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L'intelligence économique, une pratique qui diffère selon les pays

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 90-97)

pour une lecture pertinente de la relation entre l'entreprise et son environnement

3. L'intelligence économique : quelques éléments de définition

3.3. L'intelligence économique, une pratique qui diffère selon les pays

L'IE s'est considérablement propagée dans de nombreux pays qui ont su tirer parti de ses avantages pour le pays et pour les entreprises. Parmi ces pays nous limitons notre recherche sur les dispositifs d'IE au Japon, en Chine, aux États-Unis, en Grande Bretagne et en France. C'est en ce sens que B. Besson & J.C. Possin (1996) disaient

« instrument politique et stratégique, l'IE est mise en oeuvre par des nations et fonde partout dans le monde des systèmes de recueil et de diffusion de l'information stratégique. C'est ainsi qu'existent depuis longtemps des intelligences économiques japonaises, suédoises, allemandes, américaines ... ».

3.3.1. Le cas du Japon

Le Japon pratique depuis longtemps l'IE. Le modèle japonais de recueil d'informations mondiales qui constituait la base de son développement dans les années 80 remonte à l'époque du 122ème empereur japonais Meiji Tenno (1852-1912), qui est le précurseur du Japon moderne. Pendant son règne de 1862 à 1912, il a favorisé l'ouverture du Japon aux idées et aux méthodes occidentales. Avec une telle ouverture sur l'extérieur, la recherche et la collecte d'informations se réalisaient dans une optique de protection dont l'objectif principal est de préserver l'indépendance de l'économie japonaise.

Ainsi, la culture japonaise en termes d'IE remonte à la fin des années 20, où les dirigeants japonais ont tiré une expérience de leur culture du renseignement sur la façon de traiter les problèmes concurrentiels. « Kenzai Club » était pour les dirigeants japonais, le lieu de discussion et d'échange d'informations confidentielles (C. Harbulot &

P. Baumard, 1996). Ils y archivaient les données stratégiques recueillies sur les marchés asiatique, américain et européen et ils ont inventé le modèle « citoyen-espion » en coopération avec la nation pour rendre leur économie compétitive.

Après la 2ème guerre mondiale, les Japonais se trouvèrent vulnérables et il eurent besoin de relancer leur économie.

Leur culture du travail en commun et de la coopération, leur a permis de créer, à l'étranger, des sociétés au sein desquelles ils ont installé tout un réseau d'échange d'informations avec le Japon par des liaisons télex. Le rôle joué par l'État japonais est marqué par la création pour les entreprises japonaises d'une organisation nationale de recueil et de diffusion d'informations économiques et technologiques, dirigée en particulier par le Scientific Information Center et le Japan External Trade Organization JETRO, financée par le Ministry of International Trade and Industry MITI. Les informations étaient collectées dans le monde entier et étaient traitées par le JETRO et le MITI. Ces informations étaient ensuite renvoyées à toutes les entreprises japonaises pour que chacune puisse en tirer parti. S'informer est donc une tradition chez les Japonais, plus encore, c'est devenu un devoir national (J.

Villain, 1989).

L'orientation stratégique de l'information a été adoptée en avril 1989 par les membres de la Japanese Association of Chief Information Officiers qui regroupe les responsables des associations d'information économique de 72 grandes sociétés japonaises. Leur intérêt est d'accorder une place de plus en plus visible à l'information stratégique dans la gestion des affaires au sein des sociétés. En 1990, 473 entreprises japonaises ont investi près de 3,3 milliards de dollars pour bâtir un système d'information stratégique commun. Aujourd'hui 43,3% des entreprises industrielles et 62,5% des entreprises de service tirent parti de ce projet (C. Harbulot & P. Baumard, 1996).

L'information ou « joho » signifie pour les Japonais à la fois information et renseignement et bien plus qu'un

simple bien acheté ou vendu, elle est liée au comportement social des japonais et est ancrée dans leur culture.

