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HIEBSCH, H. Sozialpsychologische Grundlagen der Persönlichkeitsformung

Dans le document La psychologie sociale (Page 157-170)

ILLUSTRANT LES TENDANCES RÉCENTES DE LA RECHERCHE

I NTRODUCTION AU DOMAINE

III. Points de vue sur l'état

42. HIEBSCH, H. Sozialpsychologische Grundlagen der Persönlichkeitsformung

Berlin, VEB Deutscher Verlag der Wissenschaften, 1968, 159 p.

Appuyé sur la théorie marxiste et engagé dans la voie d'une pédagogie socialiste, cet essai pose les fondements d'une psychosociologie de la formation de la personnalité et tend à éclaircir certains mécanismes de cette formation. Réfutant la possibilité d'une psychologie générale et traitant l'homme comme une entité abstraite, indépendamment des conditions sociales, l'auteur reprend à Marx sa conception de l'être humain comme produit d'un ensemble de rapports sociaux et démontre que l'étude de la personnalité doit partir de la sociabilité qui s'établit dans l'exercice de l'activité consciente et libre. Posant que le dépassement de l'aliénation liée aux rapports de classes permet seul l'épanouissement de la personnalité, il formule les principes d'une éducation orientée vers la réalisation de l'homme socialiste.

Cette analyse aboutit à la formulation de trois thèses pédagogiques : 1) la formation de la personnalité doit, dans son contenu et sa forme, faire apparaître les qualités de l'homme qui triomphe de l'aliénation ; 2) la formation de la personnalité dépend des déterminations (générale et spécifique) découlant de l'activité vitale de l'enfant – et plus généralement de l'homme – et des buts qui sous-tendent les processus d'évolution de la société ; 3) la formation de la personnalité repose sur l'organisation planifiée et

orientée des systèmes de relations essentiels pour la réalisation de l'activité vitale humaine. Ces systèmes sont spécifiés selon qu'ils dépendent d'une part de la société en général et de son évolution historique et, d'autre part, des formations sociales concrètes et particulières, à savoir les groupes et collectivités auxquels appartient l'enfant.

Dans sa partie centrale, l'ouvrage est précisément consacré à un examen détaillé des systèmes de relations sociales qui détermineront, au niveau général ou spécifique, la formation de la personnalité. Cet examen vise à en dégager les dimensions les plus pertinentes tant en ce qui concerne leur contenu que leur structure et leur efficacité pour une pratique pédagogique. Il se fonde sur trois sources : une analyse critique des principaux résultats obtenus en psychologie sociale dans le domaine des groupes ; une réflexion sur les principes théoriques et pratiques de la pédagogie de Makarenko ; une recherche empirique menée par l'auteur sur des groupes d'enfants dans un camp de vacances. Cette étude de l'évolution sociométrique de groupes d'environ dix enfants, éclaire la structure concrète et dynamique des systèmes de relations qui s'organisent en liaison avec l'activité orientée selon les buts du camp. Les structures informelles qu'elle met en évidence confirment en grande partie le modèle de Makarenko sur la subdivision des groupes en noyau actif, réserve suiviste et résidu déviant. De cette triple analyse, l'auteur conclut que la formation de la personnalité ne peut être conçue qu'à travers l'action des groupes et récuse les 2 axiomes individualistes qui, malgré leur contradiction apparente, se retrouvent dans les doctrines pédagogiques bourgeoises : 1° l'éducation s'opère par transmission unilatérale de l'éducateur vers l'éduqué ; 2° l'évolution de la personnalité correspond seulement à l'actualisation spontanée de potentialités données à priori dans l'individu.

L'ouvrage s'achève sur une critique de la psychologie individualiste qui est liée au fait économique de l'aliénation et en traduit, par ses différentes branches, les dimensions : l'aliénation de l'homme par rapport à son activité et ses produits a conduit à une psychologie de l'homme comme pure intériorité ; l'aliénation par rapport à la nature a abouti à une élaboration des contradictions entre nature et société dans la psychologie génétique et la psychologie des profondeurs ; l'aliénation par rapport aux autres hommes est à la racine des théories individualistes de la personnalité, comme on peut le montrer en clair pour la linguistique idéaliste qui a sous-estimé la fonction de communication sociale du langage et son rôle dans la constitution de la conscience individuelle. Malgré la valeur de certaines découvertes, cette perspective individualiste n'a pu formuler une théorie cohérente de la formation de la personnalité parce qu'elle a mis entre parenthèses deux caractéristiques fondamentales : la détermination sociale et l'activité libre et consciente ; les conditions sont toutefois réunies pour assurer l'élaboration de cette théorie.

