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B Exemple détaillé d’un réseau élémentaire : le premier foyer

La présente illustration concerne le premier foyer démarrant dans la chambre. Cet exemple a été retenu car la construction du réseau a nécessité des ajustements par rapport à la démarche de construction de réseau du troisième chapitre. Ces ajustements sont identifiés et discutés au paragraphe IV.C. De plus, le réseau finalement obtenu est détaillé aux paragraphes IV.B.a), IV.B.b) et IV.B.c). Ce réseau est ensuite commenté au paragraphe IV.B.d). Enfin, les processus d’action relatifs { ce réseau sont regroupés en partie III.D.e).

IV.B.a) Structure et marquage initial

Avec :

P1_11 : place d’initialisation

P2_1 1: le premier foyer est actif – calcul des flux de masse et d’énergie échangés entre le

foyer et le gaz

P3_11 : le premier foyer est éteint – calcul des flux masse et d’énergie échangés entre le

foyer et le gaz durant la phase d’extinction

P4_11 : le premier foyer dispose des conditions nécessaires pour être actif – ici

l’embrasement généralisé n’a pas encore eu lieu

P5_11 : le premier foyer dispose des conditions nécessaires pour être actif – ici le

combustible est présent en quantité suffisante

P6_11 : le premier foyer dispose des conditions nécessaires pour être actif – ici il n’a pas

encore été attaqué par les secours

P7_11 : le premier foyer ne dispose plus des conditions nécessaires pour être actif

P8_11 : le premier foyer n’a pas encore crée de signal de danger, il n’est pas détectable

P9_11 : le premier foyer a créé un signal de danger, il est détectable

T1_11 : transition d’initialisation servant au tir de variables aléatoires

T2_11 : extinction du premier foyer - cette transition sert à ramener le jeton en P3_11 (cf. PA

T4_1 1: épuisement du combustible (cf. PA n°37)

T5_11 : attaque des secours (Cf. PA n°38)

T6_11 : création d’un signal de danger (cf. processus de création dans la boite Q)

T7_11 : transmission du signal de danger – ici alerte de l’occupant (cf. PA n°21)

IV.B.b) Annotations Variables : { ̇ } { ̇ } { } ̇ { ( ) ( )} Conditions de sensibilisation : ̅̅̅̅̅̅ ( ( ) ( )) ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅ Fonctions de jonction : { ̇ } ̇ ̇ ̇ Fonctions continues : ( ̇ ̇ ) ( )

Informations pour fusions :

T7_11 fusionne avec T 5_18, avec k=18, l’indice de l’occupant du studio sinistré

IV.B.c) Nomenclature et valeurs initiales des variables

Variable Description Valeur initiale

les durées de croissance et de décroissance des différentes phases d’activité du foyer (phase de démarrage, phase de développement, phase d’extinction)

Respectivement : ; 60 et 0 sec ( signifie que la valeur de la variable est attribuée au cours du

scénario) des coefficients traduisant la cinétique de croissance et de décroissance des différentes phases d’activité du

foyer

Respectivement : ; 30 et 0 sec

Variable Description Valeur initiale l’instant du début de la phase de décroissance ̇ ̇ les débits calorifiques maximaux obtenus pendant les différentes phases d’activité du foyer Respectivement : 0,3.106W ; 

̇ le débit calorifique réellement obtenu à un instant t la masse totale de combustible brûlée depuis le début du scénario (en équivalent bois) 0 l’altitude de l’objet combustible par rapport au niveau du plancher 0 m Température à laquelle l’embrasement généralisé (feu

très sévère) survient

une variable booléenne indiquant si le foyer a déjà subi une extinction ̅̅̅̅̅̅

ip local dans lequel le foyer se trouve 1 (studio sinistré)

la fréquence d’occurrence du processus d’action n°21 0,7 une variable booléenne traduisant, pour le scénario courant, la possibilité d’occurrence du processus

d’action n°21 ̅̅̅̅̅̅

t l’instant courant 0

( ) ( ) la quantité de combustible que les autres studios des ailes apportent au foyer (en équivalent bois), variables images lues chez les objets les variables k=6 et k=7

fixées dans les objets k=6 et k=7, c.à.d. les portes des autres studios

des ailes n°1 et n°2 les températures des zones hautes et basses dans tous les locaux du bâtiment fixées par CIFI 2009 les fractions massiques de dioxygène et de fuel des zones basses dans tous les locaux du bâtiment fixées par CIFI 2009 les hauteurs d’interface thermique dans tous les locaux du bâtiment fixées par CIFI 2009 Routine ou

fonction Descriptif

une routine CIFI 2009 calculant la valeur du débit calorifique à un instant t

une routine CIFI 2009 calculant les échange de masse et d’énergie entre le premier foyer et le gaz ET la masse totale de combustible brûlée depuis le début du scénario (en équivalent bois) Q(…) une routine CIFI 2009 calculant le débit calorifique obtenu à un instant t, en prenant en compte un éventuel défaut de comburant une fonction de Scilab qui renvoie un nombre entier dans l’intervalle , avec une loi de distribution uniforme

