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Chapitre 2. Cheminement et modélisation théoriques

2.3 Convergence entre approches et théories dans la pensée complexe

2.3.1 La pensée complexe : un modèle de reliance

Si nous avons étayé en introduction l’intérêt de mobiliser les notions de « paradigme » et d’« approche » pour appréhender notre objet, nous n’avons pas encore présenté les différents princeps de la pensée complexe qui nous permettent d’assoir notre argumentaire scientifique.

a. La pensée complexe ou intégrative : l’homme morcelé versus l’homme total

Avant de nous arrêter sur la pensée complexe ou paradigme de la complexité, nous avons essayé de nous situer dans l’ensemble des paradigmes existants sans être certainement encore parvenue à avoir une vue d’ensemble ou cohérente de ceux-ci. Mais nous avions pour préalable de « prendre conscience de la nature et des conséquences des paradigmes qui mutilent la connaissance et défigurent le réel » (Morin, 1977 : 18). L’enjeu était de situer notre objet de recherche, mais aussi en parallèle de situer notre recherche dans le champ scientifique des modes de pensée. Le terme paradigme est employé pour décrire un mode de

165 pensée mais aussi une méthodologie. Nous avons préféré conserver le terme de paradigme éco-systémique, car il permet de situer d’emblée le travail au sein des études contemporaines sur le handicap. Mais, paradigme éco-systémique et paradigme de la complexité sont complémentaires si l’on suppose que le premier décrit une méthodologie d’approche de l’objet, alors que le deuxième objective les connaissances obtenues par la mise en œuvre des méthodes.

Dès lors, la définition canonique du paradigme selon Alex Mucchielli et al. (1998, p. 20) citant Thomas Samuel Kuhn (1962) « est un ensemble d’éléments épistémologiques, théoriques, conceptuels, cohérents “qui servent de cadre de référence à la communauté des chercheurs de telle ou telle branche scientifique” » ne s’oppose pas à la celle qu’en donne Edgar Morin (1977 : 147) que nous rappelons : « Un paradigme est un type de relation logique (inclusion, conjonction, disjonction, exclusion) entre un certain nombre de notions ou catégories maîtresses. Un paradigme privilégie certaines relations logiques au détriment d’autres, et c’est pour cela qu’un paradigme contrôle la logique du discours. Le paradigme est une façon de contrôler à la fois la logique et la sémantique ». En ce sens, le courant de recherche des disabilities studies est l’instigateur du paradigme écologique selon la définition de Thomas Samuel Kuhn. Et pour saisir la relation logique entre les notions ou concepts, la pensée complexe offre des clés de compréhension.

D’ailleurs l’auteur (ibid. : 21) propose un point étymologique du terme « complexité » : « Au premier abord, la complexité est un tissu (complexus : ce qui est tissé ensemble) de constituants hétérogènes inséparablement associés : elle pose le paradoxe de l’un et du multiple. Au second abord, la complexité est effectivement le tissu d’événements, actions, interactions, rétroactions, déterminations, aléas, qui constituent notre monde phénoménal. Mais alors la complexité se présente avec les traits inquiétants du fouillis, de l’inextricable, du désordre, de l’ambiguïté, de l’incertitude… D’où la nécessité, pour la connaissance, de mettre de l’ordre dans les phénomènes en refoulant le désordre, d’écarter l’incertain, c’est-à-dire de sélectionner les éléments d’ordre et de certitudes, de désambiguïser, clarifier, distinguer, hiérarchiser… ». Le point de départ de la réflexion épistémologique sur l’objet de recherche a justement été ce paradoxe de l’un et du multiple dans le sens où le refus de ne cibler qu’un type de handicap renvoie à notre volonté de dépasser ce paradoxe. En effet, partir du public des établissements spécialisés offre l’opportunité de prendre en compte chacun des individus accueillis et d’envisager le multiple non sous le collectif d’individus catégorisés par des

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disciplines scientifiques, mais par l’ensemble des personnes dirigées vers des structures spécialisées, fonctionnement symptomatique d’un système social.

