation de
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participantes par courriels et par appels téléphoniques est un autre facteur qui a imposé des limites à notre étude, puisque malgré les nombreux courriels et les messages laissés dans les boites vocales de certains organismes en santé mentale, nous n’avons pas eu la chance de recruter plus de participantes. Il serait donc intéressant pour les études futures d’avoir un grand nombre de participants provenant de différents milieux, incluant les professionnels de la santé tel que les médecins et les psychiatres afin d’avoir des résultats plus intéressants et d’harmoniser les pratiques d’intervention dans tous les organismes.
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CONCLUSION
Les troubles mentaux modérés concomitants à la violence conjugale continuent de faire l’objet d’études scientifiques à cause des conséquences très néfastes particulièrement sur les femmes. Heureusement que dans les sociétés d’aujourd’hui des mesures sont mises en place pour éradiquer ce véritable fléau social. On reconnait maintenant que les problèmes de santé mentale des femmes violentées sont causés dans la majorité des cas par la violence conjugale.
L’objet de notre étude consistait à décrire, à partir de points de vue d’intervenantes sélectionnées, les modèles privilégiés lors d’interventions auprès de femmes victimes de violence conjugale ayant engendré des troubles mentaux modérés. Sur le plan clinique, les résultats de notre recherche montrent que les conséquences de la violence conjugale sont encore mal diagnostiquées par les médecins et les psychiatres. Ces derniers posent des diagnostics sans tenir compte des raisons qui affectent l’état émotionnel des victimes, c’est-à-dire sans utiliser l’approche psychosociale. Cette façon de procéder engendre un manque de collaboration entre eux et les intervenants des organismes sociaux.
Dans cette étude, toutes les approches sont mises de l’avant par les intervenantes lors de leurs interventions, mais l’approche féministe est celle qu’elles priorisent. Nos résultats viennent appuyer les études scientifiques voulant que l’approche féministe soit la plus appropriée en intervention auprès de femmes victimes de violence conjugale et ayant développé des problèmes de santé mentale modérés. Doit-on prendre des mesures afin d’implanter cette approche au niveau de tous les centres et organismes qui donnent des services aux femmes victimes de violence conjugale? Nous pensons que oui, car nous voulons que nos sociétés modernes soient exemptes de violence et notamment de violence conjugale. Il faut permettre aux femmes violentées d’avoir un suivi à la fois psycho-social et médical dans un même endroit où médecins en santé mentale
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côtoieraient les travailleurs sociaux spécialisés pour une meilleure prise en charge des victimes.
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