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La face cachée de l’analyse : direct-indirect

1. URBANISME IMMATÉRIEL

2.2 GRILLE D’OBSERVATION ET CRITÈRES

2.2.4 La face cachée de l’analyse : direct-indirect

Conscients que les retours que nous avons pu avoir sur l’expérience ne sont que la partie visible de l’iceberg, je voulais inclure dans mon analyse un volet direct et indirect. Les impacts directs comprenant ce que nous avons pu observer et les retours que nous avons eus. L’indirect supposant l’impact que nous ne pouvons pas évaluer, soit parce qu’en dehors de notre présence, soit parce que les personnes n’ont pas interagi avec nous. Un exemple de ce biais : nous sommes conscients que les retours sont positifs car ils viennent des personnes qui sont venues nous parler et qui étaient donc au moins sensibles à nos actions. Il y a probablement une grande part des passants qui ne nous ont pas remarqués, qui ont été indifférents ou négatifs quant à notre démarche. L’anecdote est l’un de ces aspects indirects. Évidemment, seuls les résultats directs sont pris en compte dans la grille d’analyse.

Regards sur Mauvaise Herbe?

Le salon et la répèt sur l’herbe

NE CIRCULER PAS IL Y A QUELQUE CHOSE À VOIR !

Mauvaise Herbe? a créé de l’interaction, de la bonne humeur. Les usages qu’elle a proposés ont été exploités. Elle aura permis de transformer des déplacements en séjours, des circulations (espace servant) en espace d’action (espace servi), à procurer du divertissement pour se changer les idées sur le chemin de la maison ou du travail, à faire échanger entre elles des personnes diff érentes qui ne se connaissaient pas. En d’autres termes, de passer de ce que Gehl appelle des activités contraintes à des activités optionnelles et sociales, et ce avec de faibles moyens.

Nous avons donné forme à nos préoccupations de futurs aménagistes et actuels habitants.

Pour donner forme à un environnement plus humain ne faut-il pas assumer soi-même, et dans son travail, les qualités de proximité et les particularités individuelles qui le constituent ? Refuser la distanciation, l’objectivation et le quantitatif ?

Nous n’avions pas d’hypothèse préalable à vérifi er, la grille qui suit a donc pour fonction d’organiser la collection de trouvailles récoltées lors de ces premières expériences afi n

d’organiser les suivantes. Je souhaite également l’utiliser par la suite, pour comparer des actions Mauvaise Herbe? spontanées ou les traces qui attirent mon attention en ville.

2.3.1 Restitution des observations

Premier constat : une marge d’action existe, mais elle est méconnue

- Sur une vingtaine d’actions entreprises, personne n’est venu nous déloger et aucune amende en vue. À notre grande surprise, nos actions ont récolté à peine plus qu’un regard de la part des agents de la police municipale que nous avons pu croiser.

Deuxième constat : des usages avant tout fonctionnels, mais une ouverture à l’impromptu

- Si une large partie des passants ont continué leur chemin sans réaction face à nos activités, la vision de personnes dessinant à toute allure des bonhommes allumettes au milieu d’une place D’après Jan Gehl in Flükiger, 2015

abandonné leur cabas de course pour se mettre à dessiner avec nous, oubliant quelques minutes leur emploi du temps. Qu’est-ce qui définit l’éventail des usages effectifs dans l’espace public ? L’absence d’appropriation résulte-t-elle finalement davantage d’un manque d’intérêt que d’une réelle inhibition ?

Troisième constat : la responsabilisation dépend du soin porté à l’aménagement

- Le choix des lieux et leur ambiance se sont avérés déterminants pour certaines de nos actions. L’installation de chaises dans une rue passante d’un quartier de la rive gauche (Eaux Vives) s’est soldée par une grande déception : sur les trente chaises posées le long de l’artère au petit matin, seules deux ont été retrouvées le soir. À l’inverse, la vingtaine de chaises installées quelques jours plus tard autour d’une fontaine sur le large trottoir d’une rue calme,et accompagnées cette fois d’un mot d’explication, ont toutes été retrouvées à la fin de la journée, l’une d’entre elles assortie même d’un mot de remerciement d’un riverain.

