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James Bond : un héros mythique

1. James Bond : un héros et ses mythes

Le rapport de James Bond au mythe, populaire en l'occurrence, se situe au centre des travaux de Françoise Hache-Bissette, François Boully et de Vincent Chenille à travers les actes du colloque (organisé à la Bibliothèque Nationale de France en 2006) publiés sous le titre James Bond (2)007 : anatomie d'un mythe populaire et l'ouvrage James Bond .figure mythique. À partir de l'idée développée par Barthes dans Mythologies*77 que « tout peut devenir mythe178 » « [d]ès lors qu'un groupe d'hommes s'empare d'un objet pour lui

177 Roland Barthes, Mythologies, Paris, Seuil, 1957.

donner une résonance sociale et lui faire jouer un rôle symbolique qui échappe à sa fonction première [...] la greffe mythique peut d'amorcer179. » Notons d'ailleurs que Barthes lui- même a utilisé l'exemple de James Bond dans « Introduction à l'analyse structurale des récits180 » pour illustrer les fonctions universelles apparaissant dans tous les récits. Si donc tout est mythe en puissance il faut cependant qu'il y ait une histoire, « une fable symbolique, simple et frappante », pour reprendre les propos de Denis de Rougemont181. La simplicité permet au mythe de s'imposer efficacement à l'esprit, d'autant plus s'il impressionne celui à qui il est destiné : « [u]n mythe peut et doit pouvoir se réduire à une poignée de signes phares qui l'ancrent dans la culture commune et l'imaginaire182. » De fait, on associe aisément à James Bond des signes récurrents qui le font basculer au rang de pure image, qu'il s'agisse du smoking, de la vodka-martini ou encore de la réplique phare « Je m'appelle Bond, James Bond ». Nous avons déjà abordé la question, visuelle au sens premier du terme, du générique ainsi que les autres éléments constitutifs des films qui non seulement rendent James Bond encore plus réductible à certaines images en particulier, mais qui font aussi de la série de films elle-même un mythe, cinématographique. La simplicité est liée également à la trame des intrigues qui permettent une confrontation entre James Bond et des méchants, immédiatement reconnaissables comme tels. Les rebondissements de l'histoire restent sommaires même s'ils prouvent que, dans les détails, tout est toujours plus compliqué que l'on veut bien le penser au début - ce qui peut être vu comme un prérequis au genre dans lequel nous nous trouvons, l'espionnage. On s'en convaincra à la fois par un exemple romanesque et un autre basé sur les films.

Dans Entourloupe dans l'azimut, Drax est un philanthrope qui veut offrir à la Grande-Bretagne une fusée qui est vue comme le moyen définitif d'assurer la sécurité du pays et de ses habitants. Pourtant, envoyé sur place pour veiller à la sécurité des derniers préparatifs, Bond découvre qu'il s'agit en fait d'une mascarade car le missile « moonraker », inspiré des V2 de la Seconde Guerre mondiale, est destiné à exploser sur Londres. S'il ne fait aucun doute pour le lecteur que Drax représente un danger, il est reconnu comme le méchant de l'histoire, ce n'est pas pour autant que l'on perçoit \19Id.

180 Roland Barthes, « Introduction à l'analyse structurale des récits », Communications, Paris, Seuil, 1966. 181 Denis de Rougemont, Les Mythes de l'amour, Paris, Albin Michel, 1961.

immédiatement le type de danger qu'il incarne. Les modalités de ses actions nous sont étrangères jusqu'à ce que Bond parvienne à démêler les fils et à révéler la supercherie.

Dans Goldfinger, si l'on comprend vite que le personnage éponyme est un escroc vis-à-vis de la Banque d'Angleterre et qu'il prépare activement l'opération « Grand Chelem », il nous faut attendre les deux-tiers du film pour que Bond assiste, sous une maquette de Fort Knox, à l'exposé détaillé du plan global de l'opération. Ce n'est qu'à ce moment que Goldfinger devient un danger à une plus grande échelle. Non seulement cette étape prépare le spectateur aux derniers rebondissements de l'intrigue mais, en plus, Goldfinger parvient à être représenté comme un cerveau criminel subtil et prévoyant. Le méchant acquiert une nouvelle stature, ce qui permet à Bond en retour d'acquérir également une stature particulière, le premier étant le faire-valoir du second.

