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SAISON DE PIÉGEÀGE DU RAT MUSQUÉ 1994-1995

Saison actuelle Zone

1er novembre - 15 mai 1 - 2 - 2 0

25 octobre - 15 mai 3 - 4 - 9 - 1 0 , Nord de 148 11 - 15

1er mars - 30 avril 5 - 6 - 7

1er mars - 21 avril

25 octobre - 25 novembre

1" mars - 31 mars 10, Sud de 148

18 octobre - 15 mai 12 - 14 - 16 - 21 - 13 - 18

11 octobre - 31 mai 19 Sud

MODIFICATIONS PROPOSÉES AUX SAISONS DE PIÉGEAGE DU RAT MUSQUÉ

Saison proposée Zone

25 octobre au 25 novembre 1er mars au 31 mars

4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 1 0 partie décrite dans la note 1

1" novembre au 31 mars 1 - 2 - 2 0

25 octobre au 31 mars 3 - 9 - 1 1 - 1 5 - 1 0 sauf la partie décrite dans la note 1

18 octobre au 31 mars 12 - 13 - 14 - 16 - 18 et 21

11 octobre au 31 mars 19 Sud

Note 1. Partie de la zone 10 située au sud du secteur de la route 148, à l'est de Fort-Coulonge

PROPOSITIONS NON OFFICIELLES DE SAISON DE PIÉGEAGE DU RAT MUSQUÉ

Saison proposée Zone

1" novembre - 30 avril 1 - 2 - 2 0

25 octobre - 30 avril 3 - 4 - 5 - 6 - 7

8 novembre - 30 avril

25 novembre - 30 avril 9 - 1 0 - 1 1 - 1 5

18 octobre - 30 avril 12 - 13 - 14 - 16 - 18 - 21

11 octobre - 15 mai 19 Sud

Source : F.T.G.Q.

Titre: Chronologie de la reproduction du rat masqué et évaluation de la qualité des fourrures récoltées au printemps

Auteur: Gaétan Fournier RÉSUMÉ

Les principaux objectifs poursuivis par cette étude consistaient, entre autres, à documenter la chronologie de la reproduction du rat musqué, ainsi que l'évolution de la qualité des fourrures récoltées au printemps. Lors de la période s'échelonnant du 1er mars au 15 mai 1993 nous avons analysé 1645 rats musqués acheminés par 20 trappeurs participants au projet.

En considérant seulement les spécimens prélevés lors des saisons printanieres de piégeage en vigueur au Québec, l'analyse des peaux nous a permis d'évaluer qu'une proportion de 40 % des rats musqués récoltés présentaient des signes apparents de mue. L'incidence de la mue printanière s'est amplifiée dans la semaine du 12 au 18 avril. Au niveau des dommages, si l'on considère uniquement les morsures récentes imputables à la saison de reproduction, 52 % des peaux récoltées présentaient une morsure récente et plus au niveau du cuir.

Ces dommages se sont accrus également du 12 au 18 avril, atteignant 56 % des peaux récoltées comparativement à 17 % entre le 5 et le 11 avril. Cette proportion a atteint 70 % des individus prélevés du 19 avril au 2 mai.

Mentionnons que les peaux issues d'individus mâles étaient significativement plus endommagées que celles des femelles.

L'examen du tractus génital des femelles a permis d'évaluer un taux de gestation pour l'ensemble de la période d'échantillonnage de l'ordre de 13,5 % (n=703) qui diminue à 11,4 % en considérant la saison de piégeage seulement. Aucun signe apparent de gestation n'a pu être observé avant la période du 12 au 18 avril.

Les régions où les dates de fermeture de la saison sont les plus tardives ont toutes affichées une proportion de femelles gestantes supérieure variant de 21,9 % à 32,3 %. La taille moyenne des portées atteint 7,6 jeunes à partir du décompte des embryons et des foetus comparativement à 7,8 jeunes selon la méthode de dénombrement des cicatrices placentaires.

