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Cause Conséquence Maladies

Suralimentation Excès de toxines Maladies de surcharges

Sous-alimentation Manque de nutriments Maladies de carences

- La suralimentation

Comme nous allons le voir dans un instant, la suralimentation conduit à une surproduction de toxines. Ne pouvant pas toutes être éliminées hors du corps, une partie plus ou moins importante de celles-ci restera fatalement en lui. En s’y accumulant, elles le conduisent aux maladies de surcharges.

Par maladies de surcharge, il ne faut pas seulement comprendre prise de poids et obésité. Ce sont certes des conséquences possibles de la suralimentation, surtout lors d’une surconsommation de graisses et de glucides. Quelqu’un peut cependant ne pas prendre de poids, mais accumuler beaucoup de toxines dans ses tissus et son sang, et faire une maladie de surcharge. Il ne faut pas imaginer non plus qu’il faille manger des quantités énormes de nourriture pour être en suralimentation. Celle-ci débute sitôt que les apports dépassent quantitativement les capacités et besoins organiques. Quelqu’un qui mange peu en soi, mais toujours juste un peu trop pour lui se surchargera de toxines, sans qu’il ne donne l’impression de trop manger.

Les substances alimentaires peuvent devenir des toxines au cours des processus digestifs et d’assimilation, soit comme résultat de leur utilisation, soit encore lors des éliminations.

La suralimentation débute sitôt que les aliments dépassent quantitativement les capacités et besoins organiques.

Au cours des processus digestifs et d’assimilation :

Lorsque les apports alimentaires sont supérieurs à ce qu’ils doivent être, le corps est dépassé par la masse d’aliments qui pénètrent en lui. La conséquence de ce fait est qu’il perd le combat des digestions. Dans le milieu chaud et humide des intestins, les aliments mal digérés vont se mettre à fermenter ou putréfier. De nombreuses substances toxiques (acide pyruvique, scatol, indol, phénol, ptomaïnes) sont produites et absorbées par le corps en même temps que les nutriments résultant de la digestion.

Au cours de leur utilisation :

La surproduction de toxines résulte aussi de ce que les apports énergétiques ne s’équilibrent pas avec les dépenses, mais les dépassent. Une partie des substances alimentaires n’est pas utilisées. Qu’advient-il d’elles ?

Elles stagnent dans les tissus et le sang. Elles se déposent dans les organes et gênent leur activité. Elles ne sont pas, à proprement parler, des déchets, puisqu’il s’agit de substances nutritives utiles. Cependant, n’étant pas utilisées, elles sont ressenties par le corps comme des surplus malvenus et gênants, donc comme des toxines qui encrassent le moteur organique.

À cette foule de déchets, dont la présence n’est même pas justifiée, se rajoutent ceux résultant de l’utilisation normale des aliments. En effet, la combustion du carburant énergique, la transformation des nutriments et l’usure des substances utilisées dans la structure des tissus donnent des déchets et des résidus métaboliques.

Au cours des éliminations :

Lorsque la production générale de toxines devient trop abondante, elle peut dépasser les capacités d’élimination des émonctoires. La quantité de déchets éliminables par chacun de ceux-ci n’est en effet pas illimitée. Ils ne sont pas de simples portes qui s’ouvrent pour laisser la voie libre à la sortie des toxines. Ils sont des organes qui filtrent le sang en extrayant les déchets et qui les transforment –pour les rendre plus faciles à éliminer. Il y a tout un travail qui doit être réalisé. Ce dernier est difficile, ou impossible, à effectuer si leur quantité est trop importante.

Les émonctoires rejettent donc quotidiennement la quantité de toxines qu’ils sont capables d’éliminer normalement. Le reste est contraint de demeurer à l’intérieur de l’organisme et s’y accumule alors.

L’organisme se surcharge de substances inutiles, gênantes et en partie toxiques. Leur nom est souvent mentionné, car ce sont les substances dont on cherche à déceler la présence et le taux lorsque l’on fait des analyses de sang ou d’urine. L’urée, l’acide urique, la créatinine, sont des déchets issus des protéines, tout comme les acides phosphorique et sulfurique. Le cholestérol, les acides gras saturés et l’acétone sont des déchets provenant des lipides .Parmi les toxines se trouvent également des minéraux usés (sodium, chlore,…), divers acides, des floculats issus des graisses ou d’amidon mal digérés ainsi que les poisons d’origine intestinale dont nous avons déjà parlé.

Ces toxines, en s’accumulant dans le corps, sont à l’origine d’une foule de maladies dites de surcharge. En épaississant le sang, elles lui font perdre sa fluidité. Cela rend sa circulation plus difficile et conduit à l’hypertension et à une fatigue cardiaque. Les toxines se déposent également sur les parois des vaisseaux (artériosclérose), les déforment (varices), les enflamment (phlébites) ou les bouchent (infarctus, attaque cérébrale). En traversant le foie, les

reins et les autres organes, le sang y dépose des déchets qui les congestionnent, entravent leur fonctionnement et les affaiblissent. En stagnant dans les articulations, elles causent des trubles rhumatismaux ; sur les nerfs, des névrites ; dans la peau, des eczémas ; dans les dents, des caries ; dans les conduites des oreilles, des otites ; dans les voies respiratoires, des bronchites et rhumes, etc.

