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Ces substances sont nécessaires pour tuer les éléments bactériens et, comme leur nom l'indique, inactiver les virus (ceux-ci, n'étant pas des organismes vivants, ne sauraient être tués).

La ß-propiolactone, présente dans le vaccin antigrippal Fluvirine®, a un effet mutagène et induit des cancers chez les rats, notamment des sarcomes au point d'injection[163].

Le formaldéhyde est classé cancérigène catégorie 1, c'est-à-dire la plus élevée, par le Centre international de recherche sur le cancer. On parle beaucoup des vapeurs de formaldéhyde que dégagent les meubles dans les chambres

d'enfants, mais on ne pense pas que cette même substance est injectée directement dans leur corps avec les vaccins.

De plus, ce produit est susceptible de modifier la structure des sites antigéniques reconnus par le système immunitaire, comme cela a été montré pour les vaccins antipolio inactivés[164].

b. Adjuvants

Ce sont des substances destinées à renforcer la réponse immunitaire ; elles permettent aussi de réduire la quantité d'antigène. Le phosphate de calcium a longtemps été utilisé.

Étant un composant normal de l'organisme, il était bien toléré.

Les adjuvants les plus utilisés aujourd'hui sont les dérivés de l'aluminium (adjuvant minéral) et le squalène (adjuvant organique huileux). Ces composés présentent des risques que l'on commence à bien connaître.

L'aluminium

Utilisé comme adjuvant dans les années 1950 sous forme d'alun (sulfate double d'aluminium et de potassium), il est employé maintenant dans de nombreux vaccins sous forme d'hydroxyde d'aluminium. Ce métal, non seulement n'a aucune fonction physiologique, mais agit comme un poison sur le système nerveux. Sa toxicité a été démontrée chez les dialysés dans les années 1970. Il peut être véhiculé dans l'organisme par une protéine sanguine, la transferrine, qui normalement transporte le fer, mais possède aussi une affinité pour l'aluminium. Celui-ci peut donc pénétrer dans les organes dont les cellules possèdent des récepteurs pour la transferrine, notamment le cerveau et les muscles.

C'est probablement là qu'il faut rechercher l'origine des troubles musculaires et cérébraux dont souffrent les malades atteints de myofasciite à macrophages[165].

L'aluminium est normalement éliminé par les reins, sauf chez les nourrissons dont la fonction rénale n'est pas encore opérationnelle. Toutefois, chez certains sujets, l'aluminium s'accumule dans de gros globules blancs, les macrophages, au niveau du muscle où l'injection vaccinale a été réalisée et déclenche cette maladie très invalidante, la myofasciite à macrophages, qui se manifeste par de fortes douleurs musculo-articulaires, un état de grande fatigue et des troubles de la concentration.

Une fois entré dans la cellule, l'aluminium interfère avec le métabolisme du fer ; ce qui induit la synthèse de récepteurs supplémentaires pour la transferrine, accentuant encore la pénétration de l'aluminium. De très nombreuses enzymes nécessitent la présence de magnésium pour leur activité. Or, l'aluminium étant voisin du magnésium dans la classification périodique des éléments, il entre en compétition avec lui au niveau des sites enzymatiques, qui peuvent ainsi être bloqués.

Une étude a été conduite sur des nourrissons prématurés nourris par perfusion avec des solutions nutritives, dont certaines contenaient de l'aluminium et d'autres pas. À l'âge de 18 mois, il a été noté un retard mental chez les nourrissons qui avaient ingéré de l'aluminium[166].

L'eau est considérée comme potable si elle contient au maximum 100 microgrammes (µg) d'aluminium parlitre. Or il n'y a pas si longtemps, un nourrisson vacciné avec le Genhevac B® en recevait 1 250 µg à chaque injection. Après

une vaccination complète, il se retrouvait avec une concentration d'aluminium dans ses liquides corporels 20 à 40 fois supérieure à la dose limite admissible pour l'eau potable.

Actuellement ; la charge en aluminium a diminué. L'Infanrix hexa® par exemple, contient 950 µg d'hydroxyde d'aluminium et 1 450 µg de phosphate d'aluminium, ce qui, au total, représente environ 650 µg d'aluminium par injection. Pour ce seul vaccin, un nourrisson aura donc encore, après vaccination complète, une concentration d'aluminium dans ses liquides corporels 10 à 20 fois supérieure à celle que l'on tolère comme limite dans l'eau de boisson. S'il est vacciné contre la méningite à méningocoques, il faudra encore ajouter entre 350 et 570 ng par injection selon le vaccin.

Le squalène

Non seulement responsable probable des cas de narcolepsie[167], le squalène a été également mis en cause comme un des éléments ayant déclenché les accidents post-vaccinaux liés à la guerre du Golfe.