P

REMIÈRE

P

ARTIE

I

NTRODUCTION AU DOMAINE

V. Modèles

théoriques et mathématiques

Voir aussi : 55 – 63 – 64 – 125 – 130 – 156 – 186 – 208.

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43. BAVELAS, A. "A mathematical model for group structures", Applied Anthropology 7, 1948 : 16-30.

Le modèle présenté reprend et systématise certaines notions topologiques de Lewin : « cellules » ou régions constituant un ensemble, longueur et direction des chemins reliant les régions du champ. La distance séparant deux cellules correspond au nombre de cellules intermédiaires. Si l'on considère une structure donnée, c'est-à-dire un ensemble de cellules reliées entre elles d'une certaine manière, on peut définir mathématiquement diverses régions (centrale ou périphérique, intérieure ou extérieure) ainsi que des paramètres de distance entre ces régions. On dispose ainsi d'un langage commode pour décrire les ensembles des cellules et de leurs relations géométriques. Le modèle peut s'appliquer à diverses situations psychologiques et particulièrement à des ensembles d'individus et à leurs relations verbales (canaux de communication).

44. ROMMETVEIT, R. Social norms and roles. Oslo, Oslo University Press, 1954 ; Minneapolis, Minn., University of Minnesota Press, 1955, 167 p.

Cherchant à fournir un cadre conceptuel à l'approche des pressions sociales s'exerçant de manière relativement durable, l'auteur examine les théories relatives aux normes et aux rôles sociaux pour formuler un modèle d'analyse qu'il applique, pour validation, à des groupes d'adolescents.

La première partie de l'ouvrage, de caractère théorique, présente d'abord une comparaison systématique des concepts de « norme » et de « rôle » tels qu'ils sont employés dans trois grandes traditions de recherche respectivement orientées vers l'étude de : la communauté des cadres de référence ; l'uniformisation de la conduite ; les pressions sociales. Une brève discussion de la théorie du rôle dans les disciplines anthropologique, sociologique et psychologique termine cette revue de la littérature existante.

Le modèle théorique proposé ensuite définit la norme sociale comme une pression s'exerçant entre un « émetteur » et un « récepteur de normes » dans diverses catégories de situations. On distingue entre les « normes émises » et les « normes reçues ». Les premières sont inférées à partir des attentes, des vœux, des sanctions explicites ou implicites que formule l'émetteur concernant la conduite du récepteur. Les normes reçues sont définies en termes de perceptions et anticipations de la part du récepteur. Différents cas de divergence entre les normes émises et reçues peuvent être utilisés pour l'analyse de pressions sociales fictives. La puissance (potency) de l'émetteur se mesure au pouvoir qu'il a d'induire des changements dans la conduite du récepteur, elle tiendrait à différents facteurs, tels que l'attraction personnelle ou le champ du contrôle social. L'intériorisation de la norme se reflète dans le processus de réception : c'est ainsi que l'anticipation de sanctions explicites devient moins saillante par rapport à d'autres éléments du processus. Ces distinctions sont utilisées pour formuler un certain nombre d'hypothèses concernant les effets des pressions sociales et des interférences de pressions.

Les rôles sociaux sont présentés comme des systèmes de normes et l'on fait une distinction entre les « rôles prescrits », qui seraient constitués par des ensembles de normes émises vers un individu en tant qu'il est membre d'un groupe ou représente une catégorie de personnes psychologiquement identifiables, et les « rôles subjectifs », constitués par des ensembles de normes reçues.

