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Les groupes en risque : minorités ethniques, immigrants, jeunes et handicapés

3. Evaluation qualitative de l’offre révélant la demande actuelle de microcrédit professionnel

3.1. Les types de clients effectivement desservis par le microcrédit

3.1.3. Les groupes en risque : minorités ethniques, immigrants, jeunes et handicapés

l’ensemble des sept pays étudiés 15,3% des clients sont des immigrés, 11,9% des jeunes, 7,4% issus de minorités ethniques et moins de 1% sont handicapés. Toutefois, la portée des résultats est à limiter étant donné que sur l’échantillon des offreurs interrogés par le REM en 2007 uniquement 46% ont répondu. Et que par conséquent, une certaine incertitude demeure quant à la signification de la sous- représentation des répondants, à savoir est ce que cela est du au fait qu’ils ne ciblent effectivement pas ces groupes ou bien est ce qu’ils ne prennent pas en compte de telles caractéristiques dans leur collecte de l’information.

27 Figure 1520 : Représentation des clients en risque dans les 7 pays étudiés, 2007

Source : REM ; Elaboration personnelle de l’agrégat UE 7 pays

Aucun des groupes à risque mentionnés n’a été reporté pour la Finlande lors de l’enquête.

Minorités ethniques : Selon le REM, une personne appartenant à une minorité ethnique est une personne qui fait partie d’une communauté ethnique différente de celle de la population principale. La plus grande représentation des minorités ethniques est au Royaume- Uni avec 48%. Les autres pays ont des taux assez faibles.

Immigrants : Selon le REM, un immigrant est une personne née en dehors de l’Union Européenne et/ ou ne possédant pas la citoyenneté européenne. Le meilleur taux revient à l’Espagne avec 47%, par suite 24% en France, 21% en Italie et 14% au Royaume-Uni sont des clients immigrants. Par contre, l’Allemagne et la Belgique reportent des résultats très minimes.

Jeunes : Les jeunes correspondent à la tranche d’âge 18- 25 ans. Ce groupe est le plus représenté à hauteur de 33% en Espagne. La Belgique, la France, l’Italie et le Royaume- Uni présentent des taux proches de 11 à 15%. Les jeunes ne semblent pas être touchés par les offreurs de microcrédit en Allemagne.

Handicapés : Le seul pays qui octroie des microcrédits aux handicapés selon les données disponibles est le Royaume- Uni pour près de 4%.

En conclusion des données disponibles, les groupes à risque sont les mieux représentés en Espagne et au Royaume- Uni. La France et l’Italie toucheraient relativement moins ces populations. La Belgique et l’Allemagne auraient peu de clients à risque. Enfin, la Finlande n’enregistre aucun résultat quant à ces quatre groupes cibles.

20 Calcul de l’agrégat UE 7 pays, Annexe 12, page 41 0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

50%

Ethnique Immigrant Jeune Handicapé

28 3.2. Les indicateurs de portée sociale des IMF par pays révélant leurs missions

Nous allons à présent comparer la demande de microcrédit professionnel qui pourrait être adressée par les institutions financières non bancaires pour la création de nouvelles entreprises, définie selon la Commission Européenne par la population en risque de pauvreté ; avec la capacité pour ses clients potentiels d’être atteints par les offreurs. Cette comparaison est basée sur deux indicateurs mesurant la portée sociale générée par l’ensemble des institutions de microfinance propres à chaque Etat. Le premier indicateur « degré de portée » évalue le degré de pauvreté des clients ayant bénéficié d’un microcrédit. Le second estime la capacité d’une personne effectivement en risque de pauvreté à rembourser un microcrédit établit selon les conditions du marché actuel. L’hypothèse préalable faite pour l’interprétation de ces données est que plus le montant moyen du prêt est faible en relation avec les niveaux de vie de chaque pays, plus les institutions servent les populations démunies. Enfin, une note conclusive sur les résultats obtenus à partir de ces deux indicateurs permettra d’établir certaines tendances relatives aux missions des offreurs par pays.