Quant au salon aménagé autour d’un banc public, nous avons pu observer de loin un groupe de jeunes qui, après s’être installés un moment, ont soigneusement regonflé les coussins et redressé la pile de magazines avant de partir – comme si un espace public domestiqué incitait plus aux soins de la part de ses usagers. À quel point les usagers de l’espace public se sentent-ils responsables de celui-ci ? Dans quelle mesure et dans quelles limites l’implication (temporaire, quotidienne …) est-elle possible?

De l’importance de « faire » connaissance

Nos actions ont également nécessité un temps important passé sur le terrain. Cet investissement nous paraît important pour la suite de notre pratique, puisqu’il permet de développer une connaissance fine du terrain, en passant par l’observation, mais également par le vécu des espaces concernés. De plus, nos activités et installations se sont avérées être un support de médiation et de discussion, facilitant la rencontre de personnes intéressées, curieuses ou impliquées dans le quartier.

Au final, cette présence sur le terrain nous a permis de cultiver notre double regard de citoyen et d’urbaniste et d’être en contact avec les habitants. Elle a permis d’initier un processus de confiance réciproque, au travers d’activités moins intimidantes que les démarches de concertation publique.

2.3.2 Trois réflexions

Comme pour les “traces“, on ne perçoit que ce qu’on connaît ou que l’on comprend, et nos usages sont très différents. Le salon est-il invitant, perçu comme une œuvre d’art peut-être ? Les gens qui l’utilisent se seraient-ils assis de toute manière sur un autre banc ? Sont-ils réellement restés plus longtemps parce que c’était confortable comme le critère l’identifie ? Avoir une réponse n’est pas aussi important que de se poser la question. Sans prétendre à une analyse exhaustive, le nombre d’actions n’a pas été suffisant pour cela, celles-ci donnent des pistes et invitent à une réflexion au sujet de la pratique du métier d’urbaniste.

Qu’est-ce que ça dit de notre rapport à l’espace public ? Et comment peut-il évoluer ?

Pour nous, c’est notre terrain d’étude et d’expérimentation. Pour les gens qui s’arrêtaient, nos initiatives étaient bien accueillies, mais les réactions majoritaires allaient dans le sens d’une attente, très suisse peut-être, de prise en charge par les pouvoirs publics. À Versoix, on nous a beaucoup parlé de la fermeture de la maison de quartier et du manque d’activités pour les jeunes et les enfants. Des parcs identifiés par nous, et probablement par la commune, comme de bonnes alternatives ne sont pas considérés par les plus jeunes. En dehors de ce qu’ils identifient comme leur quartier, ceux-ci leur semblent trop éloignés. À St-Jean, avec le chantier-pétanque, les voisins étaient heureux de l’apport, ils nous encourageaient, et certains nous ont apporté à boire et à manger. Même l’aspect un peu intrusif de la peinture au sol (un rose fluo accidentellement semi-permanent) a plu. Pour certains, il s’agissait de l’identifier clairement comme n’étant pas un bac à chien, pour d’autres la perspective d’une partie entre amis, et pour d’autres encore une valorisation bienvenue. Valorisation de la pétanque par le chantier ou du quartier par notre intérêt, ce n’était pas toujours clair.

Il faudrait probablement imaginer d’autres actions pour évaluer la capacité à générer une appropriation individuelle spontanée. Cependant à Versoix, notre arrêt à la sortie du sous-voies, devant l’ancienne Migros, à montrer que nos actions pouvaient permettre l’appropriation d’un lieu qui s’y prêtait peut-être moins auparavant.

À la fin de la première partie, je postulais que notre rapport à l’espace public ou notre manière de l’habiter se manifeste selon 4 degrés: la trace involontaire, la domesticité par l’usage, l’adaptation de l’environnement, et l’exemple d’un possible. Même si ces catégories sont perméables, cette échelle pourrait être utilisée pour évaluer notre rapport à l’espace public et son évolution.