Pour Edgar Morin (ibid.), le « paradigme de simplification » dans lequel nous vivons aujourd’hui a été à l’initiative de Descartes, lorsqu’il a disjoint « le sujet pensant » et « la chose étendue ». Il semble que « le principe de disjonction a isolé radicalement les uns des autres les trois grands champs de la connaissance scientifique : la physique, la biologie, la science de l’homme50 » (ibid.). De plus, une citation de l’auteur nous donne à penser notre objet de recherche : « La seule façon de remédier à cette disjonction fut une autre simplification : la réduction du complexe aux simples (réduction du biologique au physique, de l’humain au biologique). Une hyperspécialisation devait de plus déchirer et morceler le tissu complexe des réalités, et donner à croire que le découpage arbitraire opéré sur le réel était le réel lui-même » (ibid. : 19). Cette scission sujet/objet a certainement favorisé une autre séparation dans la prise en charge du handicap, celle du corps et de l’esprit puisque les personnes handicapées, comme nous l’avons présenté en chapitre 3, ont initialement été « l’objet » du travail social. Ces dernières années, les « handicapés » sont passés du statut de « personne », à celui d’« usager » et de « consommateur » à part entière de la société, ce que nous verrons dans l’analyse des usages et pratiques des TIC. En outre, la terminologie d’hyperspécialisation rend bien compte de la réalité de la prise en charge du handicap mental. Cette critique de l’hyperspécialisation permet de préciser qu’un découpage arbitraire aurait été celui d’opter pour un type de handicap puisque la réalité de la prise en charge est hétérogène.

Edgar Morin (ibid. : 18) estime que « nous vivons sous l’empire des principes de disjonction, de réduction et d’abstraction » qui auraient pour origine la pensée carthésienne. Or, « une telle connaissance fondait nécessairement sa rigueur et son opérationnalité sur la mesure et le calcul ; mais, de plus en plus, la mathématisation et la formalisation ont désintégré les êtres et les existants pour ne considérer comme seules réalité que les formules et équations gouvernant les entités quantifiées. Enfin, la pensée simplifiante est incapable de concevoir la conjonction de l’un et du multiple (unitas multiplex). Ou bien, elle unifie abstraitement en annulant la diversité. Ou, au contraire, elle juxtapose la diversité sans concevoir l’unité ». Là encore, cette citation nous permet d’illustrer pleinement l’histoire de la prise en charge et de

50 Nous pouvons remarquer, que ce soit Edgar Morin ou Uri Bronfenbrenner, ils se sont tous deux attachés à

penser la complexité de l’ancrage de l’être humain dans son environnement tout en oubliant tous deux des disciplines. Pour Edgar Morin, il s’agit de la psychologie, pour Uri Bronfenbrenner, la biologie qu’ils ont par la suite rajoutées dans leur théorie.

167 la prise en compte du handicap mental. En effet, la connaissance du handicap mental s’est d’abord fondée sur la volonté de quantifier l’intellectuel, avec la naissance de l’unité de mesure du Quotient Intellectuel (QI). Par ailleurs, de nombreuses échelles d’évaluation en découlent. Cette réduction de l’être humain à un être quantifiable, a conduit à la prise en charge par établissements dont le public a été ciblé par catégories : déficients intellectuels légers, moyens, sévères et lourds sans oublier le polyhandicap, qui définit la personne comme handicapée mentale sévère. De surcroît, nous adhérons entièrement à cette conjonction de l’un et du multiple, en étudiant les établissements médico-sociaux accueillant des personnes handicapées mentales. Pour le dire autrement, nous considérons que les professionnels ont affaire à des personnes toutes hétéronomes, différentes – ils le mentionnent eux-mêmes – et que le multiple, ne se situe pas dans l’identification d’un niveau de déficience ou d’une maladie, mais dans la réalité de la prise en charge, où chaque individu réagit différemment bien qu’il soit identifié « personne handicapée mentale ». En somme, Edgar Morin (ibid. : 23) estime que son propos « est de rendre sensible aux énormes carences de notre pensée, et de comprendre qu’une pensée mutilante conduit nécessairement à des actions mutilantes ».

