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Etude et réalisation d’un diffuseur de produit de stérilisation avec calcul automatique du temps de diffusion

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

*************

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*************

UNIVERSITE D’ABOMEY- CALAVI

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

************

DEPARTEMENT DU GENIE BIOMEDICAL

***********

Option : Maintenance Biomédicale et Hospitalière(MBH)

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE

PROFESSIONNELLE Thème :

Présenté et soutenu par : Cédric Arsène V. DOSSOU

Etude et réalisation d’un diffuseur de pro- duit de stérilisation avec calcul automa-

tique du temps de diffusion

Président du jury : Prof MEDENOU Daton Membres du jury : Ing BOHOUN Patrice Ing AKOVO Clovis

Maitre mémoire : Mme Nicarette OGOUDIKPE

Ing Biomédical Maitre de stage : M Magloire CHABI

Ing Biomédical

7ème promotion Année 2017-2018

(2)

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU Dédicace

Je dédie ce travail

 A DIEU tout puissant notre créateur pour toute sa grâce et sa miséricorde inestimable dans ma vie.

 A mon père DOSSOU Jean et à ma mère DOSSOU GOUTON AYIDE Bertille pour tous leurs efforts et sacrifices qu’ils ne cessent de réaliser pour mon éducation et qui ont fait de moi ce que je suis.

 A mes frères et sœurs pour leur amour et soutien divers.

 A ma chère Immaculée Cristale TOGBOE pour son assistance et son soutien

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ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFI- CHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

Page | iii REMERCIEMENTS

Tout d’abord, je remercie Dieu, notre créateur de nous avoir donné la force, la volonté et le courage afin d’accomplir ce travail modeste.

Je souhaite exprimer ma gratitude :

À M. Guy Alain ALITONOU, Directeur de l’EPAC ;

À M. François-Xavier FIFATIN, Directeur adjoint de l’EPAC ;

À toutes les autorités et corps professoral de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) spécialement ceux du Département de Génie Biomédical (GBM) pour la formation et leurs conseils ;

À tout le personnel du CHU-MEL en particulier les membres de son service d’entretien et de maintenance pour leurs appuis et leurs contributions dans le bon déroulement de notre stage.

J’adresse également mes remerciements aux personnes qui m’ont aidé dans la réalisation de ce rapport. En l’occurrence :

Mme Nicarette OGOUDIKPE, professeur à l’Université d’Abomey Calavi. En tant que superviseur de ce travail, il m’a guidé et aidé à trouver des solutions pour avancer.

M Magloire CHABI, Chef de la Division Entretien et Maintenance du CHU-MEL qui m’a aidé en me fournissant des documents importants à la réalisation de ce travail.

M Sévérin COCOUVI, technicien biomédical au CHU-MEL pour m’avoir permis de col- lecter des informations précieuses.

Toutes les autorités et corps professoral de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) spécialement ceux du Département de Génie Biomédical (GBM) pour la formation et leurs conseils.

Tout le personnel du CHU-MEL en particulier les membres du service d’entretien et de maintenance pour leurs appuis et leurs contributions dans le bon déroulement de notre stage.

Tous ceux qui étaient en stage avec moi au CHU-MEL en particulier à Mme Thomasia DOVI

Tous mes camarades de la septième promotion en Maintenance Biomédicale et Hospi- talière (MBH) de l’EPAC.

Tous ceux qui ont contribué d’une manière et d’une autre à la réalisation de ce travail.

.

(4)

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU LISTE DES ABREVIATIONS

CPU : Collège Polytechnique et Universitaire EPAC : École Polytechnique d’Abomey-Calavi GBM : Génie Biomédical

SP : Secrétaire Particulière CODIR : COmité de DIRection

CGE : Conseil Général des Enseignants CP : Conseil Pédagogique

CED : Conseil des Enseignants de Départements ; CAP : Centre Autonome de Perfectionnement

CAR : Centre Autonome de Radiologie

CUPPE : Centre Universitaire de Promotion de Petites Entreprises CECURI : Centre Unicole de Recherche et d'Informations ;

CCLPV : Complexe Clinique Laboratoire et Pharmacie Vétérinaires ; CUMEG : Centre Universitaire de Mécanique Générale

UPSGE : Unité de Prestation de Services du Génie Electrique ; HOMEL : Hôpital de la Mère et de l’Enfant – Lagune ;

CHU-MEL : Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant-Lagune ; CSMI : Centre de Santé Maternelle et Infantile

CEE : Communauté Economique Européenne DSVA : Désinfection des Surfaces par Voie Aérienne.

ATNC : Agents transmissible Non Conventionnels AFNOR : Association Française de Normalisation GBM : Génie BioMédical

CERA : Centre d’Entretiens et de Réparation Automobile DSVA : Des Surfaces par Voie Aérienne

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ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFI- CHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

Page | v LISTE DES FIGURES, IMAGES ET TABLEAUX

LISTE DES FIGURES :

Figure 1 : Organigramme de l’EPAC... 5

Figure 2 : Organigramme de CHU-MEL ... 12

Figure 3 : Organigramme de la Division d’Entretien et de Maintenance du CHU MEL ... 15

Figure 4 : Composants de la fonction maintenance biomédicale ... 16

Figure 5 : Organigramme d'intervention ... 20

Figure 6 : Désinfection par dispersât dirigé ... 37

Figure 7 : les différentes phases de la désinfection de l’appareil ... 40

Figure 8 : Schéma Synoptique du diffuseur DOSMed

DCAV

... 42

LISTE DES IMAGES :

Image 1 : Vue de l’entrée de l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi ... 3

Image 2 : Vue de l’entrée principale de l’HOMEL ... 8

Image 3 : Aspirateur électrique ... 27

Image 4 : Aspirateur manuel ... 27

Image 5 : Pèse bébé Numérique ... 27

Image 6 : Pèse bébé Analogique ... 27

Image 7 : Générateur d’oxygène ... 28

Image 8 : Détecteur d’hilycobatti ... 28

Image 9 : Générateur d’impulsion ... 29

Image 10 : Oxymètre de pouls ... 29

Image 11 : Diffuseur de produit de stérilisation ... 29

Image 12 : Pèse Personne Analogique ... 29

Image 13 : PHOTO Du diffuseur DOSDiff

DCAV01

... 41

LISTE DES TABLEAUX :

Tableau 1 : Effectifs du personnel du service des ressources humaines. ... 11

Tableau 2 : Tableau descriptif des activités à mettre en œuvre et des résultats attendus du service biomédical ... 17

Tableau 3 : Récapitulatif des activités de maintenance corrective effectuées par service. ... 22

Tableau 4 : Récapitulatif des composants utilisés au cours de la réalisation .... 43

Tableau 5 : Guide de dépannage du diffuseur ... 49

Tableau 6 : Evaluation du coût du dispositif ... 50

Tableau 7 : Récapitulatifs des diffuseurs AEROSEPT et le prix de vente du fabricant ... 51

Tableau 8 : tableau récapitulatif des zones de risque de l'environnement

hospitalier ... 54

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU Résumé

L’hôpital, de par son rôle à recevoir un grand nombre de patients, est une source de contamina- tion et d’infections de toutes sortes. Parmi les différentes infections, l’infection nosocomiale est celle contractée au sein d’un établissement de santé. Pour lutter contre cette dernière des me- sures de préventions ont été mises en place. Au nombre de ces différentes mesures de préven- tion, la stérilisation/désinfection des enceintes et des locaux joue un rôle fondamental. Il existe plusieurs procédés de stérilisation/désinfection des enceintes et des locaux dont le procédé auto- matique. Ce dernier permet de désinfecter les locaux en diffusant un liquide de stérilisation hors présence humaine stricte, grâce à un appareil automatique.

