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Etudiantes Infirmières 2 ème année :

6.2 1 Service d’Accueil et de Garde Infirmier (Sagi), Chai St Egrève :

6.2.6. Etudiantes Infirmières 2 ème année :

Mesures légales de contrainte :

1. Que pensez-vous de l‟utilisation éventuelle de mesures d‟hospitalisation sous contrainte en psychiatrie, chez des patients en refus de soins ?

- a. ayant déjà présenté ou présentant une dangerosité pour les autres.

- b. ne présentant pas de dangerosité pour les autres, mais présentant une maladie mentale dont l‟évolution sans traitement peut être grave et dangereuse pour eux-mêmes.

« Etudiante 1 Moi, je pense que c‟est plutôt bien, vu que c‟est souvent la crise aigue du patient et qu‟il ne se rend pas compte du mal qu‟il fait aux autres ou à lui-même, il ne peut pas être consentant. C‟est une protection, quelques jours plus tard, il s‟en rendra surement compte quand la crise aura diminué un petit peu.

Etudiante 2 Moi, je suis d‟accord car, quand un patient est dangereux pour lui-même et les autres, c‟est important qu‟il ne soit pas seul chez lui, qu‟il soit en institution où il va être pris en charge dans sa globalité.

Etudiante 3 Moi, je suis assez d‟accord avec vous deux.

Etudiante 2 Après, pour la question de la dangerosité, oui et non parce qu‟il y a des personnes qui vont être en SDRE sans être forcément dangereux…

Etudiante 1 Le seul problème en HO, c‟est que le patient sera surement réticent par rapport à la prise en charge dans le service, il ne comprendra pas tout de suite les bienfaits que ça peut avoir et sera donc contre, et il pourra y avoir de la violence, un rapport de force, des choses comme ça.... Mais, sinon, globalement, je suis pour. Tous- Oui.

Etudiante 2 En plus généralement, les gens hospitalisés sous contrainte ont les moyens après de faire appel de la décision devant le juge des libertés et du coup… Si c‟est argumenté et expliqué, cela peut les aider à s‟en sortir aussi, quoi. L‟intervention du juge, c‟est ce qui va apporter un recours à la personne si elle est contre la mesure et ne la comprend pas. Par exemple, on a un patient hospitalisé en ce moment, qui souffre de schizophrénie, qui ne reconnaît pas sa pathologie et a décidé de faire appel, et l‟équipe attend que le juge lui réexplique, lui dise que c‟est normal qu‟il soit en HO, avec les arguments pour.

Etudiante 4 Ben, la contrainte est pour le patient avant tout de toutes façons. Après je pense que, notre rôle est qu‟elle ne soit pas perçue comme une punition, qu‟il y ait une explication derrière, intégrée par le patient… C‟est pour lui, pour les autres aussi, donc ce n‟est pas une mesure qui est prise à la légère mais elle est réfléchie avant.

Etudiante 5 Ben, le patient n‟a pas conscience de ses troubles, donc c‟est bien pour lui dans ce sens là.

Etudiante 6 C‟est plus une aide pour lui à ne pas passer le pas : par exemple un patient dangereux qui ne s‟en rendrait pas compte, c‟est plus une aide pour lui à ne pas franchir le pas et aller faire du mal aux autres.

Tous- Oui. »

2. Si une de vos relations, personnelles ou professionnelles, présentait des signes évocateurs d‟une maladie mentale, que penseriez-vous de la réalisation d‟une hospitalisation sous contrainte en cas de refus de soins ?

« Etudiante 1 Si c‟est un ami ou une personne de la famille, ça va faire mal quand même. Ca doit être dur de se dire que c‟est nous qui allons le faire hospitaliser alors que la personne ne veut pas. On ne voit pas les choses du même point de vue si on est soignant ou de la famille.

