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Il s’agit de crédits disponibles à la fin de l’exercice N reporté sur l’exercice N+1. Le décret portant report ne peut être pris qu’après la clôture des comptes de l’exercice N- des finances sur la base duquel le décret est pris doit indiquer les mesures permettant des financements de reports donc il n’y aura pas dérogation du solde arrêté par la loi de finance de l’année N+1.

T T T i i i t t t r r r e e e I I I . . . L’ELABORATION DU BUDGET :

Deux points seront étudiés. Le premier porte sur les méthodes (ou techniques) d’élaboration du budget (Chapitre Un). Le second point porte sur la procédure d’élaboration du budget (Chapitre Deux).

C Ch C h ha a ap p pi i it t tr r re e e U U Un n n Les méthodes d’élaboration (ou évaluation) du budget : S

Se ec ct ti io on n 1 1. . Les prévisions des dépenses publiques : Paragraphe 1. L’évaluation classique

A. L’exposé de la méthode :

Elle est fondée sur la distinction entre services votées et mesures nouvelles. Les services votées sont

les crédits nécessaire pour que les services publics fonctionnement dans des conditions au moins

aussi favorables que celles de l’année précédente. Ils sont donc reconduits pratiquement d’année en

année. L’art.34 de la LOLF de 2011 le définit comme étant le minimum de dotation que le

gouvernement juge indispensable pour poursuivre l’exécution des services publics dans les

conditions qui ont été approuvées l’année précédente par l’assemblée nationale. Pour les dépenses

ordinaire le montant est égale au montant des crédits de l’année précédente diminués des inscription

non renouvelables et augmentés pour tenir compte de l’incidence en année pleines de mesures approuvées par le parlement ou décidées par le gouvernement.

Pour les dépenses en capital c’est le montant des autorisations de programme prévus par une loi de programme ajustée dans les mêmes condition que celles prévues pour les dépenses ordinaires. C’est pourquoi en loi de finance on parle de services votés réévalués.

Quant aux mesures nouvelles il n’y a pas de définition dans la LOLF. On peut dire que ce sont des dépenses nouvelles c.à.d. de nouveaux choix des pouvoir publics. Le montant total des mesures nouvelles est égal au montant total des crédits diminués du montant total des services votés. On a ainsi une fourchette qui constitue la marge de manœuvre du gouvernement.

B. Les limites de la méthode classique d’évaluation des dépenses publiques :

Il y a des limites objectives qui tiennent à des considérations économiques. Il y a des évènements qui rendent les évaluations erronées. C’est par exemple l’augmentation du prix du pétrole, du prix des biens d’équipement etc. mais les erreurs peuvent être volontaires c.à.d. qu’elles procèdent du comportement même des ministères. Ces derniers peuvent procéder à des sous-estimations systématiques des crédits pour obtenir le vote du parlement. (Par exemple les dépenses impopulaires).

Ou bien des surévaluations de crédits quand il s’agit par exemple de dépenses populaires.

Paragraphe 2. Les méthodes nouvelles d’évaluation de dépenses publiques:

A. Justification des méthodes nouvelles :

Avec la méthode classique il y a une reconduction presque automatique de la plupart des dépenses publiques même si leur utilité n’est pas évidente. Il y a donc un phénomène de rigidité de la dépense publique. Les nouvelles méthodes recherchent l’efficacité de la dépense publique. C’est pourquoi le budget de moyen est remplacé par le budget de performance. Ce budget de performance est fondé sur trois éléments : des objectifs, des résultats et une évaluation.

B. Les applications successives :

En matière de gestion budgétaire le modèle français était le modèle dominant jusqu’è la deuxième guerre mondiale. Par la suite il y a eu un développement au plan international d’expérience de budget de performance.

1. La rationalisation des choix budgétaires (RCB) :

C’est une technique d’élaboration des dépenses inventée par les USA sous l’appellation « planning programming budgeting system». La première expérience a été faite par Mac Namana ministre de la défense en 1961.

