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1. Champ d'application: les denrées alimentaires qui satisfont aux exigences particulières des nourrissons et enfants en bas âge et en bonne santé et qui sont destinées à être utilisées pendant la période de sevrage des nourrissons et comme compléments à l'alimentation des enfants en bas âge et/ou en vue de leur adaptation progressive à une alimentation normale.

Elles ne comprennent pas:

- les préparations à base de céréales

- les laits et les boissons de soja pour enfants en bas âge 2. Fabrication et composition

2.1. Les aliments pour bébés doivent satisfaire aux exigences de composition suivantes:

(Remarque: les valeurs indiquées se rapportent aux produits prêts à l'emploi, commercialisés en tant que tels ou reconstitués selon les instructions du fabricant.)

1. PROTEINES

1.1. Si la viande, le poulet, le poisson, les abats ou une autre source traditionnelle de protéines sont les seuls ingrédients mentionnés dans la dénomination du produit:

- la viande, le poulet, le poisson, les abats ou une source traditionnelle de protéines mentionnés doivent au total constituer au moins 40 % en poids du produit;

- la viande, le poulet, le poisson, les abats ou une autre source traditionnelle de protéines cités ne doivent pas être inférieurs à 25 %, en poids du total des sources protéiniques citées;

- la teneur en protéines des sources citées ne doit pas être inférieur à 1,7 g/100 kJ (7 g/

100 kcal).

1.2. Si la viande, le poulet, le poisson, les abats ou une autre source traditionnelle de protéines pris séparément ou en combinaison sont mentionnés en premier lieu dans la dénomination du produit, que ce dernier soit ou non présenté sous forme d'un repas:

- la viande, le poulet, le poisson, les abats ou une autre source traditionnelle de protéines cités doivent au total constituer au moins 10 % en poids du produit;

- la viande, le poulet, le poisson, les abats ou une autre source traditionnelle de protéines cités ne peuvent pas être inférieurs à 25 % en poids, des sources protéiniques citées;

- la teneur en protéines des sources citées ne peut pas être inférieure à 1 g/100 kJ (4 g/100 kcal).

1.3. Si la viande, le poulet, le poisson, les abats ou une autre source traditionnelle de protéines, pris séparément ou en combinaison, figurent, mais pas en premier lieu, dans la dénomination du produit, que ce dernier soit ou non présenté sous forme d'un repas:

- la viande, le poulet, le poisson, les abats ou une autre source traditionnelle de protéines cités doivent au total constituer au moins 8 % en poids du produit;

- la viande, le poulet, le poisson, les abats ou une autre source traditionnelle de protéines cités ne peuvent pas être inférieurs à 25 % en poids, du total des sources protéiniques citées;

- la teneur en protéines des sources citées ne peut pas être inférieure à 0,5 g/100 kJ (2,2 g/100 kcal);

- la quantité totale des protéines contenues dans le produit ne peut pas être inférieur à 7 g/100 kJ (3 g/100 kcal).

1.4. Si du fromage et d'autres ingrédients sont mentionnés dans la dénomination d'un produit non sucré, que ce dernier soit ou non présenté comme un plat:

- la teneur en protéines d'origine laitière ne doit pas être inférieure à 0,5 g/100 kJ (2,2 g/ 100 kcal);

- la teneur totale du produit en protéines de toutes origines ne doit pas être inférieure à 0,7 g/100 kJ (3 g/100 kcal).

1.5. Si l'étiquetage du produit précise qu'il s'agit d'un repas, mais ne mentionne pas dans la dénomination du produit la viande, le poulet, le poisson, les abats ou une autre source traditionnelle de protéines, la teneur en protéines de toutes les sources ne peut pas être inférieure à 0,7 g/100 kJ (3 g/100 kcal).

1.6. Les exigences énoncées aux points 1.1. à 1.5. compris ne s'appliquent pas aux sauces présentées comme accompagnement d'un plat.

1.7. Dans les préparations sucrées dont la dénomination mentionne un produit laitier comme principal ou seul ingrédient, la teneur en protéines du lait, ne peut pas être inférieure à 2,2 g/

100 kcal. Les exigences énoncées aux points 1.1. à 1.5. compris ne s'appliquent pas aux autres préparations sucrées.

1.8. Les acides aminés ne peuvent être ajoutés qu'aux fins d'améliorer la valeur nutritionnelle des protéines et seulement dans les proportions nécessaires à cet effet.