3.2.1. Le niveau relatif de pauvreté des clients à travers l’indicateur « degré de portée »

L’indicateur « degré de portée » a été calculé par l’équipe de recherche Nantik Lum dans le cadre de la publication du marché du microcrédit en Europe par le Réseau Européen de la Microfinance en 2007. Il présente le montant moyen du microcrédit en pourcentage du Revenu National Brut (RNB) annuel par habitant, selon les données nationales et pour l’année 2007. Cet indicateur assume que plus la taille du prêt moyen est petit relativement au RNB annuel par habitant, plus les clients touchés sont pauvres. Le RNB annuel par habitant est issu des données de juillet 2007 de la Banque Mondiale. L’utilisation du RNB annuel par habitant repose avant tout sur la possibilité d’effectuer des comparaisons inter- pays étant donné qu’il est standardisé et accessible pour tous les pays.

Figure 16 : Degré de portée par pays, en fonction du RNB annuel par habitant, 2007

Source : REM

Les résultats, figure 16, indiquent que les programmes de microcrédit des sept pays sont en dessous du RNB annuel par habitant. Les valeurs moyennes obtenues sont supérieures à 60 % en Allemagne, Belgique et Finlande ; proches de 50% en Espagne et Italie ; et enfin inférieures à 40% en France et au Royaume- Uni. Cela suggère alors que de plus grosses structures et des entrepreneurs plus aisés bénéficient des microcrédits en Allemagne, Belgique et Finlande. Et que la France et le Royaume- Uni ciblent des clients relativement plus démunis, dans une moindre mesure aussi pour l’Espagne et l’Italie.

74% 69%

61% 52% 50%

38% 38%

Allemagne Belgique Finlande Espagne Italie France Roy.- Uni

29 Etant donné que le degré de portée présenté ci- dessus (figure 16) est établit en fonction du RNB annuel par habitant qui est supérieur au seuil annuel de risque de pauvreté21, un deuxième calcul a été effectué dont les résultats sont présentés ci - dessous (figure 17). Ce seuil a été utilisé comme indicateur de comparaison pour trois raisons. Tout d’abord, il est disponible pour les sept pays étudiés et est exprimé en Euro selon les données d’Eurostat.

Ensuite, il permet d’effectuer des comparaisons inter- pays en prenant en compte les différences de niveaux de vie. Enfin, il permet d’évaluer plus précisément la portée sociale définie ici par pays en tenant compte des populations en risque de pauvreté.

Figure 1722 : Degré de portée par pays, en fonction du seuil de pauvreté annuel, 2007

Source : Elaboration personnelle ; REM, Eurostat

Les valeurs présentées indiquent que les programmes de microcrédit sont supérieurs au seuil annuel de pauvreté en Allemagne, Belgique, Espagne, Finlande et Italie. Parmi ces pays, une distinction peut être faite avec d’une part l’Allemagne, la Belgique et l’Espagne pour lesquels les valeurs sont supérieures à 125%, d’autre part la Finlande et l’Italie inférieurs à 125%. Par ailleurs, la France et le Royaume- Uni obtiennent des résultats inférieurs à 80%. Ce deuxième calcul semble suggérer que l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la Finlande et l’Italie ciblent des clients relativement moins pauvres que la France et le Royaume- Uni.

Remarquons que par comparaison des données proposées avec le RNB annuel par habitant, la possibilité pour un client en risque de pauvreté d’être servi par les institutions de microcrédit est moindre que pour une personne disposant du RNB annuel, étant donné que les valeurs présentées sont plus grandes. Par ailleurs, le classement des pays en fonction du

« degré de portée » du plus grand au plus petit reste quelque peu inchangé. Pour ainsi dire, des deux calculs, la tendance reste la même. Mis à part l’Espagne qui a un « degré de portée » supérieur à celui de la Finlande dans le deuxième cas, et la France qui surpasse le Royaume- Uni en valeur. Ces deux cas s’expliqueraient par le fait que les seuils de pauvreté de l’Espagne et de la France sont proportionnellement plus bas que leurs RNB par rapport au montant moyen du microcrédit ; ou à l’inverse que pour la Finlande et le Royaume- Uni ils sont proportionnellement plus élevés.

