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Déterminants de la biodiversité en zone humide littorale 41 La biodiversité est multifactorielle, elle est le résultat sur les espèces vivantes de la diversité

des actions anthropiques et de la gestion des territoires qui les structurent à l’échelle du paysage

Origine anthropique de l’évolution de la diversité des espèces

42 La mise en relation des résultats des observations de terrain avec les diverses utilisations de ces milieux, tout en écartant l’hypothèse des effets des aléas naturels, rend compte de l’impact direct de l’humain sur l’environnement humide littoral. Sa variabilité à l’échelle de l’écosystème et du paysage traduit bien sa résilience : sa capacité à se réparer en intégrant toute perturbation pour atteindre un nouvel équilibre. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que ce système est vulnérable, selon l’intensité et la nature de la perturbation il peut vite être en danger et atteindre un stade irréversible de déséquilibre. C’est aussi une des raisons qui amènent à penser que les diverses utilisations de cet espace, dans leurs pratiques, traditionnelles ou modernes, individuelles ou collectives sont les déterminants de l’évolution structurelle de sa diversité biologique animale et végétale. Cette biodiversité résultante se définit au niveau des paysages, de l’écosystème ou du peuplement. Elle est bien le fruit de l’enrichissement, l’appauvrissement ou encore la disparition floristique observés à ces différentes échelles de considération que sont les impacts de la mosaïque d’activités pratiquées.

43 Ainsi les observations de terrain permettent de classifier les types d’activités humaines en fonction de leurs effets sur ce milieu. Deux types de déterminants anthropiques interviennent dans la biodiversité paysagère de ce système.

44 D’abord, les activités humaines traditionnelles de cultures, d’élevage et de captures d’espèces animales (crabes, oiseaux, poissons) par leurs pratiques ponctuelles, temporaires et saisonnières favorisent une réponse rapide à court terme de la végétation qui s’adapte. En effet, durant la saison pluvieuse, cycliquement la zone impraticable par les différents usagers à cause de la montée des eaux de pluie et de la marée favorise la croissance et la reproduction végétales. La densité floristique augmente, la production primaire est conséquente. Les organes de reproduction (graines, embryons, plants..) des espèces nouvelles susceptibles d’être introduites et des espèces autochtones en nombre important prolifèrent, enrichissant la flore. Ce phénomène se qualifie de biodiversité quantitative des espèces. De nouvelles espèces apparaissent d’où l’hétérogénéité du système, avec quelquefois des espèces invasives, donnant ainsi de nouveaux faciès écologiques et alors de nouveaux paysages : c’est alors une biodiversité qualitative.

45 D’autre part les activités modernes de tourisme, telles les parcours de découverte, les aménagements légers de sports et de loisirs (ball-trap, tir au pigeon d’argile, autre) provoquent des modifications de la nature du sol à l’origine d’un enrichissement de la végétation en espèces nouvelles, tels des herbacés au détriment du peuplement végétal humide originel qui s’amenuise jusqu’à disparaître. Ainsi, un paysage nouveau est né et la biodiversité est alors modifiée en qualité. Lorsqu’il s’agit d’aménagements lourds et pérennes comme les structures aéroportuaires, les routes, la végétation humide du littoral se retrouve sous forme de reliques. Comme on peut le constater aux abords des bourgs des communes installés sur la frange littorale.

46 Dans tous les cas, le nouveau paysage est l’adaptation aux conditions physiques du nouveau sol (calcaire, asséché), il traduit une adaptabilité de la végétation entretenant ainsi une biodiversité permanente. Ceci constitue un argument en faveur de la gestion actuelle de cet espace.

Influence de la gestion du littoral humide sur sa biodiversité

47 Cette dynamique des paysages humides littoraux est aussi le résultat de leur gestion passé et présente.

48 Cette zone occupe le Domaine Public Maritime (DPM) ou le Domaine Public Lacustre (DPL), les cinquante pas géométriques et appartient à l’État, à la région et aux Collectivités. Si bien que leur gestion s’avère multiple et complexe. Devant l’importance de leurs valeurs et fonctions, depuis les années 70, il a été mis en place par l’État différents outils réglementaires (lois et organismes) applicables aux Antilles, pour mieux gérer ces habitats humides littoraux

en vue de les pérenniser. L’année 1975 voit la création du Conservatoire du Littoral, 1986 le vote de la loi « littoral » et en 1992 c’est la loi sur l’eau. Depuis ces réglementations, il y eut de nombreux gestionnaires : l’Office National des Forêts (ONF), avec les Collectivités et la Région, qui donnaient l’autorisation d’exploiter certains secteurs ayant subi des modifications importantes. En 1987, la mise en Réserve Naturelle d’une certaine superficie de mangroves du Grand Cul-de-sac Marin (GCSM), avec les interdictions que cela comporte a permis de figer l’évolution d’autres sites. Mais l’application des textes législatifs et la surveillance des lieux n’ont pas réussi à empêcher les utilisations abusives, les détériorations et n’ont pas arrêté l’évolution paysagère.