2. GLUCIDES

La teneur totale en glucides des jus de fruits, des jus de légumes et des nectars, des plats contenant seulement de fruits, des desserts ou des pudding ne peut dépasser:

- 10 g/100 ml pour les jus de légumes et les boissons à base de légumes;

- 15 g/100 ml pour les jus de fruits, les nectars et les boissons à base de fruits;

- 20 g/100 g pour les préparations ne contenant que des fruits;

- 25 g/100 g pour les desserts et les pudding;

- 5 g/100 g pour les autres boissons qui ne sont pas fabriquées à base de lait.

3. LIPIDES

3.1. Si la viande ou le fromage sont les seuls ingrédients ou s'ils sont mentionnés en premier lieu dans la dénomination du produit, la teneur totale en matières grasses du produit ne peut pas dépasser 1,4 g/100 kJ (6 g/100 kcal).

3.2. Pour tous les autres produits, la teneur totale en matières grasses du produit ne peut pas dépasser 1,1 g/100 kJ (4,5 g/100 kcal).

4. ELEMENTS MINERAUX

4.1. Sodium

4.1.1. La teneur totale en sodium du produit ne peut pas être supérieure à 48 mg/100 kJ (200 mg /100 kcal) ou à 200 mg/100 g. Toutefois, si le fromage est le seul ingrédient mentionné dans la dénomination du produit, la teneur totale en sodium du produit ne peut pas être supérieure à 70 mg/100 kJ (300 mg/100 kcal).

4.1.2. Les sels de sodium ne peuvent être ajoutés aux produits à base de fruits, ni aux desserts, ni aux puddings, sauf qu'à des fins technologiques.

Autres éléments minéraux:

(1) Si ajouté.

(2) En dérogation aux normes exigées en matière de fabrication et de composition, ces valeurs s'appliquent du produit tel qu'il est vendu.

5. VITAMINES 5.1. Vitamine A

La teneur totale en vitamine A des jus de légumes ne peut pas être inférieure à 25 mcg RE/100 kJ (100 mcg RE/100 kcal).

La vitamine A ne peut pas être ajoutée aux autres aliments pour bébés.

5.2. Vitamine C

5.3. Vitamine D

La vitamine D ne peut pas être ajoutée aux aliments pour bébés.

5.4. Autres vitamines

(1) Si ajouté.

(2) ET = équivalent d-alpha-tocophérol.

(3) EN = équivalent niacine.

5.4.2.2. La teneur en nitrites, exprimée en NO2- et déterminée sur la denrée commercialisée, ne peut être supérieure à 0,1 mg/kg de la denrée prête à la consommation, le cas échéant préparée selon le mode d'emploi.

IV

EME

PARTIE : CONNAISSANCE DES NUTRIMENTS ET DES ALIMENTS

(pour plus de détails, voir cours de TGA, Bac II)

La dégradation du terrain, qui conduit à la maladie, survient soit parce que les apports alimentaires sont excessifs soit parce qu’ils sont insuffisants. Il faut donc les corriger pour ramener le terrain vers sa composition idéale et ainsi le corps vers la santé. Mais comment procéder ? La correction du mode d’alimentation se fait par des réglages alimentaires. Ceux-ci consistent à :

- diminuer l’apport de certains aliments ou nutriments - augmenter l’apport de certains autres

Mais comment peut-on savoir quels sont les aliments à diminuer ou augmenter par un concerné ?

Ces réglages ne sont possibles que si l’on apprend à connaître les différents aliments.

« Que tes aliments soient tes seuls médicaments », écrivait Hippocrate, le père de la médecine. Or, de même que tout thérapeute doit bien connaître les propriétés et contre indications de remèdes qu’il utilise, de même est-il indispensable de bien connaître les caractéristiques des aliments pour corriger l’alimentation de quelqu’un.

Des informations nécessaires seront discutées dans la suite pour chaque nutriments et groupes d’aliments en ce qui concerne : le rôle de l’élément considéré, ce qui se passe quand on abuse, ce qui résulte de sa carence.

Pour chaque nutriment traité et pour les grands groupes d'aliments, il est expliqué à chaque fois:

- le rôle de l'élément considéré - ce qui se passe lorsqu'on abuse - ce qui résulte de la carence

De cette manière, en partant de ses troubles de santé, cela permet de découvrir en quoi une personne est-elle surchargée ou carencée et prendre les mesures qui s'imposent. Par exemple, diminuer sa consommation ou d'un aliment précis, ou d'un groupe d'aliments riche en un certain nutriments. Ou encore, augmenter les apports de tel autre aliment riche en une substance dont elle est carencée.