L'information est un service rendu qui témoigne de la confiance entre partenaires. Il en résulte une culture collective nationale d'échange et de partage d'informations. Cette culture a permis de reconstituer les fondements d'un dispositif d'IE dès la fin de la seconde guerre mondiale.

En définitive, le modèle d'IE japonais est caractérisé par une approche collective et offensive de l'information. Il en a conservé deux caractéristiques : d'une part, l'usage intensif de l'information au service d'une politique offensive du développement industriel ; d'autre part, une gestion dynamique du secret permettant d'identifier clairement ce qui doit être protégé comme étant stratégique, et ce qui peut être échangé.

Aujourd'hui, le dispositif japonais d'IE s'appuie sur de multiples canaux d'échanges d'informations et de concertation entre trois pôles afin d'assurer la cohérence et l'évaluation permanente des orientations nationales.

Citons en premier lieu, le pôle ministériel qui se présente sous la forme de commissions consultatives (shingikai) associant l'État, les groupes industriels, les banques, les sociétés de commerce (sogo shos-has) et les universités.

Ensuite, le pôle professionnel que constituent les différentes associations professionnelles. Enfin, le pôle scientifique qui regroupe la communauté savante au sein de laquelle les experts d'entreprises présentent régulièrement leurs travaux dans le cadre de comités techniques (Inkai). L'ensemble de ces acteurs est relié à de multiples représentants à l'étranger qui sont des capteurs d'informations et de connaissances, les réseaux qui en résultent s'établissent comme un filet planétaire.

Ce que nous retenons du cas du Japon

Le partage de l'information stratégique est d'une importance capitale d'une part dans la prolifération de la pratique de l'IE car l'information est sa matière première, et d'autre part dans la réussite d'une telle pratique, au vue des résultats de l'économie japonaise ;

La culture collective, offensive et protectrice de l' information , ancrée dans la société japonaise, favorise l'adoption de la démarche d'IE.

3.3.2. Le cas de la Chine

Le cas de la Chine est moins développé que celui du Japon mais, d'après l'actualité de ces dernières années portant sur les accusations d'espionnage industriel de la part de stagiaires ou d'employés chinois dans des entreprises européennes ou américaines, la Chine montre de plus en plus des signes d'adoption discrète de l'IE. En effet, nous avons entendu parler des accusations portées sur les stagiaires chinois qui révèlent, d'après le « Centre stratégique européen d'intelligence et de sécurité », l'existence d'un réseau d'étudiants chinois censés effectuer de l'espionnage industriel en Europe. Le premier cas s'est manifesté le 29 avril 2005 en France avec la mise en examen d'une jeune étudiante chinoise, Lili Whuang, dans l'affaire Valéo, pour intrusion dans le système d'information de l'entreprise, accédant aux informations stratégiques portant sur des modèles de véhicules devant prochainement sortir sur le marché, et pour abus de confiance (Article du journal Le Monde paru le 20 juin 2005). Cela était lié au fait que Valéo est présent sur le marché chinois, où la société possède 8 filiales et espère vendre, en 2010, pour 1,3 milliard d'euros de ses produits.

Plusieurs autres cas ont été révélés en Suède en 2005, ou encore en Belgique en 2005 également et ayant aboutit à la découverte d'un véritable réseau multinational de renseignement économique chinois. Ce réseau serait actif en France, en Grande Bretagne, en Allemagne et au Benelux. Son objectif serait l'Europe centrale et il regrouperait des stagiaires, des chercheurs, de jeunes professeurs et de futurs docteurs en sciences. Il ciblerait prioritairement les entreprises des secteurs de la haute technologie, des télécommunications, du médicament, de la finance, ainsi que des sociétés technologiques mixtes oeuvrant à la fois pour les domaines civil et militaire.

Face à de tels exemples, les efforts secrets de la Chine en termes de renseignement et d'IE ont ainsi été mis au jour, semant une crainte plus accentuée et une méfiance plus grande de la part des pays européens et autres. Cela est lié au fait que la Chine est devenue en quelques dizaines d'années un acteur économique prédominant et incontournable réussissant parfaitement son système économique.

