• Aucun résultat trouvé

Avoir établi les priorités en matière d'acquisition des connaissances et de gestion de la ressource.

Avoir acquis les connaissances suffisan-tes pour établir le potentiel faunique de chaque espèce.

Avoir identifié des indicateurs effica-ces, notamment la récolte selon les besoins de chaque espèce.

Avoir développé un système de gestion permettant d'éviter la sous-exploitation et la surexploitation des espèces.

Avoir repensé le zonage actuel en regard de la gestion de la ressource.

Avoir promu la recherche et le dévelop-pement .

. Avoir développé un système de gestion permettant d'atteindre et de maintenir un niveau optimal de densité de popula-tion pour chacune des espèces.

ACTIONS

Réévaluer le zonage actuel et redéfinir une unité territoriale convenable pour la gestion de la ressource. Pour ce faire : Vérifier la faisabilité d'une appli-cation élargie des aires communes

uti-lisées en gestion forestière en subs-titution des divisions de piégeage et à l'utilisation des unités territoria-les de référence pour remplacer territoria-les terrains de piégeage.

Vérifier et comparer les unités d'ex-ploitation et d'aménagement en Ontario avec le zonage actuel et éventuel au Québec.

Définir la superficie minimale requise d'une unité territoriale ou d'un ter-rain de piégeage pour la gestion de la ressource et son habitat.

Réviser le système "commerce des four-rures" , les rapports d'activité sur ter-rain de piégeage, les rapports des pour-voyeurs à droits exclusifs, le système d'enregistrement du lynx et de Tours noir dans le but de développer et mettre en place un système d'enregistrement des

pré-lèvements adapté aux besoins de la gestion de la ressource et permettant d'identifier

l'origine de la récolte.

LA GESTION DE LA RES-SOURCE tSuite)

Développer et mettre en place les indica-teurs pour définir les niveaux de popula-tion des espèces en vue de déterminer, dans une unité territoriale convenable,

les seuils critiques d'exploitation pour assurer la conservation des espèces et prévenir la surabondance.

Développer et mettre en place les outils de gestion nécessaires pour les espèces dont l'exploitation risque d'affecter leur population, notamment celles qui sont actuellement ou temporairement soustraites à l'exploitation sur une partie ou sur

l'ensemble du territoire québécois.

Définir les exigences d'habitat et les modèles nécessaires pour évaluer la capa-cité de support des espèces prioritaires nécessitant un suivi.

Préparer un plan concernant l'acquisition des connaissances et la gestion de la res-source répondant à des objectifs précis de gestion.

CO

LA GESTION DE L'ACTI-VITÉ ET LE PARTENARIAT Le système actuel de gestion de l'activité semble inadéquat et ne répond plus aux atten-tes d'une partie de la clientèle tant interne qu'externe. Les efforts consacrés à cette gestion (dont les processus sont lourds et complexes) sont disproportionnés par rapport aux efforts investis dans la gestion de la res-source. Les rôles des partenaires dans la gestion ne sont pas suffisamment défini s.

Revoir l'ensemble du système de gestion dans la perspective de développement durable et de la gestion intégrée des ressources dans le but de le rendre le plus simple et le plus efficient pos-sible.

Avoir impliqué tous les intervenants in-cluant les autochtones dans la promotion du commerce des fourrures et la gestion du piegeage.

Avoir privilégié les organismes prônant le développement économique pour la mise en valeur de la ressource.

Avoir précisé les rôles du gouvernement, du NEF et des partenaires dans la ges-tion de l'activité.

Avoir revu le zonage actuel pour tenir compte des nouveaux besoins de gestion de l'activité.

Réévaluer le zonage actuel pour la gestion du piegeage et proposer une structure ter-ritoriale d'exploitation applicable à tou-tes les ethnies et respectueuse des voca-tions tant commerciales (grandes super-ficies) que récréatives (proximité) de

l'activité.

Viser une exploitation optimale des ter-ritoires à vocation commerciale par l'éta-blissement d'un plan de gestion. (

Créer un groupe de travail pour identifier et analyser chaque processus administratif de gestion pertinent au piegeage qui devra envisager notamment la délégation de la vente des permis de piegeage à des par-tenaires et l'élimination du rapport annuel d'activités, de l'inventaire des colonies et du quota de castor et leur remplacement par des conditions minimales d'exploitation inscrite au bail.

Élaborer un modèle socio-économique mon-trant l'importance du piegeage dans l'éco-nomie régionale.

Entreprendre une démarche auprès des nations autochtones afin de définir leur rôle dans un modèle de gestion du piegeage et dans la promotion du commerce des four-rures.

LA GESTION DE L'ACTI-VITE ET LE PARTENARIAT

(Suite) Mettre en place une structure permanente

regroupant tous les intervenants du milieu de la fourrure (HEF, MICT, FTGQ, Autoch-tones) avec comme objectif le dévelop-pement du piégeage et du commerce des fourrures.

Identifier et caractéri ser les par-tenaires; déterminer leur rôle potentiel et les outils nécessaires pour favoriser

leur implication.

Participer activement aux Tables de con-certation régionale mises en place par les C.R.C.D. pour faire valoir l'importance économique du piégeage et susciter l'im-plication des organismes du milieu dans sa promotion.

J

LA RÉGLEMENTATION Le cadre légal et réglementaire est inapproprié et les processus de révision sont trop rigides pour répondre aux besoins de gestion de l'acti-vité et de la res-source.

Assurer une réglementation mini-male et efficace pour répondre

aux prérogatives de gestion des animaux à fourrure, du piégeage et du commerce des fourrures.

Avoir envisagé des modifications légis-latives et réglementaires reliées au piégeage des animaux à fourrure en favo-risant une approche normative.

Réviser tous les articles de la Loi et des règlements sur le piégeage par rapport aux nouvelles orientations retenues en s'assu-rant, entre autres:

- que le libellé des articles 36 et 37 de la Loi permette l'encadrement de l'exploitation sur les terrains pri-vés;

que la gestion des camps de piégeage soit assouplie;

- que la réglementation facilite le recrutement de nouveaux piégeurs;

Apporter les modifications législatives de façon à permettre la signature d'ententes avec des partenaires notamment en matière de gestion de l'activité et de contrôle (déprédation).

L'IMAGE DU PIÈGEAGE La controverse reliée au piégeage, la lour-deur administrative du dossier, l'absence du contrôle sur le marché et les moyens limités de gestion en terri-toire libre rendent complexe le processus de prise de décision par les autorités et minent la crédibilité de l'activité.

Donner toute la visibilité et la crédibilité possible à la gestion des animaux à fourrure et du pié-geage au Québec.

Avoir associé la gestion des animaux à fourrure au principe du développement durable et à la gestion intégrée des ressources.

Avoir valorisé le produit québécois sur le marché international.

Avoir amélioré notre crédibilité auprès des piégeurs.

Avoir établi une meilleure concertation avec les autres intervenants de l'indus-trie de la fourrure.

Publiciser certains aspects de notre modèle de gestion.

Établir les liens entre le développement durable, la gestion intégrée des res-sources et le piégeage dans nos nouveaux modes de gestion.

Énumérer et réévaluer, si nécessaire, les actions du NEF dans la problématique internationale du piégeage.

Fournir aux trappeurs des outils visant à les responsabiliser à la gestion de la ressource.

Utiliser la culture autochtone dans la défense du dossier piégeage.

DGO-Faune 1994-10-18

THEME

Zonage

MANDAT