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leur activité dans co domaine agricole décroît relativement, sauf

pour ce qui.ost du traitement dos

produits alimentaires et la

pro¬

duction d'inputs agricoles importants

tols

que

les engrais. Do

nom¬

breux prétendus .avantages sont supposés découler

de

ces

activités des

sociétés multinationales en Afrique, La société

multinationale étant

la, forme organi sat iennolie la plus r.vncéõ do l'entreprise

capita¬

liste, on pense qu'elle contribuera de façon

remarquable à la crois¬

sance rapide de ces secteurs .de 1'économie africaine, en raison

des

injections inévitables de technologie, techniques.et

capitaux et do

leur "capacité organisationncllo inégaléo" on

matière de production

et de commorci-nli sat ion*

Les faite ont corçn&arit- ... montré, au'il n'en- a pas- été....ainsi et

elo nombreuses questions pénétrantes .ont été posées sur

les opérations

dos sociétés multinationales. Ces questions sont les

suivantes

ï la technologie transférée on Afrique ost-ollo

adaptée (ou adaptable)

I

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soi"!: à Ici structure de ressources

nfricr.ine,

soit à In situation sociale dominant en Afrique ? Quel est le rôle des brevets et paten¬

tes dans la promotion d'une technologie indigène on Afrique ? Et quels sont les

coûts/avantages

réels en devises des opérations effec¬

tuées en tant que filiale de la société multinationale ? Quelques

unes des réponses formulées sur la base des données disponibles mon¬

trent l'ampleur des difficultés que présentent les opérations de la société multinationale pour les économies africaines.

3'agissant de la première question, il faudrait se rappeler que l'on soutient en général que

l'Afrique

est un continent doté de res¬

sources naturelles considérables. Il contient environ un tiers du potentiel

hydroélectrique

connu et susceptible d'être

découvert,

et environ 10 y des réserves connues de pétrole, outre les perspectives d'avenir favorables en matière d'énergie solaire,

calorifique,

maré¬

motrice et

g"éothermique.

Un outre la région contient de bonnes res¬

sources minérales qui représentent un tiers environ de la valeur totale de la production minérale mondiale. "La contribution do

l'Afrique

à la production mondiale de produits minéraux do base est

considérable. Sa contribution à la production mondiale do certains produits minéraux a été la suivante en 1971 ' or, 81 y j

diamants,

69 c, roche

phosphatée,

26 y ; cuivre, 20 y ; pétrole brut, 11 ; minerai

de

fer,

9 c/° >

bauxite,

6 y ; minerai de

plomb, 6

y. 5 minerai do zinc, 5 /J î et

charbon,

2

c/s

Ces produits minéraux sont pour la plupart exportés et procurent environ la moitié des gains totaux à l'exportation. Toute cette ex¬

ploitation do ressources naturelles a lieu .sur un continent il est

en général admis qu'il n'existe pas encore d'inventaire a jour global

des ressources. Dans ces

circonstances,

il est évident que, même si

une

technologie

est transférée dans le secteur dos industries extrac¬

tivos, elle ne peut être adoptée aux ressources locales puisque, lorsque les ressources loca-los sont la ba.se de la production

locale,

iy

Etude des Conditions Economiques de

l'Afrique,

T.U. 1972, P.lOo.

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cette production cet destinée à. 1'exportation et par coïiséeuont ré¬

pond en fr.it aux besoins et aux exigences du contre capitaliste.

Lorsque la production est destinée au marché

local,

elle

est

invaria¬

blement basée sur la fabrication et le montage par la société multi¬

nationale de pièces importées. Hn'outre, ce dernier type do production destinée au marché'local" est on fait, dans sa grande partie, desti¬

né' à satisfaire les besoins de l'élite urbaine relativement- réduite

do ces pays qui perçoit des revenus élevés, une élite ilóht normalement la consommation est conforme à colle dos pays métropolitains d'o

sont venues les sociétés multinationales.

La réponse, à la seconde question, suggéréo par les données, est

tout aussi préjudiciable. Les faits laissent supposer, et ceci a été confirmé dans d'autres paysce problème-a été

étudié-plus

en détail,

que les systèmes de brevets et de patentes utilisés constituent fré¬

quemment un moyen important, de transfert do revenus des pays

soUs-dcvcloppés. On a constaté que, dans certaines

circonstances,

lorsque

la

technologie

est vendue dans le cadre de ces

systèmes,

elle entre

en général dans une "vento en bloc" qui entraîne souvent une vente excédentaire ôtant tout avantage à l'acheteur. Quelquefois ces sys¬

tèmes "lient" également les achats locaux à l'achat de la technologie

du détenteur du brevet, indépendamment du prix auquel cette techno¬

logie est offerte sur le marché et indépendamment do 1'offro

concur-rcncicllo de technologies semblables. Ges systèmes permettent également fréquemment des "contraintes commerciales", c.a. I. quo 1 ' acheteur africain, doit nécessairement acheter 1

'•ôtitillàgc

et les matériaux du titulaire du brevet, qui à son tour l'imite l a conditions do la production et de la vente du produit de ces"entreprises -dans

les économies locales. i '

II a été, on outre, constaté, que les patentes et redevances constituent en général une.source à canaux multiples de fuite rte

devises,

pa.rcc qu'elles permettent l'établissement do prix de transfert

i

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Pr.go 24

cia cc rui concerne do nombreux articles. Lorscu'on combino à ceci les preuves do sur- et sous-facturation, les opérations do contrats

de

gestion et les accords de services techniques ainsi que les conditions

do rapatriement des profits et dividendes incorporés

dans

ces

contrats,

non seulement le taux de rentabilité du capital employé est souvent phénoménalornent supérieur aux indications données par

les chiffres

du bilan, mais le coût on une ressource importante - les devises

-est beaucoup plus.considérable que no le

suggère

le tableau-superficiel,

Il existe dos prouves d'abus de cc genre et do

nombreux autres abus, maie

nous voudrions nous

pencher maintenant

sur uno

question

importante, a.savoir,comment los gouvernements africains

ont-ils

essayé de faire face à cette situation qui se développe

rapidement ?

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