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hier, que cotte contrainte primordiale soit largement admise, ses impli¬

Il sdmblc.quo cola soit vrai peur

les économies de laisgoz—faire

comme pour lac économies p-Lanifiéoo, memo si

la composition do la

domando de produits industriels-,-est

différente dans les deux

ene 5

il semble eue cela scit vrai indépendamment de la

repartition, du

revenu". . a

Si, lorsque, les communautés .se

développent, lotir structure de

demande se .transforme de: telle sorte, qu'elle

entraîne

un

accroissement

. do la demande de biens industriels., pour eue cotte

demande puisse ctre

satisfaite, les .économies' africaines

devront étendre l'industrie et les

techniques industrielles à tous les aspects

de la, production matérielle.

En co rui. concerne 1 •industrialisation, pour

être cohérente, la straté¬

gie devra non seulement se conformer aux exigences de

l'agriculture

planifiée de façon a assuror

1'equilibro entre la croiss-anco de la

pro¬

duction, et sa composition, mais elle devra

également

amener

l'industrie

à contribuer;pour la. plus

gr-andc partie, à la production matérielle,

hier, que cotte contrainte

primordiale

soit

largement admise,

ses

impli¬

cations fondamentales pour la planification

indup.trio.llp sont souvent

négligées- et obscurcies, sous prétexte depressions,

réelles,; imaginaires

et imaginées, naturellement, cette contrainte a, pour

implication fonda¬

mentale que,, cuc.1. que puisse être le taux

social

de

rentabilité des

projets particuliers qui réunis constituent le "Plan" et

qui. ont été

. choisis selon, les.techniques habituelles d'analyse et, de choix do projets

..(avec.:

les horizons temporels

habituels)

le bilan des

flux do

ressources..qui en découle doit favoriser .de façon décisive l'industrie, et,. pomme npus. 1 '

analyserons .plus loin,

une

industrie de nature^ parti-.çuljjèrc^j. Si

0.0

résultat n'intervient

pas,

Ips problèmes do transformation

culturelle ne sont .pas abordés: ot le

plan

n'a aucune

base analytique

dans le système du sous-dévelcppomont.

Il est fréquent; d'entendre dos argumentations dites "do bon esprit"

qui expliquent pourquoi les plans do développement des états africains

l/ R.B. Butcliffo, Industry and Underdevelopment, p.245

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ne peuvent 'pas

être córifornos à

ce.v

modèle.

Sn dehors do

le.

vision

-J '■ '•

...

arçadionno do

1 'agriculture'

quo contient

implicitement

certaines appro¬

chec*et do" 1'argument do specialisation plus poussée actuellement

(c'est-à-dire

d'une insertion plus profonde dans le

capitalisme)

en

vue d'une diversification ultérieure, le problème réel réside dans l'absence de vision maîtresse qui pénètre le processus de planification Assaillis par un;6

multitude

d'experts, conseillers étrangers et par la littérature bourgeoise sur.la planification, de nombreux responsable

des politiques en Afrique so sont résignés de façon subtile à ce qu'ils

perq ivont comme étant le caractère inévitablement durable.de la pauvreté et du

sous-développement,

face auxquels l'essor et 1'élar¬

gissement de

l'acii-vité

des sociétés- multinationales se présentent

comme' la seule force neutralisanto. réelle.

bous ne supposons ; as ici, évidemment, quo los impératifs indus¬

triels que nous pouvons distinguer dans l'histoire moderne sont à la fois mécaniques et Irrésistibles. Ils peuvent théoriquement être

résis-tíblcã,,

mais seulement a un..coût que, à notre avis, aucune

société ne veut supporter OU no petit-en fait se permettre de supporter.

An fait5;noua pensons également.que plutôt

que..d'être

une expérience ij*. v-ouo, l'industrialisation.est' on"soi un processus soci-1 qui

satisfait los besoins do 1''homme en maîtrisant 1 ' environnement maté¬

riel. C'ost on cc sens

qu'il

est impossible rationnellement de résis¬

ter .aux pressions d'industrialisation. Los impératifs industriels ne sont pas non plus. mécaniques, dans le sens que le flux des ressources

vers l'industrie devrait Se conformer à une structure uniforme et io.muablec bans certaines périodes, il peut être nécessaire que les

