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nrpe1-1dcl 1/dcl 1/dcl4-

2. La machinerie petits ARN et l’interaction plantes nématodes

Nous avo s vu da s l’i troductio ue les iARN, les hairpi siARN, les at-siARN et les siARN seco daires phasiARN et tasiARN e erce t des régulatio s de t pe PTGS alors ue les hc- siARN et les easiARN e erce t des régulatio s de t pe TGS Borges & Martie sse , 5 . Les voies de ces catégories de petits ARN fo t i terve ir des protéi es différe tes ue ce soit pour la io th se, la aturatio ou l’activité du petit ARN Bolog a & Voi et, . U e approche per etta t de déter i er uelles catégories de petits ARN so t i pli uées da s u éca is e do é est de tester les lig ées d’A. thaliana prése ta t des utatio s da s les g es coda t pour les acteurs clefs des voies des différe tes catégories de petits ARN. Nous avo s do c testé la répo se de uta ts à l’i fectio par les é atodes à galles couvra t toutes les différe tes catégories de petits ARN Fig. et A e e . Afi d’évaluer la répo se de ces pla tes au é atodes à galles ous avo s co pté les asses d’œufs produites à la surface des galles ui refl te t le o développe e t du é atode et do c la fo ctio alité du site ourricier.

U e réductio sig ificative du o re de galles et de asse d’œufs i.e. u e résista ce accrue, a été co statée pour les uta ts h po orphes des g es ago1- 7, ago1- et rdr6-1 . Les g es AGO1 et AGO code t pour les protéi es ARGONAUTE et i pli uées da s la régulatio PTGS e ercée par les iARN et certai s siARN Fig. . Par ailleurs, RDR6 code pour u e protéi e i pli uée da s la ios th se de siARN seco daires i pli ués à la fois da s la PTGS et la TGS. Ces résultats o tre t do c l’i porta ce des régulatio s de t pe PTGS da s l’i teractio pla te - M. incognita. E reva che, les résultats des tests d’i festatio des uta ts de g es clefs de la voie TGS : RDR , AGO4, DRM1 DRM et les résultats préli i aires pour les uta ts nrpd1a, nrpe1 o tre t ue l’e se le de ces uta ts e prése te t pas de odificatio s statisti ue e t sig ificatives de la suscepti ilité au é atodes à galles. Les résultats o te us pour les uta ts des g es situés e aval de RDR6 da s la voie TGS co e AGO4, DRM1 et DRM sugg re t do c ue la résista ce accrue o servée pour le uta t rdr6-1 serait liée au siARN associés au régulatio s de t pe PTGS plutôt u’à ceu associés au régulatio s de t pe TGS.

MO/

plate

Fig. 4 . Sensi ilité des utants PTGS et TGS à Meloidogyne incognita par rapport à la plante sauvage Ara idopsis thaliana écotype Col-0.

Les uta ts PTGS ago1- 7, ago1- , ago -1, ago1- 7/ago -1 , les uta ts TGS rdr - , ago - T, dr - /dr - /c t - , dr - /dr - , les uta ts PTGS/TGS rdr6-1 et l’écot pe sauvage Col- o t été i oculés avec des larves de M. incognita. La se si ilité relative a été déter i ée par le co ptage des asses d’œufs MO chez les uta ts par rapport au pla tes sauvages. Trois test de résista ce i dépe da ts so t représe tés par les différe ts s oles. Les s oles plei s i di ue t les lig ées uta tes ui so t sig ificative e t différe tes des lig ées sauvages selo le test u idirectio el de Ma -Whit e P < . 5 .

4 Ces résultats rejoig e t ceu o te us par He ezi et al. da s le cadre de l’i teractio A. thaliana – é atode à k stes. Différe ts uta ts affectés da s les g es de la ios th se des petits ARN: RDR et DCL o t été i fectés par H. schachtii. Seul rdr -1 e prése te aucu e odificatio du o re de asses d’œufs ’a été co statée. Néa oi s les autres uta ts prése te t u e te da ce gé érale à la résista ce ais cette te da ce ’est pas statisti ue e t sig ificative à l’e ceptio du si ple uta t dcl -1, du dou le uta t dcl -1/dcl -1 et du triple uta t dcl -1/dcl - 1/dcl4- ui prése te t u e réductio sig ificative du o re de é atodes fe elles. Nous avo s réalisé u pre ier test d’i festatio avec le triple uta t dcl -1/dcl -1/dcl4- ui ’a pas o tré de différe ces sig ificatives avec les pla tes sauvages Fig. . Toutefois, d’autres tests so t écessaires pour éta er ce résultat.

L’a se ce de rôle ajeur de la voie TGS da s la for atio du site ourricier est surpre a te. Toutefois, il est égale e t surpre a t ue ces uta ts de la voie TGS d’A. thaliana e prése te t pas de phé ot pes développe e tau drasti ues co e c’est le cas des uta ts perte de fo ctio des g es clef de la voie PTGS do t le développe e t est souve t tr s altéré Vaucheret et al., . La redo da ce fo ctio elle des acteurs des différe tes voies des petits ARN pourrait e pli uer cette a se ce de phé ot pe pour certai s uta ts de la voie TGS. E effet il a été o tré ue la régulatio PTGS RDR -dépe de te des tra sg es est e acer ée chez les uta ts d’A. thaliana prése ta t u e utatio da s le g e RDR ui est or ale e t i pli ué da s la voie TGS suggéra t ue ces deu e z es so t e co pétitio pour co vertir u e « pool » d’ARN si ple ri e dou le ri Jauvio et al., . Par ailleurs, il est égale e t possi le ue les siARN associés à la voie TGS e joue t pas u rôle ajeur da s l’i teractio A. thaliana – M. incognita ais apporte t u e co tri utio do t la part e peut tre évaluée statisti ue e t e raiso de la forte varia ilité des tests de résista ce au é atodes à galles. E effet la forte varia ilité du o re de galles et de asses d’œufs par pla te co statée au sei d’u e test pour les pla tes d’u e écot pe pourrait as uer des effets odérés du poi t de vue statisti ue. Cette h poth se est supportée par la te da ce à l’h per se si ilité à l’i fectio par les é atodes à galles o servée pour la plupart des uta ts de la voie TGS ais ui ’est pas co fir ée par les a al ses statisti ues. Il est i téressa t de oter ue cette te da ce glo ale o supportée statisti ue e t est o servée da s les tests d’i festatio s de uta ts de la TGS d’A. thaliana avec les é atodes à k stes He ezi et al. . Toutefois les te da ces o servées so t opposées da s le cadre de l’i teractio pla tes- é atodes à galles et pla tes- é atodes à k stes.

L’e se le de os résultats sugg re t do c ue les régulatio s de t pe PTGS so t i porta tes da s l’i teractio A. thaliana - M. incognita alors ue les régulatio s de t pe TGS e se le t pas avoir u rôle prépo déra t. Par i les régulatio s de t pe PTGS, la voie des iARN se le particuli re e t

5 i porta te pour le développe e t des sites ourricier. Ce résultat est supporté par des résultats préli i aires o tra t u e tr s forte résista ce du uta t du g e clef de la voie des iARN SERRATE A e e .

3. Caractérisation des miARN et des siARN : problématique et choix des