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2. LES SOINS DE SUITE ET DE READAPTATION

2.2. La structuration de l’activité SSR

2.2.3. L’activité réalisée

L’établissement n’effectue que des séjours en hospitalisation complète.

La totalité des lits autorisés, soit 122, n’est pas encore installée. De 2007 à 2009, l’établissement disposait de 92 lits. Ce nombre a été porté, en 2010, à 96, puis en 2011 à 100 lits.

Les journées réalisées4 sont en progression constante depuis 2009. Selon l’établissement, 34 300 journées ont été réalisées en 2011. Sur la base de 92 lits installés, l’objectif quantifié était de 29 500 journées en 2010. Sur la base de 100 lits installés, le nombre de journées serait encore plus élevé.

4 Cf. annexe 1 - Activité - données administratives (SAE)

14/44 La durée moyenne de séjour (DMS) est en progression constante.

L’établissement assure des prises en charge spécialisées dans des domaines où les activités d’aval sont peu nombreuses. Les patients peuvent être, en outre, en situation de précarité. Les admissions post SSR, pour les viroses, sont difficiles, car il n’existe pas de structure d’aval spécialisée. Pour cette pathologie, les séjours peuvent être très longs (trois ans). Pour la gériatrie, la durée de séjour peut atteindre six mois, en raison de difficultés administratives5. Les données du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI)

Le département d’information médicale (Dim) comprend un médecin, une secrétaire et une technicienne d’information médicale qui travaillent à temps partiel.

La codification des données est décentralisée. Elle est encadrée par une procédure qui prévoit une révaluation des données lors des réunions de synthèse hebdomadaire de chaque service.

Le médecin « Dim » procède à des contrôles internes pour s’assurer de l’exhaustivité et de la conformité des données par rapport au référentiel de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH).Il assure un suivi de la régularité des données par des relances bimensuelles du codage des morbidités (médecins), des dépendances (cadres) et des actes (personnel soignant et intervenants paramédicaux, diététiciennes, kinésithérapeutes, psychologues, ergothérapeutes, orthophonistes). Il procède à l’analyse des données.

Des formations sont dispensées pour assurer une meilleure qualité du codage.

La diffusion des évolutions de codage en SSR est assurée par le Dim.

L’établissement assure un recueil des informations médicales de bonne qualité. Aucune erreur de groupage n’a été constatée sur les exercices 2009 et 2010.

Entre 2009 et 20106, les résumés d’hospitalisation7 et les journées produites augmentent de plus de 4 %. En revanche, le nombre de patients pris en charge diminue, confirmant des difficultés de sorties pour certains d’entre eux.

En 20108, l’activité en onco-hématologie représente plus de 25 % de l’activité globale en nombre de journées. En nombre de séjours, elle est prédominante.

Les patients proviennent des établissements de l’AP-HP9et des hôpitaux du Val-d’Oise. La validation des chimiothérapies relève des hôpitaux d’Argenteuil et de Pontoise. Cette activité est reconnue comme « centre ressource ».

5 Mises sous tutelle ou mise à jour des droits pour les prises en charge de patients relevant de la couverture maladie universelle (CMU).

6 Cf. annexe 2 - Répartition de l’activité en fonction du type d’hospitalisation et d’autorisation

7 Cf. annexe 2 - Répartition de l’activité en fonction du type d’hospitalisation et d’autorisation

8 Cf. annexe 3 - Eventail des cas traités par CMC

9 La Pitié-Salpêtrière, Saint-Louis, Cochin, René Huguenin

15/44 L’activité gériatrique représente près de 27 % de l’activité globale en nombre de journées.

En 2010, à la suite du nouveau codage de séjours en onco-hématologie, la répartition de

« l’activité en fonction des catégories majeures de classification » (CMC) a été modifiée. Les soins polyvalents sont en forte progression. Les prises en charge en soins palliatifs, troubles du comportement, affections nutritionnelles et réinsertion sont plus fortement représentées dans l’établissement que dans la base nationale SSR. Les pathologies liées aux hématies malignes sont également fortement représentées.

Le suivi de l’activité suivant l’indicateur de valorisation à l’activité (point IVA) est réalisé par type d’autorisation.

En 2010, le nombre de lits occupés par les viroses (20,6 %) est stable. L’objectif est de diminuer les durées de séjour. Les troubles psychiatriques associés sont nombreux et souvent à réévaluer.

Les patients en SSR polyvalents relèvent souvent des spécialités de pneumologie, du digestif ou de la neurologie. Les activités de cancérologie et d’hématologie, débutées en 2000, s’accroissent avec l’individualisation de deux unités. Vingt-cinq lits sont en moyenne occupés par la cancérologie et 15 en hématologie.

En SSR gériatriques, les patients sont très âgés, 43 lits en moyenne relèvent de poly-pathologies avec une augmentation des démences.

La structure réalise des soins spécifiques en nutrition artificielle, des traitements par voies veineuses centrales, des transfusions, des chimiothérapies intraveineuses, des ventilations non invasives et des soins palliatifs.

L’ensemble des items liés à la dépendance a connu une progression importante entre 2009 et 2010. Pour l’habillage, le déplacement, le comportement et la communication, 50 % des effectifs présentent des difficultés10.

En 2010, 41 % des patients ont une dépendance physique et 21 % une dépendance relationnelle. Le score de dépendance physique moyen est de 10,7 et celui de dépendance cognitive moyenne de 5,4. Ces scores sont en progression par rapport à 2009.

L’équipe médicale considère que l’indicateur DMS est défavorable à l’établissement en raison des séjours extrêmes. En 2010, la DMS a augmenté fortement. La durée de séjours médiane est de 35 jours.

La valeur du poids moyen de la journée de présence (PMJP)

En 2010, 30 % des points IVA sont réalisés sur les SSR polyvalents, 27 % sur le gériatrique et 43 % sur les viroses et l’oncologie.

La valorisation des prises en charge, au regard de la pondération des indicateurs de la valorisation de l’activité (IVA) par journées réalisées, est passée de 1 678 points en 2009 à 1 862 points en 2010. La valeur du PMJP a progressé de 10,9 %.

10 Cf. annexe 4 - Les scores de dépendance

16/44 La valeur est supérieure pour les CMC, « soins palliatifs, réinsertion, système nerveux et affections non traumatiques du système ostéo-articulaire ». Le poids moyen des hémopathies malignes n’est que de 1 579, alors que la structure réalise 14 % de ses journées sur cette CMC. Les prises en charge correspondantes nécessitent transfusions et molécules onéreuses.

La valeur du point IVA par jour est la plus forte en SSR polyvalents et gériatriques, près de 60 % des effectifs ayant une dépendance physique.