Conditions et capacité d’appropriation ?

Peut-on favoriser l’appropriation par l’aménagement ?

Comment développer une plus grande diversité d’usages dans l’espace public?

Importance du juste lieu : Nous avons d’abord posé des chaises au matin le long de la rue du 31 Décembre. Notre idée en croquis était de déposer une chaise près de chaque porte, à l’usage des entrées pour ainsi dire. De leur utilisation, nous n’avons aucun indice; par contre, en fin de journée, la majorité avait été enlevées/récupérées. On en a posé à nouveau à la rue des Délices. Une rue plus calme, résidentielle, avec un élargissement de trottoir et une fontaine. Cette fois, nous avons également laissé une note « je suis là pour la journée, profitez et pensez au suivant ». Les chaises ont visiblement été utilisées, mais nous les avons toutes récupérées et quelqu’un à même communiquer avec nous par messages interposé, pour nous remercier. Dans le premier cas, nous avions choisi la localisation selon des critères de situation et composition urbaine; dans le deuxième, il s’agissait d’un lieu de notre voisinage que nous connaissions déjà.

La chaise ne peut pas « créer » un sentiment domestique là où il n’existe pas. Elle peut le renforcer, le souligner, peut-être le réveiller là où il est latent. D’où l’importance de sentir. Les gens doivent avoir envie ou besoin de cette activité à cet endroit. Cela ne dépend pas tellement du type de lieu, mais des gens, de la culture. Et c’est quelque chose qui peut changer. Peut-on amener ce changement ? Peut-être avec des activités type « événement » qui montrent un exemple et peuvent, pour ainsi dire, inspirer ou créer un précédent? Est-il possible de réveiller un sentiment d’appartenance au lieu ?

Le bon accueil reçu par les chaises nous semble avoir un lien avec le petit mot laissé avec.

Peut-être que nos échanges, en personne ou littéraires, ont plus d’influence que les actions, car ils tissent des liens et permettent par extension de s’identifier ou de se sentir inclus dans l’action.

Installation de chaises rue des Délices et mot de remerciement

Avec le carnet des lieux d’attente, une personne va le remarquer et trouver ça sympa, une autre va le lire, une autre l’utiliser, une autre va l’embarquer, et une autre ne l’aura tout simplement pas vu.

Ce sont quelques effets potentiels que l’on peut facilement imaginer selon un niveau d’interaction, mais pas influencer. On observe que les actions faisant appel à des usages plutôt domestiques/privés sont plus sujettes à l’appropriation. Les exceptions sont le chantier et la répèt sur l’herbe, qui débordent peut-être cette classification en étant davantage des actions collectives, communautaire. Une de nos idées de départ était de vouloir « domestiquer » l’espace public,

en ce sens où si l’on se sent chez soi, on personnalise, on prend soin, mais on a aussi plaisir à convier. Avec nos interventions, nous voulions observer les impacts ou conséquences générés par ces actes d’appropriation de l’espace en commun.

Et puis il y aussi le cas où tout espace ouvert n’est pas accessible : À Malley “MH?“ s’est confronté à un nouveau type de territoire. Site d’un grand projet, le maintenant-après ne laisse pas vraiment de « continuité ». L’espace ouvert ou espace «in between buildings » (Gehl, 1987) font référence à un espace généralement à la fois perceptible, on voit ce qui s’y passe21, et où l’on peut se rendre, avec quelques exceptions. Mais à Malley, le grillage est l’élément essentiel du paysage. La relation entre espace ouvert perçu et espace ouvert vécu est très contrastée comme le montre ce schéma.

Sentiment d’appartenance ?

Avant de commencer “MH?“ notre hypothèse était de libérer de nouveau usages ou fonction dans l’espace public. L’expérience nous a appris qu’il n’était pas vraiment possible d’inciter un nouvel usage particulier, et que nos actions avaient plutôt un impact sur les relations et la perception du lieu. En regardant la grille, le facteur d’appropriation tel que défini ici n’est pas [21] On ne voit généralement pas à l’intérieur des bâtiments, même si certains locaux de bureaux vitrés font exception, et même magnifiquement, la nuit.