3.2.2. La capacité de remboursement des populations en risque de pauvreté

Afin d’apprécier le degré de pauvreté des clients atteints par les offreurs dans les 7 pays étudiés, une estimation de la capacité de remboursement du coût moyen d’un microcrédit pour les personnes en risque de pauvreté en 2007 a été construite ci- dessous (Tableau 3).

21 Définition du terme « seuil de risque de pauvreté » :1.1.1 L’exclusion sociale, page 5

22 Calcul, Annexe 13, page 41

150,0% 146,0% 138,0%

122,1%

107,2%

79,6% 67,4%

Allemagne Belgique Espagne Finlande Italie France Roy.- Uni

30 Les hypothèses suivantes ont préalablement été émises :

i. Il est d’usage de considérer que les cibles du microcrédit en Europe sont des personnes susceptibles d’être en situation d’exclusion sociale. Et nous avons convenu, auparavant, que l’exclusion sociale pouvait être mesurée avec l’indicateur « en risque de pauvreté », qui quantifie le niveau de pauvreté monétaire. Dans le but de se restreindre à ce groupe cible, le niveau de revenu annuel considéré correspond ainsi au montant du seuil de risque de pauvreté. Il est toutefois important de noter que ce montant correspond au revenu maximum dont une personne qualifiée d’être en risque de pauvreté peut disposer. L’interprétation des résultats obtenus à partir de ce revenu surestime effectivement la réelle capacité de remboursement de l’ensemble des personnes considérées en risque de pauvreté.

ii. Il est nécessaire de déterminer une proportion du revenu annuel qui sera attribuée au remboursement du microcrédit pour pouvoir établir cette simulation. Bien que cette approche ne corresponde pas à la méthodologie utilisée par un agent de crédit afin de déterminer la capacité de remboursement d’une personne, une base de 25%23 du revenu annuel au remboursement a été appliquée. Néanmoins, cette base est très arbitraire, et des précisions sur ce point seraient judicieuses. Par ailleurs, cette proportion du revenu est considérée comme étant la même chaque année durant la durée de l’emprunt. En effet, les fluctuations éventuelles du revenu disponible ne sont pas prises en compte ici. Cette méthode reste d’autant plus imprécise que nous ne considérons pas ici les recettes et charges liées à la micro entreprise.

iii. Le coût moyen du microcrédit par pays a été déterminé en utilisant la moyenne respective de la taille du microcrédit et du taux d’intérêt par pays. La valeur totale à rembourser comprend les charges d’intérêt calculées sur le capital initial et ajoutées au montant emprunté. L’établissement de l’indicateur « montant moyen à rembourser » correspond à cette valeur totale. Encore ici, les valeurs utilisées ne sont que des moyennes par pays et ne reflètent pas les conditions de prêt accordées à chaque client et par un offreur en particulier. Par ailleurs, n’ayant pas de données respectives pour les 7 pays étudiés, les autres frais additionnels supportés par le client tels que les frais de dossier ne sont pas pris en compte ici. Mais à titre d’exemple en France, l’ADIE prélève initialement 5% de la valeur du microcrédit, appelée « Contribution de Solidarité » afin de couvrir ses frais fixes. Ainsi, pour un prêt de 2 000€, la contribution de solidarité s’élève à 100€ et le bénéficiaire recevra alors au moment du déblocage la somme de 1 900€.

Par comparaison de la capacité de remboursement annuelle avec le montant moyen du microcrédit, on peut identifier par pays le nombre d’années nécessaires pour le groupe cible afin d’être en mesure d’effectuer le remboursement. A titre d’exemple, en Allemagne, une personne contractant un microcrédit en 2007 dont le montant moyen s’élève à 16 977,20 Euros et percevant un revenu annuel de 10 624 Euros, sera en mesure de le rembourser au cours de la septième année. Comme précisé précédemment, cette hypothèse est faite sous la supposition que la personne perçoit effectivement le montant définit par le seuil de pauvreté, c’est à dire le revenu maximum d’une personne en risque de pauvreté. Par conséquent, toujours pour le cas de l’Allemagne, la capacité de remboursement d’une personne en risque de pauvreté vivant avec moins de 10 624 Euros nécessitera au minimum sept ans avant de pouvoir être satisfaite.