La RCB procède d’un processus qui comporte quatre phases :

1

ère

phase : le planning c’est la définition des objectifs à atteindre à long terme par chaque ministre. Par exemple en matière de santé l’objectif c’est l’amélioration de la santé des populations.

La 2

e

phase : le programming : c’est le recensement des moyens les plus efficaces pour

atteindre les objectifs. On introduit donc le calcul économique. Ensuite on sélectionne le

meilleur moyen par la technique du calcul cout-avantage.

3

e

phase : le budgeting : cela veut dire que chaque année on inscrit dans le budget les crédits nécessaires pour réaliser une tranche du programme.

4

e

phase : le contrôle.

2. Les autres précédents dans le monde anglo-saxon :

Il y a d’abord le « management by objective » ; il s’agit de recentrer la gestion publique sur les objectifs à atteindre. Il a été appliqué sous la présidence de Richard Nixon. Il y a ensuite le budget base zéro. C’était sous la présidence de Jimmy Carter. Le principe est que le budget n’a pas en quelque sorte d’histoire. Chaque année tous ses éléments doivent être reconsidérés. Aujourd’hui c’est sous le vocable « budget de programme » que la nouvelle méthode est appliquée au sein de l’UEMOA

C. L’application du budget de performance dans la directive de l’UEMOA du 26 juin 2009 : 1. Le mécanisme du budget de programme :

Les budgets des différents ministères ne sont plus préparés et présentés par chapitre mais par programme. Ce sont les ministères eux-mêmes qui fixent leurs objectifs, les résultats attendus et qui élaborent les indicateurs de résultats pour l’évaluation des programmes.

2. Le cadre du budget de programme :

La programmation des dépenses se fait sur trois ans minimum. Les différents ministères font une programmation de leurs dépenses sur trois ans sous forme de cadre de dépenses sectorielles à moyen terme (CDSMT) ? Ces CDSMT servent de référence à leur programme qu’il présente chaque année dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finance de l’année ? Le projet de LFA lui-même s’appuie sur une programmation sur trois ans au moins des dépenses et des recettes. C’est le cadre macro budgétaire et macroéconomique du projet de loi de finance de l’année.

Se S ec ct ti io on n 2 2. . La prévision des recettes publiques :

On va appliquer successivement deux méthodes : une méthode ancienne appelée méthode de pénultième année et la méthode moderne dite de l’évaluation directe.

Paragraphe 1. La méthode ancienne :

Elle a été introduite en France en 1823 (durant la restauration) par joseph de Villèle alors ministre des finances. Il a été appliqué en France jusqu’à 1938. La méthode consiste à prendre comme référence pour l’évaluation des recettes, le montant des recettes effectivement recouvrées du dernier budget exécuté. C.à.d. on peut prendre comme référence le montant des encaissements de l’année N-1 pour la prévision des recettes de l’année N+1.

L’avantage de la méthode c’est la simplicité. Mais l’inconvénient c’est qu’elle conduit à une sous-évaluation des recettes en cas de croissance économique. C’est pourquoi il y a eu une tentative de perfectionnement de la méthode en complétant la pénultième année par un variable d’ajustement à savoir le système des quantièmes de majoration.

Le nouveau système consiste à augmenter le montant effectif des recettes du dernier budget exécuté de

la moyenne de croissance des recettes sur les dernières années. Le système était complexe. Il a été

abandonné par la suite et on était retourné à la pénultième simple jusqu’à 1938.

Paragraphe 2. La méthode moderne : l’évaluation directe :

On vise une fiabilité et une rentabilité des prévisions de recettes. Ici la base de l’évaluation c’est essentiellement la variable économique qui est le PIB. Ainsi une prévision basée sur une croissance économique donne plus de recette attendues et moins de dépense. A l’inverse une prévision basée sur une croissance faible donne des estimations contraires.