Les toxines peuvent rendre malade en gênant le fonctionnement de l’organisme par leur simple présence, mais également par leur caractère agressif et irritant. Leur présence engendre alors l’inflammation des tissus, puis des lésions, ce qui peut conduire à la sclérose des tissus concernés. Lorsqu’une accumulation très importante de toxines a lieu dans les cellules, elle peut conduire à des déviations dangereuses de leur fonctionnement, c’est-à-dire au développement de tumeurs cancéreuses. De plus, un organisme saturé de toxines devient très réceptif aux infections microbiennes, car les microbes ont besoin d’un environnement riche en déchets pour se nourrir et se multiplier.

Un organisme saturé de toxines devient très réceptif aux infections microbiennes, car les microbes ont besoin d’un environnement riche en déchets pour se nourrir et se multiplier.

L’accumulation de toxines dans l’organisme, ou pour exprimer les choses différemment, l’encrassement du terrain organique par les toxines, est donc bien la cause des nombreuses maladies dont souffre l’être humain.

- La sous-alimentation :

La deuxième grande cause des maladies est la sous-alimentation. Des apports alimentaires inférieurs aux besoins de l’organisme ne permettent pas à celui-ci de fonctionner correctement. Les substances manquantes empêchent les organes de faire leur travail. Par là, elles engendrent des maladies de carences. L’organisme fonctionne, en effet, exclusivement avec les substances qu’il reçoit des aliments. Étant incapable de les produire lui-même, sauf quelques rares exceptions, il est donc l’impossibilité de substituer quoi que ce soit aux nutriments manquants. Une carence engendre donc inévitablement des troubles fonctionnels ou lésionnels. Ils sont d’autant plus importants que la carence est grande. De plus, ils durent jusqu’à ce que les nutriments manquants soient à nouveau fournis.

Une carence engendre donc inévitablement des troubles fonctionnels ou lésionnels. Ceux-ci durent jusqu’à ce que les nutriments manquants soient à nouveau fournis.

Par sous-alimentation, on pense généralement au déficit chronique de nourriture qui sévit dans certaines régions du globe. On en conclut que le problème des carences ne concerne pas les personnes vivant dans les sociétés occidentales. Or, ce n’est pas le cas. De nos jours et dans notre société, bien des gens sont sous-alimentés, dans le sens où les aliments qu’ils consomment ne leur fournissent pas tous les nutriments dont leur organisme a besoin. Il ne s’agit pas d’une sous-alimentation quantitative globale, mais plutôt qualitative et spécifique en vitamines, minéraux…précis.

Une des causes de carences provient de ce que beaucoup de gens suivent des régimes spéciaux, que ce soit pour prendre du poids, comme thérapie, par idéal éthique ou pour d’autres raisons encore. Malheureusement, ces régimes sont parfois extrêmes et unilatéraux. Très souvent, ils excluent totalement ou trop fortement certains aliments.

Toute la gamme des aliments offerts par la nature et prévus par elle pour le corps n’est donc pas utilisée. Certains aliments font systématiquement défaut et avec eux les nutriments qu’ils sont seuls à apporter ou qui ne se trouvent que principalement en eux.

Ce sont par exemple les carences en protéines animales dans le régime végétalien, en vitamines et minéraux dans les diètes amaigrissantes hyper protéinées et pauvres en fruits et légumes, en calcium dans les régimes sans produits laitiers, en vitamines B dans les diètes sans céréales.

La seconde grande cause des carences est la consommation d’aliments eux-mêmes carencés. Cela est le résultat direct des nombreux procédés de raffinage utilisés pour augmenter leur durée de conservation. Ces procédés soustraient à l’aliment une partie de ses nutriments. Le consommateur en est donc irrémédiablement privé. Que ces procès aient lieu sur des produits de base comme les céréales, les huiles et le sucre n’en est que plus dramatiques. Ils privent régulièrement ceux qui les consomment d’une partie des nutriments dont le corps a absolument besoin pour rester en bonne santé.

Le mode de culture actuel – à grand renfort d’engrais chimiques-diminue aussi la valeur nutritive de végétaux. Les engrais chimiques sont plus facilement assimilables par les plantes que les substances nutritives contenues dans le sol. Les plantes se gavent, par conséquent avant tout, des quelques nutriments apportés par les engrais aux détriments des nombreux minéraux contenus dans la terre.

Ainsi, de nos jours, on se carence parce que soit les aliments possédant les nutriments nécessaires ne sont pas consommés soit les aliments qui sont absorbés ne contiennent plus les nutriments nécessaires.