49 Malgré la création de la DIREN, le parc National en 1987, la Réserve de Biosphère en 1993, l’inscription sur la liste de RAMSAR et la mise en place de la Gestion Intégrée des Zones Côtières par l’Europe,  l’évolution destructrice des zones humides littorales se poursuit afin d’étendre les zones habitables et industrielles. Car nous observons encore à l’heure actuelle des agro-secteurs au voisinage des bourgs, des grandes prairies en arrière des forêts, des canaux, des couloirs pour les végétaux invasifs. Tout un ensemble d’activités demandant un défrichage de la forêt.

50 Depuis les années 2000, les gestionnaires ont changé, la gestion intégrée s’amorce avec des plans de développement inscrit au Schéma d’Aménagement Régional. En février 2010, la gestion revient au Parc National et au Conservatoire du Littoral, ce dernier actuel propriétaire des superficies de mangroves. D’après le Ministère il revient de nos jours, de proposer des plans de protection, de restauration et de valorisation au profit du public avec les Collectivités, les associations et les usagers.

51 Ces différentes gestions ont favorisé au cours des temps, le maintien d’une biodiversité évolutive d’intérêt discutable. C’est le résultat d’une adaptation du système humide littoral aux nouvelles conditions environnementales créées par l’homme.

Discussion

52 Il est évident que la diversité des espèces qui composent les différents paysages de cette zone garantit la production de ressources destinées aux populations. Cette biodiversité de paysages qui est évolutive est un avantage économique, elle permet à certains usagers d’acquérir un statut social et endigue le chômage. Elle assure aussi une cohésion et une intégration sociales. Aussi la valeur sociologique inestimable de ces milieux humides littoraux, considérés comme un patrimoine écologique pour l’humanité, exige que leurs caractéristiques soient connues de tous. Il devient nécessaire alors d’apprendre aux populations des éco-gestes pour permettre leur pérennisation.

53 Cependant, cette biodiversité peut présenter un inconvénient majeur pour le système lui-même. En effet, l’hétérogénéité biologique du milieu par enrichissement en espèces étrangères suite aux différentes activités humaines, peut lui faire perdre sa valeur intrinsèque de protection, de nurseries, de filtre. De même, après diverses perturbations graves anthropiques (détournement des eaux des marées, creusement des canaux de drainage, apports de matériaux secs) il remplit difficilement ou pas ses fonctions, il ne peut rétablir l’équilibre du système. Alors il devient indispensable de limiter les utilisations de ces espaces littoraux pour ne pas provoquer leur disparition. Ce qui peut être occasionné par une méconnaissance de leurs valeurs et services.

Conclusion

54 Ainsi, les paysages littoraux humides tropicaux constituent un système évolutif avec une dynamique adaptée aux différentes conditions environnementales. La biodiversité qualitative et quantitative qui en résulte traduit la capacité de maintenir les caractéristiques de ce géosystème. Si bien que ce système littoral qui fonctionne comme une éponge réduit les effets de la sécheresse en favorisant la persistance d’une végétation verdoyante dont la valeur biologique est indispensable aux actions humaines (élevage, récolte). Alors qu’en période pluvieuse, il renouvelle son capital productif en ressources grâce à la diminution de la fréquence des utilisations. Dans les cas de perturbations fortes (utilisations intensives ou travaux d’aménagement), le système réagit par une hétérogénéité structurale végétale en quête d’un nouvel équilibre.

Adaptabilité de la biodiversité paysagère dans les littoraux humides antillais 15

VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement, Hors-série 14 | septembre 2012

55 Par son adaptabilité le système maintient une biodiversité spatiale et temporelle à l’échelle de l’écosystème et du paysage qui ne perdurera et ne pérennisera pas le rôle et les valeurs de ces milieux que par des utilisations raisonnées.