La deuxième partie de l'ouvrage rend compte d'études empiriques sur la différenciation des rôles par sexe et les attitudes religieuses en vigueur dans des populations d'adolescents norvégiens appartenant à divers milieux. Les hypothèses de départ de ces études avaient trait aux effets des pressions sociales et des interférences de pressions sur les attitudes et cognitions. Les attitudes des adolescents sont référées à la fois aux normes émises par les parents et aux pressions sociales qui jouent dans les groupes de pairs. La situation de l'adolescent masculin paraît caractérisée par un trait unique : sa connaissance fictive des interférences de pressions. Il estime que son attitude religieuse est moins positive que ne le souhaitent ses parents, mais le reste plus que celle de ses pairs. Un même schéma peut être découvert en ce qui concerne le rôle accordé aux sexes.

Les résultats confirmant les hypothèses, ont été analysés à l'aide du modèle théorique présenté dans la première partie. Ils ont été obtenus à partir d'enquêtes par questionnaire sur la foi et le comportement religieux, pour ce qui est des attitudes religieuses, et sur les conduites que doivent avoir garçons et filles en différents domaines, pour ce qui est de la différenciation des rôles par sexe. Des expériences ont permis, en outre, de mettre en évidence les pressions sociales qui s'exercent dans les groupes de pairs.

45. OSGOOD, C. E. ; TANNENBAUM, P. H. "The principle of congruity in the prediction of attitude change", Psychological Review 62 (1), Jan. 1955 : 42-55.

Chaque individu a des attitudes potentielles envers une infinité d'objets proches. Ces attitudes peuvent être incompatibles sans être non congruentes aussi longtemps qu'aucune relation n'est établie entre les objets auxquels elles se rapportent. On peut par exemple entretenir le culte des ancêtres et craindre la mort sans avoir conscience d'aucune contradiction. Le problème de la congruité ne se pose que lors de la réception d'un message qui relie par une assertion deux ou plusieurs objets de jugement. On s'intéressera ici plus particulièrement au cas où les deux objets de jugement sont une « source » et un « concept » ; par exemple « les communistes sont partisans de syndicats forts ». Pour prédire la direction du changement d'attitude, il est nécessaire de prendre en considération les attitudes initiales envers chacun des objets de jugement et en même temps la nature de l'assertion qui les relie. Les attitudes sont plus ou moins polarisées sur la dimension « favorable-défavorable ».

Quant à l'assertion, elle peut être positive quand elle associe les deux termes (X fait l'éloge de Y) ou négative quand elle les dissocie (X condamne Y). Elle peut en outre, et c'est le cas dans ces deux exemples, comprendre une évaluation.

Sous sa forme la plus générale, le principe de congruité peut être exprimé ainsi : les changements dans l'évaluation vont toujours dans le sens d'une congruité croissante avec le cadre de référence existant, lequel tend lui-même vers le maximum de simplicité. Cela suppose un processus qui tend à éliminer les différences. Si l'on a une échelle d'attitudes allant de -3 (très défavorable) à +3 (très favorable) la position neutre étant 0, il y a trois degrés de polarisation.

On peut exprimer le principe de congruité en disant que les changements de l'évaluation tendent toujours à l'égalisation des degrés de polarisation des objets de jugement associés par une assertion. Si l'assertion est positive les degrés de polarisation sont affectés du même signe, si l'assertion est négative ils sont de signe contraire. Ainsi qu'Eisenhower (+3) se prononce pour la liberté de la presse (+3) ou qu'il condamne le communisme (-3) est congruent avec le cadre de référence existant chez la plupart des américains. Dans ce cas, il n'y a pas de changement. Après la réception d'un message non-congruent les attitudes tendent à se rapprocher de cette position de congruité.

Si par exemple une personne que nous approuvons se prononce pour une idée qui est neutre à nos yeux, nous deviendrons favorables à cette idée. Si une personne sur laquelle nous n'avons pas d'opinion se prononce pour quelque chose que nous n'aimons pas nous aurons tendance à être défavorables à cette personne. Plus généralement, si deux objets de jugement inégalement polarisés sont associés dans un message, le moins polarisé devient plus polarisé, le plus polarisé devient moins polarisé. Si un objet neutre est associé à un objet polarisé, le neutre devient toujours polarisé.

Mais la pression vers la congruité n'affecte pas également deux objets inégalement polarisés : elle se distribue dans la proportion inverse de leur degré de polarisation respectif. Supposons qu'Eisenhower (+ 3) fasse l'éloge du golf (+ 1) ou dénonce les bandes dessinées (-1), il augmente considérablement le prestige du golf, déprécie fortement les bandes dessinées, mais perd aussi un peu de son prestige. Pour maintenir son prestige, une source fortement valorisée ne peut se prononcer qu'en faveur d'objets aussi fortement valorisés et ne peut attaquer que des objets très fortement dévalorisés.