Mots clés : infection nosocomiale, Stérilisation, diffuseur.

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ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFI- CHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

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Abstract

The hospital, by its role to receive a large number of patients, is a source of contamination and infections of all kinds. Among the various infections, nosocomial infection is that contracted within a health facility. To fight against the latter preventive measures have been put in place.

Among these various preventive measures, the sterilization / disinfection of pregnant and premises plays a fundamental role. There are several methods of sterilization / disinfection of enclosures and premises including the automatic process. The latter makes it possible to disin- fect the premises by diffusing a liquid of sterilization out of strict human presence, thanks to an automatic device.

Key words : nosocomial infection, Sterilization, diffuser.

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

Table des matières

Dédicace ...ii

REMERCIEMENTS ... iii

Résumé ... vi

Abstract ... vii

INTRODUCTION ... 10

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE FORMATION ... 3

1.1. HISTORIQUE DE L’ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI ... 3

1.2. ORGANIGRAMME ET MISSIONS DE L’EPAC ... 5

1.3. DEPARTEMENT S ET UNITES D’APPLICATION DE L’EPAC ... 6

1.4. DEPARTEMENT DE GENIE BIOMEDICAL ... 7

CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE ... 8

2.1. HISTIRIQUE DU CENTRE HOSPILATIER UNIVERSITAIRE DE LA MERE ET DE L’ENFANT LAGUNE ... 8

2.2. SITUATION GGEOGRAPHIQUE ... 9

2.3. SITUATION ORGANISATIONNELLE ... 9

2.3.1. Les organes de gestion et de consultation ... 9

2.3.2. Les organes administratifs ... 10

2.3.3. Les organes techniques... 11

2.3.4. Organigramme de l’hopital ... 12

2.4. PRESENTATION DE LA DIVISION ENTRETIEN ET MAINTENANCE (DEM) ... 13

2.4.2. La Section Biomédicale ... 13

2.4.3. La Section Mécanique et la Section Informatique ... 13

2.4.4. La Section Electricité ... 14

2.4.5. La Section Plomberie ... 14

2.4.6. La section menuiserie ... 14

2.4.7. Le Magasin ... 14

2.4.8. Le Secrétariat ... 14

2.5. ESPRIT DU SERVICE DE MAINTENANCE DU CHU-MEL ... 16

2.5.2. Fonction de la maintenance biomédicale ... 16

2.5.1. Les attentes de la fonction maintenance biomédicale. ... 16

2.6. ORGANIGRAMME D’INTERVENTION ... 19

CHAPITRE III : DEROULEMENT DU STAGE ... 21

3.1. QUELQUES OUTILS DE GESTION DE LA MAINTENANCE ... 21

3.2. BREF APERCU SUR CERTAINS EQUIPEMENTS RENCONTRES SUR LE TERRAIN 21 3.3. TRAVAUX DE MAINTENANCE CORRCETIVE ... 22

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ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFI- CHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

Page |ix

3.4. AUTRES TRAVAUX EFFECTUES ... 26

3.5. IMAGE DE QUELQUES EQUIPEMENTS RENCONTRES AU COURS DU STAGE .... 27

CHAPITRE IV : ETUDE D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE DE STERILISATION ... 31

4.1. GENERALITES SUR LA STERILISATION ET LA DESINFECTION EN MILIEU HOSPITALIER ... 31

4.1.1. Définition : Stérilisation et Désinfection ... 32

4.1.1.1. La stérilisation ... 32

4.1.2. Quelques exemples de stérilisation ... 32

4.1.3. Procédés de désinfection des surfaces des locaux ... 36

4.2. ETUDE DU DIFFUSEUR DE LIQUIDE DE STERILISATION ... 38

4.2.1. Définition ... 38

4.2.2. Domaine d’utilisation d’un diffuseur de liquide de stérilisation. ... 39

4.2.3. Principe de fonctionnement d’un diffuseur ... 39

4.2.4. Cycle de fonctionnement du diffuseur du liquide désinfectant ... 39

CHAPITRE 5. REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE DE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION ... 41

5.1. PRESENTATION DU DIFUSEUR ... 41

Le diffuseur que nous avons réalisé sera normé ‘’DOSDiff DCAV 01’’ ... 41

5.2. Schéma synoptique ... 42

5.3. Liste des composants ... 43

5.4. Schémas de montage ... 45

5.5. Fonctionnement du diffuseur ... 46

5.6. Manuel d’utilisation ... 47

5.6.1. Mode d’utilisation ... 47

5.6.2. Précaution d’utilisation ... 47

5.7. Maintenance ... 47

5.7.1. Définition ... 47

5.7.2. Protocole de maintenance du diffuseur ... 48

5.8. ANALYSE ECONOMIQUE ET FINANCIERE ... 50

5.9. Quelques diffuseurs AEROSEPT et le prix de vente du fabricant ... 51

CONCLUSION ... 52

Bibliographie ... 53

ANNEXES ... 54

Annexe 1 ... 54

Annexe2 ; historiques ... 55

Historique de la stérilisation des instruments ... 55

Bref historique sur la désinfection des locaux en milieu hospitalier ... 57

Infection nosocomial ... 57

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

INTRODUCTION

Dans les milieux hospitaliers, la disponibilité fonctionnelle des dispositifs médicaux, pour la production des soins de santé de qualité, dépend du personnel de la Maintenance Biomédicale.

Pour cela, ce personnel intervenant dans la réparation et le suivi de ces dispositifs médicaux doit avoir suivi une formation sur le fonctionnement et la maintenance de ces derniers. Dans l’optique de faire de ses étudiants des techniciens biomédicaux aptes à maintenir ou à rétablir ces équipements en bon état de fonctionnement et de leur faire acquérir le savoir-faire, l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)offre à ses apprenants en fin de formation en Main- tenance Biomédicale et Hospitalière(MBH), un stage pratique. Le nôtre s’est déroulé, du 09 Juillet 2018 au 25 Août 2017, CHU MEL. Ce stage nous donne la possibilité de mettre au point nos connaissances, de développer nos facultés d’analyse et de synthèse face aux réalités pra- tiques du terrain.