L'accouplement, lors du printemps 1993, s'est échelonné pour l'ensemble de l'aire d'étude sur une période de 17 à 20 jours pour atteindre un pic d'activité dans la semaine du 12 au 18 avril. Selon les observations effectuées sur l'ensemble des femelles, aucune naissance ne serait survenue en 1993 à l'intérieur de la saison printanière de piégeage. La période de mise bas débuterait à la mi-mai et une forte proportion des naissances surviendrait à partir de la troisième semaine de mai.

Le rapport des sexes pour l'ensemble de l'échantillon (1,34:1) favorise nettement les mâles. Ce dernier s'est maintenu durant l'ensemble de la saison de piégeage.

Précisons que les techniques de piégeage employées par les trappeurs n'indiquent aucune sélectivité différentielle en regard du sexe au niveau des captures.

De façon générale le type d'habitation (hutte ou terrier) utilisé par le rat musqué influence l'approche et le temps d'opération des trappeurs. Lors du printemps 1993 le nombre des captures s'est accru significativement dans la semaine du 12 au 18 avril, période coïncidant avec l'apparition du piégeage à l'eau claire pour l'ensemble de l'aire d'étude.

Finalement, selon les résultats obtenus à la revue de littérature effectuée, nous discuterons de modalités d'exploitation applicables dans le contexte actuel, tel que décrit dans la présente étude.

Titre: Utilisation de la cage sous-marine pour la capture du rat musqué à l'automne

Auteur: René Lafond CONTEXTE

Depuis les années '80, des demandes répétées ont été faites par les trappeurs, auprès du Ministère, afin de permettre l'usage de la cage sous-marine pour la capture du rat musqué. Jusqu'en 1986, deux études sur l'utilisation de cette cage avaient été réalisées au Québec pour en tester l'efficacité comme engin de capture du rat musqué; des travaux semblables furent aussi menés en Ontario où cet engin est couramment utilisé. En 1989, la cage sous-marine était autorisée, à titre expérimental pour la capture du rat musqué, à l'automne, dans les zones de chasse, pêche et piégeage 10, 12, 13, 16, 18 est et 19 sud. Les raisons invoquées par les régions opposées à l'usage de cet engin étaient les risques de capturer des salmonidés. Un programme de suivi sur l'utilisation de la cage fut effectué au cours des années 1989 et 1990. Il était prévu que les modalités expérimentales d'utilisation de la cage seraient revues suite à ce suivi.

PROBLÉMATIQUE

Une certaine incohérence se dégage de la position actuelle du Ministère.

L'utilisation de la cage dans plusieurs régions du Québec alors qu'elle est interdite dans d'autres n'est pas justifiable tant sur le plan biologique qu'administratif. Les arguments invoqués pour son refus ne sont pas appropriés compte tenu des résultats des travaux qui ont eu cours sur le sujet. Ainsi, la cage est présentement utilisée dans des zones à forte concentration de salmonidés (18 est et 19 sud) sans qu'aucun problème ne soit rapporté même si la réglementation qui prévaut actuellement et la faible pression de piégeage ne popularisent pas son usage.

PERTINENCE

Raison d'être: La cage sous-marine serait un engin alternatif valable (efficace et

«humanitaire») pour la capture du rat musqué.

Raison d'être par rapport à la mission du Ministère: L'introduction d'une telle mesure est conforme à la mission du Ministère relativement à la mise en valeur de la ressource.

Caractère essentiel et nécessaire: La mesure n'est pas essentielle tant au point de vue de la gestion de la ressource que de l'activité. Par contre, il est nécessaire que le Ministère se positionne clairement sur les critères objectifs qui détermineront l'usage ou non de la cage pour la capture du rat musqué et soit cohérent dans la position adoptée.