IV.B.d) Commentaires

Au début d’un scénario, la place P1_1 est marquée, et le réseau n’est pas encore initialisé. Le tir de T1_1 fixe la valeur des variables aléatoires suivantes, pour le scénario courant :

- : la durée de la phase de démarrage, tirée entre 3 et 7 minutes (soit entre 180 et 420 secondes) ;

- : un coefficient traduisant la cinétique de croissance du foyer durant la phase de démarrage. Ce coefficient vaut toujours la moitié de la durée de la phase de démarrage ; - : la température à laquelle l’embrasement généralisé survient. Conformément à ce qui

est défini dans la trame (cf. III.D.e), cette température est fixée entre 500 et 600°C ; - Po21: une variable booléenne traduisant, pour le scénario courant, la possibilité

d’occurrence du processus d’action n°21. Cette variable est prend la valeur booléenne vraie dans 70% des scénarios et la valeur booléenne fausse dans les 30% restants. À partir de cet instant, le réseau est initialisé. Le marquage indique alors :

- que le foyer dispose des conditions nécessaires pour être actif (P4_11, P5_11 et P6_11 sont marquées) ;

- que le foyer n’est pas encore détectable (P9_11 est marquée).

Si, pour le scénario courant, le foyer est détectable par l’occupant (c'est-à-dire que Po21 est vraie, ce qui signifie ici que l’occupant est éveillé), la transition T6_11 est tirée. Ce tir est suivi immédiatement du tir de la transition T7_11, qui correspondant { l’alerte de l’occupant (détection effective).

Pendant ce temps, la place P2_11 reste marquée et les flux de gaz et d’énergie entre ce premier foyer et le gaz environnant sont calculés (cf. la fonction continue F2_11 qui appelle la routine F de CIFI 2009). En outre, cette routine calcule les débits calorifiques et de création de masse gazeuse survenant au niveau du foyer (cf. processus de création dans la boite A de la Figure 72). Enfin, elle permet de calculer la masse totale de combustible brûlée depuis le début du scénario (en équivalent bois). Connaître cette masse { chaque instant sert { prédire l’extinction du foyer par épuisement de combustible.

Durant le scénario, il possible que les conditions d’un foyer actif ne soient plus réunies, et ce pour l’une des trois raisons énoncées ci-dessous :

- parce que tout le combustible disponible a été brûlé (tir de la transition T4_11, correspondant au PA n°37) ;

- parce que les secours attaquent le foyer (tir de la transition T5_11, correspondant au PA n°38) ;

- parce que les conditions thermiques d’embrasement généralisé sont atteintes (tir de la transition T3_11, correspondant au PA n°35).

Dans les trois cas, la transition T2_11 est tirée et le premier foyer s’éteint (cf. la fonction de jonction j2_1 fixant la variable { l’instant courant). La place P2_1 est alors marquée et la fonction continue F2_1 calcule les flux de gaz et d’énergie entre ce premier foyer et le gaz environnant durant la phase d’extinction. Cependant, les caractéristiques de la phase d’extinction diffèrent selon les raisons de son occurrence. En effet, l’extinction est brutale lorsqu’elle est causée par l’embrasement généralisé et par la lutte des secours, alors qu’elle est progressive lorsqu’elle découle de l’épuisement du combustible (cf. la fonction de jonction j4_1 qui modifie les variables de durée et de cinétique de la phase d’extinction et ). Le choix d’une extinction brutale s’explique par le fait que l’action de la lutte sur le foyer est difficile { modéliser60 ; et qu’en cas d’embrasement généralisé, le second foyer prend le relai. À ce propos justement, la routine Q de CIFI 2009, appelée dans la fonction de jonction j3_1, sert à mémoriser la valeur du débit calorifique (noté ̇) obtenu { l’instant d’embrasement généralisé. Ce débit est alors utilisé par le RDPE représentant le second foyer (cf. le partage de variable puisque la variable ̇ est publique) pour ajuster correctement l’évolution du débit calorifique après embrasement généralisé. Le dernier point à noter concerne le calcul du combustible disponible. Hypothèse a été prise dans la définition de la trame qu’{ chaque ruine de porte des autres studios (quelle que soit l’aile), de la masse combustible étaient ajoutée aux foyers (cf. les PA n° 46 et n°47 du Tableau 23). Cette hypothèse a engendré un partage de variable entre ces portes et les (premier et second) foyers (cf. les variables images ( ) et ( ), représentant les quantités de combustible que les autres studios des ailes apportent au foyer).