Etudiante 2 Alors moi, je suis à la fois d‟accord et pas d‟accord avec toi, car si une personne présente des troubles et va être un danger pour la société, ou même pour toi, la famille ou pour l‟entourage, il y a quand même des mesures à prendre…

Etudiante 1 Il y a deux sentiments en fait, d‟un côté, on est rassuré car on sait qu‟il ne se fera pas de mal à lui, ni à personne et qu‟il sera soigné…

Etudiante 2 Qu‟il sera pris en charge surtout.

Etudiante 5 Mais il y a la réaction de culpabilité aussi. C‟est compliqué de prendre la décision de lui mettre une contrainte. Prendre la décision, moi, je ne sais pas si j‟en serais capable.

Etudiante 3 Non mais, je pense qu‟il faut essayer de réfléchir à l‟intérêt de la personne au détriment de ce que ça peut nous faire à nous.

Etudiante 6 Comme ce sont des proches ou de la famille, c‟est peut être plus vu comme une atteinte à la liberté, dans la mesure où la personne n‟est pas consentante à l‟hospitalisation mais c‟est vrai que coté soignant, c‟est mieux pour le patient parce qu‟il ne met pas en danger ni lui, ni la société qui l‟entoure.

Etudiante 1 Après je pense que c‟est là qu‟on voit, et encore plus dans la psychiatrie je pense ou peut être dans des services où il y a des personnes qui sont condamnées, c‟est là qu‟on voit que la prise en charge de la famille est importante, parce qu‟on peut leur montrer que c‟est dans l‟intérêt du patient, les améliorations qu‟il peut y avoir dans son comportement, qu‟il va se sentir rassuré parce que les hallucinations baissent, tous les symptômes. Moi, je pense que la prise en charge de la famille est importante, parce qu‟elle doit avoir un sentiment de culpabilité.

Etudiante 4 L‟accompagnement de la famille est indispensable pour aider aussi le patient car à un moment donné, il va sortir de la chambre d‟isolement, il va avoir droit à un contact extérieur, appeler sa famille, demander des explications et il ne faut pas qu‟à ce moment la famille ait un sentiment de culpabilité qui remonte, c‟est indispensable pour le patient. Après, le fait de prendre la décision pour la famille, ce n‟est pas facile. Etudiante 1 Ce qui n‟est pas facile, c‟est surtout de voir un être cher qui est malade…

Etudiante 3 Surtout que tout ce qui touche à la psychiatrie a tendance à faire peur, plus qu‟une pathologie très physique, quoi.

Etudiante 4 Les représentations qu‟on a de la psychiatrie, si on regarde les documentaires, les reportages à la télé,...

Etudiante 5 Ca fait peur !

Etudiante 4 Personnellement, quand on m‟a dit que j‟allais en stage en psychiatrie, j‟ai cherché à savoir qu‟est ce que j‟allais voir, comment ça se passait… Et les reportages, c‟est un concentré de crise, de personnes en crise, alors qu‟en réalité ce n‟est pas ça du tout, mais du coup ça fait peur à cause de ça. Il faudrait des reportages qui montrent vraiment la réalité. »

3. Que pensez-vous de l‟obligation éventuelle, pour les malades mentaux, de devoir se rendre régulièrement, après leur sortie d‟hospitalisation et leur retour à domicile, dans un dispositif de soins extra-hospitalier pour y rencontrer un médecin et y recevoir des soins adaptés à leur pathologie?

-a. chez les malades mentaux ayant déjà présenté une dangerosité pour les autres. -b. chez les malades mentaux n‟ayant jamais présenté de dangerosité pour les autres.

« Etudiante 1 Moi, je trouve que c‟est essentiel, parce que pour des gens qui n‟ont pas conscience de leur maladie, c‟est très important pour eux d‟avoir toujours un lieu de rattachement, un lieu où on va les aider justement à gérer leur traitement. Parce que la plupart du temps, les gens qui rechutent, c‟est parce qu‟ils ont arrêté leur traitement, quoi. Du coup, c‟est important d‟avoir un suivi au CMP, de faire des entretiens infirmiers, de pouvoir parler à des gens du milieu médical, quoi et cela pour les deux sous- types de personnes, dangereux pour les autres ou pas.