La Chine est la première population mondiale avec 1,3 milliard d'habitants, un territoire national gigantesque accueillant les plus grands investisseurs mus par désir de réussite et de collaboration internationale avec toutes les nations. Les dirigeants chinois s'orientent de plus en plus vers l'extérieur en concluant des partenariats internationaux multiples, des relais de croissance à l'étranger et des stratégies de réussite internationales. De plus, le pays, politiquement stable, dispose d'un peuple dynamique représentant une main d'oeuvre abondante et bon marché pour les investisseurs étrangers.

Les chinois ont ainsi commencé à acheter des usines et du savoir-faire à l'étranger. Les groupes chinois ont multiplié leurs investissements en Europe, aux États-Unis et en Afrique. Par exemple, Legend, le n°1 des ordinateurs en Chine, a lancé sa marque Lenovo pour dynamiser ses ventes internationales et a réussi à racheter la prestigieuse division PC d'IBM. Haier, la marque de réfrigérateur, originaire de Qingdao, a investi des millions de dollars dans une usine en Caroline du sud. En décidant de lancer sa présence à l'international, ce groupe chinois a dépensé pour son siège de Broadway à New York 15 millions d'euros. Konka, producteur de téléviseurs, envisage une implantation au Mexique pour vendre sur le marché des États-Unis et du Canada. La société

"OSCO", n°1 des entreprises chinoises de transport maritime, est l'une des trois plus grandes sociétés du monde.

Ainsi, en intensifiant ses ramifications dans le monde entier et particulièrement dans les secteurs technologiques, la Chine à enregistré une croissance économique rapide lors des deux dernières décennies, a pris la 3ème place en part du produit intérieur brut mondial et représente le principal producteur des industries de pointe sur le plan international. C'était aussi le 3ème producteur mondial des produits liés à la technologie de l'information et des communications (TIC) en 2000, ce qui lui permettrait d'accéder prochainement à la première place en tant que producteur du matériel (TIC) dans le monde (P. Picquart, 2004).

Q. Miao, promoteur de l'IE en Chine, affirmait que la révolution économique chinoise axée sur l'ouverture au marché a déclenché une explosion de la demande pour l'intelligence compétitive en Chine (Q. Miao, 2005).

D'après Q. Miao la pratique de benchmarking, le suivi des technologies et l'analyse des brevets pouvaient être mieux compris si les chinois se référaient à l'intelligence compétitive. En conséquence, ils ont délaissé les technologies pour se concentrer sur les stratégies dans les affaires afin de conquérir des marchés internationaux et développer l'économie chinoise. En juillet 1992, les cours d'intelligence compétitive ont commencé en Chine pour les entreprises chinoises et grâce à des interventions dans des conférences et des séminaires, il y a eu parution de plusieurs publications chinoises sur le sujet et le concept d'intelligence compétitive est devenu assez répandu en Chine.

Ce que nous retenons du cas de la Chine

La discrétion des activités de recherche d'information et la protection des intentions stratégiques est importante afin de garantir la progression des entreprises sur leurs marchés sans attirer l'attention des rivaux et des acteurs de l'environnement ;

Le développement des réseaux et des ramifications organisationnelles permettent de gagner du terrain sur le propre marché d'une entreprise mais aussi de s'ouvrir sur de nouveaux marchés afin de diversifier ses activités et assurer sa pérennité.

3.3.3. Le cas des États-Unis

Comme nous l'avons déjà signalé précédemment, le concept de l'IE a été formellement introduit aux États-Unis au début des années 60 par H. Wilensky. Durant cette période, les grandes entreprises américaines commençaient à mettre en place des services internes de « Competitive intelligence » après les attaques japonaises qui ont eu lieu au niveau de l'industrie automobile américaine et qui ont failli conduire à la disparition de géants de cette industrie. Cette menace a fait prendre conscience aux responsables américains de l'importance de développer le concept d'intelligence compétitive.

