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Infirmiers généraux :

6.2 1 Service d’Accueil et de Garde Infirmier (Sagi), Chai St Egrève :

6.2.5. Infirmiers généraux :

Mesures légales de contrainte :

1. Que pensez-vous de l‟utilisation éventuelle de mesures d‟hospitalisation sous contrainte en psychiatrie, chez des patients en refus de soins ?

- a. ayant déjà présenté ou présentant une dangerosité pour les autres.

- b. ne présentant pas de dangerosité pour les autres, mais présentant une maladie mentale dont l‟évolution sans traitement peut être grave et dangereuse pour eux-mêmes.

« Infirmière 28 Ben s‟il y a un danger pour les autres, c‟est vraiment nécessaire, je dirais. Après s‟il n‟y a pas de danger, j‟ai peur que ça ne serve à rien, c'est-à-dire que le patient n‟adhère pas aux soins aussi, s‟il n‟est pas d‟accord… Si effectivement il n‟est pas dangereux ni pour lui, ni pour les autres, il vaut mieux peut être attendre et travailler avec lui à l‟extérieur avant de faire une hospitalisation, pour que ce soit plus bénéfique…

Infirmière 2 Moi je dirai que c‟est tellement difficile à mettre en place que je ne l‟ai jamais vu en dehors de la psychiatrie, moi je l‟ai jamais vu mis en place… Donc même si on a déjà demandé, pour certains patients, une prise en charge éventuelle, on se retrouve vite devant un mur, hein, et puis… On n‟avance pas beaucoup ! Infirmière 29 Non…

Infirmière 30 Et on a eu le cas il n‟y a pas longtemps, hein…

Infirmière 28 Moi, ce serait plutôt un avis, par rapport aux patients hospitalisés ici qui ont des problèmes psychiatriques, que pour les patients en psychiatrie… Après, c‟est vrai que dans un service de soins ordinaire on n‟arrive pas à avoir des hospitalisations d‟office…

Infirmière 31 Nous on en a eu, avec l‟expérience que j‟ai, on en a eu en orthopédie, mais c‟était il y a quelques années, là-haut, on en a eu, quand on était loin du site, loin de la ville en plus… Donc, on avait fait une hospitalisation d‟office parce qu‟il y avait eu un geste, un malade voulait partir par la fenêtre, il nous menaçait de sauter, c‟était il y a longtemps… On l‟a fait, mais alors comment est ce qu‟on l‟a fait ? Il me semble que c‟était

le médecin du service qui a demandé, voilà… Mais je me rappelle plus trop si la famille… mais je crois qu‟il n‟avait pas de famille, donc je crois que c‟est nous qui avions… Voilà ! Mais c‟était important parce que le personnel ne pouvait pas surveiller le patient et qu‟il aurait sauté par la fenêtre. Il avait menacé de le faire, voilà, donc il était en danger…

Infirmière 28 Oui donc du coup il a été…

Infirmière 31 De chez nous il a été hospitalisé d‟office à Saint-Egrève, c‟était Saint-Egrève, en psychiatrie… Infirmière 28 Oui voilà. Mais il n‟y a pas d‟hospitalisation d‟office en rééducation par exemple. Tu vois ce que je veux dire ? Mis à part en psychiatrie, ça n‟est pas possible et pour aller en psychiatrie…

Infirmière 29 Je pense qu‟elle a bien résumé cette question, a savoir que s‟il y a un danger pour ce patient, ou les autres qui entourent ce patient, il n‟y a pas de question à se poser… Enfin, il faut le faire, il faut le faire, hein ! Après s‟il n‟y a pas de danger, on peut en effet, essayer d‟avoir d‟autres attitudes thérapeutiques, mais… Enfin moi ça ne me choque pas.

Infirmière 28 Quand il y a un danger…

Infirmière 29 Quand il y a un danger, il y a un danger… Il y a une décision à prendre et il faut la prendre. Quand il y a un danger pour les autres ou pour la personne… Moi, ça ne me gêne pas du tout…

Infirmière 28 Non, moi non plus...

