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L’IMAGE OBJET SEMIOLOGIQUE

II. LE CROISEMENT FONDAMENTAL ET CONCEPTUEL

3. L’image entre la métaphore et allégorie

La mise en application de la langue lui attribue le caractère de vivacité.

Celle-ci se caractérise par les deux formes de la langue : La première se présente dans son aspect normatif où le respect des règles et des normes est de rigueur. Ce procédé est nommé par les linguistes, métalinguistique.

La deuxième s’est les écarts qui, généralement, utilisent différentes manifestations discursives verbales. De ce fait, « Elles étaient comprises comme deux manières de créer de nouveaux. » [O. Reboul,ibid, p. 35]la métaphore est définie comme un mot concret qui désigne une notion abstraite par contre la comparaison exige que les deux termes soit rapprochés par un outil grammatical. La métaphore donc prend deux formes distinctives les plus usuelles qui sont la métaphore annoncée et la métaphore comparée, considérée comme les plus usuelles. La métaphore annoncée est assez proche de la comparaison ; mais contrairement à ce qu'on trouve dans une comparaison, l'outil de comparaison "comme" n'est pas exprimé explicitement lorsque le comparé est absent et qu'il ne reste plus que le comparant, la métaphore peut se transformer en une sorte de devinette ou en énigme. On parle alors de métaphore directe et annoncée.« la terre est bleue comme une orange »

Planche 91

La représentation figurative dans l’art visuel prend une forme allégorique pour présenter un symbole où le représente l’exemple de la femme a la balance, la représentation d’une institution par un animal l’exemple du fennec, le dragon le lion ou le coq. La rhétorique est à la fois la science et l'art de l'action du discours sur les esprits.

3.4. L’aspect discursif de la représentation picturale.

La perspective de l’approche devient plus difficile dans la mesure où l’intégration de l’aspect discursif de l’image, faute de confirmation théorique claire dans ce sens car elle « pourrait bien être le résultat d'une analyse faite avec des mots. Le sens, en effet, n'adhère pas à l'image mais au sensible qu'elle est censé représenter».[G.Dufau, 1992, p.83-90] Il est à noter que le discours parait s’imposer s’imposer difficilement à l’attention des sémioticiens en tant qu’objet sémiotique différant du « texte ». Mais en plus, la plupart des approches continuent de discuter de discursivité / discours comme la base de la constitution d’un texte et non pas le contraire. [P.Schveiger,1984, p.40]Cette conception oriente l’inscription de l’objet d’étude vers un réaménagement graduelle de l’image texte au sens au textuel de l’objet sémiotique, l’image.

3.5. Le sens / texte de l’objet semiotique

L’adéquation et la dependance entre les concepts texte et sens dans un contexte discursif requiert une apprehension des aspects épistimologiques reliant avec une mise en adéquation des deux concepts.

« La théorie Sens-texte s’inscrit dans une lignée de recherches théoriques visant à mettre au jour des relations « universelles » en nombre minimal

La manifestation textuelle dans sa globalité de lecture demande, au minimum, l’assimilation des circonstances de production, nommé comme un contexte. Cette exigence générée par la particularité du texte linguistique où « la langue, considérée comme un système abstrait préexistant au texte. » [Ibid, p. 26]Dans la perspective de la relation du sens et du texte [C. Baylon et P. Fabre,Ibid, p. 54 ] proposent six binarité que le texte entretient dans son approche sémantique : sémantique et philosophie, sémantique et logique, sémantique et psychologie sémantique et syntaxe, sémantique et pragmatique. Par contre M. Joly requiert une autre appréhension celle où affirme que

« La sémantique est traditionnellement considérée comme une branche de la linguistique qui étudie les significations : non pas les systèmes de signes, ni les processus de signification et d'interprétation ( se que propose de faire la sémiologie) » [ M. Joly, 2005, p. 14]

Il est important, afin avancer dans la démarcation et/ou l’inscription de l’objet d’études comme étant un objet sémiotique et sémiologique, de le définir comme un texte véhiculant un aspect discursif. Une captivante délimitation proposée par Viorel Guliciuc dans laquelle le cheminement philosophique de d’objet sémiotique permet son exploitation dans notre approche engagée dans la présente recherche l’aspect icono-discursif dans la représentation picturale.

De ce fait, Viorel Guliciuc, [V. Guliciuc,2000] annonce une répartition de l’étude sémiotique en trois niveau :

 la sémiosis structurelle des niveaux infra-linguistique

 celle du niveau linguistique et celle du niveau iconique

 translinguistique du philosophique.

Pour sa part, P. Charaudeau[P. Charaudeau, 1973, p. 28]résume sa vision du discours et de l’énonciation dans un schéma simple et explicatif :

Enoncé + Situation de communication = discours

Usage- consensus Spécificité

Sens signification

1.6. La stratégie discursive

Le dictionnaire dans sa définition du concept renvoie à l’ensemble des choix et des objectifs et le moyen qui orientent une activité. La conceptualisation justifiée par E. Benveniste avec une dimension positiviste du discours dans lequel « il faut entendre discours dans sa plus large extension : toute énonciation supposant un locuteur et un auditeur, et chez le premier l’intention d’influencer l’autre en quelque manière » [E. Benveniste, 1966 , p 242]

Dans le cas de notre objet d’étude où la dimension perceptive est la mise en interaction entre deux éléments de la communication, un lecteur et un concepteur.

« De natures diverses, elles relèvent de différents concepts ou notions issus, pour la plupart, des sciences du langage : l'implicit, l’intertextualité, l'intericonicité et les formes relativement figées des (le cliché et les stéréotypes notamment), qui participent tous, d'une sémio-rhétorique graphique ».

[S.Curti,2006 ]

Cette posture conduit l’appréhension de l’aspect discursif c’est-à-dire l’implicite que véhicule la présentation picturales.