Etudiante 3 Moi, je suis d‟accord. Je trouve que c‟est bien qu‟il y ait un suivi post hospitalier un peu régulier, qu‟ils ne soient pas lâchés complètement dans la nature, à se retrouver tout seuls après ce qu‟ils ont vécu. Etudiante 4 Je pense que même quand le patient n‟a pas présenté de dangerosité, je trouve même normal à la limite qu‟il y ait un suivi. Pour ceux qui ont eu des périodes de dangerosité, c‟est plus difficile à accepter de les savoir dehors avec un simple suivi qui va être une ou deux fois par semaine, mais en même temps, on n‟a pas le droit de les garder ici, parce que ce serait les mettre en prison… Enfin, il faut qu‟ils arrivent à retourner dans la société et à retrouver un mode de vie convenable, mais c‟est plus dur à accepter.

Etudiante 1 Mais moi, je me suis rendue compte après ces quelques semaines de stage, que pour plein de gens hospitalisés, il n‟y a pas de projet d‟avenir parce qu‟ils sont trop jeunes ou trop vieux, parce qu‟il n‟y a pas d‟institution pour les accueillir, pas de place en CAT, et du coup ces gens, ils se retrouvent dehors, et donc heureusement qu‟il y a le suivi avec le CMP, sinon ils seraient dehors dans la nature…

Etudiante 5 Et ils reviendraient vite, quoi.

Etudiante 3 Et puis nous, on est en hôpital de jour, on voit que cela fait aussi partie de leur projet de vie, d‟être de moins en moins rattachés au milieu hospitalier donc le CMP fait partie d‟une étape vers une vie de plus en plus standard. »

Mesures morales de contrainte :

4. Que pensez-vous de l‟administration, en urgence et sous contrainte, d‟un traitement médicamenteux psychiatrique par voie injectable dans les états d‟agitation aigue ?

« Etudiante 1 Moi, je trouve que c‟est important et que quand il n‟y a pas d‟autre possibilité, on ne peut faire sans. Après moi, ça m‟est arrivé récemment, parce qu‟à côté je suis pompier volontaire, dans une intervention sur un couple, tous deux psychotiques, on ne pouvait pas discuter, ils se tapaient la tête contre les murs, se jetaient des assiettes et ils devenaient dangereux pour eux-mêmes… Le médecin est arrivé, il leur a fait à tous les deux une injection IM et ça les a sédatés tout de suite, quoi. Ils étaient KO mais on ne pouvait pas faire sans quoi, parce que ça faisait deux heures qu‟on bataillait, qu‟on faisait tout pour qu‟ils ne fassent pas mal ni à eux ni aux autres mais heureusement que le médecin est arrivé rapidement. Après, on a pu discuter avec le mari qui était plus calme, la femme était somnolente, le mari un peu moins, on a pu discuter avec lui parce qu‟il était beaucoup plus calme… Parce que la violence, il entend sa femme crier, ça l‟énerve encore plus et vice versa et après c‟est un cercle vicieux… Ben c‟est une crise, quoi donc ça ne s‟arrête pas tout seul et il faut un traitement pour calmer le jeu et permettre le dialogue.

Etudiante 2 Moi, je pense que c‟est important parce que, quand la personne est en crise… C‟est par exemple, comme nous quand on est énervé, on va dire n‟importe quoi, des choses qu‟après bon… Alors que pour un patient psychotique, c‟est vrai que pour gérer une crise, ce n‟est pas possible, il y en a beaucoup qui ont du mal à se contenir, à prendre sur eux et du coup, le traitement les aide à gérer la crise, à calmer le jeu et à les faire réfléchir.

