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BREF APERCU SUR CERTAINS EQUIPEMENTS RENCONTRES SUR LE TERRAIN

CHAPITRE III : DEROULEMENT DU STAGE

3.2. BREF APERCU SUR CERTAINS EQUIPEMENTS RENCONTRES SUR LE TERRAIN

3.2. BREF APERCU SUR CERTAINS EQUIPEMENTS RENCONTRES SUR LE TERRAIN

Pousse seringue électrique

Cet appareil permet de perfuser en continu et à débit constant et réglable un soluté ou un médicament. Comme principe de fonctionnement, le pousse seringue est constitué d’un moteur pas-pas qui fait progresser régulièrement le piston de la seringue grâce à un système pignon-crémaillère. Il est commandé par un système électronique permettant de signaler des dysfonc-tionnements grâce à des alarmes.

Concentrateur d’oxygène

C’est un appareil à usage médical destiné aux personnes souffrant d’insuffisance respira-toire. Les concentrateurs d’oxygène sont aussi utilisés pour des besoins non-médicaux dans les avions avec des cabines non-pressurisées pour compenser le manque de dioxygène dans l’air ambiant. Son principe est de concentrer le dioxygène de l’air en ôtant le diazote. Cet appareil peut concentrer le dioxygène et de l’air jusqu’à un taux proche de 90%.

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Chapitre 3

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Page | 22 3.3. TRAVAUX DE MAINTENANCE CORRCETIVE

La maintenance corrective est l’ensemble des actes entrepris pour remettre en état de fonctionnement une ou des fonctions d’un dispositif défaillant. Par défi-nition, elle intervient après une panne et consiste à la corriger en cherchant la cause pour remettre en état de fonctionnement l’appareil. Les activités de maintenance corrective effectué sont résumées dans le tableau qui suit.

Tableau 3 : Récapitulatif des activités de maintenance corrective effectuées par service.

.

Equipements Service PANNES DIAGNOSTICS ACTIONS MENEES RESULTATS OBTE-NUS

Replacement et fixation de l’écrou

Changement des batteries Bon Fonctionnement Machine à laver

Buanderie Ne s’allume pas

Fusible défec-tueuse

Remplacement du fu-sible,

Résultat : le fusible s’est encore fondu donc surten-sion permanente au dé-marrage court-circuit possible au niveau des en-roulements du moteur

Fixation du fil conducteur Fonctionnement

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Equipements Service PANNES DIAGNOSTICS ACTIONS MENEES RESULTATS OBTE-NUS

Charriot Infirmerie Problème de mobilité

Absence d’écrous Remplacement des écrous et dégraissage du bocal pour plus d’étan-chéité

Aspiration

Bonne pression d’aspi-ration

Remplacement du cou-vercle

Calibrage et entretien Fonctionnement normal

Pèse personne numérique DT150

Pédiatrie Néant Néant Installation Bon fonctionnement

Pèse personne

Remplacement du char-geur par une sortie de 9V

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Equipements Service PANNES DIAGNOSTICS ACTIONS MENEES RESULTATS OB-TENU co-lonnes d’anciens généra-teur d’oxygène

Repositionnement portes Portes remisent en place

Fermeture du trou Plus d’écoulement

Oxymètre de

calibra-tion Calibrage et entretien Bon fonctionnement

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Equipements Service PANNES DIAGNOSTICS ACTIONS MENEES RESULTATS OB-TENU

fuite au niveau du

bocal Changement de bocal

Bonne pression.

Absence de fuite

Aspirateur

FAZZINI S.R.L.

F60

Pédiatrie N’aspire pas

fuite au niveau du bocal (problème d’étanchéité au niveau du cou-vercle du bocal)

Mise en place de téflon

Aspiration normale Bonne pression d’aspi-ration

Chariot Stérilisation Désolida-risation des Rous

Usure des bou-lons

Remise en place des rous et entretient

Rous mise en place Bon fonctionnement

Fermeture du bocal Aspiration

Bonne pression

Pèse personne Urgence pé-diatrique

La valeur affiché est incorrecte

Problème de

cali-brage Recalibrage et entretien

Bon fonctionnement

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Page | 26 3.4. AUTRES TRAVAUX EFFECTUES

Durant notre stage au CHU MEL, nous avons aussi participé à l’entretien, l’installation et la mise en service de certains appareils médicaux en dehors du CHU MEL. Voici une brève des-cription des actions menés hors du CHU MEL

- Maintenance et entretien des tables de TP d’odontologie à la Faculté des Sciences de la Santé (FFS). Ces tables sont installées pour permettre aux étudiants en odontologie de mieux se perfectionner. Nous avons donc changé des tuyaux d’air et d’eau du compresseur vers la table ; changé des tuyaux des pédales ; changements des têtes porteuses de la lampe chirurgicale.