Par la suite, il convient d’étayer les différentes notions clés du paradigme de la complexité qui nous ont offert un renouvellement de notre mode de pensée et nous ont confirmé une voie à suivre, déjà empruntée par d’autres (Faugeras, 2007, Le Moigne 2008). Ce paradigme nous permet donc de dépasser des alternatives classiques selon des principes et notions clés détaillés ensuite.

b. Principes dialogique, de récursion et hologrammatique

Les principes clés de la pensée complexe sont ici exposés afin de comprendre les modalités de raisonnement logique. Edgar Morin (ibid. : 47) rappelle qu’historiquement, la dialectique d’Hegel pouvait se rapprocher de la complexité, car sur le plan logique, la dialectique hégélienne « introduisait la contradiction et la transformation au cœur de l’identité ». La complexité peut être pensée à partir de trois principes. Le premier est le principe dialogique. Ce principe nous affirme qu’il y a dialogisme entre deux entités qui ont leur propre logique : « Ces deux principes ne sont pas simplement juxtaposés, ils sont nécessaires l’un à l’autre » (ibid. : 99). Le principe dialogique étonne parfois, l’auteur donne des exemples tels que des mammifères qui mangent leurs enfants, qui les sacrifient à leur propre survie. Nous avons pu constater qu’il y a dialogique entre activités intellectuelles et agir technique. Nous pouvons nous retrancher derrière l’une ou l’autre de ces catégories d’actions, d’une part, orientées

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davantage vers la pensée, d’autre part, vers la fabrication. Mais finalement, c’est un non-sens de les disjoindre, cela même dans la compensation du handicap mental. L’utilisation de l’informatique et/ou du média Internet est un cristallisateur de ces deux logiques de prise en charge des personnes handicapées mentales, bien qu’historiquement il subsiste une prééminence de l’agir technique sur l’activité intellectuelle. Nous verrons que « le principe dialogique nous permet de maintenir la dualité au sein de l’unité. Il associe deux termes à la fois complémentaires et antagonistes » (ibid.).

Le second principe est la récursion organisationnelle. L’auteur (ibid. : 99-100) en appelle à l’image du tourbillon pour figurer ce processus : « Chaque moment du tourbillon est à la fois produit et producteur. Un processus récursif est un processus où les produits et les effets sont en même temps cause et producteur de ce qui est produit. […] Autrement dit, les individus produisent la société qui produit les individus. Nous sommes à la fois produits et producteurs ». Cette dimension récursive est en opposition avec les idées linéaires de type « cause/effet, produit/producteur, structure/superstructure, puisque tout ce qui est produit revient sur ce qui est le produit dans un cycle lui-même auto-constitutif, auto-organisateur et auto-producteur » (ibid. : 100). La récursion organisationnelle nous permet de penser les actualisations de pratiques, mais aussi les changements de formes organisationnelles.

Le dernier principe est nommé d’hologrammatique par l’auteur (ibid.) : « Dans un hologramme physique, le moindre point de l’image de l’hologramme contient la quasi-totalité de l’information de l’objet représenté. Non seulement la partie est dans le tout, mais le tout est dans la partie. Le principe hologrammatique est présent dans le monde biologique et dans le monde sociologique. Dans le monde biologique, chaque cellule de notre organisme contient la totalité de l’information génétique de cet organisme. L’idée donc de l’hologramme dépasse, et le réductionnisme qui ne voit que les parties et le holisme qui ne voit que le tout ». Ce principe nous permet de considérer les individus d’un système ou leurs actions comme représentatifs des autres systèmes auto-éco-organisateurs.

c. Une des notions clés pour notre objet : du système à l’auto-éco-organisation

Les notions clés de la pensée complexe que nous avons retenues nous permettent de rendre compte des processus en jeu, notamment de production (du handicap, d’une identité ou d’un changement) au sein de notre objet de recherche.