Etudiante 1 Et ça les apaise, les détend… Ben voilà, c‟est important pour eux qu‟ils se détendent, parce que c‟est quand même rare dans cette pathologie entre toutes les angoisses qu‟il y a, les choses qu‟ils vivent que nous, on ne ressent pas, on peut imaginer que ça peut être très dur. Enfin, ce n‟est pas que pour nous le traitement d‟urgence, c‟est vraiment d‟abord pour le patient, pour lui permettre de se sentir mieux un petit moment, de se détendre et après de prendre du recul, et de pouvoir parler de ce qui vient de se passer.

Etudiante 2 Quand c‟est utilisé à bon escient, c‟est bien et c‟est important. Etudiante 6 Oui, voilà.

Etudiante 2 Mais ce n‟est pas à utiliser si le patient crie seulement un petit peu et que c‟est gérable… Je pense qu‟il y a d‟autres moyens à utiliser avant mais si vraiment ça déborde, oui, il faut le faire. Mais je pense que ça dépend parfois aussi du manque de personnel ou quand il n‟y a que du personnel féminin et c‟est vrai que ça peut être rassurant aussi de savoir qu‟on a un recours si jamais il y a quelque chose se passe.

Etudiante 3 Après, la voie d‟administration orale, il faut qu‟il puisse être en mesure de prendre le médicament et surtout qu‟il le veuille quoi.

Etudiante 6 Oui, qu‟il l‟accepte.

Etudiante 3 C‟est ça surtout la différence entre les deux voies, orale et injectable.

Etudiante 2 Je pense que ça n‟est pas pour le même type de pathologies, pour le même type de crise....

Etudiante 5 Parce que, dans une crise très aigue, c‟est difficile de demander au patient de prendre gentiment ses médicaments !

Etudiante 4 Par voie injectable, c‟est peut être plus traumatisant pour la personne. Etudiante 2 Oui, et surtout pour les proches, s‟ils sont présents.

Etudiante 6 Oui, mais certains patients connaissent déjà ce type de traitement, ils ont des injections IM régulièrement tous les 14 jours et y sont habitués. Si un jour ils ont un accès de violence, ils savent que ça les soulage donc mais c‟est surement moins traumatisant pour eux…

Etudiante 5 C‟est un peu comme la contention, quoi. »

5. Que pensez-vous de l‟administration régulière, au long cours et à l‟extérieur de l‟hôpital, d‟un traitement psychiatrique médicamenteux à action prolongée, par voie injectable ?

« Etudiante 1 Moi, je pense que la voie orale à l‟extérieur de l‟hôpital doit être un peu une contrainte pour le patient et souvent on les entend dire qu‟ils l‟ont oublié parce que les oublis font partie de la vie de beaucoup de patients… Entre les angoisses, l‟anxiété, les idées de persécution, on ne pense pas toujours au traitement, quoi. Comme pour tout être humain, dès qu‟il y a une angoisse, on pense à se gérer avant de penser à aller prendre ses médicaments.

Etudiante 3 C‟est pour ça que la voie injectable, c‟est souvent pour un souci d‟observance parce que c‟est plus pratique pour eux de n‟y penser qu‟une fois en 15 jours.

Etudiante 4 Et d‟ailleurs, ils le disent, les patients… Je pense par exemple à un patient avec qui on en a discuté hier et qui l‟a clairement verbalisé qui disait que c‟est une aide supplémentaire pour l‟extérieur... Il disait que c‟était important pour lui d‟avoir cette injection car c‟est un monsieur qui a été ré-hospitalisé parce qu‟il ne prenait pas son traitement depuis un an, et du coup il a compris à quoi ça servait et pourquoi on avait changé le mode d‟administration… Maintenant c‟était comme ça et il ne l‟envisageait plus autrement du coup.

Etudiante 2 C‟est vrai que je pense que quand même, pour eux, c‟est la solution de traitement la plus facile finalement, un peu plus douloureuse certes, mais la plus facile… Et après, c‟est vrai qu‟au niveau de l‟observance, c‟est bien, quoi.