Au-delà de l'idée que le statut de mythe peut être déclaré atteint selon certaines caractéristiques fixes et que 007 en possède suffisamment pour être considéré comme mythe, James Bond : figure mythique met en avant le fait que Bond est une réactualisation des figures mythiques anciennes, au premier rang desquelles figure le chevalier : « James Bond est un chevalier moderne183 », pendant moderne de saint Georges sauvant des griffes du dragon la princesse prisonnière184. Y a-t-il association plus significative quand on sait que saint Georges est l'emblème de l'Angleterre et que Bond est celui qui fait en sorte de protéger le pays ? Ainsi que le rappelle les auteurs :

La soudure entre Bond et le chevalier est suggérée dans On ne vit que deux fois. Dans la nécrologie qu'il rédige sur son agent, M souligne que « la nature des occupations du Commander au ministère [...] furent reconnues par son élévation en 1954 au grade de Compagnon de Saint-Michel et de Saint-Georges ». Peu enclin aux éloges - mais la mort de son meilleur agent le pousse à bousculer son tempérament — M ajoute : « Il n'y a pas d'exagération à proclamer sans équivoque que grâce aux efforts valeureux de ce seul homme, la sécurité du royaume s'est trouvée considérablement renforcée. » James Bond, comme saint Georges, est celui qui, par sa valeur et son courage, est le garant de la sûreté d'un peuple185.

D'une certaine manière, on peut considérer que le dragon trouve sa place littéralement dans une aventure de la série, James Bond contre Dr. No. S'il s'agit en réalité d'un lance-flamme

183 W.

184 Ce ne sont pas les premiers à avoir ainsi vu tous les parallèles possibles avec saint Georges. Songeons notamment à Ann S. Boyd, The Devil With James Bond!, Westport, Conn., Greenwood Press, 1975 qui a été la première, à notre connaissance, à travailler sur les mythes présents dans le personnage de James Bond.

diesel camouflé en dragon par No pour protéger son île des intrusions, les habitants des Caraïbes croient vraiment qu'un dragon cracheur de feu habite l'île. Bond n'en parviendra pas à bout puisqu'il se fera arrêter par les hommes de No, après avoir assisté à la mort de son ami Quarrel, brûlé par les flammes du « dragon » qu'il craignait tant. À un autre niveau, métaphorique celui-là, ce sont les méchants des différentes aventures qui, à chaque fois, reprennent la fonction du dragon, à savoir s'opposer au chevalier qu'est Bond, provoquant chez le lecteur et le spectateur le sentiment tenace que « James Bond n'affronte qu'une même entité revenant sans cesse186 ».