Quant au polysorbate (ou tween 80), stabilisant nécessaire accompagnant le squalène dans les vaccins, des expérimentations réalisées sur des souris ont montré qu'il entraîne une réduction de la taille de l'utérus, une atrophie des follicules ovariens et l'absence de corps jaune[168].

L'adjuvant AS04

C'est un mélange qui contient 500 µg d'aluminium et 50 µg de lipide monophosphoryl A (MPL, qui est un dérivé d'endotoxine bactérienne).

Il est présent dans le vaccin Cervarix® contre les papillomavirus. De nombreux accidents liés à ce vaccin ont déjà été recensés ; l'avenir nous dira si cet adjuvant en est le ou l'un des responsables.

c. Conservateurs

Le thiomersal : appelé aussi « mercurothiolate » ou « thimerosal », c'est un dérivé du mercure utilisé comme antiseptique pour assurer la stérilité de certaines préparations médicales. En ce qui concerne les vaccins, voici ce que déclarait en 2007 CA Siegrist, référence pour les vaccins en Suisse :

« [Le thiomersal] peut être ajouté dès les premières étapes de la production d'un vaccin afin d'éviter tout risque de contamination (diphtérie, tétanos...), pour inactiver une souche bactérienne (coqueluche) ou lorsque la stérilisation est difficile (grippe). Enfin, il peut être ajouté comme conservateur en phase terminale de production, un élément essentiel pour limiter le risque infectieux des conditionnements multidoses[169]. »

L'OMS reconnaît également que des traces du mercure utilisé pendant la fabrication peuvent persister dans le produit final.

« Si l'on utilise du thiomersal comme agent d'inactivation au cours du processus de fabrication et qu'on ne l'ajoute pas au vaccin final comme conservateur celui-ci n'en conservera que des traces aussi bien dans les présentations monodoses que multidoses[170]. »

Étant donné la haute toxicité du mercure, ces traces sont néanmoins inquiétantes. Ainsi, le mercure pourrait modifier la

structure de certaines protéines. Les chaînes d'acides aminés constituant les protéines sont en effet repliées dans l'espace, et certains de ces repliements sont stabilisés par des liaisons entre deux atomes de soufre (appelées pour cette raison « ponts disulfures ») que le mercure peut rompre. Ce type de structure avec ponts disulfures se rencontre, par exemple, dans les molécules HLA chargées de présenter les antigènes au système immunitaire. N'y a-t-il pas là un risque de mauvaise présentation si ces molécules sont déformées ?

Par ailleurs, nous venons de voir ci-dessus l'implication du mercure dans le développement de l'autisme.

Le borax

Du point de vue chimique, c'est du borate de soude. C'est le conservateur du vaccin Gardasil® contre les infections du col de l'utérus par les papillomavirus. La réglementation européenne prévoit que les emballages du borax doivent porter le logo à tête de mort avec les mentions « R 60 » (peut altérer la fertilité) et « R 61 » (risque d'effets néfastes pour l'enfant au cours de la grossesse). N'est-il pas invraisemblable qu'un tel produit soit utilisé comme conservateur dans un vaccin destiné aux voies génitales des jeunes filles quand on sait qu'au cours des essais cliniques de ce vaccin, des femmes vaccinées pendant leur grossesse ont subi des avortements et que des femmes devenues enceintes 30 jours après leur vaccination ont eu des bébés anormaux ?

Cette situation n'est pas sans rappeler l'épisode du Distilbène.

Cette hormone de synthèse fut donnée aux femmes dans les années 1960 pour éviter des fausses couches.

Malheureusement certaines de ces femmes ont déclenché par

la suite un cancer des voies génitales. Plus surprenant et plus inquiétant encore, les filles de ces femmes, qui elles n'ont pas été traitées par cette molécule, ont aussi des cancers des voies génitales et, pour compléter le tout, les petits enfants (garçons et filles) présentent des anomalies de l'appareil génital. Les dégâts occasionnés par ce produit se sont donc maintenus deux générations plus tard. Pour en revenir au borax, qui peut prétendre que les jeunes filles vaccinées contre les papillomavirus ne développeront pas des troubles semblables dans dix ou vingt ans ? D'autant que l'on connaît déjà la toxicité du borax, ce qui n'était pas le cas du distilbène.

Le phénoxyéthanol

C'est un éther de glycol de la série E de catégorie 2 (la plus toxique). C'est un produit reprotoxique. Le Conseil supérieur d'hygiène publique de France, dans sa séance du 7 novembre 2002 recommande son interdiction et souhaite une campagne d'information sur les risques dans un cadre domestique. A-t-on pensé aux nourrissA-t-ons auxquels A-t-on injecte cette substance via un certain nombre de vaccins ? (cf. tableau p. 32)