Infirmière 29 Moi ce qui me gêne, c‟est plus la lourdeur administrative qui est un frein, parce que les décisions généralement… C‟est une décision d‟équipe… Enfin… C‟est une concertation d‟équipe et c‟est une décision médicale, donc…

Infirmière 28 Moi j‟ai envie de dire, ça se rapproche, pour nous, en milieu de soins ordinaires, des mises sous tutelle ou sous curatelle, c‟est vraiment fait pour protéger la personne, quoi... Moi ça ne me choque pas non plus à partir du moment où il y a danger… »

2. Si une de vos relations, personnelles ou professionnelles, présentait des signes évocateurs d‟une maladie mentale, que penseriez-vous de la réalisation d‟une hospitalisation sous contrainte en cas de refus de soins ?

« Infirmière 29 Moi, j‟ai eu le cas d‟une amie qui a eu son fils qu‟elle a placé en hospitalisation sous contrainte à Saint-Egrève, et il a été mal surveillé à Saint-Egrève, et finalement il s‟est suicidé, parce qu‟il s‟est jeté sous un train…

Infirmière 31 Il a réussi à s‟échapper tu veux dire ?

Infirmière 29 Oui. Il s‟est échappé et il est arrivé à ce qu‟il a fait… Donc c‟est vrai que quand c‟est de sa famille, on a des fois un peu de mal à prendre la décision, mais quand en plus la structure est défaillante, c‟est d‟autant plus lourd à porter, je pense...

Infirmière 28 Après moi c‟est personnel, mais si vraiment c‟était dans ma famille, je pense que j‟aurais des difficultés, dans le sens où moi je suis soignante, et que je pense que j‟essaierai d‟abord de faire quelque chose d‟autre…

Infirmière 31 Oui, c‟est ton métier.

Infirmière 28 Oui voilà, je pense que ce serai mon métier qui ressortirait et je pense que j‟essaierai d‟abord de faire quelque chose avant de faire appel à une hospitalisation d‟office, quoi… Peut-être que je ne réagirais pas de la même manière en me disant qu‟il y a quelqu‟un du milieu dans la famille, voire plusieurs, et que peut-être qu‟on peut arriver à faire quelque chose... C‟est forcé, enfin je pense que c‟est chez tout le monde, à partir du moment où ça touche nos proches… C‟est difficile de faire interner quelqu‟un, hospitaliser d‟office, comme ça, sachant qu‟il va être enfermé, voilà, c‟est… Même si c‟est pour son bien je pense que c‟est… J‟y réfléchirai forcément un petit peu plus, et la décision est certainement plus difficile à prendre, et plus longue... Je ne dis pas que la décision ne se prendra pas, mais elle mettra peut-être un peu plus de temps.

Infirmière 31 Tu veux dire que tu essaierais d‟attendre un peu ? Parce que des fois il y a dans des familles des cas comme ça où la personne fait une crise de, je ne sais pas moi, de démence, où il est violent avec tout le monde, avec lui-même, où il risque de se suicider et tout… Et puis ça passe avec le médicament que le médecin traitant va donner, on va réussir à le calmer et tout, mais du coup ça ne fait que reporter la décision… Parce que la fois d‟après, il va recommencer pareil, et là il risque encore sa vie, le patient, et il risque la vie des autres….

Infirmière 28 Oui, et même sans une maladie… Une simple dépression… Je pense qu‟on a tous autour de nous des gens qui ne vont pas bien… Et peut-être que parfois ça nécessiterait de faire un appel et de dire « Attention, cette personne ne va pas bien, et… » . Et combien de fois c‟est arrivé ? Il n‟y a pas très longtemps, hein, l‟année dernière où on a eu à l‟Hôpital Sud, une de nos collègue qui s‟est suicidée, hein, et… Et pour autant, voilà quoi, personne n‟a réagi avant et je pense que, oui c‟est difficile, quand ça nous touche personnellement…

