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Chapitre 4 Les rapports à l'espace et à l'ethnicité : Analyse

4.3 Dire l'immigration à Laval

4.3.2 D’autres questions, d’autres pistes de réflexion

Quelles significations pouvons-nous dégager de ce qui précède? Et si le discours des répondants appartenant au groupe majoritaire, ne faisaient que reproduire un discours globalement associé aux banlieues américaines? Un discours touchant autant le cadre physique de l’espace suburbain que son cadre social; une vision universaliste, un peu plus conservatrice, qui valorise la cohésion sociale par la convergence vers la tradition du groupe majoritaire.

transformations que subit l’espace de Laval. Les critères d’inclusion/exclusion au quartier s’expriment dès lors sur une base ethnique plutôt que sociale ou spatiale, ce qui fait en sorte d’occulter les rivalités entre quartiers et de créer un sentiment factice d’homogénéité.

Notre analyse présente l’intérêt et l’originalité d’avoir pris en considération les tensions qui sous-tendent l’idéal physique et social de la banlieue. Ainsi, il a été possible de mettre en lumière les effets contradictoires des transformations sociales, nécessaires d’une part pour attirer plus de population et assurer un revenu permettant de renouveler les installations (et ainsi éviter la désuétude et la fuite vers les autres villes de périphérie), mais néfaste, d’autre part, au sentiment de communauté, à l’idéal de tranquillité, à l’homogénéité socio- économique, etc.

Pour la plupart des répondants, la présence accrue des minorités ethnoculturelles issues de l'immigration dans leur quartier va de pair avec cette « vague » de transformation du paysage lavallois. L’arrivée des nouveaux Lavallois minorisés est pour ainsi dire vue comme une conséquence du développement urbain de Laval. Ils sont mentionnés de façon concomitante avec les principaux changements physiques associés à des transformations urbaines répondant à une densification de la population. Ils sont aussi massivement associés à la ville de Montréal. Dans cette optique, nous avançons ici que l’intolérance face aux minorités ethnoculturelles doit être analysée dans le cadre plus global des transformations des banlieues où les immigrants et les minorités ethnoculturelles représentent les changements urbains espaces de banlieues de première couronne et le sentiment de leur incorporation dans la métropole. Selon cette logique, ceux-ci pourraient être, aux yeux de certains répondants, le symbole de l’échec des idéaux physiques et sociaux traditionnellement associés à l’espace de la banlieue.

Conclusion

Retournons maintenant à la question à la base de cette recherche qui voulait comprendre ce que révélaient les discours mobilisés par les Lavallois sur les rapports qu’ils entretiennent avec la diversité ethnoculturelle. À savoir, quels éléments sont mobilisés par les Lavallois lorsqu'ils évoquent la diversité ethnique en lien avec leur espace habité? Pour répondre à ce questionnement, nous avons commencé par une mise en contexte du paradoxe lavallois, des composantes pertinentes ayant trait à la ville de Laval, des banlieues québécoises ainsi que des discours nationaux et citoyens sur la diversité ethnique. Le paradoxe de la ville de Laval confronte l’apparente crainte des citoyens lavallois face à l’altérité ethnoculturelle au fait que celle-ci soit de plus en plus présente dans la population de la ville. Bien que, selon le sondage le Vrai Visage du Québec, les Lavallois se sentent plus menacés par la diversité ethnoculturelle que les autres villes à proximité de Montréal, des sondages relèvent que les résidents des milieux suburbains voient, généralement, l’altérité ethnoculturelle d’un œil moins favorable que les résidents des quartiers centraux. Cette observation a d’ailleurs influencé le choix de se centrer sur les qualités de banlieue de la ville de Laval pour comprendre, d’une part les tensions urbaines qui forment les territoires de la ville suburbaine, et, d’autre part, les représentations associées à l’espace de la banlieue ayant pu modifier le rapport à l’espace des habitants. Toutefois, avant d’établir les bases conceptuelles relatives aux banlieues, nous avons abordé le contexte propre à la ville de Laval. Bien que considérée comme un milieu suburbain, la ville de Laval a une histoire et un contexte politique bien particulier qui la distingue des autres villes suburbaines. Une fois la table mise, nous avons exposé les questionnements qui ont guidé cette recherche, soit quels sont les discours des Lavallois sur l’altérité ethnique de leur ville et à quels espaces (identitaires, physiques, sociaux, etc.) sont-ils associés?