23 Justification de la base de 25% du revenu annuel consacré au remboursement du crédit, Annexe 14, page 41

31 Tableau 3 : Estimation de la capacité de remboursement du coût moyen d’un microcrédit pour les personnes en risque de pauvreté dans les 7 pays étudiés, 2007

Seuil de

Source : Elaboration personnelle ; Eurostat, REM

Au vu de ce tableau, si l’on considère respectivement le no mbre d’années minimum étant nécessaires avant d’acquérir la capacité de remboursement du montant moyen calculé, on peut alors classer les pays en quatre groupes. En effet, la capacité de remboursement est au mieux satisfaite au cours de la quatrième année pour la France et le Royaume- Uni, la cinquième année pour l’Italie, la sixième année pour l’Espagne et la Finlande et la septième année pour l’Allemagne et la Belgique.

Figure 18 : Durée annuelle minimum nécessaire au remboursement de la valeur moyenne du microcrédit pour la population en risque de pauvreté par pays, 2007

Source : Elaboration personnelle

Ayant établit la durée minimum nécessaire pour le remboursement d’un microcrédit moyen par une personne en risque de pauvreté, figure 18, il nous faudrait à présent comparer cette durée nécessaire avec la durée moyenne accordée de prêt pour un microcrédit par pays.

Des données respectives par pays ne sont pas disponibles, toutefois un aperçu de la situation peut- être donnée au niveau de l’Europe (figure 19)

Figure 19 : Proportion d’acteurs répondant par moyenne de durée de prêts accordés en Europe, 2007

Source : REM

Il apparait effectivement que la durée moyenne la plus fréquemment accordée est égale à 3 ans, avec 32% de répondants. Or, selon les calculs précédents, aucune des

Allemagne Belgique Espagne Finlande Italie France Roy.- Uni

9% 10%

32 populations considérées en risque de pauvreté dans les sept pays étudiés ne serait en mesure de rembourser à cette date. Par suite, 4 et 5 ans sont les durées respectives les plus concédées avec 18 % chacune. Pour cette considération, les populations en risque de pauvreté en France, au Royaume- Uni et en Italie ont une capacité de remboursement d’au minimum 4 et 5 ans.

En revanche, cela semble moins faisable pour l’Espagne et la Finlande qui ont une durée minimum de remboursement de 6 ans, durée pour laquelle seulement 9% des offreurs ont répondu. De plus, la durée moyenne de prêt égale à 7 ans n’a été évoquée par aucun des acteurs, alors que selon l’estimation concernant l’Allemagne et la Belgique, 7 années serait la durée au minimum nécessaire afin que les populations en risque de pauvreté puissent acquérir la capacité de remboursement demandée. Par ailleurs, remarquons que les durées estimées correspondent au temps minimum nécessaire. Ainsi, plus le revenu annuel de la personne par rapport au seuil de pauvreté est bas, plus le temps nécessaire pour la capacité de remboursement augmente. Et dans ce cas, les durées moyennes accordées par les offreurs présentées ci- dessus risquent d’être davantage insuffisantes si l’on s’en réfère au groupe cible.

3.2.3. Les missions des offreurs de microcrédit par pays : appréciation des tendances Des limites peuvent dorénavant être émises quant à la portée des résultats présentés dans le cadre des deux indicateurs de la portée sociale par pays. Et ceci principalement par la manière dont ont été obtenues les valeurs, qui reflètent les tendances de marché propre à chaque pays, et donc ne soulignent aucune institution de microfinance en particulier. Des conclusions déterminées par les données utilisées peuvent toutefois être présentées quant à l’approche qualitative de l’offre actuelle de microcrédit par pays. En effet, il apparait que l’Allemagne et la Belgique sont les deux pays qui adresseraient leur offre à des clients susceptibles d’être relativement plus aisés. Par inverse, la France et le Royaume- Uni sembleraient atteindre davantage les personnes pauvres. Enfin, la Finlande, l’Espagne et l’Italie se situent à l’entre deux, et donc les clients ciblés seraient relativement plus pauvres que dans le cas de l’Allemagne et la Belgique, mais plus aisés que ceux de la France et du Royaume- Uni.