Infirmière 31 Ca dépend peut-être aussi de la maladie de la personne, du problème psychiatrique... Moi je pense qu‟une personne qui fait une dépression, mais qu‟on pense qu‟on va pouvoir gérer parce qu‟elle va parler plus facilement… Je ne sais pas, ce n‟est pas arrivé dans ma famille, mais s‟il y avait, je ne sais pas ma sœur qui va pas bien, j‟essaierai, comme on a dit, de parler avec la personne déjà… Et puis si vraiment on sent que ça ne va pas, on peut essayer d‟en parler avec le médecin traitant, pour qu‟il y ait un avis professionnel sur la chose, enfin, pour qu‟il y ait une orientation… Après, c‟est vrai, hospitaliser quelqu‟un, je pense qu‟on va plutôt se retrancher sur la personne qui peut le faire, c'est-à-dire qu‟on va dire « Si le médecin a dit… Ce serait peut-être bien que tu fasses un petit séjour », en enjolivant un peu les choses, pour faire que la personne accepte… Enfin moi c‟est la démarche que je ferais… Mais après, c‟est vrai qu‟au prime abord, on a tendance à se dire qu‟on va peut être pouvoir gérer ça nous-mêmes…

Infirmière 28 Après, je pense que ça dépend de la maladie… C‟est vrai que si on avait quelqu‟un de schizophrène chez nous, je pense qu‟on se poserait moins la question… Si c‟est une dépression, effectivement, je pense qu‟on aurait un peu plus de mal. Je pense que ça dépend aussi beaucoup de la pathologie, finalement… Infirmière 31 Ah ben oui !

Infirmière 30 Et puis ça dépend aussi du stade de la dépression…

Infirmière 28 Oui, ben oui c‟est sûr… Mais c‟est très… Enfin quand on parle de dépression, moi ça me fait rire quand on parle du stade de la dépression parce que, on peut très bien se dire que ça va, que c‟est le début, puis finalement on se rend compte que non, c‟était plus avancé que ça, et que la tentative ou le suicide a été effectuée, alors qu‟on se doutait pas que c‟était un stade aussi avancé… Je pense que c‟est délicat... Surtout quand c‟est notre entourage, on n‟a pas l‟avis du médecin voilà, et après, la personne, elle nous dit bien ce qu‟elle a envie de nous dire, quoi…

Infirmière 31 Est-ce que tout le monde est capable de le voir, ça ? Infirmière 28 Moi je ne pense pas…

Infirmière 31 Moi j‟ai vu un patient un jour, la veille qu‟il fasse son geste, il allait très bien… On savait qu‟il y avait un contexte psychiatrique, qu‟il était soigné, qu‟il avait un traitement... Mais il était très bien la veille. Et puis quand je suis arrivée le matin, il avait sauté par la fenêtre vers 6h…

Infirmière 28 Moi je pense qu‟on n‟est pas tous capables de…

Infirmière 3 Et on se demandait si on est tous capables de se rendre compte que quelqu‟un a un problème psychiatrique… Parce que moi, j‟ai une formation où je n‟ai pratiquement… Enfin, les anciennes infirmières, nous il y avait un diplôme d‟infirmières psychiatriques, et donc on est bien d‟accord, nous on ne faisait pas de psychiatrie. On abordait la psychiatrie, mais on n‟en faisait pas, on ne faisait pas de stages… On avait le choix. Moi je vous avoue franchement, je suis allée en cardiologie au lieu d‟aller en psychiatrie, je préférais… Cela dit c‟est comme ça. Maintenant on a plus le choix, on fait de la psychiatrie, donc ça veut dire que les jeunes infirmières, peut-être qu‟elles savent un peu mieux faire le diagnostic. Moi j‟en suis incapable…

Infirmière 28 Moi je suis passée dans plusieurs centres, je suis allée en clinique et je suis allée au CHU, heu… Je ne me trouve pas plus formée qu‟une autre. Enfin, c‟est tellement compliqué la psychologie, que… Non, moi je ne me sens pas plus apte qu‟une autre à établir un diagnostic, ou alors à sentir qu‟il y a quelque chose qui ne va pas… Moi je pense que…

Infirmière 30 Moi je pense qu‟on est réceptive ou on ne l‟est pas, aussi…

Infirmière 28 Oui, enfin non. Moi je pense qu‟on peut être réceptive et se rendre compte qu‟il y a quelque chose qui va pas, mais de là à dire la gravité… Je pense qu‟il faut vraiment faire…

Infirmière 31 Tu étais là avec l‟histoire du patient de cardiologie qui avait fait un acte ? Infirmière 28 J‟étais là oui.