169 Une délimitation élargie de la notion de système renvoie au final à une vision écologique, c’est-à-dire les interactions entre différents éléments d’un système : « En principe, le champ de la théorie des systèmes est beaucoup plus large, quasi universel, puisque dans un sens toute réalité connue, depuis l’atome jusqu’à la galaxie, en passant par la molécule, la cellule, l’organisme et la société peut être conçue comme système, c’est-à-dire association combinatoire d’éléments différents » (ibid. : 28). Nous pouvons remarquer que cette définition fait écho à celle de dispositif en tant qu’agencement d’éléments hétérogènes, pour le dire vite51. Nous ne considérons pas les établissements pour personnes handicapées mentales comme des dispositifs et préférons, en l’état actuel de la pratique prise en charge avec les TIC, utiliser le terme d’activité. Ces institutions nous semblent davantage être un système ouvert et vivant, auto-éco-organisateur, ce que nous étayerons en partie deux et trois. De surcroît, pour Edgar Morin (ibid. : 29), la théorie systémique a engendré trois des apports significatifs de la pensée complexe : « Un “tout” qui ne se réduit pas à la “somme” de ses parties constitutives » ; « d’avoir conçu la notion de système, ni comme une notion “réelle”, ni comme une notion purement formelle, mais comme une notion ambiguë ou fantôme » ; « se situer à un niveau transdisciplinaire ». Nous nous situons pleinement dans cet héritage comme nous l’avons présenté supra. Edgar Morin (ibid.) propose donc un système à double face, à la fois ouvert et clos : « Dans un sens, le système doit se fermer au monde extérieur afin de maintenir ses structures et son milieu intérieur qui, sinon, se désintègreraient. Mais, c’est son ouverture qui permet cette fermeture » (ibid. : 31). Cette conception du système, alliée à la définition des milieux clos, nous permet de dépasser une opposition récurrente dans les propos des professionnels, cette opposition est celle de l’ouverture versus de fermeture que cristallisent, encore une fois, les objets TIC. On peut estimer que tous les milieux clos fonctionnent avec une part d’ouverture, sinon ils seraient amenés à mourir. Pour Edgar Morin (ibid.) nous sommes bloqués par « la métaphysique occidentale/cartésienne, pour qui toutes choses vivantes sont considérées comme des entités closes, et non comme des systèmes organisant leur clôture (c’est-à-dire leur autonomie) dans et par leur ouverture ». On peut ainsi étudier le fonctionnement de ces établissements à partir de l’activité informatique et/ou Internet en fonction de ce qu’ils tolèrent comme ouverture pour assurer leur clôture tout en

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Nous nous intéressons nécessairement à la notion de dispositif puisqu’elle est actuellement un cadre largement mobilisé pour rendre compte d’objets de recherche hybrides alliant humains et non-humains. Une nouvelle définition du dispositif pourrait être introduite sur la base de celle d’Edgar Morin pour un système : le dispositif serait une œuvre qui a pour vocation la reproduction de la complexité du monde avec une visée anthropologique, celle de mettre en relation.

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assurant ainsi leur autonomie d’action. Et c’est bien cette injonction paradoxale qui fonde la cohérence d’action des « milieux clos ».