Bâti espace ouvert

grillagé esapce accessible

Malley, périmètre de travail pour les JAU, l’impact des grillages sur l’espace perçu et vécu

croquis concept pour les chaises, adapoté rue du 31 décembre

nécessaire au sentiment d’appartenance, bien que celui-ci semble lié à une domestication de l’espace public. Et si le critère d’appropriation est souvent en relation avec des installations, le sentiment d’appartenance relèverait peut-être plus de l’évènement.

Je reviens ici sur deux actions qui pour moi ont eu un impact particulier et ont peut-être contribué à éveiller un sentiment d’appartenance, l’apéro et le quiz. L’apéro est peut-être en ce sens, l’action la plus évidente, car la nourriture a une fonction très forte de socialisation, que ce soit le partage ou l’acte familier de manger et boire qui le réveil. Alors peut-il de la même manière éveiller un sentiment de familiarité et d’appartenance à la ville ? Le quiz était une des actions desquelles j’étais le plus dubitative au départ. Peut-être parce qu’elle nous donnait un rôle clairement défini, celui de l’animateur et celui plus discret de ces assistants. Pourtant, avec le recul, c’est peut-être l’action qui a permis la plus grande diversité d’interactions. Le jeu permettait de participer selon différents degrés, en s’arrêtant et en participant activement, en engageant la conversation, en observant de loin, et en lançant éventuellement une réponse depuis le trottoir d’en face ou au moment de monter dans le tram, ou tout simplement sans s’impliquer. Comme ce monsieur qui semblait ne pas faire attention à nous, semblait même écouter sa propre musique et qui au bout d’un long moment a donné une réponse de loin. Le divertissement et le « challenge » aura permis à des personnes d’échanger, mais surtout de faire partie ensemble de quelque chose, sans que cela demande le moindre effort. Enfin en offrant une distraction, un évènement sur un parcours quotidien et monotone, il a transformé cet espace de transition entre la maison et le travail en un lieu en tant que tel. L’espace servant ici aussi devient espace servi.

Il aurait été difficile pour nous d’imaginer toutes les formes d’interactions qui ont pris place. Si l’interaction proactive était celle qui pouvait sembler la plus évidente, celles-ci étaient beaucoup plus complexes que la rencontre ou le dialogue. L’aspect informel permet des interactions très diverses, observer, interpeller, participer, mais de loin en gardant une distance physique importante, en se joignant au groupe ou en adressant la parole à une autre personne qui observe à distance. Cela était peut-être plus frappant au quiz puisqu’il prenait place dans des espaces de circulation qui sont aussi de nœud dans lesquels les personnes attendent un certain temps. On retrouve cette situation avec l’apéro à Bel-Air, mais le quiz offrait en plus l’opportunité de « participer » activement sans avoir à sociabiliser, c’est-à-dire sans avoir par exemple à «rencontrer» les autres personnes ou à discuter.

Ce sentiment d’appartenance est-il la condition pour se sentir responsable ? Incite-t-il à prendre part ou est-il stimulé par la participation?

Quiz à Cornavin

Pour être habitable, un espace doit être habité

Les besoins, notion clé

En élaborant mon cadre théorique, la question du “besoin“ comme point de départ s’est détachée comme évidente. Le désastre des grands ensembles et des logements sociaux c’est d’avoir pensé qu’en définissant les besoins d’un logement, on pouvait satisfaire les besoins de l’habiter. À l’inverse, les expériences du bureau Elemental et de Patrick Bouchain (Boulogne-sur-Mer) démontrent qu’en responsabilisant les habitants, et en proposant des solutions au cas par cas, l’“inhabitable“ devient “habitat de qualité“ avec peu de moyens. La “réflexion dans l’action“

sur le terrain avec la “MH?“ était une première expérience pour apprendre à travailler avec le particulier et non avec le général. Pour moi, il s’agit d’une pratique complémentaire à celle du bureau, comme le sont l’improvisation et le théâtre.