- Installation de fauteuil dentaire ;

- Réparation d’un détecteur d’hélico bactérie au niveau de la clinique les Archanges de Ag-blangandan ;

- Réparation d’un UPS au niveau de la clinique les Archanges de Agblangandan ; - Installation de pèse personne électrique ;

- Mise en service des couveuses et table d’anesthésie ; - Formation des utilisateurs sur l’entretien ;

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3.5. IMAGE DE QUELQUES EQUIPEMENTS RENCONTRES AU COURS DU STAGE

Image 3 : Aspirateur électrique Image 4 : Aspirateur manuel

Image 5 : Pèse bébé Numérique Image 6 : Pèse bébé Analogique

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Page | 28 Image 7 : Générateur d’oxygène Image 8 : Détecteur d’hilycobatti

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Image 9 : Générateur d’impulsion Image 10 : Oxymètre de pouls

Image 11 : Diffuseur de produit de stérilisation Image 12 : Pèse Personne Analogique

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DEUXIEME PARTIE

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DIF-FUSION

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CHAPITRE IV : ETUDE D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE DE STERILI-SATION

PROBLEMATIQUE

Le diffuseur de produit de stérilisation constitue un moyen de désinfection des salles afin de prévenir les infections nosocomiales. En effet sur la plupart des diffuseurs existants, le choix du temps de stérilisation se fait manuellement de plus pour d’autres marques de diffuseur il faut rester dans la salle pendant la diffusion du liquide de stérilisation. Pour les diffuseurs avec sélection manuelle du temps de diffusion il faut sois même calculer le temps de diffusion en fonction de l’indication du fabricant du liquide de stérilisation, du débit de diffusion du dif-fuseur avant de l’insérer au niveau du difdif-fuseur. Vu que le temps de diffusion est fonction du débit de diffusion du diffuseur, lorsque l’établissement change de diffuseur il faudra reprendre le calcul.

Dans le but de faciliter la tâche au technicien biomédical et d’éviter d’éventuelles er-reurs de calcul du temps de diffusion et/ou des erer-reurs au cours de la sélection du temps de nous avons effectué l’étude et la réalisation d’un diffuseur de liquide de stérilisation avec afficheur et calcul automatique du temps de diffusion.

4.1. GENERALITES SUR LA STERILISATION ET LA DESINFECTION EN MI-LIEU HOSPITALIER

L’hôpital est un immense réservoir de germes (parasites, champignons, bactéries, virus, agents transmissibles non conventionnels (ATNC)). Les principaux vecteurs de ces agents infectieux sont : l’air, l’eau, la nourriture, le linge, le matériel et les déchets. Ces vecteurs sont à l’origine des infections nosocomiales aux quelles sont exposés le personnel, les usagers du centre et en-viron.

Pour lutter contre ces infections, il est important de maitriser l’environnement hospita-lier afin de connaitre le niveau du risque d’infection que présente chaque zone ainsi des mesures d’hygiène appropriées pourront être prisent. La stérilisation /désinfection du matériel médico-chirurgical réutilisable et des enceintes biomédicales est une fonction capitale de l’organisation hospitalière et participe fortement à la gestion des infections nosocomiales.

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Chapitre 4

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Page | 32 4.1.1. Définition : Stérilisation et Désinfection

4.1.1.1. La stérilisation

C’est la mise en œuvre d’un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer tous les micro-organismes vivants de quelque nature que ce soit portés par un objet parfaitement nettoyé.

Le petit Larousse défini la stérilisation comme : Action de détruire les toxines et les micros organismes dans un local, dans une substance, sur un instrument chirurgical par des procédés physiques (chaleur, radiation ultraviolette …) ou chimiques (antiseptique).