L'affrontement est au cœur du mythe de saint Georges. Il ne se limite cependant pas uniquement à un affrontement entre le chevalier et le dragon car, dans la légende, saint Georges se fait persécuter pour sa foi, malgré la renommée qui fut alors la sienne. Il meurt brûlé, ébouillanté et broyé sous une roue. Des scènes de tortures se retrouvent dans chacune des aventures romanesques de Bond, ce qui permet à Françoise Hache-Bissette, Fabien Boully et Vincent Chenille d'affirmer davantage la filiation entre Bond et saint Georges. Ils relèvent que « Fleming a seulement modernisé les instruments des géhennes sous le poids de l'histoire. James Bond est né sept ans après la Seconde Guerre mondiale. [...] [U] est un saint Georges de l'ère de la déportation et de l'horreur concentrationnaire. » Si cette théorie a l'avantage d'aller dans le sens de leur thèse première, il ne faut cependant pas estimer que les tortures fréquemment subies par Bond ont été intentionnellement insérées pour raccrocher le personnage au mythe. Ian Fleming avoue avoir écrit ses livres pour qu'ils touchent le lectorat « quelque part entre le plexus et le haut de la cuisse » et l'on peut, à partir de là, penser les séquences de torture comme des moments forts où la tension entre la vie et la mort, tension animant chacune des aventures puisque Bond met toujours sa vie en jeu, est la plus grande. Les supplices vécus par Bond sont à mettre en rapport avec la jouissance facile que lui procure ses goûts et celle qu'il trouve auprès des femmes. Ils menacent cet art de vivre et, de fait, sont toujours provoqués par le méchant afin de, paradoxalement, rehausser le courage et l'héroïsme de Bond. Les tortures participent donc au mythe, non pas forcément en liant Bond à saint Georges, mais en lui permettant d'abord de dépasser d'une certaine manière sa simple condition d'homme pour survivre, s'en sortir et tuer le méchant. Le héros Bond est d'abord et avant tout celui qui résiste, au-delà des

limites conventionnelles. Il suffit de penser à Casino Royale et à la quasi castration que subit Bond de la part du Chiffre pour s'en convaincre, un schéma reproduit dans Goldfinger avec la séquence du laser. 007 est menacé dans ce qui fait de lui l'homme à femmes que l'on sait et il doit résister à défaut de pouvoir agir. Et, de fait, il ne s'en sortira pas tout seul mais doit à un tueur du SMERSH la possibilité de s'en sortir car c'est ce dernier qui éliminera le bourreau.

En plus du mythe de saint Georges, les auteurs font référence à la mythologie antique en convoquant les figures d'Héraclès et de Dionysos. Ils font appel aux travaux de Gérard Lehman, lui qui pointe la prolifération de motifs mythologiques que contient la série des James Bond :

Le Chiffre est comparé au Minotaure (Casino Royale), ce qui conduira Boileau-Narcejac à voir en Bond l'égal d'un Thésée, puisqu'il lui inflige une mort symbolique en le terrassant au baccara. L'homme de main de Mr Big ( Vivre et laisser mourir) a pour patronyme Ourobouros, soit le nom du serpent qui se mord la queue dans la mythologie grecque, symbole de l'éternel retour et des paradoxes insolubles. Scaramanga (L'homme au pistolet d'or) fait figure d'Amphitryon187.

Dans leur développement, ils distinguent trois types d'arguments pour justifier leur rapprochement entre Bond et les deux mythes. En ce qui concerne Héraclès, c'est d'abord la structure narrative des exploits bondiens et des travaux herculéens qui favorise la mise en relation des deux personnages. Ainsi « [s]i Bond doit toujours passer par le bureau de M pour repartir vers de nouvelles aventures, Héraclès fait de même avec la ville de Mycènes188. » Ensuite, la nature grandiose des missions de Bond, dans la lignée des travaux surhumains réalisés par le demi-dieu renforce le parallélisme (les auteurs préfèrent l'expression « raccord métaphorique ») car l'agent secret serait littéralement sur les traces du mythe grec :

Comme Héraclès tue les monstrueux oiseaux du lac Stymphale, Bond empêche le moonraker d'accomplir son œuvre de destruction. Comme Héraclès capture le taureau crétois, 007 fait chuter Le Chiffre dans Casino Royale, explicitement assimilé au Minotaure par Fleming. Comme Héraclès affronte à la course la biche de Cérynie, aux pieds d'airain, avant d'arriver à la capturer alors qu'elle cherche, épuisée, à traverser le fleuve Ladon en Arcadie, Bond tente de prendre de vitesse en voiture Teresa di Vicenzo, avant de la sauver d'une noyade en mer où elle voulait se suicider189.

\%llbid.,p. 110. \ U Ibid,p. 110-111.