Ce fut une occasion pour nous de mettre en pratique les différentes notions apprises et aussi de se confronter aux réalités du terrain. Au cours de notre stage, nous avons porté une attention particulière sur la stérilisation des enceintes et locaux : « Etude et réalisation d’un diffuseur de liquide de stérilisation avec afficheur et calcul automatique du temps de diffusion ». Nous dé- velopperons notre travail suivant deux points à savoir :

 La présentation du lieu de formation et le lieu de notre stage et ensuite répartir sur plusieurs points les différentes activités que nous avons eues à faire tout au long de notre stage ;

 La présentation du travail de fin de formation à travers Etude et réalisation d’un diffu- seur de liquide de stérilisation avec afficheur et calcul automatique du temps de diffu- sion.

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ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFI- CHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

Page | 2

Première Partie

PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE FORMA-

TION ET DU LIEU DE STAGE

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE FORMA- TION

1.1. HISTORIQUE DE L’ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI L’école Polytechnique d’Abomey-Calavi est la structure qui a assuré notre formation. Il convient donc en premier lieu de la présenter à travers son historique, son organigramme, ses missions et ses différents départements et unités d’application.

Image 1 : Vue de l’entrée de l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi

Le Collège Polytechnique et Universitaire (CPU) avait ouvert ses portes aux premiers étu- diants en février 1977. Fruit de la coopération canadienne, il devient le 25 février 2005 École Polytechnique d’Abomey Calavi, un établissement public de formation scientifique et tech- nique supérieure orienté vers la professionnalisation. En tant que tel, il est un maillon capital de notre système universitaire, mieux, du système éducatif béninois. La première promotion est sortie en 1980.

A l’origine, on pouvait compter parmi les formateurs un grand nombre d’enseignants cana- diens, mais grâce à la politique de relève appliquée par le Bénin, le nombre d’enseignants ca- nadiens avait progressivement diminué pour être totalement remplacé par un nombre important d’enseignants nationaux de haut niveau académique.

(13)

ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

Chapitre 1

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

Page | 4 Comme on peut le remarquer, l’ex-CPU à un moment donné de son évolution était devenu une institution prête à générer dans un avenir proche, des ingénieurs de conception ; ce qui d’ailleurs urgeait à partir du moment où, d’année en année, les besoins en formation d’ingé- nieurs devenaient de plus en plus pressants, obligeant ainsi à l’ouverture du second cycle.

Le 25 février 2005, le Président de la République, Chef de l’État, Chef du gouvernement, signe un Décret (N°2005-078) portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), « une École Supérieure à caractère de Grande École » dépendant directement de l’Université d’Abomey-Calavi. Un an auparavant, c’est-à-dire depuis la rentrée académique 2003-2004, la première promotion de l’EPAC a dû effectuer sa rentrée en Prépa, Secteur Industriel ; et ce malgré toutes les difficultés inhérentes à toute entreprise humaine.

(14)

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU 1.2. ORGANIGRAMME ET MISSIONS DE L’EPAC

L’organigramme ci-dessous présente l’organisation structurelle de l’EPAC

Figure 1 : Organigramme de l’EPAC

(15)

ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

Chapitre 1

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

Page | 6 L'Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC) est un établissement public à caractère scien- tifique qui a pour missions de :

 Former des bacheliers au grade de techniciens et d’ingénieurs ;

 Former essentiellement des ingénieurs de conception dans les domaines biologique et industriel ;

 Promouvoir la recherche scientifique et technologique ;

 Perfectionner ou recycler les personnels d’entreprise dans les domaines de la biologie et de l’industrie.

1.3. DEPARTEMENT S ET UNITES D’APPLICATION DE L’EPAC

Au plan académique, l’EPAC comporte onze départements, répartis dans deux secteurs :

 Secteur biologique, composé du :

 Département du Génie de l’Environnement (GEN) ;

 Département de Génie de l’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (GIRM) ;

 Département de la Biologie Humaine (GBH) ;

 Département de Production et Santé Animales (PSA) ;

 Département de Génie de la Technologie Alimentaire (GTA).

 Secteur industriel, composé du :

 Département de Génie Informatique et Télécommunication (GIT) ;

 Département de Génie Electrique (GE) ;

 Département de Génie Mécanique et Energétique (GME) ;

 Département de Génie Civil (GC) ;

 Département de Génie des procédés chimiques (GPC) ;

 Département de Génie Biomédical (GBM) créé en 2009, il assure actuellement la formation des techniciens en Maintenance Biomédicale et Hospitalière(MBH).

C’est dans ce département que nous avons suivi notre formation (GBM/MBH).

Parallèlement à tout ce qui précède, il convient de mentionner que l’ex CPU ne développait pas que des activités qui relèvent du domaine pédagogique. C’est aussi une institution presta- taire de services à travers un certain nombre d’unités de production créées dans les différents départements ; citons entre autres :

 Le Centre Cunicole de Recherches et d’Informations (CE.CU.R.I.) ;

 L’Unité de Prestation de Service en Génie Électrique (U.P.G.E.) ;

 Le Centre Autonome de Radiologie (C.A.R.) ;

 Le Centre d’Entretiens et de Réparation Automobile (CERA) ;

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

 Le Centre Autonome de Perfectionnement (C.A.P) ;

 Le Centre Universitaire de Promotion des Petites Entreprises (CUPPE) créé au CPU pour aider les finissants à se prendre en charge eux-mêmes en créant leurs propres en- treprises.

 Le laboratoire de recherche et d’essai en Génie civil (L.E.R.G.C) 1.4. DEPARTEMENT DE GENIE BIOMEDICAL

Le département de Génie Biomédical (GBM) a vu le jour à l’aube de l’année acadé- mique 2009-2010. Il a pour mission de former des techniciens en Maintenance Biomédicale et Hospitalière (MBH), ainsi que des ingénieurs biomédicaux. Il est actuellement dirigé par le Pr FAGBEMI Latif A. La formation des techniciens dans ce département se déroule en six se- mestres de seize semaines chacun ; un total de trois années dont la première dure deux semestres et se passe en tronc commun avec d’autres filières en licence professionnelle. Après ces deux semestres de cours communs, les troisième, quatrième et cinquième semestres sont consacrés à la spécialisation en Maintenance Biomédicale et Hospitalière.

A la fin du 2ème et du 4ème semestre, le département GBM envoie ses étudiants en stage, le 1er stage pour leur immersion et l’observation des travaux de maintenance dans le milieu hospitalier et le 2ème stage pour leur participation aux travaux de maintenance. Le dernier se- mestre est consacré au projet de fin de cycle. Au cours de ce semestre, l’étudiant, à travers un stage pratique, développe un thème d’utilité pratique dans la réalisation de la maintenance bio- médicale et hospitalière. Ainsi donc, le département GBM de l’EPAC verra sortir cette année sa sixième promotion de techniciens biomédicaux.

L’EPAC est une école supérieure polytechnique de référence pour la formation dans les secteurs industriel et biologique. Il assure aussi des prestations de services au travers de ses différentes unités de prestation.

(17)

ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

Chapitre 2

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

Page |8

CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE

2.1. HISTIRIQUE DU CENTRE HOSPILATIER UNIVERSITAIRE DE LA MERE ET DE L’ENFANT LAGUNE

7

Le Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant-Lagune (CHU-MEL) de COTO- NOU a été créé le 07 Octobre 2002 sous le nom de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant –La- gune.HOMEL). Il est né de la fusion de deux formations sanitaires : la Maternité Lagune et le Centre de Santé Maternelle et Infantile (CSMI).