La méthode moderne comprend deux niveaux : le premier c’est le niveau macro fiscal ; c’est celle qu’on vient de voir. Elle consiste à évaluer à partir des taux de croissance. Au Sénégal elle est effectuée par l’agence nationale de la prévision. Le deuxième niveau est le niveau micro fiscal ; c’est l’évaluation du produit de chacune des grandes sources de recettes notamment fiscales. Les informations sont données par les différentes administrations financières (régies financières) que sont les impôts, les douanes et le trésor. Les projections sont ensuite ajustées en fonction d’un certain nombre de facteurs comme les remboursements et les dégrèvements fiscaux, les défauts de payement etc.

La méthode de l’évaluation directe est appliquée aujourd’hui au Sénégal. Son avantage c’est la simplicité quand il s’agit d’impôts directs c.à.d. les impôts assis sur des revenus. L’inconvénient c’est son incertitude pour les impôts indirects comme les TVA. La raison c’est que la TVA est basée sur la conjoncture économique.

C Ch C h ha a ap p pi i it t tr r re e e D D De e eu u ux x x La procédure d’élaboration du budget :

Nous exposerions successivement la question des acteurs et celles des différentes étapes de la procédure à savoir le calendrier budgétaire.

S

Se ec ct ti io on n 1 1. . Les acteurs :

Paragraphe 1. La préparation du budget, un monopole de l’exécutif :

Cela résulte de l’art.42 de la constitution qui prévoie que c’est le président de la république qui détermine le politique de la nation. Cela résulte également de l’art.55 de la LOLF de 2011 qui pose que c’est le ministre chargé des finance qui prépare le projet de lois de finances qui sont adoptées en conseil des ministre.

Il y a une atténuation à ce monopole de l’exécutif avec les débats d’orientation budgétaires. Il s’agit pour le gouvernement de déposer devant le parlement un rapport indiquant les grandes options du budget en préparation. Ce rapport fait l’objet de discussion mais il n y a pas de vote. L’organe qui est chargé de la préparation du budget au sein du ministère de l’économie et des finances (MEF) c’est la direction du budget qui est une des directions de la direction générale des finances.

Paragraphe 2. La place prééminente du ministre de l’économie et des finances : C’est le MEF qui prépare le projet de loi de finance. Après le vote de la LFA c’est lui qui met en place les crédits et à cette occasion il communique aux différents ministères les indications et recommandations pour une bonne gestion des crédits mis à leurs dispositions.

En outre au cours de l’exécution du budget il dispose d’un pouvoir général de régulation budgétaire.

Enfin il est l’ordonnateur unique du budget des différents ministères. Mais dans sa fonction de préparation et d’exécution du budget il est assisté d’un ministre délégué.

La place prééminente du MEF s’explique aussi par le fait qu’il est à la tête de directions générales très importantes (direction générale impôts et domaine, direction générale comptabilité publique, direction générale du budget).

Se S ec ct ti io on n 2 2. . Le calendrier budgétaire :

Ce calendrier est régi par le décret 2009-85 du 30 janvier 2009. Il s’agit de rappeler les principales étapes du processus de préparation du projet de loi de finance dont la responsabilité incombe au MEF.

Calendrier de préparation de la loi de finances

Janvier

Avril

Lettre circulaire du MEF aux ministères techniques

(dépenses) Vote de la loi de finances

Fixation des prévisions de recettes

Note sur la situation économique et les besoins

de financement de l’Etat

Début des arbitrages de dépenses

(DGF)

Début des travaux de préparation de la loi de finances (recettes)

Fin des arbitrages (MEF –PM)

Dépot du projet de loi de finances a

l’Assemblée

nationale Février

Mars

Mai

Juin Juillet

Aout Septembre Octobre

Novembre Décembre

Conférences budgétaires (depenses) Adoption de projet de

LF en Conseil des ministres

Paragraphe 1. La préparation de projet de budget des ministères : Le processus comporte plusieurs étapes successives.