Etudiante 5 Et puis, comme c‟est tous les 15 jours ou tous les mois, il y a moins cette appréhension d‟oublier les médicaments et de se dire « Si je l‟oublie, qu‟est ce qui va se passer ? ». Là, c‟est un professionnel qui l‟administre, donc il doit avoir moins peur de rechuter.

Etudiante 2 Et je pense que, grâce à cette administration injectable, ils ont affaire à un professionnel de santé régulièrement. Par exemple, chez nous, ceux qui ont une injection retard viennent en hôpital de jour, le jour de l‟injection, et je pense que c‟est bien aussi car ils ont toujours un lien avec leur maladie, quoi. Cela leur rappelle qu‟ils sont malades et qu‟ils ont besoin d‟une injection.

Etudiante 6 Et ça leur permet aussi, je pense, d‟avoir une vie à peu près normale à l‟extérieur, parce qu‟il n‟y a pas tous les jours des médicaments à prendre, en se disant « Ben, je suis malade, je dois prendre ça, ça et ça. ». Là c‟est tous les quinze jours donc…

Etudiante 4 Oui, ce n‟est pas une idée qui est ressassée quotidiennement. »

Mesures physiques de contrainte :

6. Que pensez-vous de l‟utilisation de moyens de contention physique (tels que la chambre d‟isolement ou les entraves) en psychiatrie ?

« Etudiante 2 Moi, je n‟en avais jamais vues. Là, on en a vue une où le patient a été entravé mais… Etudiante 5 Ben c‟était parce qu‟il avait tapé un autre patient.

Etudiante 2 Ah oui. Mais, moi, je me suis aperçue quand même que, pour un patient qui n‟arrive pas à se contenir, à se gérer…

Etudiante 5 Oui, c‟est une aide.

Etudiante 2 Que le fait d‟être entravé, de ne pas pouvoir bouger pendant un temps, c‟était apaisant et que quand il est ressortie, il était bien mieux, plus calme, posé… Il a réfléchi à ce qu‟il avait fait et a pu le verbaliser. Etudiante 5 Et même lui, il savait que c‟était pour lui, que c‟était le seul moyen qu‟on avait pour le contenir, et lui, il l‟a accepté et il s‟est laissé faire, donc voilà, on n‟a pas eu besoin de la force pour l‟entraver. Sinon, pour la chambre d‟isolement…

Etudiante 1 Là, ce n‟était pas la première fois…

Etudiante 5 Non, mais certaines fois, il va en chambre d‟isolement parce que parfois il monte, il monte, on n‟arrive pas à le canaliser, et c‟est la le seul moyen pour qu‟il se calme, quoi. Ou parfois, même dans la chambre, il monte et alors il y a l‟entrave, et lui, il sait que ça lui fait du bien et après il reconnaît que cela lui fait du bien. Etudiante 1 Moi, c‟est mon premier stage en psychiatrie, je n‟en ai jamais vue et j‟en parlais un peu avec les infirmières du service parce qu‟au début, vu que je ne connaissais pas du tout, pour moi, la contention, c‟était un soin que je voyais sans but, un peu comme un abus… En fait, je me disais, « Si je me mets à la place du patient, si on m‟attache mais bien sûr que je vais devenir folle ! », je voyais un peu le soin dans l‟autre sens, je me disais « Il y a de quoi devenir fou si on nous attache et si on ne peut pas exprimer notre colère ! » et je le ressentais comme ça. Mais depuis, j‟en ai parlé avec les infirmières qui m‟ont dit que c‟était vraiment un soin à part entière, que c‟est pour contenir le patient quand il devient incontrôlable…

Etudiante 4 Quand il ne peut plus se contenir lui-même en fait.

Etudiante 1 Elles m‟ont expliqué que ça ne se faisait pas comme ça, qu‟il y a des explications qui vont avec la contention, que c‟est pour une durée donnée… Et elles me disaient, ce que j‟avais du mal à croire qu‟il y avait