Le CHU-MEL est un établissement public à caractère social, et un hôpital de référence en ma- tière de gynéco-obstétrique et de pédiatrie. Il est doté d’une semi-autonome financière. Sa ca- pacité d’accueil initiale d’environ trois cent lits (300) et berceaux a été porté à quatre cent (400) après la fin d’une nouvelle série de travaux de construction en 2009. Au niveau du personnel, à la date du 01 Avril 2012, l’effectif des employés de l’HOMEL est de 491 personnes.

Centre hospitalo-universitaire, le CHU-MEL a trois principales missions :

 Assurer les soins (préventifs, curatifs, et promotionnels),

 Assurer la formation continue des étudiants en médecine, des sages-femmes, des infir- miers et infirmières des assistants sociaux, des médecins en spécialité,

 La recherche.

Image 2 : Vue de l’entrée principale de l’HOMEL

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

Le CHU-MEL accorde une grande importance à la formation continue de son personnel et fonc- tionne selon un système de management de la qualité des soins, appuyé par la coopération ja- ponaise.

2.2. SITUATION GGEOGRAPHIQUE

Le CHU-MEL se situe dans la commune de Cotonou au quartier TOKPA HOHO dans le 5ème arrondissement, sur un territoire limité au Nord par le Lycée Technique Coulibaly, au Sud par des centres commerciaux, à l’Est par la Lagune de Cotonou (Lac NOKOUE) et à l’Ouest par la voie pavée menant au Marché DANTOKPA.

2.3. SITUATION ORGANISATIONNELLE

L’organisation de l’HOMEL repose sur les organes de gestion et de consultation, les structures administratives et techniques.

2.3.1. Les organes de gestion et de consultation

Les attributions de ces organes sont contenues dans les statuts de l’institution hospitalière.

Ainsi nous avons :

Le Conseil d’Administration (CA)

Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom du centre, dans la limite de l’objectif social. Il se réunit en session ordinaire deux fois par an pour étu- dier et approuver, soit le budget de l’exercice à venir, soit les états financiers et le rapport d’activités de l’exercice écoulé.

La Commission Médicale Consultative

C’est un organe qui est consulté sur les principales questions relatives aux activités médi- cales et paramédicales, à l’organisation et au fonctionnement des services médicaux et médicotechniques.

Le Comité de Direction (CoDir)

C’est un organe consultatif obligatoire examinant toutes les questions relatives à l’organisa- tion générale du travail, aux statuts du personnel, à l’élaboration du budget, à la politique gé- nérale de l’hôpital, à l’hygiène, la sécurité et à la salubrité dans les services.

La Commission d’Hygiène et de Sécurité (CHS)

C’est un organe technique de contrôle et de gestion de l’hygiène des espaces et des individus, 1de la salubrité, de la sécurité des personnes et de leurs biens, celle du patrimoine du centre, des risques d’incendie ou d’inondation et des risques d’accident de travail.

La Cellule de Contrôle de Gestion (CCG)

C’est un organe technique d’analyse des informations économiques, financières et statistiques aux fins d’améliorer la gestion de la formation sanitaire.

La Cellule de Management de la Qualité (CMQ)

(19)

ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

Chapitre 2

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

Page | 10 Elle s’occupe de la mise en place et de la gestion de la démarche qualité sans oublier le con- cept japonais des 5S (Séparer, Systématiser, Salubrité, Standardiser, Se discipliner)

2.3.2. Les organes administratifs La structure administrative de l’Hôpital est composée de :

La Direction : la direction du CHU-MEL est assurée par :

 Une Directrice (responsable de la structure) ;

 Un Médecin Coordonnateur des Services Médicaux et Techniques ;

 Un Chef du Service des Affaires Economiques (responsable des affaires économiques)

;

 Un Chef du Service des Affaires Financières (responsable des affaires financières).

 Un Chef de Service des Ressources Humaines (CSRH).

Nous pouvons aussi identifier les services suivants :

Le Service des Affaires Economiques (SAE)

Il est chargé de la facturation des droits de l’établissement, la tenue de la comptabilité matière, la gestion des malades et la tenue des statistiques, la maintenance et de l’entretien, la gestion des régies d’avance. Pour ce faire, il regroupe les divisions suivantes : Division Economat, Division Gestion des Malades et Statistiques, Division de l’Entretien et la Maintenance.

Le Service des Affaires Financières (SAF)

C’est l’ensemble des moyens financiers dont se dote l’hôpital pour chaque année pour assurer les dépenses de fonctionnement et d’investissement. Elles sont constituées par :

 Les recettes provenant des prestations ;

 La Subvention annuelle de l’Etat ;

 Les dons et legs.

Le budget de l’année 2013 est équilibré en recettes et en dépenses pour un montant de 3 463 060 000Fcfa. Il se reparti comme suit :

-Budget de fonctionnement : 3 128 000 000Fcfa -Budget d’investissement : 335 060 000Fcfa

Les ressources matérielles

Elles sont les moyens permettant le diagnostic et le traitement des affections. Ce sont les infrastructures avec leurs équipements et le matériel médicotechnique. L’Hôpital dispose actuellement de :

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

 Plusieurs bâtiments qui abritent les différents services de soins, d’hospitalisation et d’administration ;

 D’équipements médicotechniques qui varient selon les spécialités et les activités de services ;

 Matériels roulant ;

 Groupes électrogènes de relai automatique en cas de coupure de courant de la SBEE.

Les ressources humaines

Etant la plus importante ressource d’une organisation, les ressources humaines de l’HO- MEL sont composées du personnel médical ; du personnel paramédical ; du personnel ad- ministratif ; du personnel d’entretien et de soutien.

Pour son animation, l’hôpital emploi en année 2013, au total 537 agents toutes catégories professionnelles confondues relevant de plusieurs statuts.

Ces agents de l’HOMEL sont soumis aux règles générales régissant le statut des agents permanents de l’Etat ou à celles de la convention collective générale de travail qui réagissent certaines catégories socioprofessionnelles. Les agents recrutés sur contrat sont rémunérés soit par le budget autonome de l’hôpital ; soit sur le budget de l’Etat selon les cas. Par contre tous les prestataires de services (PS ce) sont rémunérés sur le budget autonome de l’hôpital.

Selon les données de la division Gestion Prévisionnelle et suivi de carrière du service des ressources humaines, ce personnel se compose de plusieurs corps socioprofessionnels présentées dans le tableau.

Tableau 1 : Effectifs du personnel du service des ressources humaines.

Personnel Encadreur Exécutant Total

Effectifs 92 474 566

Pourcentage 16,25% 83,74% 100%

2.3.3. Les organes techniques

Dans le cadre de sa mission de soins, de formation et de recherche, le CHU-MEL comporte deux services médicaux : le Service Médical de la Mère et le Service Médical de l’Enfant. A ces deux services médicaux sont annexés trois services : le service du laboratoire ; le service d’imagerie médicale et le service de la kinésithérapie.