En 1980, M.E. Porter a expliqué ce qu'il entend par système de renseignement sur la concurrence et a structuré le

concept de ce que nous appelons maintenant IE. L'auteur précisait que nous entrions alors dans un type de marché où le rôle de l'information allait être de plus en plus important. Il ajoutait que pour pouvoir traiter le volume d'informations provenant de l'ensemble du monde il faudrait des techniques de traitement de l'information qui n'existaient pas encore sur le marché.

L'IE est ainsi entrée dans les programmes d'enseignement dès 1980, notamment avec les publications de M.E.

Porter. En 1982, ce dernier a publié deux livres intitulés « Choix stratégiques et concurrence: Comment devancer les concurrents et maintenir son avantage concurrentiel » et « Stratégie dans un monde concurrentiel » (M.E.

Porter, 1982) ainsi qu'un livre en 1985 intitulé « Competitive advantage » (M.E. Porter, 1985). Les américains ont ainsi compris les enjeux de la maîtrise de l'information et de l'environnement dès les publications de M.E. Porter et ont ressenti le besoin d'introduire l'IE dans leur système politico-économique en 1986.

L'arrivée au pouvoir du président Bill Clinton a été marquée par la constitution d'un puissant pôle fédéral en charge de l'IE et par l'accroissement des échanges d'informations entre l'État et les entreprises. L'ampleur de cette réaction, les moyens mis en oeuvre et l'implication incessante de la Maison Blanche et du Département du Commerce étaient justifiés face au pillage scientifique et technique, essentiellement perpétré par le Japon qui menaçait sérieusement la compétitivité et les positions concurrentielles américaines sur le marché international.

En 1996, le président Bill Clinton a développé la mise en place de l'opération par la mobilisation de tous pour le progrès des entreprises américaines avec la création de « Advocacy Center » en 1993. Ce centre, rentrant dans le cadre d'un système offensif de chasse aux contrats internationaux, représente un lieu de rencontres entre les dirigeants de toutes les grandes entreprises et les agents de l'administration publique pour décider ensemble à propos des contrats susceptibles d'être appuyés par les administrations de l'État à l'étranger.

L'Advocacy Center, parfois appelé War Room, était chargé de la surveillance permanente des marchés industriels mondiaux émergents (les Big Emerging Markets – BEM). Loin d'être un outil pour diriger la manoeuvre de vente, ce centre a un rôle qui réside essentiellement dans la préparation du terrain propice aux manoeuvres souhaitées : aplanissement des problèmes administratifs aux États-Unis et dans les pays concernés, apport de renseignements, préparation et appui des missions ministérielles de soutien sur le pays donné.

L'Advocacy Center s'appuie sur l'Advocacy Network constitué d'un réseau interministériel qui réunit les compétences des acteurs politico-administratifs américains. Ce système a fait preuve de son efficacité à plusieurs reprises par la récupération de nombreux marchés et l'inscription de l'IE au coeur du dispositif stratégique américain particulièrement également orienté vers la protection des intérêts économiques.

Dans le domaine des réseaux électroniques, les États-Unis occupent déjà la position dominante au niveau mondial. Lors du dernier sommet mondial de la société de l'information SMSI, organisé en 2005 à Tunis, les participants se sont penchés sur les problèmes de discrimination sur le partage du réseau internet et de contrôle de l'information que la position occupée par les États-Unis induit. En effet, il serait naïf de considérer que les Éta ts-Unis n'utiliseront pas le réseau Internet comme un instrument de contrôle des échanges et de l'accès aux informations surtout que, de par sa taille et sa démocratisation, il compte près de 100 millions d'utilisateurs dans plus de 150 pays. Outre ces utilisations pour le contrôle informationnel, les États-Unis peuvent également en faire un outil de domination scientifique et technologique, et, à terme, industriel et commercial.