A. La lettre de cadrage du ministère chargé des finances (MCF) :

Sur la base des hypothèses de croissance attendue ; le ministre des finance élabore le cadrage

macroéconomique et budgétaire. Il dégage à partir de ce cadrage les enveloppes globales c.à.d. les

volumes globaux des recettes et des dépenses. Il dégage également les enveloppes sectorielles. Le

cadrage macroéconomique et budgétaire est transmis par lettre du Ministre des finances aux différentes

institutions et ministère au plus tard le 30 avril.

B. La circulaire du MCF :

Elle est adressée aux différentes institutions et ministères dépensiers au plus tard le 30 avril. Dans cette lettre circulaire le MCF leur précise les conditions dans lesquelles ils doivent présenter leur proposition budgétaire et leur demande d’établir leur proposition de recette et de dépenses en leur précisant la date limite de transmission de ces propositions.

C. L’esquisse budgétaire du MCF :

Elle est réalisée et exposée par le MCF au gouvernement avant le 31 mai. C’est l’esquisse du projet de loi de finance portant sur l’ensemble des recettes et des dépenses. Elle fait l’objet d’un près arbitrage du premier ministre.

D. L’élaboration des projets de budget des institutions et des ministères :

Les propositions de budget doivent tenir compte dans la limite des plafonds de dépense de la lettre de cadrage et de la circulaire du MCF. Les institutions et les ministères peuvent aussi présenter des propositions de disposition à insérer dans le projet de loi de finance de l’année. Les projets de budget et les propositions de disposition doivent être déposés au MCF au plus tard le 30 juin.

Paragraphe 2. Les conférences budgétaires :

Ce sont des instances de discussion entre les représentants des institutions et des ministères et les services compétents du MCF. C’est pour vérifier et mettre au point le projet de budget. Les discussions peuvent donner lieu à des désaccords. Ces désaccords sont soumis au MCF pour près arbitrage au plus tard le 15 aout. Il y a éventuellement les arbitrages du premier ministre qui doivent avoir lieu au plus tard le 31 aout pour arrêter définitivement les montants des recettes et des dépenses en conseil interministériel.

Paragraphe 3. L’élaboration et l’adoption du projet de loi de finance de l’année : Après les arbitrages le MCF élabore le projet de loi de finance de l’année au plus tard le 15 septembre.

Le projet est adopté en conseil des ministres dans la deuxième quinzaine du mois de septembre. La clôture du calendrier se fait avec le dépôt du projet de loi de finance sur le bureau de l’assemblée nationale au plus tard le jour de l’ouverture de la session ordinaire unique.

T T T i i i t t t r r r e e e I I I I I I .. . LA PRESENTATION ET L’ADOPTION DE LA LOI DE FINANCE :

Après son adoption en conseil des ministres, il y a une mise en forme juridique de la loi de finance de l’année. Celle-ci se présente sous une certaine forme et doit faire l’objet d’une approbation parlementaire.

C Ch C h ha a ap p pi i it t tr r re e e U U Un n n La présentation de la loi de finance

Cette présentation a un aspect matériel qui renvoie au contenu de la loi de finance de l’année et un

aspect formel qui touche à la forme même de la loi de finance de l’année.

Section 1. Le contenu de la loi de finance de l’année :

Il y a deux types d’opérations que l’on trouve dans la loi de finance de l’année : les opérations financière et les opérations non financières.

Paragr. 1. Les dispositions financières :

Il y a deux types d’opérations financières : les opérations budgétaires et les opérations de trésorerie.

A. Les opérations budgétaires :

Ce sont les opérations qui figurent dans le budget. Elles sont constituées des ressources et des charges.

1. Les ressources budgétaires :

Il y a les ressources fiscales d’une part et les ressources non fiscales d’autre part.

a. Les ressources fiscales :

Elles constituent l’essentiel des ressources budgétaires. La principale est l’impôt. Celui-ci se définit comme une prestation pécuniaire requise des personnes physiques et morales par voie d’autorité à titre définitif sans contrepartie directe pour la couverture des charges publiques. Il y a deux catégories d’impôts :

- les impôts directs : ils sont assis directement sur les biens, les revenus. Par exemple l’impôt sur le patrimoine, l’impôt sur les salaires, l’impôt sur les bénéfices de société.