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ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

Chapitre 2

REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

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2.3.4. Organigramme de l’hopital

Le CHU-MEL est sous la tutelle du Ministère de la Santé et garde des relations privilégiées avec la Direction Départementale de la Santé de l’Atlantique et du Littoral (DDS-Atl/Litt).

Figure 2 : Organigramme de CHU-MEL

DIRECTION DEPARTEMENTAL DE LA SANTE DE L’ATLANTIQUE-LITTORAL CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LA MERE ET DE L’ENFANT LAGUNE

Service des ressources humaines Service des affaires économiques Service des affaires financières Service médical et médicotech- nique

Division formation et évalua-

tion

Division ges- tion prévi-

sionnelle

Division gestion administrative

et paie

Gestion adminis- trative et

du per- sonnel

Gestion des ma- lades et

statis- tiques

Division écono-

mat

Division en- tretien et

mainte- nance

Budget et compta-

bilité

Caisse et recou-

vrement Médico- technique

Médical et chirur- gical Secteur /

Mère

Sec- teur / Enfant

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

2.4. PRESENTATION DE LA DIVISION ENTRETIEN ET MAINTENANCE (DEM)

La Division Entretien et Maintenance du CHU-MEL a été créée depuis 2008. Actuellement, elle est dirigée par l’ingénieur Magloire Kayodé CHABI. Il intervient plus du côté biomédical que dans les autres secteurs de la maintenance. Il a pour mission d’amoindrir les coûts de main- tenance, d’assurer le bon fonctionnement du matériel médicotechnique et toutes autres instal- lations liées à l’infrastructure du centre. Elle s’occupe d’une part de la gestion des stocks et du suivi de la qualité des interventions des prestataires extérieurs intervenant dans ce domaine ; d’autre part, elle intervient dans l’acquisition de nouveaux équipements et consommables en tant que « personne ressource », puis s’occupe de la réception et de l’installation de ces équi- pements. Elle assure également la formation des utilisateurs pour la sécurité des personnes et la sureté des équipements.

Comme dans tout autre établissement de soin, il existe au CHU-MEL trois possibilités pour effectuer la maintenance des dispositifs médicaux : la maintenance réalisée en interne effectuée par les agents de la division maintenance du centre, la maintenance réalisée en externe effectuée soit par le fabricant, soit par une société de la place et la maintenance réalisée en partenariat effectuée en collaboration avec le fabricant par un prestataire extérieur.

2.4.2. La Section Biomédicale

Cette section intervient uniquement sur les équipements biomédicaux. Elle s’occupe de la ré- ception, l’installation des nouveaux équipements, la formation des utilisateurs, l’entretien, et la gestion des équipements biomédicaux. Elle assure également :

- La maintenance préventive de ses équipements (microscopes, respirateurs, centrifugeuses…) ciblés en fonction de leur importance et des compétences des techniciens.

- La maintenance corrective de tous les équipements biomédicaux dans la mesure des compé- tences techniques de l’équipe et des possibilités financières de l’hôpital.

La Division Maintenance du CHU-MEL regroupe 5 sections structurée comme suit 2.4.3. La Section Mécanique et la Section Informatique

Les sections mécanique et informatique s’occupent respectivement de tous les travaux de mé- canique et de tous les travaux informatiques.

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Chapitre 2

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Page | 14 2.4.4. La Section Electricité

Elle se charge de l’exécution de tous les travaux d’électricité : l’entretien du réseau électrique (éclairage, armoire électrique) ; les travaux d’électrification ; l’entretien du groupe électrogène.

2.4.5. La Section Plomberie

Cette section se charge de l’exécution de tous les travaux de plomberie : l’entretien de la station d’épuration où toutes les eaux usées sont traitées avant d’être rejetées dans la lagune ; l’entretien et le suivi du château d’eau.

2.4.6. La section menuiserie

Cette section se charge de l’exécution de tous les travaux de menuiserie : l’entretien des tables des chaises et de tous matériels faits en bois.

2.4.7. Le Magasin

C’est le lieu de stockage des pièces de rechange et d’équipements neufs en attente d’installation.

2.4.8. Le Secrétariat

Il assure la réception des doléances et leur enregistrement, la mise à jour du registre des travaux effectués et de toutes autres informations. Pour son bon fonctionnement, la division mainte- nance biomédicale a mis en place une organisation pour répondre aux différents besoins des services médicotechniques. Ainsi nous avons : le planning annuel, les « check List », les fiches mensuelles d’inventaire d’équipements par salle, les fiches de vie des appareils, le guide rapide d’utilisation.

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU La figure 3 qui suit présente l’organigramme du service de Maintenance du CHU-MEL

Chef Division Entretien et Maintenance CHABI Magloire

Chef Section Biomédicale ( vacant )

Responsable Magasin Equipement mé- dicaux et des pièces de rechange

AHOUNOU Roberte Chef Section Electri-

cité ABOUKE Jean

Technicien COCOUVI Sévérin

Secrétaire ADAMOU Maïmouna

Chef Section Informatique

(Vacant)

Chef Section Plomberie

(Vacant)

Plombier GOZO Aurélien Electricien

CHODATON Wenceslas Technicien

G .Fiacre

Informaticien DOSSA Charbel

Figure 3 : Organigramme de la Division d’Entretien et de Maintenance du CHU MEL

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Chapitre 2

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Page | 16 2.5. ESPRIT DU SERVICE DE MAINTENANCE DU CHU-MEL

2.5.2. Fonction de la maintenance biomédicale

Le service de maintenance biomédicale à une fonction bien définit. Cette fonction est articulée autour de quatre axes :

Figure 4 : Composants de la fonction maintenance biomédicale

2.5.1. Les attentes de la fonction maintenance biomédicale.

Pour chaque axe de la fonction de maintenance, le tableau qui suit détaille les différentes actions à mener et les résultats attendus.

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

Tableau 2 : Tableau descriptif des activités à mettre en œuvre et des résultats attendus du service biomédical

Actions à mener Résultats attendus

Assurer la maintenance du matériel

-Intervenir sur les équipements dans le but de les mainte- nir ou de les remettre

-Gérer le stock de pièce de rechange

-Choisir le type de maintenance (interne, externe ou par- tenariat)

-Faire le suivi de la qualité des interventions des presta- taires extérieurs

-Faire contrôler les Equipement de Contrôle de Mesures et d’Essais

-Réduction du nombre de pannes -Réduction des délais d’interventions -Réduction des coûts de maintenance -Respect des modes opératoires et des pro- tocoles

Suivre l’évolution du parc -Conseiller pour l’achat de nouveaux équipements et con- sommables ;

-Réceptionner et installer les nouveaux équipements ; -Remplir les fiches d’intervention (dans la Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur ou sur papier) ; -Rédiger des protocoles de maintenance préventive -Participer à la réforme des équipements

-Equipements adaptés aux besoins des uti- lisateurs

-Compatibilité des consommables -Meilleur suivi du parc

Assurer la sécurité des personnes et la sureté des équipements -Former le personnel utilisateur sur les équipements

-Appliquer les textes officiels (retrait, mise à jour ou res- triction d’utilisation de l’équipement)