Malheureusement, l'efficacité des services de renseignements américains a fait tristement défaut lors des attentats du 11 septembre 2001 et les critiques sur de tels services se sont multipliées. Actuellement, l'Amérique a doublé le budget consacré à la défense et à la sécurité depuis le 11 septembre 2001 et cela ne risque pas d'être ralenti au vu de l'actualité internationale semée d'incertitude et d'instabilité.

Ce que nous retenons du cas des États-Unis

La défensive et la volonté de contrer les menaces représente une activité à part entière dans la démarche d'IE ;

La maîtrise de l'information constitue une condition sine qua non pour prétendre à la véritable pratique de l'IE et assurer sa réussite ;

La mobilisation des compétences dans la pratique de l'IE permet d'assurer l'efficacité d'un tel dispositif.

3.3.4. Le cas de la Grande-Bretagne

La Grande Bretagne a été la première puissance économique mondiale de la révolution industrielle (Commissariat Général au Plan, 1994). Dès la création des premières manufactures textiles, l'IE a joué un rôle fondamental dans la maîtrise de l'innovation technique. Ainsi, pour protéger l'information portant sur la machine à filer le coton, les manufactures du Lancashire faisaient peser sur les ouvriers de métiers des sanctions sévères au cas où ils dévoileraient les caractéristiques de cette invention à des marchands étrangers, allant jusqu'à l'amputation de la main à celui qui oserait un tel sacrilège.

L'information a joué également un rôle capital dans l'influence pour l'exploitation des gisements pétroliers et la gestion des conflits pour la commercialisation du pétrole. Aujourd'hui, la force de la Grande Bretagne se focalise à la City ; les grandes entreprises, les compagnies d'assurances, les institutions financières et les banques font appel à des spécialistes en « business intelligence » pour gérer leurs activités. Les grandes entreprises ont même créé des postes spécifiques dédiés à cette activité et il existe même un marché privé de l'information (des lettres spécialisées, des bases de connaissances ciblées sur les entreprises et sur les affaires commerciales, etc). Cela a progressivement conduit à la création de départements « marketing intelligence » dans les entreprises anglaises, et ce dès la fin des années cinquante. Le marketing intelligence est devenu ensuite une discipline indépendante comme toute autre discipline de gestion (Commissariat Général au Plan, 1994).

Ce que nous retenons du cas du la Grande-Bretagne

La protection de l'information à caractère stratégique est d'une importance capitale pour protéger le patrimoine stratégique des entreprises ;

L'IE est une discipline à part entière, nécessitant les compétences nécessaires à sa bonne pratique et les entreprises britanniques l'ont compris en lui donnant toute sa place dans l'entreprise.

3.3.5. Le cas de l'Allemagne

La pratique allemande en matière d'IE s'est inscrite dans l'histoire depuis longtemps. L'esprit collectif de conquête et de partage de l'information trouve ses origines au 13ème siècle dans l'organisation commerciale de la ligue hanséatique, véritable réseau d'affaires entre marchands-voyageurs et financiers utilisant l'information économique pour gérer leurs affaires. Au 19ème siècle, l'État allemand encourage les banquiers et les industriels à coopérer, afin de pallier sa faible crédibilité financière et contrecarrer la suprématie anglaise. Cette volonté fonde aujourd'hui l'organisation des flux d'informations qui convergent vers le coeur stratégique allemand constitué essentiellement par les banques, les grands groupes industriels et les compagnies d'assurances (P. Clerc, 1995).

Les réseaux relationnels, grâce auxquels circulent ces flux informationnels, sont établis sur la confiance, la discrétion et le respect de la parole donnée au profit de l'intérêt commun.

L'effet de la modernisation voulue par les allemands et réalisée dès la fin du 19ème siècle par Bismarck a donné aux allemands une ambition et une volonté d'exceller par rapport aux britanniques. En 1933 le modèle social allemand

L'effet de la modernisation voulue par les allemands et réalisée dès la fin du 19ème siècle par Bismarck a donné aux allemands une ambition et une volonté d'exceller par rapport aux britanniques. En 1933 le modèle social allemand

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