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c) Les connaissances ou concepts scientifiques

RÉDUIRE LES ÉMISSIONS DE CO

3.2. L’échelle de résolution de problèmes

3.2.1. Que recouvrent les différents niveaux de l’échelle de

résolution de problèmes ?

Quatre niveaux de performances ont été définis7 :

♦ En dessous du niveau 1 - Résolveurs de problèmes faibles

Les élèves qui sont sous le niveau 1 parviennent au mieux à traiter des problèmes directs où les tâches sont structurées et demandent de donner des réponses basées sur des faits ou d’observer sans inférence ou très peu. Ils ont des difficultés à prendre des décisions, à analyser et à évaluer des systèmes et des situations de dysfonctionnement.

♦ Niveau 1 - Résolveurs de problèmes basiques

Les élèves situés à ce niveau résolvent des problèmes basiques où il s’agit d’envisager une seule source de données contenant des valeurs discrètes et bien définies. Ils comprennent la nature d’un problème et peuvent isoler une information en lien avec les caractéristiques

7

La présentation des différents niveaux est issue du rapport centré sur la résolution de problèmes, publié par l’Ocdé (2004b).

majeures du problème. Ils peuvent transformer les informations pour présenter le problème différemment (par exemple, faire un graphique à partir d’informations issues d’un tableau). Ils sont cependant incapables de résoudre des problèmes à plusieurs facettes impliquant plus d’une source de données et requérant un traitement de ces informations.

♦ Niveau 2 - Résolveurs qui raisonnent et prennent des décisions Ces élèves utilisent les processus de raisonnement analytique et résolvent des problèmes impliquant des capacités de prise de décision. Ils appliquent différents types de raisonnement (inductif, déductif, de cause à effet, combinatoire) pour analyser des situations et résoudre des problèmes qui leur demandent de prendre une décision entre des alternatives bien définies. Pour y arriver, les élèves combinent et synthétisent les informations provenant de différentes sources. Ils doivent combiner différentes formes de représentations, utiliser des représentations peu familières et établir des inférences basées sur deux sources d’informations au moins. ♦ Niveau 3 - Résolveurs réflexifs et communicatifs

Les élèves ne font pas qu’analyser une situation ou prendre des décisions. Ils réfléchissent aussi aux relations sous-jacentes du problème et les mettent en relation avec leur solution. Ils approchent les problèmes de façon systématique et construisent leurs propres représentations afin de résoudre et de vérifier leurs solutions. Ils communiquent par écrit leurs solutions en utilisant l’écriture et d’autres représentations (tableaux, schémas, …).

3.2.2. Comment les élèves se répartissent-ils sur l’échelle de

résolution de problèmes ?

La figure 2.10. présente la répartition des élèves de quelques pays contrastés sur les différents niveaux de l’échelle.

Figure 2.10. : Répartition des élèves aux différents niveaux de l’échelle de

résolution de problèmes

En Communauté française, la répartition par niveau fait apparaître une situation assez proche de celle observée en moyenne pour les pays de l’Ocdé, avec cependant davantage d’élèves situés en dessous du niveau 1 (19 % d’élèves dans cette situation en Communauté française et 17 % en moyenne pour les pays de l’Ocdé).

Notons encore que moins d’un élève sur cinq atteint le niveau 3 en Communauté française (ce qui correspond à la moyenne pour les pays de l’Ocdé), alors qu’ils sont plus d’un tiers en Communauté flamande.

3.3. L’échelle de compréhension de l’écrit

3.3.1. Que recouvrent les différents niveaux de l’échelle de

compréhension de l’écrit ?

Pour cette échelle, cinq niveaux de compétences ont été définis. ♦ Niveau 1

Les élèves sont capables de repérer un élément simple, d’identifier le thème principal d’un texte ou de faire une connexion simple entre le texte et des connaissances de la vie de tous les jours.

20% 19% 17% 15% 12% 9% 5% 35% 30% 30% 28% 28% 21% 22% 43% 12% 18% 18% 23% 23% 36% 30% 33% 33% 34% 34% 37% 34% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Espagne Communauté française Moyenne Ocdé Communauté germanophone France Communauté flamande Finlande

♦ Niveau 2

Les élèves sont capables d’effectuer des tâches de base en lecture, telles que localiser plusieurs fragments d’information, faire des inférences de niveau élémentaire dans des textes variés, dégager le sens d’une partie du texte et le relier à des connaissances familières et quotidiennes.

♦ Niveau 3

Les élèves de ce niveau sont capables d’effectuer des tâches de lecture de complexité modérée telles que repérer plusieurs éléments d’information, établir des liens entre différentes parties du texte et les relier à des connaissances familières et quotidiennes.

♦ Niveau 4

À ce niveau, les élèves sont capables de réussir des tâches de lecture complexes comme retrouver des informations enchevêtrées, interpréter le sens à partir des nuances de la langue et évaluer de manière critique un texte.

♦ Niveau 5

Les élèves sont capables d’accomplir des tâches de lecture élaborées, telles que gérer de l’information difficile à retrouver dans des textes non familiers, faire preuve d’une compréhension fine et déduire l’information du texte pertinente par rapport à la tâche demandée, évaluer de manière critique et élaborer des hypothèses, faire appel à des connaissances spécifiques et développer des concepts contraires aux attentes.

3.3.2. Comment les élèves se répartissent-ils aux différents

niveaux de l’échelle de compréhension de l’écrit ?

La figure 2.11. présente la répartition des élèves sur les différents niveaux de l’échelle de compréhension de l’écrit.

Figure 2.11. : Répartition des élèves aux différents niveaux de l’échelle combinée

de compréhension de l’écrit

Les tendances déjà observées en mathématiques prennent ici une ampleur encore plus importante. Un peu plus de 10 % des élèves en Communauté française ont des compétences situées en deçà du niveau 1 : ces élèves n’ont pas pu répondre de façon correcte à au moins la moitié des questions sous le niveau 1. Ils possèdent certainement des compétences en lecture, cependant ce bagage n’est pas suffisant pour pouvoir mener à bien des tâches impliquant des compétences rudimentaires de compréhension de l’écrit. Cette proportion d’élèves très faible est plus importante que celle qui s’observe en moyenne dans les pays de l’Ocdé.

La situation des élèves classés au niveau 1 de l’échelle (13 %) est également préoccupante. Au total, on peut donc affirmer que près d’un quart des jeunes ne disposent pas de compétences en lecture élémentaires, leur permettant de réagir efficacement dans des situations basiques. À titre d’exemple, la Hongrie et la Communauté germanophone, dont les résultats moyens (respectivement 482 et 499) ne diffèrent pas significativement de ceux de la Communauté française, parviennent à limiter cette proportion à 20 % environ. En Communauté flamande, cette proportion est moins importante (12 %) et la Finlande apparaît la plus performante sur ce plan puisque le pourcentage d’élèves dans cette situation n’atteint pas 6 %.

12% 7% 7% 5% 13% 14% 12% 8% 26% 28% 29% 26% 20% 24% 21% 29% 7% 9% 8% 17% 21% 19% 23% 16% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Communauté française Communauté germanophone Moyenne Ocdé Communauté flamande

À l’autre extrémité, en Communauté française, la proportion d’élèves situés au niveau 5 de l’échelle (7 %) est proche de celle observée en moyenne dans les pays de l’Ocdé (8 %). Dans ce cas, les résultats de cette Communauté dépassent ceux de la Hongrie (5 %) Les deux autres Communautés ont également une proportion importante d’élèves situés à ce niveau : presque 10 % en Communauté germanophone et plus de 16 % en Communauté flamande.