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Chapitre 3 RŽsultats expŽrimentaux

3.3.4 DŽtermination de VFP et PAF

Figure 3.27 : Images MEB de la surface de de Hf7N9. Pour lÕimage A, aprs traitement par ions Ar+, une zone poreuse p = 0.12, lÕimage B la surface polie mŽcaniquement p = 0.045.

3.3.4 DŽtermination de VFP et PAF

Pour Zr7N9, sur la surface traitŽe par le faisceau dÕions Ar+, nous observons des pores, les plus petits ayant une taille dÕau moins 10 nm (figure 3.28). Le calcul de la porositŽ moyenne dans lՎchantillon donne une valeur p = 0.10(4) . Cette moyenne cache des zones ˆ porositŽ ŽlevŽe, par exemple p = 0.16, et des zones o la porositŽ est plus faible, p = 0.08. On reconnait aussi que dans les zones plus poreuses, les pores sont plus gros que dans les zones moins poreuses. Aprs le polissage mŽcanique la porositŽ moyenne est plus faible, p = 0.055(5) (cÕest le comportement attendu dÕun matŽriau possŽdant la propriŽtŽ de Ç self-healing È).

Figure 3.28 : Images MEB de la surface de Zr7N9 traitŽe par faisceau dÕions Ar+. Ë gauche, une zone plus poreuse (p=0.14) quՈ droite (p=0.075). LÕimage du bas est un grossissement de lÕimage situŽe en haut et ˆ droite o lÕon peut voir des nanopores et une diffŽrence peu prononcŽe dÕintensitŽ montre une zone plus dense.

La porositŽ de Hf7N9 (c.f. figure 3.22) ayant une surface mŽcaniquement polie est p = 0.12(3) pour la zone poreuse et p = 0.015 pour la zone plus dense. Aprs le traitement par faisceau dÕions Ar+, nous obtenons p=0.16(4) comme valeur moyenne. Comme pour Zr7N9, la valeur de la porositŽ de Hf7N9 correspond ˆ une moyenne entre des zones ˆ porositŽ plus ŽlevŽe (p

=0.20) et des zones, comme lÕimage A de la figure 3.22 o la porositŽ est moins ŽlevŽe (p = 0.12). De nouveau, des pores jusquՈ une taille dÕenviron 10 nm sont observŽs (figure 3.29).

Figure 3.29 : Image MEB de lՎchantillon Hf7N9 o des traces de nanoporositŽs sont visibles.

Les rŽsultats ci-dessus montrent que la porositŽ de cet Žchantillon nÕest pas uniforme et change suivant la profondeur. Pour cette raison, nous essayons dÕestimer la porositŽ moyenne ˆ partir de la gŽomŽtrie et de la masse totale du matŽriau pour des expŽriences futures et pour vŽrifier la validitŽ de la structure cristalline obtenu. Nous mesurons la densitŽ de lՎchantillon du nouveau nitrure dÕhafnium (149) par une mŽthode directe.

Figure 3.30 : SchŽma reprŽsentant lՎchantillon Hf7N9 dans la capsule de platine, tel quÕil Žtait pour la mesure directe.

La masse totale de lՎchantillon plus le cylindre de platine (capsule) est mesurŽe, soit 72.8(1) mg. DÕaprs la figure 3.30, on calcule les volumes soit pour la capsule Pt un volume de 2.33(8) mm3 et pour lՎchantillon de 1.87(12) mm3. La masse volumique du platine est 21.45 g/cm3 et on dŽduit la masse de la capsule en platine : 50.0(1.9) mg. La masse de lՎchantillon est 22.8(1.8) mg. Nous en dŽduisons une masse volumique de 12.2(1.8) g/cm3 pour lՎchantillon poreux. La densitŽ du matŽriau obtenu par les mesures DRX Žtait de 11.89 g/cm3 ce qui suggre que la porositŽ moyenne de lՎchantillon ne peut pas de manire significative excŽder 0.13. Cependant, lÕincertitude du rŽsultat, provenant de la mesure des dimensions, est trs importante, due au fait que la capsule se dŽforme pendant la synthse HP-HT. Ce rŽsultat nous donne donc une valeur plus qualitative que quantitative.

Dans les 2 Žchantillons, Zr7N9 et Hf7N9, la porositŽ nÕest donc pas uniforme. De la nanoporositŽ est prŽsente, mais pas de manire systŽmatique. Lorsque nous mesurons le module Žlastique ou la duretŽ, il peut y avoir des Žcarts entre les mesures du notamment ˆ une variation locale de la porositŽ ˆ la surface de lՎchantillon, et de ce fait conna”tre la porositŽ ˆ lÕendroit de la mesure peut tre intŽressant. De la mme manire, la distribution de la porositŽ dŽcrite par la fonction dÕautocorrŽlation des pores (PAF) doit tre connu dans cette zone o les mesures des propriŽtŽs mŽcaniques ont ŽtŽ rŽalisŽes. Notre Žtude de la fonction dÕautocorrŽlation de la distribution des pores, rŽalisŽs pour diffŽrentes zones de Zr7N9 (figure 3.31) montre une symŽtrie quasi circulaire de la PAF, mme si la valeur absolue de la porositŽ

nÕest pas la mme. Dans la figure 3.31, nous voyons certains rŽsultats particuliers de lÕanalyse dans diffŽrentes zones de lՎchantillon qui prŽsentent des distributions lŽgrement elliptiques, mais ceci est du ˆ une incertitude locale et non ˆ une distorsion systŽmatique des pores. Nous pouvons alors utiliser lÕapproche de Hashin-Shtrikmann pour calculer les valeurs des modules Žlastiques pour un matŽriau dense ˆ partir des donnŽes pour lՎchantillon de Zr7N9 poreux ˆ nÕimporte quel endroit. Les dŽtails de cette approche se trouvent dans la partie 2.4.

Figure 3.31 : A et C : Images MEB de deux zones poreuses de Zr7N9, B et D : ReprŽsentation de la fonction dÕautocorrŽlation des pores respectivement pour A et C. On observe une lŽgre distorsion dans les images des analyses de la PAF qui nÕest cependant pas systŽmatique. Nous avons utilisŽ la mme procŽdure pour Hf7N9 et nous obtenons le mme rŽsultat, comme prŽsentŽ sur les images de la figure 3.32 ci-aprs. La distribution isotrope de PAF observŽe pour lՎchantillon Hf7N9 suggre que nous pouvons donc utiliser lÕapproche de Hashin-Shtrikman pour calculer les modules Žlastiques du matŽriau dense ˆ partir des valeurs pour le matŽriau poreux.

A B

Figure 3.32 : A et C: Images MEB de deux zones poreuses de Hf7N9, B et D : ReprŽsentation de la fonction dÕautocorrŽlation des pores respectivement pour les images A et C. LÕimage D montre aussi lÕimage binaire utilisŽe pour le calcul. On observe une lŽgre dŽformation de la PAF.