-Assurer la compatibilité des consommables et acces- soires

-Analyser les dysfonctionnements

-Signaler tout incident grave (matériovigilance)

-Sécurité du patient et des utilisateurs -Signalement d’incidents égal à zéro -Respect de la règlementation en vigueur

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Chapitre 2

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Page | 18 Former et informer les utilisateurs, les services

-Former les utilisateurs

-Sensibiliser les utilisateurs aux risques -Indiquer les consignes de sécurité

-Informer le personnel des procédures de maintenance

-Réduction du nombre de pannes -Circulation des informations

-Amélioration des procédures de retour du matériel défectueux

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Page | 19 2.6. ORGANIGRAMME D’INTERVENTION

Pour chaque intervention il faut suivre des étapes très précise. Ces étapes sont bien détaillées dans le schéma ci-dessous

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ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

Chapitre 2

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Page | 20 Figure 5 : Organigramme d'intervention

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

CHAPITRE III : DEROULEMENT DU STAGE

Afin d’acquérir plus de connaissances pratiques dans le domaine de la Maintenance Biomédicale et Hospitalière, nous avons eu à effectuer notre stage de fin de formation au CHU MEL. Commencé le 09 Juillet 2018 nous avons été placer sous l’autorité directe de M Magloire CHABI chef de la division entretien et maintenance du CHU-MEL. Au cours de cette période de stage nous avons eu à effectuer plusieurs activités de maintenance.

3.1. QUELQUES OUTILS DE GESTION DE LA MAINTENANCE

Au cours de ce stage au service de maintenance nous eut à notre disposition plusieurs outils nous permettant d’effectuer au bien notre travail afin de mieux satisfaire le personnel ou les utilisateurs. Au nombre de ces outils nous pouvons citer :

- les fiches de vie des équipements -les fiches de prestation de service - les checklist

- le planning -…

3.2. BREF APERCU SUR CERTAINS EQUIPEMENTS RENCONTRES SUR LE TERRAIN

Pousse seringue électrique

Cet appareil permet de perfuser en continu et à débit constant et réglable un soluté ou un médicament. Comme principe de fonctionnement, le pousse seringue est constitué d’un moteur pas-pas qui fait progresser régulièrement le piston de la seringue grâce à un système pignon- crémaillère. Il est commandé par un système électronique permettant de signaler des dysfonc- tionnements grâce à des alarmes.

Concentrateur d’oxygène

C’est un appareil à usage médical destiné aux personnes souffrant d’insuffisance respira- toire. Les concentrateurs d’oxygène sont aussi utilisés pour des besoins non-médicaux dans les avions avec des cabines non-pressurisées pour compenser le manque de dioxygène dans l’air ambiant. Son principe est de concentrer le dioxygène de l’air en ôtant le diazote. Cet appareil peut concentrer le dioxygène et de l’air jusqu’à un taux proche de 90%.

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Chapitre 3

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Page | 22 3.3. TRAVAUX DE MAINTENANCE CORRCETIVE

La maintenance corrective est l’ensemble des actes entrepris pour remettre en état de fonctionnement une ou des fonctions d’un dispositif défaillant. Par défi- nition, elle intervient après une panne et consiste à la corriger en cherchant la cause pour remettre en état de fonctionnement l’appareil. Les activités de maintenance corrective effectué sont résumées dans le tableau qui suit.

Tableau 3 : Récapitulatif des activités de maintenance corrective effectuées par service.

.

Equipements Service PANNES DIAGNOSTICS ACTIONS MENEES RESULTATS OBTE- NUS

Lampe bala- deuse chirurgi- cale

MARQUET LU- CEA50

Chirurgie

Problème de mobilité

absence d’écrou pour fixer le sup- port

Replacement et fixation de l’écrou

Bonne mobilité

UPS Merry Elite 1500 Pro N°130708E

Stérilisa- tion

Absence d’autono- mie

Usure des batte- ries

(défectueux)

Changement des batteries Bon Fonctionnement Machine à laver

Buanderie Ne s’allume pas

Fusible défec- tueuse

Remplacement du fu- sible,

Résultat : le fusible s’est encore fondu donc surten- sion permanente au dé- marrage court-circuit possible au niveau des en- roulements du moteur

Néant (Action en cours)

Rallonge

Buanderie

Absence de courants dans prises

Fil de liaison à la phase déconnecté

Fixation du fil conducteur Fonctionnement

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU .

Equipements Service PANNES DIAGNOSTICS ACTIONS MENEES RESULTATS OBTE- NUS

Charriot Infirmerie Problème de mobilité

Absence d’écrous Remplacement des écrous et dégraissage

En état de fonctionne- ment

Aspirateur

FAZZINI S.R.L.

F60

Urgence pédia- trique

Absence d’aspiration

Fuite d’air (Absence d’étan- chéité au niveau du bocal)

Mise en place de téflon au niveau de la couverture du bocal pour plus d’étan- chéité

Aspiration

Bonne pression d’aspi- ration

Concentrateur d’oxygène Jay5

Urgence Pédia- trique

Humidifica- teur défail- lant

Faible pression d’o2 à la sortie (Couvercle de l’humidificateur non conforme)

Remplacement du cou- vercle

Humidification correct du gaz (O2) envoyé vers le patient

Pèse bébé Analogique Seca gmbh et co

Chirurgie

Ne donne pas de va- leurs exactes

Mauvais cali- brage

Calibrage et entretien Fonctionnement normal

Pèse personne numérique DT150

Pédiatrie Néant Néant Installation Bon fonctionnement

Pèse personne numérique DT15

Pédiatrie Ne s’allume pas

Défaut de char- geur

18v en output au lieu de 9v

Remplacement du char- geur par une sortie de 9V

Allumage fonctionne- ment

Générateur d’impulsion Fysiomed Neodiadyme 2000

kinésithé- rapie

Faible ab- sence d’im- pulsion

Défaut de sonde

Action en cours -

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Chapitre 3

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Page | 24 .

Equipements Service PANNES DIAGNOSTICS ACTIONS MENEES RESULTATS OB- TENU

Concentrateur d’oxygène Jay5

Pédiatrie

Débit d’oxygène en sortie faible

Faible pression d’aire à la sortir des colonnes de fixation de impu- reté contenu dans l’air

Remplacement des co- lonnes par d’autres co- lonnes d’anciens généra- teur d’oxygène

-

Problème persistant

Armoire métal-

lique Echographie

Désolida- risation des portes de l’ar- moire

Mauvais position- nement des portes

Repositionnement portes Portes remisent en place

Moniteur multi- paramétrique

WELCHALLYN

Réanima- tion

Ne s’al- lume pas

Défaut d’alimen- tation (chargeur défectueux)

Action en cours -

Néant Diffuseur de

produit de stéri- lisation

SANI SYSTEM Polti

Stérilisation Ecoule- ment d’eau

Réservoir d’eau percé

Fermeture du trou Plus d’écoulement

Oxymètre de

Pouls Réanima-

tion

Problème de sonde

Défaut de sonde Action en cours Néant Pèse personne

analogique

Urgence Pédiatrique

Ne mesure pas de va- leurs exactes

Défaut de calibra-

tion Calibrage et entretien Bon fonctionnement

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Equipements Service PANNES DIAGNOSTICS ACTIONS MENEES RESULTATS OB- TENU

Concentrateur d’oxygène

NEWLIFEelite

Urgence pé- diatrique

Pression faible

fuite au niveau du

bocal Changement de bocal

Bonne pression.

