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Planche 06 Pictogrammes Chinois

III. Typologie d’images fixes

2. LA CARTE ET LE TIMBRE POSTAUX

3.2. L’image de synthèse

Les images de synthèses produites sur ordinateur n'arrêtent pas de nous surprendre par la qualité de représentation et la souplesse de la manipulation qu'elle nous procure. L’évolution rapide de l’outil informatique et sa banalisation explique son incursion dans la totalité des institutions publiques ou privées ainsi que les foyers offre à chaque usager l’opportunité de manipuler les images. Des logiciels de plus en plus

comme tels, mais aussi truquer n’importe quelle image apparemment réelle. Les images de synthèses se caractérise, donc, par cette particularité d’être manipulable à partir d’une prise réelle introduite dans l’ordinateur et de là, l’utilisateur ou le manipulateur procède aux changements escomptées à partir d’une image conçue par le biais de l’outil informatique, c’est – à dire déjà installée ou prise antérieurement. Alors, toute image est désormais manipulable et peut perturber la distinction entre le réel et le virtuel.

Après ce petit tour d’horizon des différentes utilisations du mot image, bien que non exhaustif, nous sommes convaincus de la complexité de la notion. Une image, fixe ou animée, mentale, scientifique ou virtuelle, c’est d’abord quelque chose qui ressemble à quelque chose d’autre. Toute image est donc représentation, et cela implique qu’elle utilise des règles de construction et de fonctionnement qui lui sont propres.R. Roussillon, 1999. La contiguïté de l’image et de l’écriture s’explique par l’étroite relation entre les deux où la première était la plate permettant l’apparition de la deuxième. Ceci justifie la primauté de l’image sur l’écrit. Seulement, la polysémie du concept "image" n’est définissable qu’après avoir établi la nomenclature des usages du mot sur le plan conceptuel et aussi sur le plan notionnel. D’une part, nous avons pu restreindre le concept "image" qui nous intéresse particulièrement qui est l’image visuelle, fixe en excluant la métaphore et l’image mentale. D’autre part, La présentation des différentes formes que peut prendre l’image fixe qui se manifeste en plusieurs types. Le repérage des différentes formes permettra de mieux situer l’objet d’étude et évite tout amalgame avec les autres manifestations de l’image.

3.3..L’infographie

L'infographie, selon le dictionnaire Robert, est « Un procédé de création d'images assistées par ordinateur ».[Dict. Robert,2004] Ce sont les récentes innovations technologiques, comme la publication par ordinateur, qui ont permis le développement d'un nouveau type d'images. Les infographies : « [...] l'infographie, jadis totalement accessoire, est presque devenue dominante » [L. LUGRIN, 2000, p. 22].

Elle se donne à toutes les représentations informatives conçues à l’aide d’outil informatique ; Figures, graphiques, diagrammes, carterie. Ce genre d'image, de plus en plus apprêtée, et structurée, s'affirme comme un nouveau langage universel, émotionnel et référentiel.

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3.4. La photographie

La photographie, le monde l’a découverte au début du XIXe quand le Français Nicéphore Niepce 1816 a réussi à fixer une image obtenue a partir d’une lumière, pour la première fois un procédé permettant la création des images sans l'action de la main. [M.

Poivert, 2015]

Depuis sa création, elle n’a cesse d’émerveillée par son aptitude à mémoriser les événements. Elle reste un support incontournable dans la vie des hommes. Par ses aptitudes, elle conquit tous les domaines de la vie, a en être un outil de promotion, de propagande et artistique.A.Sayag,1989

« La photographie ne se borne plus a tenir des archives de notre mémoire, elle s’est ouverte au domaine de l’impalpable et de l’imaginaire qui est celui de l’artiste qui peint ce qu’il rêve et non ce qu’il voit »  A.Sayag,1989.

La photographie depuis les premiers jours de son apparition était destinée à la conservation des souvenirs familiaux ou d avènements politiques et sociales. La réalisation de la photographie était et demeure toujours conditionnée par l'évolution des techniques. La plus grande évolution n’est autre que son passage du noir et blanc a la photographie colorée numérisée. Elle ne fait que la représentation du réel non maquillé.

Les analyses effectuées sur la photographie portent généralement sur les techniques utilisées dans la prise, le choix de l'angle ou la disposition de la lumière et l'impact de l'ombre. Vu l’opportunité qu’elle offre, la photographie est l’une des plus invention de notre ère, elle permet la mémorisation des événements.

3.5. Le photogramme

En laissant agir la lumière sur cette surface, la couche photosensible devient noire à l’exception de l’endroit où repose l’objet.[dict. Larousse, 2004] À la fin du procédé, une image blanche correspondant à la zone protégée par l’objet apparaît donc sur un fond noir, il s’agit de la zone qui a été exposée à la lumière. Ce mécanisme peut être assimilé aux traces de bronzage que laisse le soleil sur notre peau F. Neusüss,1988 .

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CONCLUSION

L’image, avec ces différentes facettes, se confirme comme un important vecteur de communication. Son enchainement historique nous apprend et démontre son rôle dans l’apparition de l’écriture, elle était un outil de communication pour les sociétés. Elle a connu un processus développemental qui fait que de l’image sous forme de dessin représentant un objet à la création des mots. En outre, le concept image se caractérise par diverses acceptions, l’image comme notion abstraite se voit souvent confuse par son croisement avec d’autres notions où le concept "image" prend d’autres acceptions l’image mentale ou la métaphore. La démarcation du mot a permis son appréhension dans le contexte de notre étude qui prend en charge l’étude de l’image fixe. Alors, il est important, à notre sens, de faire une nomenclature typologique d’image avec ses différentes manifestations où chacune d’elle se particularise par son usage et par sa conception. La spécificité de l’image fixe résident dans la divergence interprétative d’une société à une autre et aussi les éléments qui entre dans sa conception et sa réalisation. La redécouverte de l'importance du visuel par les savants littéraires et les historiens a transformé ce qui était autrefois le centre d'intérêt des historiens de l'art et de l'architecture en un domaine très contesté et très convoité par la recherche. Dans des écrits récents, des historiens et d’autres chercheurs, à l’instar d’André Chatel, Daniel Arasse ont trouvé frustrant de se focaliser sur le chef-d’œuvre, le style et l’iconographie, tandis que les historiens de l’art sont mal à l'aise face à la manière dont l'image a été réduite à une simple illustration ou à un texte, ignorant les qualités fournis par son intérêt [C. Carozzi, H. Taviani-Carozzi, 2007, p. 97-]. Les séparations rigides apparentes en zones disciplinaires révèlent souvent une méconnaissance de l'historiographie de la recherche historique, des spécialistes ont tous puisé dans le large éventail d'expressions culturelles allant de la carte à jouer au banquet, en passant par le spectacle. Des expressions du «grand art» comme des pièces de théâtre et des peintures pour explorer le passé. [Paul Ardenne, 2004]. En même temps, ces débats territoriaux peuvent sembler étranges car, de par la nature même des documents médiévaux, les spécialistes s’appuient souvent sur les différentes connaissances disponibles sur cette époque.

En effet, l’image demeure une source inépuisable de renseignements sur les mouvements sociaux, communautaire et politique. Nous verrons dans le chapitre