56 La biodiversité du système est d’abord à l’origine de toute exploitation de ressources biocénotiques et en même temps c’est la réponse du système vivant aux activités humaines autorisées ou non par les gestionnaires, c’est donc un bon indicateur de la dynamique sociale. Dans sa dimension temporelle, la diversité biologique paysagère, écosystémique et spécifique a un rôle historique en étant le résultat d’événements qu’elle explique et dans sa dimension spatiale naturelle, elle permet d’évaluer et de localiser ces événements. Ainsi donc, l’on pourrait penser que l’évolution de la biodiversité des paysages littoraux humides antillais se définit comme étant en même temps la cause et la conséquence de l’anthropisation sous-tendue par la gestion.

57 C’est pourquoi le point important est la gestion de ce territoire qui doit définir des cahiers des charges propres à chaque île.

58 Il est indispensable que les utilisations de ces littoraux qui garantissent le revenu de populations soient bien cadrées et limitées pour permettre la pérennité des milieux et des ressources. Peut être faudrait-il dresser des périmètres de protection des zones ou de créer un observatoire des littoraux à mangroves? Enfin, une meilleure connaissance du milieu humide par tous permettrait de proposer une gestion adaptée qui assurerait sa protection, sa conservation par l’homme qui occupe sa place dans ce système.

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Pour citer cet article Référence électronique

Michelle Dahomé Di Ruggiero, « Adaptabilité de la biodiversité paysagère dans les littoraux humides antillais », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Hors-série 14 | septembre 2012, mis en ligne le 15 septembre 2012, consulté le 08 octobre 2015. URL : http:// vertigo.revues.org/12413 ; DOI : 10.4000/vertigo.12413

À propos de l’auteur Michelle Dahomé Di Ruggiero

Docteure en Biogéographie, Professeure agrégée de Sciences de la vie et de la Terre au lycée général et technologique de Baimbridge en Guadeloupe, Adresse : Résidence Lasserre, Bâtiment C, n°12— Raizet, 97139 Les Abymes, Courriel : mimi.diru@orange.fr

Adaptabilité de la biodiversité paysagère dans les littoraux humides antillais 17

VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement, Hors-série 14 | septembre 2012

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Les littoraux à mangrove par leur situation géographique d’interface entre la terre et la mer se structurent en paysages caractéristiques des conditions physiques du milieu. Au cours des temps, les diverses utilisations humaines créèrent au sein de ces espaces une dynamique qui révèle des degrés divers de biodiversité animale et végétale. Ces paysages, autrefois considérés comme insalubres, étaient asséchés et voués à l’aménagement. Si bien que le constat des services et fonctions qu’ils assurent, en font des milieux d’importance capitale. De nos jours, est-ce de bon ton de les sanctuariser au nom du développement durable et les protéger des conséquences dues aux changements climatiques? Ou alors, laisser poursuivre leurs utilisations sans limites au regard de l’apport économique?

Cet article a pour but d’expliquer la biodiversité paysagère naturelle en zone humide littorale antillaise et de montrer sa dynamique et son origine. Des observations de terrain prouvent qu’ils sont empreints d’une grande résilience ce qui permet à leur biodiversité de s’adapter aux modifications environnementales tout en assurant le fonctionnement des écosystèmes.

Adaptability of the landscape garden biodiversity in the french west

Indian humids coastals zones

In the West Indies the coastal humid zones are located geographically between sea and land, it are structured in characteristics countries dependants of physicals conditions of environment. During the time, various humans’ uses founded within the areas, a dynamic which reveal various degrees of animal and vegetable biodiversity. These countries considered in the past as unhealthy, were draining and planning. The obvious fact of their values and functions showed that these areas were important and major. Actually, must they become one sanctuary for the durable development? Or then, must people continue their uses at look of their economical contribution?

The aim of this article is to explain the biodiversity of countries and species within the human coastal zone of West Indies; and show their dynamic, their origin. In fact, this environment have a great resistance which prove an adaptability of the biodiversity at the environmental alteration, is securing the functioning of ecosystem.

Entrées d’index

Mots-clés :  biodiversité, écosystèmes humides littoraux antillais, hétérogénéité végétale, actions humaines, gestion multiple

Keywords :  biodiversity, West Indian Coastal humid ecosystems, heterogeneous vegetation, human actions, various management

VertigO - la revue

électronique en sciences de

l'environnement

Hors-série 14  (septembre 2012)

Biodiversités et paysages : de la connaissance et de la représentation des paysages à leur aménagement durable

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