Selon la norme NF EN 556, un dispositif médical est dit stérile lorsque la probabilité théorique qu’un micro-organisme viable soit présent sur ce dispositif est inférieur ou égale à 1 sur 106. La stérilisation présente les concepts qui sont ;

 L’efficacité qui vise à détruire totalement les microbes pathogènes ;

 L’innocuité qui vise à conserver le matériel médical ;

 La sécurité des opérateurs, de l’environnement, et des patients.

4.1.1.2. Désinfection

La désinfection, elle est : une opération au résultat momentané, qui permet d’éliminer ou de tuer les microorganismes et/ou d’inactiver les virus portés par les milieux inertes conta-minés en fonction des objectifs fixés. La portée de cette opération est limitée aux micro-orga-nismes présents au moment de l’opération.

4.1.2. Quelques exemples de stérilisation

A l’hôpital, il est important de stériliser non seulement les matériels médicaux utilisés dans les zones à risque d’infection (voir tableau 8 en annexe 1) et qui sont réutilisables mais aussi de stériliser/désinfecter les enceintes dans lesquels ils sont utilisés. Plusieurs méthodes sont utili-sées pour la stérilisation des instruments et des enceintes biomédicales.

4.1.2.1. Stérilisation des instruments/dispositifs médicaux

Divers procédés sont utilisés pour obtenir l’état stérile des dispositifs médicaux à savoir :

 La stérilisation par chaleur :

Cette méthode est utilisée pour détruire les microorganismes par élévation de la tempé-rature. La stérilisation par chaleur peut se faire de deux manière différente, soit par cha-leur sec (en utilisant le poupinel qui n’est plus recommandé) ou soit par chacha-leur humide

‘ en utilisant l’autoclave).

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 Stérilisation par la chaleur sèche(Poupinel) : ici l’oxygène de l’air est porté à une tem-pérature élevée qui provoque la dénaturation des protéines bactériennes par oxydation, et il faut habituellement de 2 à 3 heures à 160°C afin que la température soit atteinte au cœur de la charge, le temps étant décompté à partir du moment où la température a atteint le plateau thermique.

C’est l’ancien procédé mis au point par Dr Gaston Poupinel mais proscrit par l’arrêté des « bonnes pratiques de pharmacie hospitalière » pour plusieurs raisons à savoir :

Ce procédé présente de nombreux inconvénients dont :

- L’inefficacité vis-à-vis des agents transmissibles non conventionnels.

- Conditionnement inadapté au maintien de l’état stérile (boites métalliques peu jointive, sachets non pelables) l’air est un mauvais conducteur de la chaleur (la répartition non homogène)

- La température élevée altère petit à petit le matériel à stériliser ainsi que l’appareil même.

 Stérilisation par humide(autoclave). Elle est appliquée à des préparations ou matériels conditionnés dans des protecteurs de stérilité. Le matériel à stériliser est exposé à l’ac-tion de la vapeur d’eau saturée sous pression à une température et durant un temps de contact déterminés. Le transfert d’énergie vers le matériel à stériliser se réalise par con-densation de la vapeur saturée. Les cycles, pour être efficaces et maîtrisables, doivent être des cycles avec pulsations de vapeur en phase de prétraitement, pour parfaitement éliminer l’air, indésirable. C’est la méthode le plus utilisé en milieu hospitalier pour stériliser, les textiles recyclables (champs opératoires, habillement chirurgical), les pan-sements (tissés et non tissés), les instruments chirurgicaux en acier inox, la verrerie le caoutchouc, les polymères et les élastomères. L’association de chaleur et d’eau (sous forme saturée) réalise une dénaturation protéinique.