- Les impôts indirects : ce sont les impôts sur la consommation comme la taxe à valeur ajoutée (TVA). Malgré l’appellation taxe, la TVA est un impôt car elle ne requiert pas le consentement du contribuable.

A-côté de l’impôt il y a la taxe qui est un prélèvement obligatoire comme l’impôt mais à la différence de celui-ci, la taxe est payée en contrepartie d’un service rendu. C’est le prélèvement opéré sur l’usager d’un service public. Il y a également les taxes parafiscales ; ce sont aussi des prélèvements obligatoires mais au profit d’un EPIC ou d’une personne morale de droit privé.

b. Les ressources non fiscales :

Elles sont constituées du produit des amendes, des rémunérations de services rendues et de redevances, les fonds de concours et les revenus du domaine et des participations financières de l’Etat dans les bénéfices des entreprises publiques.

2. Les charges budgétaires :

Elle se distingue en deux grandes catégories : les dépenses ordinaires et les dépenses en capital. Les dépenses ordinaires comprennent : Les dépenses de personnel ; Les charges financières de la dette c.à.d. les intérêts de la dette ; Les dépenses d’acquisition de biens et services ; Les dépenses de transferts courants. S’agissant des dépenses en capital, elles comprennent :

- les investissements exécutés par l’Etat ;

- les transferts en capital.

B. Les opérations de trésorerie :

Elles sont simplement évaluées et autorisées par la loi de finance mais exécutées sous la seule responsabilité du trésor public. Elles sont retracées dans les comptes spécifiques que l’on appelle comptes de trésorerie.

1. Les ressources de trésorerie :

Il y a d’une part l’emprunt et d’autre part certaines autres ressources.

a. L’emprunt :

Dans le LOLF de 2001 seul les emprunts à court terme sont des ressources de trésorerie. Dans celle de 2011 tous les emprunts sont des opérations de trésorerie ; deux éléments permettent de définir l’emprunt et ces deux éléments le distinguent de l’impôt.

Il y a d’abord le caractère volontaire de l’emprunt ; la prestation pécuniaire qui est versée par le souscripteur est faite sous la base d’un contrat. Exceptionnellement il peut y avoir des emprunts forcés. Au Sénégal on peut citer l’exemple de la loi n°93-20 du 02 sept. 1993 instituant un emprunt obligatoire sur les bénéfices des sociétés.

Il y a ensuite l’existence d’une contrepartie : la contrepartie est que la somme prêtée à l’Etat doit être remboursée.

Après la définition de l’emprunt il y a le problème du régime de l’emprunt.

Le premier problème est celui de l’émission de l’emprunt ; c’est un problème de compétence.

L’emprunt nécessite une autorisation en loi de finance puisqu’il engage les finances de l’Etat. Donc chaque année la loi de finance autorise au président de la république à contracter des emprunts en fixant leurs plafonds.

Le deuxième problème c’est les conditions de l’emprunt ; en effet l’emprunt pose un problème d’opportunité qui suppose l’existence de conditions nécessaires à la réussite de l’opération. Les conditions de l’emprunt posent aussi la question de la rémunération et du remboursement de la somme prêtée. Enfin il y a les conditions liées à la durée de l’emprunt.

b. Les autres ressources de trésorerie :

- Les produits provenant de la cession des actifs ; - Les dépôts sur les comptes des correspondants ; - Les remboursement des prêts et avances.

2. Les charges de trésorerie :

La principale charge de trésorerie est le remboursement des emprunts mais il y a d’autres charges de trésorerie.

a. Le remboursement des emprunts :

C’est la dette à payer en remboursement du capital qu’on appelle amortissement de la dette. Il faut

distinguer le service de la dette et l’encours de la dette (Montant des effets escomptés par une banque,

non arrivés encore à échéance).

b. Les autres charges de trésorerie

- Les retraits sur les comptes des correspondants

- Les prêts et avances

- Les retraits sur les comptes des correspondants

- Les prêts et avances

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