Cette interprétation semble séduisante, d'autant que les péripéties des deux héros semblent plus que se compléter. Cependant c'est ignorer que dans Goldfinger et Opération tonnerre James Bond fait également la course avec des femmes en voitures (sans qu'il y ait la menace de la noyade), qu'il doit également désamorcer plusieurs bombes qui menacent l'Angleterre et qu'enfin, chacun des méchants qu'il combat doit être arrêté, comme d'autant de taureaux présentant des dangers sérieux. Lier à ce point les aventures d'Héraclès et de James Bond serait pourtant recevable si des parallèles plus systématiques pouvaient être relevés dans chacun des romans. Or, force est de constater que, si des références ponctuelles peuvent être trouvées, elles n'ont pas un caractère aussi coordonné et structuré qu'il aurait fallu pour pouvoir véritablement retenir, comme le font nos auteurs, des exemples aussi ponctuels. Certes l'héroïsme de James Bond est du niveau d'un demi-dieu tel qu'Héraclès mais il est sans doute vain d'appuyer cette équivalence en voulant faire de certaines péripéties des preuves d'une interprétation a posteriori. La thèse est plus crédible avec l'image de Dionysos.

Pour Françoise Hache-Bissette, Fabien Boully et Vincent Chenille, l'agent secret anglais partage des traits avec Dionysos, notamment lorsque l'on considère son hédonisme certain190 ou encore en observant le soin qu'a mis Ian Fleming à nous décrire la mèche de cheveux sur le front de Bond, similaire aux représentants conventionnelles de Dionysos191. Enfin, à partir de l'exemple de Bons baisers de Russie où Tatiana Romanova est supposée être tombée amoureuse de Bond à la simple vue de sa photographie, les auteurs rappellent adroitement que Dionysos est « le maître de la mania, de la folie. Il peut la déclencher, la contrôler, l'arrêter192. » Non seulement Romanova est-elle censée être tombée amoureuse de 007 à la vue d'une photographie, mais elle tombera effectivement amoureuse de lui en le rencontrant : « Le conditionnement du KGB, censé la conduire à un contrôle absolu, n'est d'aucun poids face à 'magnetic James'm. » Il nous semble plus aisé de recevoir cette argumentation que celle concernant Héraclès puisque les prémices qui la fondent, et

190 Au sens de jouir des plaisirs de la vie.

191 « Un détail signifiant trahit le substrat dionysiaque de Bond : la mèche de cheveux sur son front, qui en fait un sosie capillaire du dieu grec. Absente des films, elle était très présente dans les comics trips publiés dans le Daily Express », ibid., p. 112.

192 Id

193 Id. Précisons également que la passion du public pour James Bond a pris pour nom la « bondmania », ce qui ne fait que renforcer la position des auteurs.

notamment celle qui veut que toutes les femmes se pâment devant Bond, se retrouvent constamment dans chacune des aventures. James Bond séduit continuellement des femmes tout au long de ses missions, parvenant même à faire changer de camp Pussy Galore, quand bien même se pensait-elle « immunisée194 » contre les charmes de l'espion.

Les deux figures mythologiques et James Bond sont rapprochés par nos auteurs dans le dernier moment de leur argumentation en ce que les deux premiers sont des mythes de la survivance, tout comme notre espion :

Héraclès meurt empoisonné par sa femme, après avoir enfilé une tunique enduite de sang de centaure, mais, sauvé par les dieux de l'Olympe, il reçoit une immortalité post mortem. Dionysos, capturé par les Titans, est débité en morceaux puis mis dans un four, avant d'être sauvé in extremis et « recousu » par Rhéa. Faut-il ne voir qu'un hasard dans le fait que Goldfinger veuille découper Bond à la scie électrique pour jeter ensuite les tronçons de son cadavre dans un four à or195 ?