Chap. 7. Les nutriments

7. 1. Protéines - Définition,

- synthèse des acides aminés, - Rôle des protéines,

- Sources des protéines,

Ces notions sont vues en Biochimie générale, Nutrition générale, TGA (donc inutile de les revoir).

a) Les besoins organiques en protéines

La détermination de la quantité de protéines nécessaire à l'organisme se fait en mesurant la quantité de déchets azotés éliminés par le corps au cours d'un jeûne ou lors d'un régime alimentaire totalement exempt de protéines. cette quantité éliminée représente la quantité de protéines décomposées suite à l'usure de tissus et par conséquent, celle à remplacer.

Pour un adulte de 70 kg, la perte de protéines lors d'un jeûne est une moyenne de 22 g, soit 0.3 g par kg de poids du corps. Le besoin quotidien en protéines est cependant supérieur à ces 0.3 g. Il faut prendre une marge de sécurité qui tienne compte du fait que tous les acides aminés d'un aliment ne sont pas utilisés. C'est la question du facteur limitant qui sera présenté plus loin.

De nos jours, on considère que le besoin quotidien en protéines est de 1 à 2 g par kg corporel.

Il est normal que ce besoin s'exprime en kg de poids corporel, car les protéines sont des substances constructrices et réparatrices de l'organisme. Le besoin varie donc selon la corpulence des individus.

Le besoin en protéines varie d'une période de la vie à l'autre.

Lors de la croissance, il est élevé: beaucoup de protéines sont nécessaires pour faire face à la grande augmentation de volume corporel qui caractérise cette période. A l'âge adulte, il se stabilise car pendant cette période, il s'agit avant tout de renouveler et réparer l'édifice corporel et non plus de le construire.

Pendant la grossesse, le besoin augmente (+ 30 %) pour répondre à ceux du fœtus et pendant l'allaitement (+ 20 %) pour permettre la production du lait maternel.

b) Aspects nutritionnels: les carences en protéines

Que se passe-t-il lorsque l'organisme manque de protéines ou en est totalement privé?

Une diète qui exclut complètement les protéines entraîne une fonte des tissus, puisque l'usure qui résulte inévitablement du fonctionnement organique n'est pas compensée par un apport d'acides aminés permettant de les réparer. Une diminution du volume s'en suit alors tout naturellement.

un manque de protéines peut donc être à l'origine de multiples carences. Les protéines étant le matériau de base pour la construction et la réparation de l'organisme, des troubles en relation avec ces rôles apparaîtront en cas de carence.

c) Les maladies protéino-dépendantes par manque

Les enfants sous-nourris voient leurs croissances entravées, ce qui se traduit par une prise de poids trop réduite, voire inexistante par période. Leurs muscles sont atrophiés, le squelette mal formé. Ils sont dépourvus de vitalité, souvent anémiques et sans défenses immunitaires.

Une carence en protéines rend les muscles faibles et dépourvus de tonicité. L'attitude corporelle est mauvaise, les organes se ptosent et le péristaltisme intestinal est faible, d'où la constipation. Les vaisseaux sanguins manquent également de tonicité, ce qui peut conduire à des troubles circulatoires, avec hypotension et fatigue. Les cheveux deviennent ternes et tombent trop abondamment, les ongles se fragilisent et cassent. La production d'hormones est à la baisse tout comme celle d'enzymes car eux aussi sont formés de protéines.

d) Facteurs limitant pour la synthèse des protéines

Il s'agit du fait quand un acide aminé manque, par exemple la leucine sur les huit nécessaires à l'élaboration d'une protéine, et non seulement la protéine en question ne peut être construite, mais les sept autres acides aminés présents sont inutilisables.

Les acides aminés ne sont pas stockables. Tous les acides aminés nécessaires doivent donc arriver lors d'un même repas. Il a été observé que même si les acides aminés manquants ne sont absorbés qu'une heure après les autres, ils ne peuvent plus être utilisés. D'où la nécessité d'avoir un apport complet d'acides aminés lors de chaque repas.

e) Aliments à protéines complètes et à protéines incomplètes

Certains aliments contiennent tous les acides aminés nécessaires à la construction des protéines humaines, d'autres pas. On distingue ainsi des aliments à protéines complètes et des aliments à protéines incomplètes.

