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PARAMETRES DE COMPOSITION ET STRUCTURE DE L’IMAGE

ETUDE NORMATIVE DE L’IMAGE PLASTIQUE

2. La composition et la composition esthetique

Le mot «esthétique» vient du mot grec « aisthētikos » sensible, dérivé de Aisthanesthai "percevoir, ressentir". Le dictionnaire américain du patrimoine de l'anglais Le langage fournit les définitions suivantes de l’esthétique actuellement utilisées.[Collins, dict, 2018]La branche de la philosophie qui traite de la nature et de l’expression de la beauté, comme dans les beaux arts. Dans la philosophie kantienne, la branche de la métaphysique chargée des lois de la perception

C’est l’art d’agencer les différents éléments de l’image pour diriger le regard du lecteur de l’image et produire un effet de douceur, enfermement.Comme en peinture, cela inclut le jeu avec le cadre, les dimensions verticales et horizontales et aussi diagonales, la disposition des sujets avec un symétrie de conception étudiée au préalable.

La composition est l’organisation et la disposition des différents éléments dans le cadre. Cette composition qui détermine la hiérarchisation spatiale et temporelle dans le cadre. Elle emploie d’une manière générale les grands plans où les éléments importants sont mis en relief.

Cette composition est appelée composition esthétique, pendant la prise ou la manipulation qui s’opère sur une image, elle détermine les possibilités de la mise en place des hors cadres qui entrent dans la sémantique globale de l’image. Ceci s’explique par la prédominance du choix opéré pour la prise de cette image c’est à dire l’angle de vision qui définit cette esthétique et par la suite circonscrit l’image dans un contexte communicationnel précis où la manipulation s’effectue pendant la prise de la photo. [R.

Dulong, 1998]

Souvent, l'appel à ce genre d’image axée sur une personne ou un groupe de personnes peut dépendre de facteurs difficiles à décrire par faible fonctionnalités de niveau ou même le contenu de l'image dans son ensemble. Il est important de les inscrire dans des facteurs pourraient être socio culturel, démographique, purement personnel. La manière dont les éléments sont utilisés est régie par les «Principes de l’art photographique». [R Durand, 1999, p33-38.]Ceux-ci sont :

Unité : le concept de la pièce dans son ensemble, la manière dont elle est formée et la manière dont les éléments sont organisés dans l’ensemble.

Harmonie : un thème général cohérent qui vise à obtenir un résultat simple et bien ordonné. L'objectif est de réduire les éléments discordants et inutiles.

Couleur : Les couleurs individuelles agissent comme des éléments indépendants dans une image. Le contrôle général de la couleur, ses contrastes et ses propriétés complémentaires en font un élément important de l’organisation de la photo.

Variété : le degré auquel différents types de choses, de formes et de formes sont utilisés. Cela concerne également la manière dont le contraste et ténèbres; différences de couleur; variations de texture; différences de modèle; juxtaposition et ainsi de suite - le contraste a un effet puissant sur l'œil.

Équilibre : la disposition des éléments pour créer une répartition harmonieuse du poids visuel dans l'image. Si un élément occupe trop de

Proportion : la taille relative des formes et des formes; la quantité relative d'un élément; ou la quantité relative de différents éléments Motif et rythme - l'utilisation d'éléments récurrents de manière organisée ou rythmée introduit une dynamique dans l'image. Un motif et / ou un rythme peuvent être utilisés pour impliquer un mouvement, une activité ou une organisation.

Géométrie - la façon dont la forme et la forme est organisée globalement.

L'image est-elle construite en utilisant la symétrie / asymétrie, le nombre d'or, la règle des tiers ou d'autres principes géométriques pour organiser l'image finale?

Mise au point - par le biais de la profondeur de champ, elle détermine le degré de netteté en un point ou un élément individuel donné et le centre de cette netteté. L'œil est naturellement attiré sur la partie la plus nette de l'image. Cependant, la transition de forte à floue peut être relativement abrupte. De même, il peut être distribué à travers la profondeur de l'image.

La mise au point inclut également la qualité des zones floues de l'image.

2.1. Le champ et l’hors – champ

Le champ est perceptible dans l’image, au premier coup d’œil sur l’image Le champ limite le cadre car « lorsque nous regardons une photographie ou un film, nous percevrons un espace visible – montré – qui nous donne l’impression de l’espace naturel,

apparemment analogue à celui que nous donne notre perception du monde ».

[J. C. Fozza,Ibid, p. 67]Les auteurs vont même faire une comparaison où nous pouvons dire même une transposition sur le discours littéraire où le champ sera les données linguistique c’est -à- dire le lexique qui nous renseigne sur les espaces, sur la nature et les rapports entre les objets.

L’hors champ est la perception imaginaire faite par le lecteur de l’image qui se résume à l’imagination interprétative du lecteur de l’image car le récepteur observe les éléments périphériques du champ. Le hors champ est perçu latéralement fuite à droite et à gauche de l’image ou dans d’autres directions vers le fond et l’avant de l’image.

2.2. La focalisation

La focalisation est la polarisation du récit filmique qui fait partager au spectateur le savoir d’un personnage, notamment en donnant accès à son point de vue, cette technique est utilisée souvent dans le cinéma. Par contre, l’image fixe s'approprie sa focalisation dans la disposition des personnages et des objets que nous pourrons appeler la mise en exergue.

L’illustration suivante nous montre la focalisation qui s’effectue d’une manière horizontale.

Planche 37

Pour la deuxième la focalisation s’établie d’une façon verticale ce qui permet de remarquer que la disposition de l’image conditionne sa focalisation et oriente l’œil du lecteur.

Nous pouvons remarquer que la disposition de l’image (le cadre influence la lecture et la focalisation du lecteur sur l’image. Le balayage de l’œil se fait dans le sens de l’habitude culturelle, les lecteurs latins dont leurs traditions et leurs habitudes culturelles se consolident par les langues qu’ils utilisent et qui s’écrivent de gauche à droite, ceci influence leurs lectures de l’image où ils auront donc tendance à aller de gauche à droite et de haut en bas. Par contre le lecteur arabophone balayera l’image inversement car ses traditions culturelles et ses habitudes de transcription vont de droite à gauche. Nous testerons afin de vérifier cette attitude dans le septième chapitre.