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Quelques diffuseurs AEROSEPT et le prix de vente du fabricant

CHAPITRE IV : ETUDE D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE DE STERILISATION

CHAPITRE 5. REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE DE STERILISATION AVEC

5.9. Quelques diffuseurs AEROSEPT et le prix de vente du fabricant

Tableau 7 : Récapitulatifs des diffuseurs AEROSEPT et le prix de vente du fabricant

No APPAREIL Montant :

DIFFUSEUR D'AEROSOL DE DESINFECTION AEROSEPT 500

Diffuseur atomiseur Aéro-sept Compact 250 ANIOS

3049,00Ettc

ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFI-CHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

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CONCLUSION

Ce stage académique de fin de formation effectué au CHU-MEL nous a permis non seulement de renforcer notre formation pratique, mais de comprendre à travers l’importance des tâches qui nous ont été assignées, que la présence d’un technicien biomédical s’avère indispensable dans toutes les structures sanitaires. En effet le service de maintenance aide à mieux gérer les équipements en mettant en œuvre des actions de maintenance telles que l’entretien, le dépan-nage, la visite régulière, le contrôle qualité, les autotests, la sensibilisation, la formation des utilisateurs etc. Ce fut aussi l’occasion pour nous de souligner les difficultés auxquelles sont confrontés les différents services du dit centre.

La désinfection des enceintes biomédicales est une des activités capitales qui participe à la lutte contre les infections nosocomiales auxquelles sont exposés les patients et les personnels dans les établissements de santé.

En effet, durant notre stage nous avons réalisé un diffuseur de produit désinfectant qui est un appareil à dispersion automatique qui diffuse tout produit (liquide) qui lui est administré à l’entrée. C’est un appareil qui existe déjà mais qui coûte cher et n’a pas la fonction de calcul automatique du temps de diffusion.

Cette réalisation nous a permis de réaliser un diffuseur dont le prix est abordable et ayant la fonction de calcul automatique du temps de diffusion afin de faciliter et de rendre plus efficace la stérilisation des enceintes.

Enfin, il importe de souligner que nous ne saurions prétendre avoir fait un travail parfait. Il doit être amélioré. Déjà, nous proposons quelques pistes à travers les perspectives ci-après

Perspectives

A court terme, les réflexions doivent se poursuivre, afin :

-Insérer un compresseur d’air dans le dispositif pour améliorer la portée maximale du faisceau des fines goutes de solution émises.

- Automatiser le système de commande de l’appareil de telle sorte que l’appareil puisse lui-même calculer le volume de la salle et le temps de diffusion.

-automatiser le système de sorte que l’appareil ne démarrera que si la quantité restante est suf-fisante pour traiter le volume de la salle à stériliser.

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Bibliographie

 Document administratif de l’EPAC.

 Document administratif du CHU MEL

 Support du cours de l’environnement hospitalier et des techniques liées aux missions de la maintenance (EHTLMM)/GBM/EPAC/2016-2017, Dr Roland C.

HOUESSOUVO

 Travaux de maintenance

 https://www.rs-online.com/designspark/basics-of-atmega328

 https://www.arduino.cc/en/Tutorial/ArduinoToBreadboard

 https://openclassrooms.com/fr/courses/2778161-programmez-vos-premiers-montages-avec-arduino

 http://unt-ori2.crihan.fr/2009_Lille_OdouèSterilisation/co/Cours2_2.html

 http://nosobase.chulyon.fr/recommandations/cclin_arlin/cclinParisNord/1997_desin-fection_sterilisation_CCLIN.pdf

 https://www.wikipédia.com

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Annexes

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Annexe 1

Tableau 8 : tableau récapitulatif des zones de risque de l'environnement hospitalier

Zone 0 Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4

Circulation externe

Risques mi-nimes

Risques moyens Risques sévères Très Risques Extérieur

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU Annexe2 ; historiques

Historique de la stérilisation des instruments La stérilisation à des origines très anciennes

1) En 1975, Nicolas Appert fut le premier qui eut l’idée de passer les conserves alimentaires dans de l’eau bouillantes pour leurs conservations. Ce procédé est encore nommé l’apper-tisation.

2) Ignaz Semmelweis fit apparaitre la connaissance de l’hygiène hospitalière en 1846 3) Cinq ans plus tard soit en 1851, on fit la connaissance et la maitrise de la vapeur avec

Victor Renault.