Infirmière 31 Ben là c‟est pareil, c‟est une histoire comme ça… Ce malade, personne n‟a pensé deux minutes… On est tous tombés des nues… Après quand on en a tous parlé…

Infirmière 30 Oui, quand on a fait un débriefing…

Infirmière 31 Un staff oui. On en a tous parlé, on a essayé de savoir, et quand on a mis bout à bout tout ce que les gens avaient à dire sur ce patient, et bien bout à bout, on pouvait envisager que le malade allait faire quelque chose de grave… Mais bout à bout. Parce que chacun n‟avait pas la notion qu‟il était schizophrène ce patient… Mais bon, stabilisé, enfin, pas de soucis. Et il a voulu poignarder un infirmier, hein… Enfin, ça aurait pu être grave, ça n‟en était pas loin…

Infirmière 28 Oui…

Infirmière 31 Mais voilà, le souci, c‟est qu‟après on s‟est posé des questions, hein ? C‟est sûr... Est-ce qu‟il n‟y a pas eu des petits signes d‟appel qu‟on n‟a pas vus, et, enfin voilà, je ne sais pas comment… Pour ce genre de patient, bien sûr il a été hospitalisé d‟office quand il a fait son truc. Le médecin tout de suite, là… Mais… Infirmière 29 Moi je dirais que pour une famille, le placement d‟office, c‟est selon son état d‟épuisement… Parce qu‟il y a des maladies qui épuisent les familles, et même si on se donne à fond, au final… On ne peut pas y arriver, il y a un moment donné où on est tellement épuisé, qu‟on a besoin de passer le relais, et c‟est une des façons de passer le relais aussi… »

3. Que pensez-vous de l‟obligation éventuelle, pour les malades mentaux, de devoir se rendre régulièrement, après leur sortie d‟hospitalisation et leur retour à domicile, dans un dispositif de soins extra-hospitalier pour y rencontrer un médecin et y recevoir des soins adaptés à leur pathologie?

-a. chez les malades mentaux ayant déjà présenté une dangerosité pour les autres. -b. chez les malades mentaux n‟ayant jamais présenté de dangerosité pour les autres.

« Infirmière 31 Là il y a des cas dramatiques, quand même ! A Grenoble, on en a eu… C‟est historique… Donc je ne sais pas. Moi, je trouve ça grave de demander à un malade mental qui est vraiment dangereux d‟aller de lui- même à des consultations de CMP ! Parce que s‟il ne veut pas y aller, s‟il ne prend pas son traitement, ben, il faut qu‟on sache où sont les patients, pour pouvoir intervenir s‟ils ne se présentent pas à leurs consultations, pour pouvoir aller les rechercher si vraiment ils ne sont pas bien ou bien aller à leur domicile pour contrôler si tout se passe vraiment bien… Mais ce n‟est pas le cas…

Infirmière 28 Après, j‟ai envie de dire, que si le boulot de tout le monde est bien fait, il n‟y a pas de risques, parce que s‟il ne se présente pas, après il ne faut pas dire simplement « Il ne s‟est pas présenté »….

Infirmière 31 Voilà.