À partir de ce modèle théorique on peut construire une matrice qui indique la direction et la quantité du changement d'attitude, avec en abscisse les attitudes initiales envers un objet du jugement et en ordonnée les attitudes initiales envers l'autre objet, les attitudes étant notées de -3 à +3. Si l'on construit une matrice en fonction d'une assertion positive, il suffit de changer le signe pour avoir la direction du changement dans le cas d'assertion négative. Mais il est nécessaire de corriger ce modèle et cette matrice en tenant compte de la crédibilité du message. On peut s'attendre à ce qu'un message du type « Eisenhower donne sa caution au communisme » rencontre une forte incrédulité. Il faut donc introduire une correction pour les cas où les deux objets affectés du même signe sont dissociés par l'assertion et où les deux objets affectés du signe contraire sont associés dans le message. À l'intérieur de ces situations on peut raisonnablement supposer que l'importance de l'incrédulité, et donc de la correction à apporter, est une fonction positive accélérée du degré de non congruité. Quand la non congruité est maximale, l'incrédulité est telle qu'il n'y a pas de changement d'attitude. On peut ainsi construire une matrice corrigée. Dans le cas particulier où les deux objets de jugement sont une « source » et un « concept », il faut tenir compte du fait que l'assertion, qu'elle soit positive ou négative, s'applique au concept plutôt qu'à la source. Quand X fait l'éloge de Y, l'effet favorable de l'assertion affecte principalement Y. On doit donc ajouter pour les « concepts » à l'équation qui prédit le changement d'attitude une constante ± A dont le signe dépend de celui de l'assertion.

Une expérience de Tannenbaum a pour but de tester ce modèle théorique : à partir d'une pré-enquête portant sur 360 objets de jugement, 3 paires d'entre

eux sont retenues (une « source » étant associée à un « concept ») les critères de sélection étant les suivants : nombre à peu près égal de sujets ayant des attitudes favorables, neutres et défavorables ; absence de lien entre les attitudes relatives aux deux objets associés. Ces trois paires sont : dirigeants syndicalistes – législation des jeux d'argent ; Chicago Tribune – art abstrait ; Sénateur R. Taft – programmes accélérés pour les étudiants. Chacun de ces objets de jugement est ensuite testé sur un nouveau groupe de 405 étudiants à l'aide de 6 échelles de différenciateur sémantique. La somme des évaluations sur les 6 échelles constitue la note d'attitude pour chaque objet. Cinq semaines plus tard on fait lire aux mêmes sujets des textes comprenant des assertions positives et négatives liant les paires d'objets. Aussitôt après on procède à une nouvelle évaluation des attitudes. Le changement d'attitude est mesuré par la différence des notes obtenues aux échelles sémantiques différentielles lors de la première et de la deuxième épreuve. On constate que la direction du changement est conforme à celle qui est prédite par le modèle de congruité et que les chiffres obtenus sont en correspondance générale avec ceux que fournit la matrice théorique. Si le principe de congruité semble vérifié dans une large mesure, il faut rester conscient du fait que ce modèle est loin de rendre compte de toutes les variables qui contribuent au changement d'attitude.

De récentes extensions théoriques et expérimentales ont permis d'élargir le champ d'application du modèle de congruité dans l'étude du changement d'attitude. On s'est surtout intéressé aux modes de réduction du changement et aux stratégies permettant de provoquer une résistance à la persuasion. Ce problème a été étudié dans les situations où une source évaluée positivement formule une assertion fortement négative à propos d'un « concept » évalué, lui aussi, de manière favorable. Selon le principe de congruité, on prédit un changement d'attitude dans le sens d'une dévalorisation du « concept ». Or il est possible d'appliquer le modèle à la définition d'autres modes de réduction de la non-congruité de la situation. Quatre modes sont ainsi dégagés, pouvant se combiner entre eux, qui permettent de prédire un changement d'attitude bien moindre que celui prévu par le modèle initial ; dissociation entre la source et le « concept », par une accentuation du caractère négatif de leur relation ; dévaluation de la source avant ou après que les sujets aient pris connaissance de l'assertion négative qu'elle émet ; affaiblissement de cette assertion par réfutation ; renforcement de l'attitude favorable à l'égard du

« concept » par une information qui le valorise. À l'aide de paradigmes expérimentaux proches de ceux utilisés par McGuire dans ses recherches sur l'inoculation, on est ainsi amené à proposer des interprétations différentes des processus de résistance à la persuasion. Les recherches ont également abordé, mais d'une façon secondaire, le problème de l'efficacité relative des modes d'induction du changement d'attitude et celui de la généralisation de ce changement.