flux de ressources vers les activités agricoles et -autroc prennent

le pas. liais à moins d'une transformation

structurelle,

ces flux

doivent cire

analysés

comme des expédients provisoires créés par dos

situations graves, par exemple les Actps. proverbiaux-de Dieu et leur

effet sur l'économie rurale ou dos mesures d'urgence peur atténuer

les tensions sociales et économiques existant dans l'économie rurale

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à certains moments. En fait, cotte dernière considération pourrait très bien representor la seule raison d'etre justifiable de la struc¬

ture do flux de ressources qui est fréquemment apparue. liais la question

n'a jamais été vraiment foivnulée do cette façon. C'est pourquoi les conséquences des politiques actuelles n'ont pas été pleinement appréciées.

La priorité des flux de ressources vers l'industrie indiquée ici, n'implique ni ne suppose une idée de "conflit" entre l'industrie et

l'agriculture. Cette façon de poser le problème est, à notre avis, très artificielle. La stratégie fondamentale est une stratégie do planification de la convergence de l'utilisation do ressources inter¬

nes et de la demande interna. Nous soutenons seulement ici que c'est l'élément industriel do la demande qui présente les propriétés dyna¬

miques les plus grandes pour une politique do production planifiée destinée à satisfaire les besoins de la communauté. C'est cette stra¬

tégie fondamentale qui détermine les priorités en matière de flux de rcssoiu-xcs, priorités qui constituent l'essence de la transformation.

Par analogie, il s'ensuit que cette stratégie ne présuppose pas qu'il existe un conflit véritable entre l'utilisation intensive do

capital et l'utilisation intensive de tout autre "facteur de production"

lors de la fixation des priorités en matière d'investissement. Ces

priorités et le choix do lr technique, dans notro. modèle, sont quasi-entièrement déterminées par la stratégie de transformation et les choix de produits auxquels elle donne lieu. Si en outre il y a des possibilités de substituabilité de facto des combinaisons do ressources et si les alternatives sont réelles en ce sens, que leurs

coûts/profits

sociaux no peuvent pas ctro évalués sur la base d'un raisonnement à priori à partir du modèle de

sous-développomcnt/transformation,

le choix devra alors se faire en évaluant les alternatives par rapport aux-disponibilités' en ressources et aux contraintes sociales à cette

période particulière. Pour notre part, nous pensons que le choix de

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la technique toi qu'il est présente dans. la

littérature,

c.à.d, lo choix entre l'utilisation intensive de capital et l'utilisation intensive de main d'oeuvre dans la production, est assez limité dans la pratique.Oe qui, de notre point de vue, scra.it plus important

serait le choix de 1'input do matière première pour une production industrielle particulière, llous approfondirons ce point plus loin.

Indépendamment de ces remarques

préliminaires,

il nous faut soulever immédiatement un autre point essentiel. La stratégie dVinvos tissemont applicable à l'industrie

(et

en fait a toutes les activités

ne peut être établie sur la base des applications au niveau

micro-économique du choix de techniques à des projets particuliers pour déterminer leur

"praticabilité",

projets rui, une fois leur pratica—

bilité

déterminée,

sont simplement rassemblés pour donner un plan d'investissement. Or, dans la pratique de nombreux plans africains

ont précisément été élaborés sur cette base. On constate fréquemment

que la planification consiste souvent, on 1 'a-y, licatien des techniques,

dites objectives de la micro-écononie à certain nombre de projets particuliers afin de déterminer leur praticabilité. Selon les

résul-tats, ces projots sont alors agrégés pour établir le plan d'envos-tissoment optimal. Tous cos projets nécessitant un

financement,

la ligne de partage est alors déterminée par le mentant dos fends d'investissements dont dispose l'état. Cette procédure est rendue

encore plus compliquée par le fait qu'une proportion considérable dos fonds dont "dispose" l'Etat provient do sources

étrangères,

sou¬

vent d'institutions multi-latéralcs d'aide ! Dans la pratique, les

fonds fournis par des sources étrangères sont étroitement liés à des

projets particuliers. L'effet net est par conséquent que les projets

ne constituent qu'une liste de recherche d'aides. En

conséquence,

le choix de projets précis, c.à.d. la composition du plan, ost

largo-mont influencé par les donateurs d'aide. Lorsque la liste de deman¬

des est présentée à des investisseurs privés, des influences sem¬

blables jouent. Comment ce genre d'exercice peut-il constituer la

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