Infirmière 28 Il faut qu‟on puisse, s‟il ne s‟est pas présenté, faire une visite à domicile ou appeler la famille pour savoir comment ça se passe et éventuellement après refaire une hospitalisation… Malheureusement, ce n‟est pas comme ça que ça se passe, parce qu‟encore une fois, il n‟y a pas assez de personnel, et du coup, il y a beaucoup de gens où, s‟ils ne se présentent pas, on va attendre pour voir s‟ils ne viennent pas la fois suivante… Ou alors, les visites sont très vite faites et on n‟a pas le temps de voir s‟il y a un souci, quoi… Parce qu‟en hospitalisation complète, ils sont encadrés 24 heures sur 24, il y a toujours quelqu‟un qui a un œil sur eux et du coup c‟est vrai qu‟après, on se dit que ce n‟est pas en une demi heure, ou même en une heure, une fois par mois, qu‟on va pouvoir établir que tout va bien ou qu‟il y a une éventuelle rechute, quoi… C‟est un peu juste… Mais bon, ça c‟est pour les patients dangereux… Après, pour ceux qui ne sont pas dangereux, ni pour eux, ni pour les autres, j‟aie envie de dire que chacun est libre de se soigner ou non… Mais dès qu‟il y a mise en danger, de soi ou d‟autrui, il faut que ça soit encadré, quoi. On est responsables du patient et des gens qui peuvent être atteints, quoi…

Infirmière 31 Oui, moi je suis d‟accord avec ça… Par contre, je ne sais pas comment on peut envisager la mise en place… Parce qu‟on ne peut pas laisser dans la nature quelqu‟un qui risque de se suicider, c‟est sûr, il faut que ce soit encadré, mais après comment faire…

Infirmière 28 Après, c‟est sûr aussi qu‟on ne peut pas laisser tout le monde hospitalisé… Infirmière 29 Ce n‟est pas possible de toute façon.

Infirmière 28 Et ce n‟est pas forcément bon, non plus… Parce que, l‟hospitalisation c‟est aussi être dans une bulle, donc forcément ça se passe bien, il n‟y a pas l‟extérieur qui peut poser problème… Parce qu‟un schizophrène, il peut se sentir agressé par l‟extérieur et pour un dépressif, ben, il n‟est pas confronté à ses soucis non plus… C‟est vrai que je pense que ce n‟est pas une solution non plus, de laisser les gens hospitalisés

indéfiniment, parce que ce n‟est pas une solution de les mettre dans une bulle… Mais après, pour les laisser sortir, je pense qu‟il faut qu‟il y ait des conditions de suivi assez importantes… »

Obligation de la prise d’un traitement :

4. Que pensez-vous de l‟administration, en urgence et sous contrainte, d‟un traitement médicamenteux psychiatrique par voie injectable dans les états d‟agitation aigue ?

« Infirmière 30 Ben, un malade qui s‟excite, il faut agir…

Infirmière 28 Voilà, à un moment donné, si c‟est eux ou nous, il faut bien agir, quoi… On ne peut pas laisser une personne faire du mal aux autres, ou même se faire du mal à soi…

Infirmière 31 Ou même s‟automutiler, quoi…

Infirmière 28 Voilà. Il faut réagir et c‟est une mesure de protection, quoi… Après, c‟est vrai que ça peut être perçu comme agressif mais si on n‟a pas d‟endroit adapté ou le mettre…

Infirmière 31 C‟est surtout pour le protéger…

Infirmière 28 Enfin, après, il y a quand même des techniques pour faire ça, nous on n‟est pas en psychiatrie mais je pense que ça s‟apprend aussi… On n‟arrive pas comme ça, en courant, avec sa piqûre, et en disant « Vite, vite, vite, il faut le piquer ». Ce n‟est pas ça…

Infirmière 30 Ben, des fois, c‟est un peu ça quand même… Infirmière 28 Non, je pense qu‟il y a des méthodes quand même…

Infirmière 31 Ce qu‟il y a, c‟est que si on sait qu‟il va se taper la tête, par exemple, et qu‟on n‟a pas d‟endroit spécial, comme en psychiatrie, pour le mettre en attendant qu‟il se calme… C'est-à-dire que, si ça arrive ici, on est bien obligés de le faire, quoi…

Infirmière 28 Après, il ne faut pas que ça devienne du systématique non plus, ni de l‟abus… Parce que, chacun,