 La stérilisation par les gaz : - Oxyde d’éthylène

La stérilisation à base d’Oxyde d’éthylène répondant à la norme NF EN 14 22, utilisant de l’oxyde d’éthylène pur ou un mélange d’oxyde d’éthylène et d’azote ou de dioxyde de carbone,

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Page | 34 à des températures comprises entre 37 et 55 °C est utilisé pour les matériels médico-chirurgi-caux qui ne supportent pas l’autoclavage (PVC, polyéthylène, matériels électroniques, caméras, microscope, appareils photos…) Mais l’oxyde d’éthylène est un gaz très difficile à manipuler (risques d’explosion et d’inflammabilité), très toxique pour le patient et le personnel, ce qui nécessite des installations et des traitements complémentaires particuliers (désorption du gaz qui a été absorbé par les polymères dans des enceintes chauffées et ventilées pendant la durée nécessaire à l’élimination de l’oxyde d’éthylène jusqu’à des seuils jugés non toxique)

-Formaldéhyde

La stérilisation au moyen de la vapeur-formaldéhyde est réservée au matériel qui ne résiste pas à plus de 80 °C et qui ne peut donc être traité par la vapeur d’eau sous pression. Elle repose sur la double action du gaz formaldéhyde et de la vapeur d’eau, en dépression. C’est un gaz peu pénétrant qui réalise une stérilisation en surface des matériels et des locaux mais toxique pour l’utilisateur.

-Peroxyde d’hydrogène (H2O2) suivi d’une Phase plasma et l’acide per acétique.

Les stérilisations par peroxyde d’hydrogène (H2O2) suivi d’une phase plasma et par l’acide per acétique sont réservées à la stérilisation des enceintes mais aussi à certains dispositifs médicaux thermosensibles qui y sont compatible et dont les conditions de stérilisation ont été validées au préalable.

La stérilisation par radiations ionisantes ou non (par exposition à un rayonnement gamma ou à un faisceau d’électrons accéléré) : Elle peut être réalisée à température ambiante ; mais les installations sont complexes et couteuses. De plus ce procédé n’est compatible qu’avec certains matériaux.

4.1.2.2. Stérilisation/désinfection des surfaces des locaux

En milieu hospitalier, la désinfection des locaux fait appel à différentes techniques dont la mise en œuvre est fonction du type de local et/ou d’activités. Elle a pour but de prévenir les infections croisées et d’atteindre les niveaux de contamination les plus bas dans l’environnement des pa-tients fragilisés. Son objectif est de réduire les micro-organismes –bactéries, champions virus) des surfaces verticales ou horizontales.

Elle est souhaitable :

 Lorsqu’un malade relève de mesure d’isolement septique : respiratoire, cutané et entérique ;

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 Avant l’admission d’un malade immunodéprimé bénéficiant d’un isolement aseptique

La désinfection des locaux est en outre nécessaire :

 Pour les secteurs à haut risques d’infection tels que les blocs opératoires, les salles de soins intensifs, dans les salles d’urgences, les unités de réanimation…

 Pour les secteurs protégés : hématologie, services de greffes, centres de traitement des grands brulés.

Nous pouvons distinguer deux types de désinfection des locaux :

La désinfection continue qui est l’ensemble des moyens utilisés en présence du malade. Elle est réalisée au chevet du malade et aide à détruire les micro-organismes potentiellement pathogènes qui sont émis dans l’environnement.

La désinfection terminale ou désinfection des surfaces par voie aérienne (DSVA) ; elle est réalisée en absence du malade et se fait par la projection d’un dispersât sur les objets et les surfaces à traiter à l’aide d’un appareil manuel (disper-sât dirigé) ou automatique (disper(disper-sât non dirigé).

Avant toute désinfection terminal ou désinfections des surfaces par voie aérienne il faut effec-tuer la préparation des locaux afin d’assuré la propreté de la salle.

4.1.2.3. Préparation des locaux avant la désinfection terminale

Le résultat de la stérilisation/désinfection des locaux dépend de la qualité de chacune des étapes qui précédent la stérilisation/désinfection proprement dite. Le but de ces étapes préalables est de réduire le nombre de germes présents sur dans la salle à désinfecter et de faciliter l’étape suivante. La qualité de stérilisation dépend donc directement de celle des deux phases prépara-toires de la stérilisation. Il s’agit de :

La phase d’évacuation C’est la phase pendant laquelle ;

-tous les déchets sont évacués selon les circuits habituels en sacs fermés.

-Tout le matériel destiné à être stériliser est immergé dans un bac contenant un nettoyant-dé-contaminant et évacué.