De même, l’auteur (ibid. : 31-32) estime que deux conséquences capitales sont inhérentes à l’idée de système ouvert : « La première est que les lois d’organisation du vivant ne sont pas d’équilibre, mais de déséquilibre, rattrapé ou compensé, de dynamisme stabilisé. […] La seconde conséquence, peut-être plus majeure encore, est que l’intelligibilité du système doit être trouvée, non seulement dans le système lui-même, mais aussi dans sa relation avec l’environnement, et que cette relation n’est pas qu’une simple dépendance, elle est constitutive du système ». Ainsi, on comprend mieux comment ces établissements médico- sociaux, sont le produit d’une société à un moment donné, et comment ce système s’autonomise dans cette dépendance à la société. Introduire, intégrer voire inclure52 des objets technologiques, serait en réalité s’assurer une clôture du système. Mais plus encore, « méthodologiquement, il devient difficile d’étudier les systèmes ouverts comme des entités radicalement isolables » (ibid. : 32). C’est pourquoi, nous n’avons pas souhaité étudier un système particulier, celui d’un établissement par exemple, mais jouer sur des niveaux environnementaux et contextuels pour analyser l’utilisation de l’informatique et/ou de l’Internet : « Théoriquement et empiriquement, le concept de système ouvert ouvre la porte à une théorie de l’évolution, qui ne peut provenir que des interactions entre système et éco- système, et qui, dans ses bonds organisationnels les plus remarquables, peut être conçu comme le dépassement du système en méta-système. La porte est dès lors ouverte vers la théorie des systèmes auto-éco-organisateurs, ouverts eux-mêmes bien sûr (car loin d’échapper à l’ouverture, l’évolution vers la complexité l’accroît), c’est-à-dire des systèmes vivants » (ibid. : 32), qui s’oppose à une vision, quasi uniquement, mortifère des « milieux clos ».

Enfin, les propos de l’auteur sur les systèmes auto-éco-organisateurs53 permettent de réintégrer la notion de sujet, c’est-à-dire de dépasser la tension micro- versus macro-

52 Nous développons ces notions en partie deux. 53

Edgar Morin (ibid. : 38) se questionne également sur la terminologie d’organisation et d’organisme : « Si l’on décide de complémentariser la notion d’organisation et celle d’organisme, si la première n’est pas strictement réductrice, analytique, mécanistique, si la seconde n’est pas seulement totalité porteuse d’un mystère vital indicible, alors on peut approcher un peu plus le problème du vivant. Car c’est bien avec la vie que la notion d’organisation prend une épaisseur organismique, un mystère romantique ». L’auteur (ibid. : 42) s’intéresse ensuite à l’auto-organisation en reprenant les propos de Von Newman (ibid. : 43), il « inscrit le paradoxe dans la différence entre la machine vivante (auto-organisatrice) et la machine artefact (simplement organisée) ». Il donne ensuite l’exemple d’une voiture, chaque pièce est extrêmement fiable, mais l’ensemble peut causer un désordre et dysfonctionnement ; si l’une des pièces ne fonctionne pas, l’ensemble du rouage peut être grippé. En revanche par rapport à la machine vivante, ses composants ne sont pas fiables, ses molécules se dégradent…

171 analyse : « Il émerge surtout à partir de l’auto-organisation, où autonomie, individualité, complexité, incertitude, ambiguïté deviennent des caractères propres à l’objet. Où surtout, le terme “auto” porte en lui la racine de la subjectivité » (ibid. : 53). Nous avons pu constater que les productions réalisées sont en réalité des auto-productions, car le sujet « porte en lui son individualité irréductible, sa suffisance (en tant qu’être récursif qui se boucle toujours sur lui-même) et son insuffisance (en tant qu’être “ouvert” indécidable en lui-même). In fine, le sujet et l’objet sont « les deux émergences ultimes inséparables de la relation système auto- organisateur/éco-système » (ibid.).

Par ailleurs, Edgar Morin a également conceptualisé les notions d’information et de communication, mais nous n’avons pas déployé une analyse sur la base de ses travaux. En revanche, le chercheur pense l’articulation entre ces deux concepts sur la base de « ce quelque chose à produire », qui oscille entre communication et information, et l’ensemble des notions de « mémoire », « message », « programme » doivent nous offrir les moyens d’analyser ces productions.