Absence de fuite

Aspirateur

FAZZINI S.R.L.

F60

Pédiatrie N’aspire pas

fuite au niveau du bocal (problème d’étanchéité au niveau du cou- vercle du bocal)

Mise en place de téflon

Aspiration normale Bonne pression d’aspi- ration

Chariot Stérilisation Désolida- risation des Rous

Usure des bou- lons

Remise en place des rous et entretient

Rous mise en place Bon fonctionnement UPS merry Urgence pé-

diatrique

Problème d’allu- mage

Batteries défec- tueuses

Remplacement des batte-

ries Fonctionnement

Aspirateur

FAZZINI S.R.L.

F60

Urgence pé- diatrique

Problème D’aspira- tion

Fuite au niveau du bocal (bocal mal fermé)

Fermeture du bocal Aspiration

Bonne pression d’aspi- ration

Aspirateur Manuel Pedal suction unit

Urgence pé- diatrique

Problème d’aspira- tion

Fuite au niveau du filtre

Mise en place du téflon et entretien

Bonne Aspiration

Pèse personne Urgence pé- diatrique

La valeur affiché est incorrecte

Problème de cali-

brage Recalibrage et entretien

Bon fonctionnement

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ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

Chapitre 3

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Page | 26 3.4. AUTRES TRAVAUX EFFECTUES

Durant notre stage au CHU MEL, nous avons aussi participé à l’entretien, l’installation et la mise en service de certains appareils médicaux en dehors du CHU MEL. Voici une brève des- cription des actions menés hors du CHU MEL

- Maintenance et entretien des tables de TP d’odontologie à la Faculté des Sciences de la Santé (FFS). Ces tables sont installées pour permettre aux étudiants en odontologie de mieux se perfectionner. Nous avons donc changé des tuyaux d’air et d’eau du compresseur vers la table ; changé des tuyaux des pédales ; changements des têtes porteuses de la lampe chirurgicale.

- Installation de fauteuil dentaire ;

- Réparation d’un détecteur d’hélico bactérie au niveau de la clinique les Archanges de Ag- blangandan ;

- Réparation d’un UPS au niveau de la clinique les Archanges de Agblangandan ; - Installation de pèse personne électrique ;

- Mise en service des couveuses et table d’anesthésie ; - Formation des utilisateurs sur l’entretien ;

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3.5. IMAGE DE QUELQUES EQUIPEMENTS RENCONTRES AU COURS DU STAGE

Image 3 : Aspirateur électrique Image 4 : Aspirateur manuel

Image 5 : Pèse bébé Numérique Image 6 : Pèse bébé Analogique

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ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

Chapitre 3

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Page | 28 Image 7 : Générateur d’oxygène Image 8 : Détecteur d’hilycobatti

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Image 9 : Générateur d’impulsion Image 10 : Oxymètre de pouls

Image 11 : Diffuseur de produit de stérilisation Image 12 : Pèse Personne Analogique

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ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

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DEUXIEME PARTIE

ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE DE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIF-

FUSION

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CHAPITRE IV : ETUDE D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE DE STERILI- SATION

PROBLEMATIQUE

Le diffuseur de produit de stérilisation constitue un moyen de désinfection des salles afin de prévenir les infections nosocomiales. En effet sur la plupart des diffuseurs existants, le choix du temps de stérilisation se fait manuellement de plus pour d’autres marques de diffuseur il faut rester dans la salle pendant la diffusion du liquide de stérilisation. Pour les diffuseurs avec sélection manuelle du temps de diffusion il faut sois même calculer le temps de diffusion en fonction de l’indication du fabricant du liquide de stérilisation, du débit de diffusion du dif- fuseur avant de l’insérer au niveau du diffuseur. Vu que le temps de diffusion est fonction du débit de diffusion du diffuseur, lorsque l’établissement change de diffuseur il faudra reprendre le calcul.

Dans le but de faciliter la tâche au technicien biomédical et d’éviter d’éventuelles er- reurs de calcul du temps de diffusion et/ou des erreurs au cours de la sélection du temps de nous avons effectué l’étude et la réalisation d’un diffuseur de liquide de stérilisation avec afficheur et calcul automatique du temps de diffusion.

4.1. GENERALITES SUR LA STERILISATION ET LA DESINFECTION EN MI- LIEU HOSPITALIER

L’hôpital est un immense réservoir de germes (parasites, champignons, bactéries, virus, agents transmissibles non conventionnels (ATNC)). Les principaux vecteurs de ces agents infectieux sont : l’air, l’eau, la nourriture, le linge, le matériel et les déchets. Ces vecteurs sont à l’origine des infections nosocomiales aux quelles sont exposés le personnel, les usagers du centre et en- viron.

Pour lutter contre ces infections, il est important de maitriser l’environnement hospita- lier afin de connaitre le niveau du risque d’infection que présente chaque zone ainsi des mesures d’hygiène appropriées pourront être prisent. La stérilisation /désinfection du matériel médico- chirurgical réutilisable et des enceintes biomédicales est une fonction capitale de l’organisation hospitalière et participe fortement à la gestion des infections nosocomiales.

(41)

ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

Chapitre 4

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Page | 32 4.1.1. Définition : Stérilisation et Désinfection

4.1.1.1. La stérilisation

C’est la mise en œuvre d’un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer tous les micro-organismes vivants de quelque nature que ce soit portés par un objet parfaitement nettoyé.

Le petit Larousse défini la stérilisation comme : Action de détruire les toxines et les micros organismes dans un local, dans une substance, sur un instrument chirurgical par des procédés physiques (chaleur, radiation ultraviolette …) ou chimiques (antiseptique).

Selon la norme NF EN 556, un dispositif médical est dit stérile lorsque la probabilité théorique qu’un micro-organisme viable soit présent sur ce dispositif est inférieur ou égale à 1 sur 106. La stérilisation présente les concepts qui sont ;

 L’efficacité qui vise à détruire totalement les microbes pathogènes ;

 L’innocuité qui vise à conserver le matériel médical ;

 La sécurité des opérateurs, de l’environnement, et des patients.

4.1.1.2. Désinfection

La désinfection, elle est : une opération au résultat momentané, qui permet d’éliminer ou de tuer les microorganismes et/ou d’inactiver les virus portés par les milieux inertes conta- minés en fonction des objectifs fixés. La portée de cette opération est limitée aux micro-orga- nismes présents au moment de l’opération.

4.1.2. Quelques exemples de stérilisation

A l’hôpital, il est important de stériliser non seulement les matériels médicaux utilisés dans les zones à risque d’infection (voir tableau 8 en annexe 1) et qui sont réutilisables mais aussi de stériliser/désinfecter les enceintes dans lesquels ils sont utilisés. Plusieurs méthodes sont utili- sées pour la stérilisation des instruments et des enceintes biomédicales.