Par conséquent, en se basant sur des conclusions comparatives inter- pays, des tendances par pays relatives aux missions se dessineraient. La mission de l’Allemagne et de la Belgique serait relativement plus économique à travers le développement des micro- entreprises. La mission de la France et du Royaume- Uni serait relativement plus sociale au moyen de la création d’activité professionnelle afin de lutter contre l’exclusion sociale et financière. Par suite, la mission de la Finlande, l’Espagne et l’Italie serait plus ou moins à la limite des deux missions mentionnées.

33 Conclusion

A travers cette étude du marché du microcrédit professionnel dans sept pays occidentaux de l’Union Européenne, plusieurs conclusions peuvent en être tirées. Tout d’abord, il apparait effectivement que la pertinence de ce secteur en Europe occidentale n’est pas une utopie et que des besoins sont réellement présents. En effet, le creux bancaire auquel doivent faire face les populations en situation d’exclusion sociale et financière, ainsi que les micro- entreprises et les indépendants est bel et bien significatif de sa justification. Cela étant, l’activité de microcrédit est encore jeune, et au regard des taux de pénétration du marché, la demande potentielle reste à combler. Toutefois, l’hypothèse convenue préalablement sur le fait que le microcrédit est un outil de lutte contre l’exclusion sociale et financière est difficilement vérifiée de manière irrévocable. Il semblerait que la dialectique entre les missions sociales et économiques des IMF par pays soit plus compliquée à cerner, mais qu’à défaut des tendances inter- pays peuvent se révéler.

Par ailleurs, le contexte européen dans lequel les offreurs de microcrédit exercent leur activité alimente certainement les difficultés rencontrées pour atteindre les populations les plus démunies. Nous avons vu notamment que le développement du secteur par pays était en partie déterminé par le cadre réglementaire. De plus, le système bancaire étant déjà très développé, la question de la convenance de la création d’organismes spécifiques de microcrédit peut être discutée. En effet, il apparait que ces structures rencontrent des difficultés à atteindre la pérennité financière. Et il est considéré que la microfinance est difficilement rentable mais qu’elle a du sens économique en Europe occidentale. C’est pourquoi, certains praticiens suggèrent un système de « linkage banking », par lequel le secteur public régulerait l’activité de microcrédit entre les associations et les banques commerciales. Ce principe repose sur une coordination de ces trois institutions, où le secteur public garantit les microcrédits, les banques commerciales octroient les prêts, et les associations se chargent de l’accompagnement et du suivi des micro- emprunteurs. Ce fonctionnement existe déjà en Belgique et aussi en France pour le microcrédit personnel à travers le Fonds de Cohésion Sociale. Le système de « linkage banking » permettant de pallier les obstacles auxquels les IMF font face, permettrait dans le même temps de concentrer davantage l’offre de microcrédit vers les populations les plus démunies.

34 Index des figures et tableaux

Figure 1: Taux et seuil de risque de pauvreté, population de 16 à 64 ans, 2007………6

Figure 2 : Représentation des personnes exclues financièrement, population de 18 ans et plus, 2003………...7

Figure 3 : Répartition des entreprises dans le secteur de l’industrie, du commerce et des services par classe d’effectifs occupés pour les 7 pays de l’UE étudiés, 2006………..9

Figure 4 : Proportion de la population âgée de 15 à 64 ans qui travaille sous le statut d’indépendant (2007) ………...10

Figure 5 : Préférence pour le statut d’indépendant ou employé, 2007………...11

Figure 6 : La difficulté de créer sa propre entreprise à cause d’un manque de soutien financier disponible, 2007 ………...12

Figure 7 : Représentation des offreurs par type institutionnel dans les 7 pays étudiés, 2007..18

Figure 8 : Nombre d’offreurs ayant répondu au sondage du REM, par pays et par type institutionnel, 2007………...18

Figure 9 : Nombre de microcrédits concédés, 2007……….21

Figure 10 : Valeur total des microcrédits en Euro, 2007………..21

Figure 11 : Moyenne de la taille du microcrédit en Euro, 2007………...22

Figure 12 : Les cibles du microcrédit en Europe occidentale, 2007………24

Figure 13 : Représentation des clients en Europe occidentale ayant accès aux services

Figure 13 : Représentation des clients en Europe occidentale ayant accès aux services