4) En 1857 Louis Pasteur devint le père de la bactériologie et de la stérilisation avec la fa-meuse phrase : «Si j’avais l’honneur d’être chirurgien, pénétré comme je suis des dangers auxquels exposent les germes des microbes rependu à la surface de tous les objets, parti-culièrement dans les hôpitaux non seulement je me servirais d’instruments d’une propriété parfaite et après les avoir soumis à un flambage rapide, je n’emploierai que des charpie, des bandelettes et des éponges préalablement exposés à un air porté à la température de 130°C à 150°C, je n’emploierais qu’une eau qui aurai subi la température de 110°C à 120°C ».

5) L’année 1879 fut marquée par la fabrication du premier autoclave de CHAMBERLAND

(annexe) qui fut le premier autoclave à vapeur.

6) Avec Gaston Poupinel en 1885 naquit le premier stérilisateur à air chaud que l’on implanta en milieu hospitalier.

7) Le 2 Avril 1926, il y eut la sortie du décret sur la sécurité des appareils à vapeur.

8) En 1938, Lioyd Hall reçu brevet sur la stérilisation par l’oxyde d’éthylène des épices et en 1949 commença l’utilisation de cette technique avec Philip et Kaye;

9) Un an plus tard naquit la radio stérilisation (rayonnements ionisants)

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Page | 56 10) En 1955 il y eut le stérilisateur à électrons accélérés

11) Les années 1963 1964 furent successivement marquées par la naissance du stérilisateur à rayonnement gamma et la mise au point d’un test sur la pénétration de la vapeur par Bowie et Dick. Ce test est généralement appelé le test BD

12) Dans les années 1990, il y eut le développement de la stérilisation à vapeur de peroxyde d’hydrogène.

13) En 1993, naquit la commission centrale des marchés ; Edition du guide des bonnes pra-tiques de stérilisation.

14) En 1994 sortie la norme EN 554 sur la validation et le contrôle de routine de la stérilisation à vapeur d’eau.

15) Ensuite en 1997 sortie la norme EN 286 sur le stérilisateur à vapeur. Le grand stérilisateur 16) A partir de l’année 2001 les bonnes pratiques de stérilisation apparurent :

 2001- bonnes pratiques de pharmacie hospitalière qui fut mise à jour en 2007

 2004- bonnes pratiques de retraitement des dispositifs médicaux stériles qui fut mise à jour en 2005

 2010- bonnes pratiques de retraitement des dispositifs médicaux pour les cabinets médicaux, les cabinets dentaires et les autres utilisateurs de petit stérilisateur à va-peur d’eau saturée. la qualité en stérilisation sortie et fut imposée en 2003 soit un an plus tard.

Bref historique sur la désinfection des locaux en milieu hospitalier

L’entretien des locaux a un double objectif : concourir à l’hygiène générale d’un établissement (notamment au niveau visuel) et maîtriser le niveau de contamination microbienne de l’envi-ronnement. Le bio nettoyage qui est défini comme un procédé destiné à diminuer la contami-nation microbiologique des surfaces et est obtenu par la combinaison d’un nettoyage des sur-faces, de l’élimination des salissures et d’une désinfection. Ces dernières années ont été mar-quées par l’utilisation de plus en plus importante de la vapeur dans le cadre du bio nettoyage des locaux mais d’autres procédés ont également connu une recrudescence et en particulier la mise à disposition de nombreux appareils dans le cadre de la désinfection des surfaces par voie aérienne (DSVA). Jusqu’en 2004, une désinfection des surfaces par voie aérienne avec un dé-sinfectant aldéhydique devait être réalisée dans les locaux ayant accueilli un patient souffrant d’une maladie contagieuse à déclaration obligatoire. Après l’abrogation de cette législation

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(code de la santé publique-Article L3114-1), la commercialisation des équipements destinés à la désinfection par voie aérienne a pris fin en 2007.

En parallèle le formaldéhyde, agent qui était utilisé pour la DSVA, a été classé en 2004 par le Centre international de lutte contre le cancer comme agent cancérogène pour l’homme [2]. Ces deux élé-ments ont donc remis en question cette technique et de nouvelles approches ont alors été proposées.

Une nouvelle catégorie de procédés et appareils de désinfection par voie aérienne des locaux et des véhicules est alors arrivée sur le marché, sans indication clairement établie. Ces procédés et appa-reils utilisent un produit biocide (type de produit 2 "TP2") et sont destinés à la désinfection des surfaces et du mobilier. Ils peuvent être utilisés pour désinfecter les surfaces extérieures des dispo-sitifs médicaux (DM), mais ne sont pas destinés à la désinfection totale de ceux-ci car ils ne répon-dent pas aux spécificités des accessoires de DM.