Lorsque la substance manquante est un élément constructeur, les tissus touchés par la carence cessent de se construire ou de se réparer .Une insuffisance de protéines rend plus difficile la formation de nouvelles cellules pour remplacer les anciennes qui sont trop vieilles ou usées.

Une carence en calcium s’oppose à la bonne régénération de la trame osseuse du squelette. Un manque de silice prive les cheveux et les ongles d’un élément qui leur donne leur robustesse.

Lors de telles carences, le corps ne peut interrompre ou ralentir son fonctionnement pour préserver les tissus atteints. Il continue son activité malgré leur faiblesse et les méfaits que cela peut entraîner. Plus la carence dure, plus la structure du corps, c’est –à-dire la chair dont sont constitués les organes, sera atteinte par des lésions. Certaines lésions sont réversibles, car récentes et peu profondes. D’autres peuvent devenir irréversibles, car trop profondes et par là, irréparables. Elles blesseront définitivement un organe.

Lorsque les substances qui font l’objet de la carence sont pas des substances nécessaires à la construction et à la réparation d’un organe, mais à son fonctionnement, ce dernier s’en trouve altéré. D’abord, un ralentissement des fonctions concernées par la carence prend place. Qu’il s’agisse de la population d’énergie, de l synthèse de protéines, de l’oxygénation des cellules,

etc. Ces différentes fonctions diminueront d’intensité au fur et à mesure que dure la carence.

Elles ne se feront ensuite plus que par intermittence, pour finalement s’interrompre complètement si la carence n’est pas comblée. Des troubles de santé apparaissent ainsi, qui se transforment en maladies bien établies, dans toutes les parties du corps concernées par la carence.

Des découvertes récentes sur le rôle des vitamines, minéraux, etc. ont montré que de nombreuses maladies avaient pour cause une carence en un ou plusieurs nutriments ou que la carence était un facteur aggravant. Parmi ces maladies figurent des troubles bénins : chute de cheveux, ongles fragiles, peau sèche…mais aussi des maladies plus conséquentes : eczéma, bronchite, allergie, varices, rhumatismes, dépression…, voire des maladies graves comme les maladies cardio-vasculaires, les polyarthrites, le cancer, la sclérose en plaque, …

Les maladies de carences sont donc nombreuses et courantes. Leur origine, répétons-le, provient d’une alimentation insuffisamment pourvue en nutriments.

- Alimentation et terrain

Tout ce qui vient d’être dit à propos des méfaits que peuvent avoir, sur le corps , les surcharges en toxines et les carences en nutriments , peut être répété à propos du terrain.

Le terrain est constitué par l’ensemble des liquides organiques : Sang, lymphe, sérums extra-et intracellulaires qui irriguent extra-et baignent les tissus.

Il est de plus en plus reconnu que le terrain, c’est-à-dire l’ensemble des liquides organiques (sang, lymphe et sérums extra-et intra cellulaires) a une importante capitale pour la santé. Ces liquides représentent en effet l’environnement des cellules. Celles –ci dépendent entièrement d’eux pour leur nutrition, leur oxygénation, l’élimination des déchets qu’elles produisent, ainsi que pour la transmission de messages hormonaux d’une cellule à l’autre, transmission qui garantit leur action coordonnée et harmonieuse.

Le terrain est aux cellules ce que notre environnement est à nous, êtres humains. De la qualité du milieu dans lequel nous vivons (qualité de l’air, de l’eau, des conditions de travail, du logement, etc.) dépend la qualité de notre état de santé.

Or, il existe une composition idéale de notre terrain qui permet aux cellules, aux organes et au corps dans son ensemble, de fonctionner de manière optimale et par conséquent d’être en bonne santé. Dans cet état, nous nous sentons bien, nous avons de l’énergie et de la joie de vivre. Cette composition n’est pas connue précisément, mais ce dont l’on est sûr est que toute modification qualitative trop importante de cette composition conduit à la maladie.

 Soit des substances qui s’y trouvent normalement sont présentes en trop grandes quantités ;

 Soit des substances qui devraient y être ne s’y trouvent pas ou pas an assez grande quantité.

Ceci nous ramène donc aux deux grandes possibilités de dérèglement du transformateur d’énergie : les surcharges et les carences.

Bien qu’étant toutes deux en relation avec l’alimentation, les maladies de surcharge et les maladies de carences ont des causes différentes : pour les premières : un excès de substances, pour les secondes : un manque de substances. La cause des deux maladies étant différentes, la manière de les traiter est aussi autre. La première se soignera à l’aide de restrictions et de suppressions, la deuxième par le biais d’accroissement et d’ajouts. Ceux deux manières de soigner aboutissent aux deux thérapies opposés que sont la diététique et la nutrition.

Le corps tombe malade soit par surcharges, soit par carences.