EFFICACITÉ

Succès de capture: La cage sous-marine est un engin efficace pour la capture du rat musqué. Les tests sur le terrain, tant en Ontario qu'au Québec, démontrent que lorsqu'il est utilisé dans un habitat favorable, son succès de capture est équivalent ou supérieur aux autres engins de piégeage couramment en usage.

Sélectivité: Les résultats des diverses expérimentations effectuées à l'automne montrent que cet engin de piégeage est plus sélectif que d'autres pièges particulièrement en regard des oiseaux et d'autres mammifères (vison). Les captures accidentelles de poissons sont très faibles et près de 80 % peuvent être remis à l'eau indemnes. Même dans des endroits à forte densité de salmonidés (pisciculture) la rétention des poissons est faible si la taille des mailles utilisées est appropriée pour laisser fuir les plus petits spécimens.

Dans les conditions d'utilisation actuellement permises au Québec, le vison n'est pas considéré comme une capture accidentelle puisqu'il est permis de le capturer au moyen de cette cage pendant la saison normalement autorisée. Légalement parlant, les poissons accidentellement capturés doivent, pour leur part, être remis à l'eau morts ou vifs.

Habitats: Les habitats à forte densité de salmonidés ne sont généralement pas propices à de fortes populations de rat musqué et l'utilisation de la cage restera toujours marginale dans ces milieux. Un individu désirant capturer absolument des salmonidés privilégiera des engins beaucoup plus efficaces que la cage (seine, filet, etc).

Éthique: Depuis longtemps cet engin est considéré comme un engin

«humanitaire» pour la capture du rat musqué (système de noyade). Toutes les données recueillies n'indiquent aucune mutilation des spécimens ni bris de la fourrure en raison de l'utilisation de la cage contrairement à d'autres engins de piégeage.

Face à l'hypothèse fort plausible de restrictions sur l'usage du piège à patte en raison de la réglementation de la communauté économique européenne, en 1996, la cage sous-marine s'avère une alternative valable de compensation,,pour les trappeurs, dans la capture du rat musqué. Présentement la cage contribue pour 1,1 % de la capture des rats musqués.

Social: La Fédération des trappeurs ainsi que des associations régionales de trappeurs requièrent un élargissement de l'usage de la cage à d'autres zones de piégeage. Ces demandes ont été reportées jusqu'à aujourd'hui sans motif valable. Un sondage effectué dans la région de l'Outaouais où l'usage de la cage est autorisé montre que 70 % des trappeurs sont satisfaits de son utilisation.

EFFICIENCE

Aucun coût spécifique n'est relié à la mise en place d'une telle mesure (modification réglementaire mineure).

PROPOSITION

Étendre l'usage de la cage sous-marine pour la capture du rat musqué dans toutes les zones de piégeage selon les conditions en vigueur présentement dans les zones où elle est autorisée:

. à l'automne seulement (jusqu'au 31 décembre au plus tard) . périodes ouvertes simultanément pour le rat musqué et le vison JUSTIFICATION

II n'y a pas de motif valable de refuser l'extension de l'utilisation de la cage pour la capture du rat musqué.

Le Ministère adopte enfin une position cohérente et défendable par rapport à l'utilisation de cet engin.

Titre ; Bilan faunique - Raton laveur Auteur : Éloi Mathieu

La récolte de raton laveur a chuté de 61,7 % entre les saisons de 1987-1988 et 1992-1993. La dernière saison

(1993-1994) annonce une reprise et la récolte augmente de 58,9 % par rapport à la précédente. Le nombre de permis vendus et la valeur indexée suivent sensiblement la même tendance. Près de 93 % de la récolte provient des régions administratives 03, 04, 05, 06 et 07. Il n'y a pas de

surprise puisque ces régions doivent correspondre au secteur de forte densité de cette espèce. On doit s'attendre à ce que la récolte suive la même tendance que la valeur

attribuée à une peau.

25

Nombre (Milliers)

20

15

10

Nbre de permis (Milliers)

20

15

83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94

Années