Voir à ce propos le chapitre de TANNENBAUM, P. H. "The congruity model revisited : studies in the reduction, induction and generalisation of persuasion", pp. 271-320 in : BERKOWITZ, L. (ed.). Advances in experimental psychology. Vol. 3. New York – London, Academic Press, 1967, 333 p.

46. CARTWRIGHT, D. ; HARARY, F. "Structural balance : a generalization of Heider's theory", Psychological Review 63, 1956 : 277-293. [Bibliographie : 21 titres].

Le propos de cet article est de généraliser à l'aide de la théorie des graphes le modèle de l'équilibre de Heider. Considérant des unités comportant deux sujets P et O et un objet X, Heider définit l'équilibre de cet ensemble en fonction du réseau des relations positives ou négatives existant entre P et O, entre P et X et entre O et X. Ces liaisons sont de deux types : 1) affectives ou évaluatives (P aime ou n'aime pas O) ; 2) relations d'implication (similitude, voisinage, appartenance, causalité). La structure est équilibrée si elle respecte la formule « les amis des mes amis sont mes amis » ou « les ennemis de mes amis sont mes ennemis », etc., en d'autres termes si les trois liaisons sont positives (P aime O, P aime X, O aime X) ou si deux liaisons sur trois sont négatives. S'il y a déséquilibre, une pression vers l'équilibre se manifeste qui tend à changer les relations entre P et O, entre P et X ou entre O et X. La définition formelle de l'équilibre présentée ici permet de généraliser ce modèle en tenant compte des relations asymétriques (P aime O et O n'aime pas P) ainsi que des relations d'un autre type que celles envisagées par Heider, en s'appliquant à des systèmes contenant n entités et en servant à caractériser non seulement des unités cognitives mais tout système régi par des relations positives et négatives (réseaux de communications, systèmes de pouvoir, structures sociométriques, etc.).

Les cas étudiés par Heider peuvent être représentés par un graphe de 3 points à liaisons réciproques qui sont orientées et ont un signe, autrement dit par un graphe orienté et algébrique de type k = 2. Les liaisons ayant les valeurs + 1 ou -1, on dit qu'il y a équilibre si le produit des valeurs des trois liaisons est positif Ce modèle peut être généralisé à des graphes de n points, n > 3. Un graphe est un ensemble de chemins c'est-à-dire un ensemble de successions de liaisons ; un cycle est un chemin qui revient à son point de départ. Un cycle est équilibré si le nombre de liaisons négatives qu'il contient est pair ou nul ; un graphe est équilibré si tous ses cycles le sont. La condition nécessaire et suffisante pour qu'un graphe algébrique soit équilibré est que l'ensemble de ses points puisse se répartir en deux sous-ensembles tels que

Les cas étudiés par Heider peuvent être représentés par un graphe de 3 points à liaisons réciproques qui sont orientées et ont un signe, autrement dit par un graphe orienté et algébrique de type k = 2. Les liaisons ayant les valeurs + 1 ou -1, on dit qu'il y a équilibre si le produit des valeurs des trois liaisons est positif Ce modèle peut être généralisé à des graphes de n points, n > 3. Un graphe est un ensemble de chemins c'est-à-dire un ensemble de successions de liaisons ; un cycle est un chemin qui revient à son point de départ. Un cycle est équilibré si le nombre de liaisons négatives qu'il contient est pair ou nul ; un graphe est équilibré si tous ses cycles le sont. La condition nécessaire et suffisante pour qu'un graphe algébrique soit équilibré est que l'ensemble de ses points puisse se répartir en deux sous-ensembles tels que

Dans le document La psychologie sociale (Page 157-170)