-tout le matériel mobile non stérilisable ; hôtelier, médical (bassin, urinaux, cuvettes, etc.), le matériel autre que celui destiné à être stériliser ou que le mobilier du local doit être évacué après

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Page | 36 application manuelle d’un nettoyant-désinfectant de surface, les objets traités ne seront ni rincés ni séchés.

-après nettoyage et désinfection, le matériel électronique en raison de risque de détérioration des composants, est sorti ou protégé.

- tout le matériel stérile sous emballage papier est évacué ou protégé pour préserver l’étanchéité des sachets, c’est la condition essentielle pour garantir l’état stérile de leur contenue,

Dans les zones à haut risque où la chambre du patient est utilisée en poste de soins, il est sou-haitable de privilégier : le matériel couteux en réfléchissant à son introduction systématique dans les chambres et /ou envisager une protection supplémentaire avant l’entrée de celui-ci.

Phase de nettoyage

Selon la technique de nettoyage des surfaces, le nettoyage se fait de la surface la plus propre à la plus sale. En plus, il faut ;

- Un nettoyage minutieux des surfaces horizontales et verticales de haut vers le bas.

- Un nettoyage soigneux du mobilier restant sur place (surfaces intérieures et extérieures) - Un nettoyage et une désinfection de l’équipement sanitaire, sans omettre le traitement

particulier des siphons (rinçage des canalisations et si possible la javellisation).

Le nettoyage est un préalable incontournable car on ne peut désinfecter que ce qui est propre 4.1.3. Procédés de désinfection des surfaces des locaux

La désinfection des locaux se fait par aération d’un produit désinfectant. Il existe deux tech-niques de désinfection des surfaces par voie aérienne à savoir : Procédés manuels et les pro-cédés automatiques.

4.1.3.1. Procédés manuels : de type spray ou dispersât diriger

Ils sont mis en œuvre par un opérateur protégé qui utilise un pulvérisateur manuel, pneumatique et/ou électrique. Dans ces procédés, les principes actifs utilisés sont ammoniums quaternaires, alcools, biguanides, alkyl amines, peroxyde d’hydrogène, acide per acétique

Méthode de désinfection

Il s’agit de pulvériser un filme uniforme sur les surfaces à traiter en bandes parallèles sans faire ruisseler. En effet, la pulvérisation commence par les surfaces verticales depuis la porte d’entrée en allant dans le sens des aiguilles d’une montre et fait de 15cm à 50cm de la paroi (selon

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l’indication du fabriquant du produit), du haut en bas et du bas vers le haut en décalant de la largeur du spray à chaque passage. Le traitement est fait du fond de la pièce jusqu’à la sortie.

Il est conseillé de ne pas rincer ni essuyer les surfaces pulvérisées mais de laisser séché puis aérer, ce principe de pulvérisation est présenté par la figure qui suit

Figure 6 : Désinfection par dispersât dirigé Avantages :

-Cet procédé permet de diffuser le produit dans tous les coins difficilement accessibles des locaux.

-faible degré de toxicité des produits utilisé ; -court temps d’attente des locaux (15min -30min).

Inconvénients

-n’est pas d’homologation par une norme ; -intervention humaine non reproductible ;

-risque de manifestation d’intolérance aux produits utilisés 4.1.3.2. Procédés automatiques :

Ils sont réalisés hors présence humaine stricte, par dispersion de gouttelettes ou de gaz grâce à un appareil automatique. Ces procédés utilisent toujours du peroxyde d’hydrogène (H2O2) à la concentration de 3 à 30%, seul ou associé à de l’acide per acétique(C2H4O3) (potentialise l’ac-tivité de H2O2) ou de l’alcool (freine la dégradation de H2O2).

En fonction de l’appareil utilisé, trois types de diffusions du biocide (produit désinfectant) peu-vent être mis en œuvre

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Nébulisation (production d’un aérosol d’émission de particules 0,2 à 5 μm à tempéra-ture ambiante ou après chauffage),

Pulvérisation (production d’un aérosol d’émission de particules 10 à 50 μm à tempéra-ture ambiante ou après chauffage),

Flash évaporation (évaporation à chaud du biocide emporté par un courant d’air ; on

Flash évaporation (évaporation à chaud du biocide emporté par un courant d’air ; on