Lazzarotti (2006). Ces notions ont été mobilisées tout au long de l’analyse des discours citoyens, permettant de comprendre le rapport identitaire des répondants avec leur espace habité. Les concepts d’espace privé et d’espace public nous ont finalement peu servi, car nous avons constaté que les répondants mobilisaient plutôt des définitions de l’espace que l’on pourrait qualifier de « semi-public » ou liminal. Au niveau des relations ethniques, les concepts de frontière ethnique et de citoyenneté développés respectivement par Juteau (1999) et Neveu (2004), ont permis de constater que les discours d’une forte majorité des répondants, étaient biaisés en faveur de la culture du groupe majoritaire Québécois francophone. Nous avons aussi vu que la conception de citoyenneté et d’identité nationale s’entrecroisent dans la majorité des narrations de façon à créer un large éventail permettant d’hiérarchiser les légitimités citoyennes en fonction de facteurs comme l’origine nationale, la langue parlée, le temps dans le quartier et l’appartenance culturelle.

La présentation des concepts a été suivie de la présentation de la méthodologie. Les discours citoyens ont été collectés par l’intermédiaire d’entretiens semi-directifs inspirés de la méthode des récits de vie et leur analyse s’est effectuée à l’aune des concepts présentés dans le deuxième chapitre. Ensuite, nous avons abordé certaines considérations éthiques relatives au contexte de recherche et à la posture de la chercheure.

Dans le quatrième chapitre, nous avons présenté les résultats de l’analyse des discours citoyens. Nous avons constaté que l’urbanité de la ville de Montréal est généralement assez mal perçue par les répondants. Ceux-ci voient aussi d’un mauvais œil la majorité des développements urbains de la ville de Laval, jugeant qu’ils sont le résultat de décisions impulsives motivées par les profits à court terme plutôt que par une vision d’ensemble. D’ailleurs, nous constatons que le sentiment d’appartenance des Lavallois s’exprime en fonction du quartier, ce qui vient désamorcer la prétention d’homogénéité qui plane sur les territoires suburbains. Les répondants considèrent d’ailleurs certains quartiers de la ville (Chomedey et Pont Viau, dans ce cas) comme loin d’être idylliques.

Subséquemment, dans la présentation de leur espace habité, les répondants identifient la présence d’immigrants dans toutes les sphères de l’espace public et cela se produit particulièrement lorsqu’il est question de changement dans l’espace physique et social du

quartier. Même si la présence d’immigrants est parfois associée à des améliorations dans la vie communautaire, ces occurrences sont très rares et leur présence reste principalement connotée de manière négative. Les répondants semblent aussi entretenir une vision relativement négative des voisins issus de l’immigration, lorsque nous les interrogeons sur leur espace privé. Certains répondants révèlent être choqués de la différence de catégorisation des espaces attenants à la maison, les jugeant publics alors que leurs résidents les utilisent comme des espaces privés. L’entretien de la maison est un autre aspect qui est abordé comme étant « culturel » par les répondants.

Plusieurs répondants expriment ressentir une détérioration du lien social dans le quartier. Ce constat est souvent lié à des éléments macrosociaux comme l’amenuisement du rôle de l’Église dans le maintien d’un sentiment de communauté et l’expansion de la société de consommation, mais glisse parfois vers l’élément plus spécifique de la présence d’immigrants ou de minorités ethnoculturelles dans le quartier. D’ailleurs, cet Autre est considéré comme plus menaçant par les répondants majoritaires lorsqu’il s’installe à proximité d’autres résidents du même groupe ethnique ou lorsqu’il affiche des signes, vestimentaires ou autres, renvoyant à une appartenance ethnoculturelle minorisée. Nous constatons que les éléments associés, soit à la culture arabe, soit à la religion musulmane, sont perçus de manière particulièrement négative.

Nous avons pu voir que les répondants appartenant au groupe majoritaire tendent à hiérarchiser le degré de nationité des Lavallois issus de l’immigration, à l’image de la citoyenneté horizontale de Neveu (2004). Nous avons identifié quatre facteurs à l’aune desquels est jugée la légitimité citoyenne des résidents : la langue, le pays d’origine, l’appartenance culturelle et le temps passé dans le quartier. Bien que ce discours soit majoritaire, une minorité de répondants estime que la présence de Lavallois issus de l’immigration améliore la qualité de vie du quartier et constitue la nouvelle réalité internationale.

Les résultats démontrent que les répondants (Québécois francophones et immigrants européens) sont très attachés à la vision traditionnelle (idéale) de la banlieue américaine.

Les territoires de la banlieue lavalloise sont donc en transition vers une forme plus urbaine. Si certaines recherches suggèrent que ce processus transformerait la ville de Laval en une sorte « d’annexe » de la ville de Montréal, les travaux de Germain (2014) et de Jean (2015) exposent plutôt que la ville de Laval s’autonomise à la face de sa voisine montréalaise et se forge une identité de grande ville bien distincte de la métropole voisine. Ces constats cadrent assez bien avec l’opinion peu favorable qu’ont les répondants lorsqu'ils parlent du mode de vie associé à la ville de Montréal. Nous avons d’ailleurs noté que l’inconfort face au développement urbain de Laval émerge, en partie, de la croyance partagée par plusieurs répondants que le développement urbain se fait spontanément, sans vision globale.