4.1.2.1. Stérilisation des instruments/dispositifs médicaux

Divers procédés sont utilisés pour obtenir l’état stérile des dispositifs médicaux à savoir :

 La stérilisation par chaleur :

Cette méthode est utilisée pour détruire les microorganismes par élévation de la tempé- rature. La stérilisation par chaleur peut se faire de deux manière différente, soit par cha- leur sec (en utilisant le poupinel qui n’est plus recommandé) ou soit par chaleur humide

‘ en utilisant l’autoclave).

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

 Stérilisation par la chaleur sèche(Poupinel) : ici l’oxygène de l’air est porté à une tem- pérature élevée qui provoque la dénaturation des protéines bactériennes par oxydation, et il faut habituellement de 2 à 3 heures à 160°C afin que la température soit atteinte au cœur de la charge, le temps étant décompté à partir du moment où la température a atteint le plateau thermique.

C’est l’ancien procédé mis au point par Dr Gaston Poupinel mais proscrit par l’arrêté des « bonnes pratiques de pharmacie hospitalière » pour plusieurs raisons à savoir :

Ce procédé présente de nombreux inconvénients dont :

- L’inefficacité vis-à-vis des agents transmissibles non conventionnels.

- Conditionnement inadapté au maintien de l’état stérile (boites métalliques peu jointive, sachets non pelables) l’air est un mauvais conducteur de la chaleur (la répartition non homogène)

- La température élevée altère petit à petit le matériel à stériliser ainsi que l’appareil même.

 Stérilisation par humide(autoclave). Elle est appliquée à des préparations ou matériels conditionnés dans des protecteurs de stérilité. Le matériel à stériliser est exposé à l’ac- tion de la vapeur d’eau saturée sous pression à une température et durant un temps de contact déterminés. Le transfert d’énergie vers le matériel à stériliser se réalise par con- densation de la vapeur saturée. Les cycles, pour être efficaces et maîtrisables, doivent être des cycles avec pulsations de vapeur en phase de prétraitement, pour parfaitement éliminer l’air, indésirable. C’est la méthode le plus utilisé en milieu hospitalier pour stériliser, les textiles recyclables (champs opératoires, habillement chirurgical), les pan- sements (tissés et non tissés), les instruments chirurgicaux en acier inox, la verrerie le caoutchouc, les polymères et les élastomères. L’association de chaleur et d’eau (sous forme saturée) réalise une dénaturation protéinique.

 La stérilisation par les gaz : - Oxyde d’éthylène

La stérilisation à base d’Oxyde d’éthylène répondant à la norme NF EN 14 22, utilisant de l’oxyde d’éthylène pur ou un mélange d’oxyde d’éthylène et d’azote ou de dioxyde de carbone,

(43)

ETUDE ET REALISATION D’UN DIFFUSEUR DE LIQUIDE STERILISATION AVEC AFFICHEUR ET CALCUL AUTOMATIQUE DU TEMPS DE DIFFUSION

Chapitre 4

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Page | 34 à des températures comprises entre 37 et 55 °C est utilisé pour les matériels médico-chirurgi- caux qui ne supportent pas l’autoclavage (PVC, polyéthylène, matériels électroniques, caméras, microscope, appareils photos…) Mais l’oxyde d’éthylène est un gaz très difficile à manipuler (risques d’explosion et d’inflammabilité), très toxique pour le patient et le personnel, ce qui nécessite des installations et des traitements complémentaires particuliers (désorption du gaz qui a été absorbé par les polymères dans des enceintes chauffées et ventilées pendant la durée nécessaire à l’élimination de l’oxyde d’éthylène jusqu’à des seuils jugés non toxique)

-Formaldéhyde

La stérilisation au moyen de la vapeur-formaldéhyde est réservée au matériel qui ne résiste pas à plus de 80 °C et qui ne peut donc être traité par la vapeur d’eau sous pression. Elle repose sur la double action du gaz formaldéhyde et de la vapeur d’eau, en dépression. C’est un gaz peu pénétrant qui réalise une stérilisation en surface des matériels et des locaux mais toxique pour l’utilisateur.

-Peroxyde d’hydrogène (H2O2) suivi d’une Phase plasma et l’acide per acétique.

Les stérilisations par peroxyde d’hydrogène (H2O2) suivi d’une phase plasma et par l’acide per acétique sont réservées à la stérilisation des enceintes mais aussi à certains dispositifs médicaux thermosensibles qui y sont compatible et dont les conditions de stérilisation ont été validées au préalable.

La stérilisation par radiations ionisantes ou non (par exposition à un rayonnement gamma ou à un faisceau d’électrons accéléré) : Elle peut être réalisée à température ambiante ; mais les installations sont complexes et couteuses. De plus ce procédé n’est compatible qu’avec certains matériaux.

4.1.2.2. Stérilisation/désinfection des surfaces des locaux

En milieu hospitalier, la désinfection des locaux fait appel à différentes techniques dont la mise en œuvre est fonction du type de local et/ou d’activités. Elle a pour but de prévenir les infections croisées et d’atteindre les niveaux de contamination les plus bas dans l’environnement des pa- tients fragilisés. Son objectif est de réduire les micro-organismes –bactéries, champions virus) des surfaces verticales ou horizontales.

Elle est souhaitable :

 Lorsqu’un malade relève de mesure d’isolement septique : respiratoire, cutané et entérique ;

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REALISE PAR Cédric Arsène Vignon DOSSOU

 Avant l’admission d’un malade immunodéprimé bénéficiant d’un isolement aseptique

La désinfection des locaux est en outre nécessaire :

 Pour les secteurs à haut risques d’infection tels que les blocs opératoires, les salles de soins intensifs, dans les salles d’urgences, les unités de réanimation…

 Pour les secteurs protégés : hématologie, services de greffes, centres de traitement des grands brulés.

Nous pouvons distinguer deux types de désinfection des locaux :

La désinfection continue qui est l’ensemble des moyens utilisés en présence du malade. Elle est réalisée au chevet du malade et aide à détruire les micro-organismes potentiellement pathogènes qui sont émis dans l’environnement.

La désinfection terminale ou désinfection des surfaces par voie aérienne (DSVA) ; elle est réalisée en absence du malade et se fait par la projection d’un dispersât sur les objets et les surfaces à traiter à l’aide d’un appareil manuel (disper- sât dirigé) ou automatique (dispersât non dirigé).

Avant toute désinfection terminal ou désinfections des surfaces par voie aérienne il faut effec- tuer la préparation des locaux afin d’assuré la propreté de la salle.

4.1.2.3. Préparation des locaux avant la désinfection terminale

Le résultat de la stérilisation/désinfection des locaux dépend de la qualité de chacune des étapes qui précédent la stérilisation/désinfection proprement dite. Le but de ces étapes préalables est de réduire le nombre de germes présents sur dans la salle à désinfecter et de faciliter l’étape suivante. La qualité de stérilisation dépend donc directement de celle des deux phases prépara- toires de la stérilisation. Il s’agit de :

La phase d’évacuation C’est la phase pendant laquelle ;

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