Les aliments à protéines complètes ou adéquates sont donc les aliments dont les protéines contiennent les huit acides aminés essentiels en quantité suffisante. Ce sont principalement:

- les chairs animales: viandes, volailles, poisson,

- les sous-produits animaux: lait, produits laitiers et jaune d'œuf,

- des aliments d'origine végétale: soja, germe de céréales, spiruline, levure de bière Les aliments à protéines incomplètes sont des protéines qui ne contiennent aucune ou qu'une partie des huit a. a. essentielles (ou que ceux qui s'y trouvent en petite quantité). De manière générale, ce sont surtout:

- les aliments d'origine végétale: céréales (riz, maïs, blé, .... et leur farine), légumineuses (pois, lentille, haricot, ....);

- quelques aliments d'origine animale: blanc d'œuf, gélatine, ...

Quand un aliment à protéines incomplètes est consommé seul au cours d'un repas, il ne permet pas la synthèse de protéines par l'organisme, car les a. a. essentiels manquants agissent comme des facteur limitant. Par contre deux aliments consommés à un même repas peuvent se compléter si, à eux deux, ils fournissent à l'organisme les huit a. a. essentiels.

f) Lignes directrices pour combler les carences

Quand les carences en protéines sont dues à des diètes mentionnées ci-dessus, le comblement des carences ne passe pas par une consommation plus grande de protéines végétales. Celles-ci étant, en effet, soit incomplètes soit pauvres en acides aminés essentielles, elles ne sont pas une base sûre sur laquelle on peut se reposer. La solution passe par la consommation de protéines d'origine animale, à savoir fromage, œuf, poisson, viande.

Les aliments végétaux comme le germe de blé, la levure de bière, ne peuvent pas cependant être consommés en quantités suffisamment importantes pour combler, à eux seuls, les carences.

Par conséquent, la règle: consommer des protéines animales pour combler les carences protéiques, reste valable.

Il ne sert cependant à rien de vouloir combler une carence en protéine en mangeant davantage et même de très grandes quantités à la fois. Le corps ne pourrait pas toutes les utiliser. D'une part car sa capacité à éliminer les acides aminés en provenance des intestins au cours d'un repas est limité. En outre, car la capacité des cellules à synthétiser des protéines à partir des a.a. est également limité.

f) Aspects diététiques: les surcharges en protéines

Des surcharges en protéines ont eu lieu sitôt que la quantité de protéines consommées dépasse les besoins protéiniques de l'organisme.

L'équilibre quotidien parfait entre apports et besoins en protéines est très difficile à obtenir en pratique. D'un jour à l'autre, il y a forcément des petits excès ou des petits manques, mais ils se compensent mutuellement. L'organisme est d'ailleurs capable d'éliminer les toxines excédentaires lorsqu'elles ne sont pas trop nombreuses.

La situation change lorsqu'il y a régulièrement un excès de protéines. La masse des toxines devient trop importante et le corps n'arrive pas à s'en débarrasser et les toxines s'accumulent dans le terrain.

Les protéines alimentaires qui ne sont pas utilisés pour construire et réparer les tissus, donnent trois sortes de déchets selon la figure suivante.

Si les capacités éliminatoires des reines et des glandes sudoripares étaient illimitées la totalité des toxines protéiques pourraient être évacuée quotidiennement. Or ce n'est pas le cas, elles sont limitées. Les reins ne peuvent éliminer quotidiennement que 0,5 à 1 g d'acide urique par jour. Les toxines en excès ne sont pas éliminées et demeurent dans le corps. Elles dégradent le terrain et génèrent différentes sortes de maladies.

Protéines alimentaires

Ces maladies touchent les organes qui se situent à une étape ou une autre du cycle "digestion-utilisation-élimination" des protéines. Comme pour toutes les maladies, leur localisation chez une personne donnée dépend des faiblesses héréditaires ou acquises de son organisme (troubles gastriques, fermentation et inflammations intestinales, coeliakie: intolérance au gluten, acidification du terrain, troubles articulaires, maladies rénales, hypertension et fatigue cardiaque, troubles cutanés, ...).