Infection nosocomial

Définition

Une infection nosocomiale est une infection contractée dans un établissement de santé. Le terme « nosocomial » vient du grec nosos, maladie et de komein soigner, qui forment le mot nosokomeion, hôpital. Une infection est dite nosocomiale ou hospitalière, si elle est absente lors de l'admission du patient à l'hôpital et qu'elle se développe 48 heures au moins après l'ad-mission ou un délai supérieur à la période d’incubation. Ce délai permet de distinguer une in-fection d'acquisition communautaire d'une inin-fection nosocomiale. Ce critère ne doit pas être appliqué sans réflexion et il est recommandé d'apprécier, dans les cas douteux, la plausibilité du lien causal entre hospitalisation et infection.

Causes des infections nosocomiales

Pour développer une infection nosocomiale, il faut que trois éléments soient réunis :

 un agent infectieux;

 un mode de transmission;

 un sujet réceptif.

Il existe des facteurs favorisants dont; manque d'hygiène (éventuellement faute de salles de bain ou douches), le comportement du personnel hospitalier (qui parfois sous-estime le risque ou le comprend mal), ou encore la mobilité des patients (fréquemment transférés d'un établis-sement ou service à l'autre).

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Page | 58 Dans les hôpitaux

Le milieu hospitalier met en présence des individus sains et de nombreux patients présentant des pathologies variées, infectieuses ou non. Chacun en se déplaçant dans les locaux, et en dé-plaçant du matériel disperse des germes qui peuvent notamment se retrouver nombreux sur les chaussures, poignées de porte, interrupteurs, surfaces (« fomites ») et dans l'air… faisant de l'environnement hospitalier un véritable « pot pourri » de germes. Ceux-ci évoluent selon leurs capacités de résistances intrinsèques, et selon les désinfectants et antiseptiques utilisés pour le nettoyage et les soins. Face à ces produits et aux antibiotiques prescrits dans l'établis-sement, des microbes subissent une forte pression de sélection: seuls les plus résistants survi-vent.

Le comportement du personnel hospitalier (qui parfois sous-estime le risque ou le comprend mal), ou encore la mobilité des patients (fréquemment transférés d'un établissement ou service à l'autre).

Chaque patient hospitalisé arrive avec sa propre flore bactérienne. Mais une fois en contact avec l'environnement hospitalier (le lit, la table de nuit, le personnel…) et les différents traite-ments, celle-ci va se modifier, et va à son tour subir la pression de sélection. Par conséquent, les germes résistants de l'environnement vont se développer aux dépens de ceux a priori moins résistants de la flore d'origine.

Les germes hospitaliers sont de ce fait souvent capables de survivre dans un milieu hostile et de développer de multiples résistances aux antibiotiques les plus utilisés. Certains hôpitaux sont ainsi confrontés à des problèmes liés à l'émergence de staphylocoques, d'entérocoques et de bacilles Gram- résistants à de multiples antibiotiques.

Sur-utilisation d'antibiotiques.

La prescription inappropriée d'antibiotiques (décision de traiter, spectre antibactérien, temps de traitement) semble être une cause importante de sélection de germes multirésistants dans les services hospitaliers. L'application des recommandations sur l'utilisation des antibiotiques est donc une cible de choix dans la lutte contre les BMR (bactéries multirésistantes).

Ces germes, même résistants, ne sont pas forcément pathogènes pour les individus en bonne santé, mais ils le sont pour ceux dont l'état de santé est altéré. Par contre la sur-utilisation d'antibiotiques n'augmente pas le risque absolu de contracter une infection, la résistance aux antibiotiques n'étant pas liée à une augmentation de la virulence des bactéries.

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L'utilisation d'antibiotiques à large spectre, non ciblés vers l'infection, provoque une modifi-cation du microbiote intestinal susceptible de créer après l'arrêt du traitement un terrain favo-rable à la multiplication des bactéries pathogènes.

Des patients peuvent aussi arriver avec des bactéries résistantes à des antibiotiques qu'ils ont utilisés dans leur vie professionnelle (éleveurs industriels de porcs ou volaille par exemple, dont les animaux abritent eux-mêmes des microbes antibiorésistants). Les bactéries pouvant échanger entre elles des gènes de résistance, notamment quand elles sont stressées, ce qui est le cas quand elles sont exposées à des désinfectants ou antibiotiques. Une souche bactérienne non-pathogène mais résistante peut aussi rendre une souche pathogène résistante.

L'homme n'est cependant pas le seul facteur de développement des résistances bactériennes, puisque l'on peut observer l'apparition de bactéries résistantes sur les plantes qui sécrètent na-turellement des agents antibactériens, et exercent donc également une pression de sélection.