rationali-r.■
s:\tion. éventuelle
de leurs ventes à. des "pays voisins"? implique qu'elles...no contribuent ni,,a l'élévation du plancher d'esportptiçn peu élevé .du,pops ni à.l'abaissement de son plafond.d'importations de base. Les
échanges, demeurent par conséquent une manifestation et un facteur de
la.dépendance, structurelle et.du sous—développement do l'économie.
Go type
d'industrialisation?
affirme-t-on, est inévitable? étantdonne la contrainte importante.eue représentent les dimensions des marchés nationaux, .On pense? à juste titre,? que doc, marchés,nationaux exigus no peuvent pas produire les stimulants adéquats pouvant amener 1° capitalisme privé a so lancer dans,la transformation industrielle de cos sociétés. .C'est pourquoi? une stratégie
d'application
frécuentoconsiste a
établir,
dos accords d'.intégration régionale on Afrique.Ces accords sont fréquemment centrés sur l'extension du marché par
l'élargissement :,e la zone autorisée de "libre échange". Ces projets mettent par conséquent l'accent sur -le,,..libéralisation des. échanges.
Ils visent rarement, p l'intégration ot à la transformation de la. struc¬
ture de propriété des sppiétés multinationales ou à la planification
ao l'utilisation des ressources de la région et à la répartition do
son produit. îiSmc lorsque ces objectifs sont envisagés et mentionnés dans l.os diff
éroiiyS,,
trait.és-?> comme ..c'est le cas on ce oui concerne la çcmmnniauté île.,, l'Afrique cio 1'fist
? cos clauses restent souvent lettre morte. . . . i(C'est. pourquoi il n,'est pas surprenant .quo la firme,- raulti-nationale
soit le principal bénéficiaire de l'élargissement du.-marché, régional.
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Souvent lee tr- it dg ne font eue créer un
çadro oui permet à
cesfirmes
do rationaliser leur capacité de production. Silos y arrivent, imis¬
cuo malgré le monopole nut ion 1 qu'elles pourraient avoir, la région peut
.être
approvisionnée, s uncoût
unitaire do production moindre,et toutes autres choses étant égales, à un taure
supérieur
deprofit
par unite- do production, si une usine dessort l'ensemble de la région
et que par conséquent l'on écarte les usines faisant double emploi.
L'accroissement, dos. profits dépend évidemment du sens et do l'ampleur
de l'évolution, de la moyenne pondérée des restrictions et du pouvoir
de monopole dont, la firme peut bénéficier dans l'ensemble de la région par rapport au:: prix unitaires moyens pondérés do
la
produc¬tion, avant l'intégration.
"Le sens de cette évolution n'est pas .toujours certain. Il se
peut quelquefois qu'on échange do l'ensemble du marché régional unifié, les firmes soient contraintes de réduire le niveau clos sti¬
mulants fiscaux.ot autres dont elles bénéficient. Dans d'autres cas, il se peut eue des licences de production aient déjà été accordées
à plusieurs sociétés installées sur les territoires qui doivent
être
intégrés. Dans ce cas également, les firmes devront négocier otéta¬
blir une base de concurrence et les règles fondamentales applicables
pour le partage du marché. Dans ces accords, elles obtiennent aussi,
fréquemment,
le soutien de l'Etat, puisqu'aucun gouvernement ne veutgençr la rendement clos industries, qui existaient sur leur territoire
avant l'union.
Si les sociétés arrivent à élargir leurs marchés do cette façon,
rien ne les inciter plus à chercher à les élargir par les moyens
difficiles, c.à.d. en abaissant les prix unitaires, en adoptant des techniques de vente en masse ou on créant une capacité d'exportation
effective. I.c mouvement d'intégration économique 11'ost par conséquent qu'une simp 1 ; extension de la substitution nationale des importations
au niveau de la région. Son but n'est bas de créer les conditions do
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marché préalablos engendrant la croissance d'un capitalisme
indigène,
cedont d'ailleurs il n'est pas capable".
^
Une troisième politique d'apparition récente est issue d'études qui cherchent à montrer que, dans l'industrie africaine, le niveau
de protection effective, en ce qu'elle diffère de la protection nomi¬
nale, est élevé et qi\c ces taux élevés de protection favorisent la production dans le secteur do fabrication et de montage de l'industrie.
Cette
situation, affirme-t-on,
est encore accentuée par les taux de change surévolués de nombreux pays africains. La ligne de politiquerecommandée et appliquée consiste par conséquent à imposer un tarif douanier uniforme ad valorem sur toutes les importations et à dévaluer la monnaie. Ce tarif douanier ad' valorem uniforme serait "neutre"
dans ses effets sur la structure
industrielle,
alors que l'effet de la dévaluation sur lo prix dos devises favoriserait l'exportation do produits manufacturés.Cotto politique, ainsi
formulée,
est évidemment très naïve. Ile suppose l'existence do capitaux qui peuvent être affectés et leur affectation dans le sens des stimulants locaux. liais, ci l'on saisit pleinement le processus historique de 1'industrialisation en Airique, on verra que ce qu'on analyse et interprète comme étant vine stratégie"locale"
d'industrialisation,
est on fait un produit des transformations internes do la dynamique centrale du capitalisme industriel. La crois¬sance et l'expansion de la société
multinationale,
les transformations dynamiquement induites de ses structures d'investissement et de com¬mercialisation et la nature dos transforts technologiques qui inter¬
viennent, ne peuvent pas être évaluées on tant que phénomènes "locaux"
qui devront être corrigés par une politique de tarifs douaniers et de taux de change de conception plus "locale". Dans 1'ensemble du processus, le système tarifaire est essentiellement un produit politi¬
que, fait que l'économie politique classique a depuis longtemps
reconnu. "Ainsi alors que la protection est importante pour le
l/
Voir Clive Thomas, "Dependence andTransformation",
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Pago 35processus û'industriclior/bion .... le système tarifaire est lui-même
une variable
dépendante,
déterminée per clos fréteurs économiques et politiques qui échopperont au contrôle ele l'Etat, tant que l'économieconservera sa forme actuelle". Dans cette forme, le système tarifaire
devient l'une des nombreuses conditions de la maximisation dos trans¬
ferts de surplus et do revenus de la périphérie au centre industriel.
A ces trois grandes politiques sont venues s'ajouter d'autres politiques
auxiliaires,
à savoir í(i)
encourager le traitement plus poussé dos produits minéraux et des produits agricoles essentiels clans l'économie locale, afin de s'approprier une proportion plus élevée de la valeur du produit final.(ii)
promouvoir les exportations clans les industries artisanales et manufacturièreslégères,
et(iii)
encourager le transfort on Afrique d'une technologie néces¬sitant beaucoup de main d'oeuvre et non d'raie technologie nécessitant beaucoup elo capital.
Ici encore, ces politiques n'ont pas pleinement tenu compte de la nature véritable du sous-développement et do la dépendance de l'éco¬
nomie africaine vis-à-vis du capitalisme industriel européen,
américain et japonais.
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