- Troubles gastriques:

La digestion des protéines s'effectue principalement au niveau de l'estomac, à l'aide, entre autre, d'acide chlorhydrique sécrété en même temps que les autres sucs gastriques. L'acide chlorhydrique est un acide hautement corrosif destiné à attaquer les chairs animales consommées (viande, poisson,...). Cette agressivité peut cependant se retourner contre l'estomac lui-même. Certes, celui-ci sécrète un mucus protecteur mais ce dernier peut être de mauvaise qualité ou insuffisant. Lors de suralimentation en protéines (le plus souvent associée à une suralimentation générale), la sécrétion d'acide augmente au-delà de la capacité de résistance de la barrière du mucus. Les muqueuses de l'estomac seront alors attaquées parallèlement aux protéines ingérées. Il en résultera une inflammation des muqueuses (gastrique), voire des lésions de celles-ci (ulcère de l'estomac).

- Fermentation et inflammation intestinales:

Lorsque la consommation de protéines est trop importante, elle peut dépasser les capacités du tube digestif. Mal transformées, les protéines stagnent dans les intestins et putréfient, surtout au niveau du colon. Il en découle une production de gaz nauséabonds et des substances toxiques comme les acides pyruvique, sulfhydrique, etc. Ces poisons agressent et enflamment

les muqueuses intestinales (colites, entérites). Une fois absorbés par le corps, ils dégradent le terrain.

- Coeliakie (intolérance au gluten):

Le blé, le seigle, l'avion et l'orge, en tant que céréales n'appartiennent pas au groupe des aliments riches en protéines, cependant elles contiennent des protéines sous formes de gluten qui peuvent causer des problèmes. Composés de cinq à six acides aminés seulement, les protéines des céréales devraient être facile à digérer. Or, chez les malades cœliaques, une déficience enzymatique des sucs digestif ne leur permet pas de dissocier le gluten en éléments simples, c'est-à-dire en acides aminés isolés.

Le gluten aura donc une action irritante sur les muqueuses intestinales de ces malades. La surface de résorption de l'intestin en arrive à être gravement détruite, empêchant ainsi l'absorption des substances nutritives. Le traitement de la coeliakie consiste à supprimer définitivement tout le gluten de l'alimentation, pour que les villosités se régénèrent et que l'assimilation se fasse à nouveau correctement. Sont parfaitement supportés par les personnes souffrant de coeliakie, les céréales exemptes de gluten comme le riz, le maïs et le millet.

- Acidification du terrain:

La plupart des déchets de protéines sont acides. Lorsqu'ils s'accumulent dans le corps, ils lui font perdre son équilibre acido-basique. L'acidose qui en résulte est à l'origine de nombreux maux, par dévitalisation, déminéralisation et agression des tissus (inflammations diverses).

- Troubles articulaires:

Les toxines d'origine protéique ont tendance à se déposer dans les articulations. Là, elles engendrent des inflammations généralement douloureuses et accompagnées de gonflements (rhumatismes). Les articulations peuvent d'ailleurs être tellement agressées par les toxines qu'elles se déforment et empêchent une mobilité normale. Toutes les articulations peuvent être atteintes, aussi bien celles des membres inférieurs que supérieurs, ainsi que celle de la colonne vertébrale. Les troubles sont aigus (arthrite, goutte) ou chronique (arthrose). Des tissus annexes peuvent également être atteints: tendons (tendinite), nerfs (névrite) et musculaire (lumbago). Les déchets provenant des protéines sont éliminés par les reins et les grandes sudoripares.

- Maladies rénales:

Les déchets protéiques sont conduits aux reins par le sang. Lorsque les quantités transportées sont trop importantes, les toxines finissent par s'accumuler et boucher le filtre rénal, ce qui diminue ses possibilités d'élimination (insuffisance rénale, urémie, …). Cela conduit également à une agression de ses muqueuses. Le filtre endommagé laisse alors passer des substances qu'il ne devrait pas (albuminurie, ...). Ces lésions sont lieux privilégiés pour la

Les déchets protéiques sont conduits aux reins par le sang. Lorsque les quantités transportées sont trop importantes, les toxines finissent par s'accumuler et boucher le filtre rénal, ce qui diminue ses possibilités d'élimination (insuffisance rénale, urémie, …). Cela conduit également à une agression de ses muqueuses. Le filtre endommagé laisse alors passer des substances qu'il ne devrait pas (albuminurie, ...). Ces lésions sont lieux privilégiés pour la