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Il a-.-été propesé le corriger cc

déséquilibre

conformément a

'deuz

"lois -d'airain de' La transformation", L'une de ces "lois" porte sur la nécessité-do planifier là convergence des structures

etc

consomma-tien et dos besoins et l'autre sur la nécessité' de la convergence

. . .. ..

-planifiée des structure 's de consommation et de

la'production

intérieure,

basée; principalement sur l'emploi de ressources locales. Ces strategies

sent un rééditât log-ique, lorsquej comme nous l'avons avancé, les

manifestations concretes du sous-développement

sont

fonction de la divergence dynamique entro l'utilisation do ressources locales, la

demande interne et les besoins, en l'absence d'une technologie indi¬

gène capablc ao constituer la, base d'une liaison orga-niçjue entre

ces éléments.

. , : i. ,.v ad-vaaX.a -a/xaa x a.., .a' -xo:', l.,jil/xaubapo,;.x afila a x xrg?

Les divergences ont -eu-tendance-à être curralativos

malgré

dos expériences recentes :industriaéLisaiien axées sur le -marché -local.

Ces- divergences peuvent s.'-expliquer' on fonction de deuz facteurs qui

sont teus douz' immanents' à. la structurea . du

capitalismb

; .a internationala-a..a y-et qui ont ou longtemps tendance à

la,

soutenir. Le premier facteur

a été

Í'incapacité

prouvée de ces systèmes d'engendrer uhé'capacité technologique et scientifique indigène adéquate. A la. suite de ces echoes en constato qu'il n'existe, en vérité, dans ces économies,

aucune base permettant d'établir une liaidon"organique entre

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Pr.go 38

l'utilisation dos ressources et Ir» domando. On ignore souvent, mono de

façon rudimentairc,

les dotations on ressources locales. Los données

existantes;

ce qu'on pourrait appeler un inventaire des ressources

matérielles,

ne sont fréquemment que le résultat de recherches aléatoir de métaux spécifiques par les services des colonies ou des firmes ayant des permis de recherche spéciaux. Et, évidemment, du fait do 1' nature môme de cette recherche et de la façon dont elle a été "organisée",

tous les détails ne sent souvent pas communiqués aux gouvernements des pays d'accueil.

Le second facteur a été la tendance historique à long terme dos élasticités-rovcnu globales et internes de la domando de ces types de produits qui ne sont pas produits dans l'économie petite et

sous-dévoloppéo typique

d'Afrique,

a être supérieures à colles dos articles

produits localement pour la consommation loca»le et à celles des biens destinés à l'exportation. Il en résulte qvic l'évolution du revenu et sa distribution à la population entraîne une évolution do la demande qui accentue la divergence entre l'utilisation dos ressources locales et la demanda interne. La croissance de l'industrialisation do substi¬

tution aux importations n'a pas modifié ce résultat, puisque, comme

nous l'avons vu, ce que nous avons décrit ici comme

industrialisation,

est essentiellement u.n processus dans lequel les sociétés multinatio¬

nales,

bien qtio produisant dos biens dont les élasticités-revenu

de la deme.ndc sont élevéesles produisent grdeo à un matériel importé démonté qui doit simplement être monté localement. Il en résulte que l'évolution de la domando interno a ou un impact limité sur l'emploi

de ressources locales, parce que la valeur ajoutée clans le processus do production se trouve en grande partie dans les pièces importées.

Cette structure d'élasticités-rcvcnu élevées de la demande le biens

qui ne sont pas produits localement, c.à.d. de biens essentiellement

industriels, a été ion phénomène universel, qui est apparu, quel qu'ait été le système social dominant. An conséquence, il est inconcevable

que ces pressions de la demande puissent être contenues, et a fortiori

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renversées, à un

coût

économique réaliste pour une économie clo petites dimensions, puisqu'elles somblont s".tisfoire des besoins humains

partout. Les conséquences en sont donc très importantes pour 1' plani¬

fication de la demande.

Il s'ensuit donc que la transformation structurelle, la suppres¬

sion de la pauvreté, la croissance soutenue supposent l'industriali¬

sation dans le sens fondamental de diffusion des techniques indus¬

trielles d'organisation et d'utilisation des ressources dans la lutte pour la conquête do l'environnement matériel. Les faits empiriques qu'offrent on matière d'industrialisation les économies tant capita¬

listes que socialistes montrent que l'industrialisation -implique

entre autres choses,

(1)

un accroissement considérable de la contribution do l'indus¬

trie manufacturière à le production rlobalo et à l'absorption dos ressources,

(2)

une évolution qualitative de la production de biens manufac¬

turés vers la production do biens nécessitant une technologie complexe

et des techniques a forte utilisation do capital,

(3)

une augmentation substantielle de la production relative par travailleur dans l'industrie, par rapport à l'activité primaire, de

sorte que les évolutions sectorielles favorables a l'industrie élèvent le produit national moyen par travailleur.

(4)

une élévation soutenue de la productivité du travail par suite

(i)

du progrès technique constant,

(ii)

de l'élargissement

continu 'du marché qui engendre à la longue des économies d'échelle,

et

(iii)

de l'atteinte progressive de niveaux

plus

élevés d'utilisa¬

tion de capital pa.r travailleur. Au fur et à mesure do ce processus, les dépenses au titre de la production manufacturière indiquent -une

élasticité—revenu élevée do la. dema.nde £"dans' tout système soci<al et politique, il no fa.it guère de doute que la. dema.nde des produits du

secteur industriel da.ns son ensemble s'a.ccroissc plus rapidement que le revenu reel tant que les revenus n'ont pas atteint un niveau élevé.

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