Cette idée basée sur la survie perpétuelle du personnage, condition même de l'existence d'une série et a fortiori d'une mythologie, pousse les auteurs à tenter un nouveau rapprochement, cette fois-ci entre James Bond et Jésus-Christ. C'est moins par les romans qu'ils vont justifier leur théorie que par le film Meurs un autre jour. S'ils reconnaissent qu'une « aura christique entourait déjà le James Bond des romans196 », le vingtième James Bond met en scène le personnage subissant des tortures en étant fermé dans des geôles nord-coréennes durant une période pendant laquelle sa barbe et ses cheveux ont poussé comme jamais auparavant. À cela s'ajoute la simulation de l'arrêt cardiaque, véritable mort et résurrection, qui lui permet de fuir la cellule médicalisée où il était en observation.

Accablant et injuste pour Bond, [le] face-à-face [avec M] permet d'établir une série de plans qui convoquent, grâce aux jeux des postures corporelles de 007 et des angles de caméra choisis, aussi bien des images de la crucifixion que de la déposition ou la fameuse représentation du Christ sur son lit de mort par le peintre Andrea Mantegna197.

194 C'est ce qu'elle affirme par ce terme dans le film Goldfinger. Dans le livre, l'allusion à son homosexualité est plus directe car elle prononce elle-même le mot « lesbienne » (voir également note 126, p. 65).

195 W.

196 Cela est basé sur le fait que James Bond soit « [b]lanc, le corps plein de stigmates (cicatrices, blessures), incarnant les valeurs d'un monde occidental christianisé, d'un âge proche de 33 ans, investi de missions qui visent, à leur manière, à évangéliser le monde, subissant moult tortures (testicules flagellés, doigt cassé, cheville poignardée) qui forment une véritable Passion... », id

Force est de constater qu'il s'agit bien là de l'unique film où un tel parallèle entre le Christ et James Bond peut être autorisé. Aucun des livres de Ian Fleming ne permet de tracer cette perspective interprétative aussi finement. C'est aussi oublier le statut unique de Meurs un autre jour au regard de la série dans son ensemble. Il n'est pas cohérent, en effet, de prendre cet opus en particulier pour formuler une interprétation qui cherche à embrasser le personnage dans sa totalité, et la série avec lui. La mort et la résurrection de Bond dans le film ne sont pas aussi significatives que l'on pourrait le croire car ce sont là des scènes bien trop ponctuelles, qu'aucune autre référence dans l'ensemble de la série ne vient étayer. Meurs un autre jour est le vingtième de la série officielle, qui plus est produit à l'occasion du 40ème anniversaire de la réalisation du premier Bond sur grand écran. Il a été, à ce titre, conçu pour fourmiller de références aux films passés. L'intrigue joue ainsi d'ironie et d'humour en étant principalement bâtie à partir de péripéties déjà présentes dans les Diamants sont éternels (la transformation d'un visage, le trafic de diamants, le laser dans l'espace utilisé comme arme contre des bases militaires). Il s'agit

[d'June sorte de Bond métafilmique, aux ruptures de ton permanentes, jouant sur la mythification excessive de son personnage, sur l'histoire de la saga (la scène avec Q est un clin d'œil [...] à la période Sean Connery) comme sur son évolution idéologique. Le film débute dramatiquement, avec un Bond emprisonné, torturé, abandonné par ses supérieurs [...], puis prend la voie de la comédie pure (Bond tiraillé entre deux femmes), et s'oriente enfin vers l'action grandiloquente mais satirique [...]198.

Le réalisateur Lee Tamahori lui-même affirme que Meurs un autre jour aura une place particulière dans la série quand il évoque les modifications apportées à la séquence inaugurale du film, le gun-barrel :

On s'est dit que ce serait marrant, pour le 40ème anniversaire de James Bond d'envoyer un projectile dans le canon du revolver. Juste pour une fois. Ce ne sera pas dans le prochain '*. Ca ne devrait pas y être. C'est juste un rajout amusant200.

Il est difficile de s'appuyer sur un exemple isolé comme peut l'être Meurs un autre jour par rapport à l'ensemble des films qui le précédent pour voir dans la figure de Bond une figure