Parler de l’immigration par l’entremise de l’espace habité a permis de mettre en lumière les imbrications entre des discours sur l’immigration, la diversité culturelle et les changements urbains de la ville. Nous avons noté que les éléments considérés par les répondants comme problématiques dans leur rapport à l’espace étaient souvent liés soit à la présence de minorités ethnoculturelles issues de l’immigration, soit à la présence de changements urbains. Or, il se trouve que ces considérations sont imbriquées l’une dans l’autre; la présence de diversité étant perçue comme l’une des composantes du développement urbain de la ville de Laval. Cette diversité ethnique peut être vue comme une manifestation sociale des changements physiques et urbains; sorte de bouc émissaire des insatisfactions suivant la perte de repères dans le quartier. Plutôt que la cause des problèmes, les immigrants sont souvent représentés comme un symptôme d’une problématique plus grande : la transformation des territoires urbains des quartiers en une un espace qui cadre peu avec les conceptions traditionnelles de banlieue idéale.

Au final, loin de moi l’idée d’excuser l’intolérance des Lavallois. Ni de l’invisibiliser en la faisant passer comme une manifestation qui relève du champ spatial. Non. En fait, ce que je propose c’est que l’alliance de deux champs théoriques distincts, comme les théories de la géographie sociale et les théories des relations ethniques, permet une explication plus large que le simple constat de l’intolérance des Lavallois. Il permet aussi de proposer des pistes de

réponse sur pourquoi les Lavallois seraient plus méfiants de l’altérité ethnique que les résidents des autres villes voisines.

Ceci étant dit, j’ai conscience des limites de ma démarche qui sont inhérentes au cadre d’un projet mémoire. En premier lieu, je sais que je n’ai pas atteint un point de saturation des données lors des entrevues. Les contraintes de temps et de ressources m’ont motivées à me limiter à l’échantillon retenu, même si j’aurais aimé interroger un plus grand nombre de répondants. En second lieu, j’ai constaté que mon échantillon contenait peu de personnes immigrantes et que celles-ci discutaient moins facilement de leurs expériences du quartier. Idéalement, j’aurais apprécié donner la parole à plus de minorités ethnoculturelles. Finalement, les deux quartiers à l’étude, soit Laval-des-Rapides et Sainte-Rose, se situant les deux dans le centre de l’île de Laval (au nord et au sud), sont peut-être plus touchés par le développement urbain que les quartiers dans les pointes est ou ouest de l’île. Ainsi, les constats tirés de l’analyse des discours citoyens diffèrent peut-être pour les résidents des quartiers plus éloignés.

Au cours de cette recherche, des discussions ont été amorcées sur quelques avenues qui vaudraient la peine d’être explorées plus en détail. Ces éléments pourraient certainement être matière à recherches futures. J’ai constaté, à l'instar de Jean (2014) que les rapports à l’altérité ethnique peuvent aussi s’observer dans la sphère privée et par l’entremise du lien qu’entretiennent les répondants avec leur maison. Cette différence permet de constater qu’il y a différents rapports affectifs avec l’espace et que cela produit, à son tour, différentes logiques discursives en lien avec l’ethnicité.

Pour ce qui est des attitudes face à l’immigration, cette recherche réitère l’aspect précieux des collectes de données de type qualitatives. Plusieurs de mes répondants se disaient à la base assez ou très ouverts à la diversité ethnoculturelle, mais mobilisaient néanmoins dans la représentation de leur espace habité des dynamiques discursives qui faisaient état d’une relative fermeture face aux manifestations de diversité ethnoculturelle dans leur quartier. Face

à cette réalité, il est de mise de conserver une certaine réserve face aux résultats de sondages relevant les attitudes de la population sur l’immigration ou la diversité ethnoculturelle15.

Les études qui se concentrent sur un seul milieu sont assez rares dans le champ de la suburbanité et des études sur la ruralité québécoise en général (Froelich et Lenoir, 2013). La majorité des recherches actuellement disponibles sont des comparaisons entre différents milieux, soit dans le contexte de la suburbanité, soit dans le contexte de la ruralité. Bien que ces études soient intéressantes et permettent de répondre à des questionnements plus globaux, les études qui détaillent le contexte social et historique se trouvant au sein d’un même espace politique et proche géographiquement permettent d’arriver à des résultats plus précis, adaptés et à une théorisation contextualisée. Je crois que le fait d’avoir articulé,dans une certaine mesure, la réalité politique municipale aux discours citoyens a permis de se construire une vision plus holistique du phénomène lavallois. À cet égard, il serait intéressant de reproduire cette recherche dans d’autres espaces suburbains montréalais ayant une forte population issue de l’immigration. La ville de Brossard qui a une philosophie municipale d’ouverture à la diversité serait un excellent sujet pour étendre ce projet de recherche.

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