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Traditionnellement, il a été considéré que les textes sont des ensembles de mots cohérents, généralement imprimés, qui cherchent à transmettre des messages.

Cependant, nous savons aujourd'hui que les images sont considérées aussi comme des textes, car elles sont également créées dans le but de transmettre des messages. Pour cette raison, les images peuvent aussi être appelées textes visuels.

Si une image est un texte visuel, alors c'est aussi un système impliquant dictèrent signes iconiques. Un système de type particulier composé d’un ensemble d’éléments qui fonctionnent conjointement pour atteindre un objectif définit au préalable par le concepteur. Dans le cas des images, les composants du système textuel sont les éléments visuels: lignes, formes, couleurs, lumières et ombres. Grâce à ces éléments, formèmes

et iconèmes à leur taille, leur emplacement et leurs relations réciproques, les significations que le texte visuel cherche à transmettre, sont suffisamment construites pour que le message visuel exerce une influence au cours de sa lecture.

A travers notre modeste tentative, il est évident, et contrairement à tout autre ensemble, le système pictural a un but défini et, pour cette raison, les composants ont des fonctions spécifiques et occupent des positions bien indiquées les uns par rapport aux autres. D’où la relation de contigüité qu’entretiennent les signes entre eux afin de former un ensemble cohérent.

Dans cette perspective, nous avons pu éclairer un point important sur le texte visuel qui se manifeste comme un outil artificiel qui sert à produire des significations.

Ainsi, notre travail a permis de démontrer que lorsque nous lisons des images, notre démarche consiste à les observer avec soin pour tenter de comprendre quels sont leurs éléments constitutifs, où ils se trouvent et quelles sont leurs fonctions, particulièrement symbolique.

Nous avons tenté de montrer, à l'aide de nombreux exemples, a travers d’images choisies dans la corpus précédemment proposé , que celles-ci ne pouvaient être analysées du seul point technique ou esthétique , par contre qu'elles devaient, dans une perspective systémique, être lues et analysées à travers leur contextes de productions. Du fait que l’approche sémiotique demeure le dispositif le plus adéquat pour analyser les images et déceler les manifestations symboliques, nous avons opté pour celui-ci, en inscrivant les images analysées, à travers leurs thématiques, dans des

Nous sommes parvenus, au cours de cette recherche, et à travers une segmentation des formèmes et des iconèmes à voir plus de détails sur les aspects symboliques de l’image.

Comme toute forme de communication, les images présentent, en effet, des caractéristiques communes et particulières, ce qui a poussé la présente recherche à revisiter, les théories de production et de lecture des images.

Enfin, le modèle structuré d'analyse que nous avons exploité a pris comme base les formats des éléments qui se manifestent en formèmes et iconèmes. Sur cette base la validité de notion de lecture culturelle est évidente dans ce genre d’analyse qui prend en charge le facteur socioculturel comme élément influant dans la perception et l’assimilation des messages picturaux.

Au niveau de la lecture, le lecteur se confronte à la découverte ou à la recherche de la pensée de l'auteur ou le concepteur, il fait appel à l’expérience personnelle, communautaire et culturelle. Cette posture, le concepteur la prend en charge à chaque fois qu’il produit un message visuel, l’image en particulier.

L’iconicité de la communication visuelle en fait -elle un vecteur de partage de sens entre personnes séparées par des différences linguistiques ou culturelles?

Ces questions concernent au moins deux aspects de la publicité, directement pertinent. Pour commencer, en raison de la mondialisation croissante des activités économique, la publicité commerciale s’adresse de plus en plus à divers communautés linguistiques et culturelles. Le second aspect concerne au-delà des applications commerciales de la communication visuelle, à cause de leur capacité à simuler une rencontre directe avec d'autres personnes et lieux, les images visuelles ont souvent été utilisées dans des tentatives délibérées de promotion de la compréhension interculturelle.

Au terme de cette initiative où nous avons étudié l’image et les rapports qu’elle entretient avec le texte en l’inscrivant dans un contexte d’énonciation et communicationnel.

Dans un cadre général, les études ont démontré que l’image était la plate forme qui a permet l’apparition de la langue écrite (l’écriture). Cependant, nous assistons actuellement particulièrement dans les sociétés de consommation à une métamorphose

de la production écrite qui se manifeste sous des formes beaucoup plus figuratives. A la différence des langues naturelles qui sont socialement codifiées, le recentrage du message vers les codes extralinguistiques admettent des interprétations universelles.

Donc, le recours à la codification sémiologique des messages offre des opportunités de manipulation thématique qui permettraient l’universalité du message.

Nos suivantes conclusions sont des résultats des lectures panoramiques effectuées sur des images, que se soient celles utilisées dans l’illustration ou celles exploitées comme un corpus afin de valider ce que la théorie avance pour la lecture socioculturelle des images. Notons que, au cours de cette partie de la conclusion, les résultats fondamentaux sont particulièrement ceux qui ont un rapport direct aux prédictions des hypothèses

Comme nous l’avons évoqué avant, où les suppositions portent sur, en premier lieu, la conception de l’image et les critères socioculturels que le concepteur prend en charge pendant l’émission de l’image, en second lieu, les paramètres du lecteur dans la conception de l’image.

Ces paramètres, après les lectures et analyses des images, deviennent des normes de lecture incontournables dans la lecture et de la conception répondant aux structures d’appréciations individuelles dans un contexte socioculturel défini.

La généralisation d’une normalisation des lectures des images demeure improbable car elle se voit freiner par l’aspect individuel et la différenciation culturelle que chaque individu acquiert tout au long de son expérience sociale et communautaire.

Les règles normatives qui gèrent le processus de lecture des images restent ouvertes aux débats scientifiques, disciplinaires et méthodologiques. Le caractère complexe des messages picturaux sont la source des cette ouverture des débats qui n’est pas prés à se clôturer. La complexité de l’objet requiert le croisement de plusieurs disciplines conduisant, ainsi à une interdisciplinarité incontournable dans l’assimilation des messages par images. Cette complexité générée par les paramètres du concepteur qui essaie dans l’émission de son message de prendre en charge les paramètres de lecture du lecteur.