Pour Patrick Bouchain, une architecture “invisible“, avec de faibles moyens et sans forme prédéfinie, « c’est le contraire de l’architecture actuelle, qui définit quantitativement les besoins pour qu’une architecture fonctionne, et on demande à un architecte de traduire en forme cette quantité. Alors que moi, c’est en marchant, c’est en faisant, en corrigeant sans cesse, que je fais une architecture ».1 L’expertise citoyenne définit les besoins et le mode d’habiter, l’expertise professionnelle doit accompagner, consolider, bâtir autour. « Some of these experiences suggest that the intrinsic qualities and natural methodology of architecture make it more beneficial as an instrument rather as a goal. » (Borasi, 2015, p.365) L’architecture ou l’urbanisme ne doit pas être l’objet, mais l’outil qui, pour citer Illich, doit demeurer convivial. Le but du design est d’adresser le plus simplement possible un besoin, et quand cela est possible, l’autoconstruction peut éviter les investissements excessifs et la nécessité d’une rentabilité.

Richard Sennett conçoit la ville comme un projet. Les représentations évoluent avec les usages, et même si l’imaginaire urbain commun a besoin d’être anticipé par des représentations, il doit rester ouvert à l’inattendu. (Paquot, 2014) Il faut favoriser des projets qui puissent évoluer et matérialiser le passage d’un lieu à un autre. Sans ça, la ville n’est qu’une collection de décors.

Relier les lieux, c’est ce que font les piétons en marchant (flânerie ou déplacement), ils signifient les espaces qu’ils traversent (de Certeau, 1990).

Il existe de nombreuses propositions pour planifier mieux. Mais il nous faut des processus pour faire avec l’existant, sans chasser les gens et sans perdre ce qui existe déjà, ces mauvaises herbes qui ont trouvé les failles d’un urbanisme stérilisant et paternaliste. Car si la ville ce sont les gens qui l’habitent, on détruit la ville en les chassant.

[1] https://www.lemonde.fr/festival/video/2017/07/13/patrick-bouchain-architecte-construire-la-ville-avec-ses-habitants_5159853_4415198.html

Comment articuler l’habiter citoyen avec l’expertise professionnelle ?

« C’était un laboratoire, on a parlé beaucoup de “détournement d’usage”, on a parlé de

“militantisme”, on a parlé “d’incitation” aussi, ça fait beaucoup de choses qui ne sont pas forcément dans le cahier des charges, dans ma tête, dans celle d’un urbaniste professionnel. » (Copil, MH , 2018) Nous sommes d’accord, la ville se fait à deux échelles et deux vitesses, l’une planifiée et l’autre appropriée. L’architecture et l’urbanisme sont enseignés, pour le côté de la planification. Des interventions comme la Mauvaise Herbe? l’aborde du côté de l’appropriation.

À la croisée des deux, on trouve la pensée de Jane Jacobs, et dans son opérationnalisation on pourrait citer Jan Gehl. Mais il reste encore quelque chose à explorer. Même si c’est un plaisir de voir Bouchain tricher avec les règlements pour réaliser des projets plus humains, pourra-t-on un jour concilier notre législation et les processus étatiques avec la fluidité et l’adaptabilité qui caractérisent les interactions sociales ?

Pourquoi ne pas réduire, ou décomposer, l’échelle et les budgets des projets urbains afin que ceux-ci puissent s’articuler avec des projets habitants. Pour que ces transformations s’adaptent progressivement au contexte, mais également pouvoir partager la responsabilité et adapter les normes aux usages.2

William H. Whyte et Jane Jacobs le disent un peu différemment, mais s’accordent sur le fait que normative et “sécurité“ (sous forme d’installation ou de police) stérilisent et vident les

William H. Whyte et Jane Jacobs le disent un peu différemment, mais s’accordent sur le fait que normative et “sécurité“ (sous forme d’installation ou de police) stérilisent et vident les