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du développement

Pertinence

La pertinence renvoie à la mesure dans laquelle les interventions de la Banque dans un pays répondent aux politiques et priorités du pays, aux besoins des bénéficiaires et aux propres priorités de la Banque.

La pertinence détermine également si la Banque a été sensible à l’évolution des circonstances dans le pays et dans le monde.

Les deux DSP ont abordé la nécessité de développer les infrastructures et le capital humain. Les secteurs principaux retenus pour l’appui (agriculture, transports, alimentation en eau et assainissement, et énergie) constituaient des priorités clés pour le pays et s’alignaient sur la Vision 2040 du Gouvernement ougandais ainsi que sur les premier et deuxième Plans de développement nationaux de l’Ouganda.

La Banque a répondu aux besoins nouveaux liés à la pandémie de COVID-19.

Pour ce qui est des projets, ceux entrepris dans le cadre du pilier I étaient en harmonie avec les priorités de développement du pays et les priorités de la Banque.

On ne peut pas en dire autant des projets appuyés au titre du pilier II. Seuls quelques projets du pilier II ont été approuvés dans le cadre du DSP 2011–2016, et aucun projet de ce pilier n’a été financé dans le cadre du DSP 2017–2021. Globalement, la pertinence de l’appui de la Banque à l’Ouganda dans le cadre des deux DSP est jugée satisfaisante.

Alignement sur les priorités du pays La Vision 2040 de l’Ouganda a pour but de faire passer le pays du statut de société à faible

revenu reposant sur l’agriculture de subsistance à celui d’économie industrielle prospère à revenu intermédiaire. Pour concrétiser cette vision, l’Ouganda a besoin d’infrastructures qui renforceront les éléments fondamentaux d’une économie en croissance. Le document de la Vision 2040 reconnaît les défis de développement clés qui doivent être relevés. Il s’agit notamment d’une faible compétitivité, d’un secteur privé faible, fragmenté et de taille modeste, de faibles niveaux d’industrialisation et d’ajout de valeur, d’infrastructures modernes insuffisantes (routes, chemins de fer, énergie, eau et assainissement) et d’une base de ressources humaines rendue inadéquate par l’insuffisance des soins de santé et la médiocrité de l’éducation.

Il est ressorti des entretiens avec les parties prenantes clés que les DSP de la BAD couvrant la période 2011–2021 cadraient parfaitement avec les besoins, les défis de développement et les priorités du pays décrits dans la Vision 2040 et les deux plans de développement nationaux de l’Ouganda (PDN  I et PDN  II). Les personnes interrogées ont clairement indiqué que l’appui de la BAD aux secteurs de l’agriculture, de l’énergie, des transports, de l’alimentation en eau et de l’assainissement était très pertinent.

Plus précisément, les interventions de la Banque dans le secteur de l’énergie au titre du pilier I des deux DSP ont relevé les défis de développement dans le secteur de l’électricité et étaient alignées sur les objectifs des deux PDN du gouvernement.

Les objectifs de développement des PDN pour le secteur de l’énergie sont de construire des

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Une évaluation de stratégie pays IDEV

installations de production, d’étendre le réseau de transport, de promouvoir l’efficacité énergétique, de renforcer le cadre institutionnel et réglementaire de l’énergie et de promouvoir les énergies renouvelables. L’appui de la Banque a contribué à mettre en place une capacité de production suffisante en créant des centrales hydroélectriques et en améliorant le transport, la distribution et l’utilisation de l’électricité.

Les projets de la Banque dans le secteur des transports étaient également bien alignés sur la Vision 2040, le PDN I et le PDN II de l’Ouganda.

Dans le secteur des transports, la Banque a appuyé des infrastructures intégrées qui ont optimisé l’utilisation des transports ferroviaires, routiers, maritimes et aériens. Les projets ont mis l’accent principalement sur le développement des réseaux routiers nationaux et régionaux, qui sont essentiels à l’ouverture des marchés et au renforcement de la compétitivité.

Les interventions de la Banque dans le secteur de l’AEA étaient aussi conformes à la Vision 2040 de l’Ouganda, au PDN I et au PDN II, notamment en ce qui concerne la manière dont elles ont contribué à atteindre les objectifs du plan national en matière de développement du secteur de l’eau et de l’assainissement. De même, le secteur de l’éducation figure dans le PDN II, et l’enseignement supérieur, la science et la technologie (HEST) étaient la cible d’un important projet de la Banque.

Le plan stratégique du secteur de l’éducation et des sports de l’Ouganda a également abordé la nécessité de créer des laboratoires, ce qui était très pertinent pour les projets de la Banque dans le domaine de l’éducation.

De plus, en juillet  2020, la Banque a approuvé l’octroi d’un appui à l’Ouganda pour répondre aux nouveaux défis socioéconomiques nationaux.

Cet appui budgétaire fourni par la Banque visait à atténuer les incidences négatives de la pandémie de COVID-19. Toutefois, le parlement ougandais a mis beaucoup de temps à approuver cet instrument.

De façon plus générale, les deux piliers des DSP – le développement des infrastructures en vue de l’industrialisation et le développement du capital humain (renforcement des compétences et des capacités) – étaient tous alignés sur la Vision 2040, le PDN  I et le PDN  II de l’Ouganda.

L’opérationnalisation du pilier I a apporté un appui indispensable au développement des infrastructures dans les secteurs susmentionnés, et le portefeuille de la Banque était aligné sur les plans et priorités nationaux et répondait aux besoins et priorités des parties prenantes. Les entretiens et les documents montrent cependant que le pilier II (développement du capital humain) n’était pas entièrement aligné sur l’évolution de la demande de formation axée sur les compétences en Ouganda. Le gouvernement s’étant fixé de nouvelles priorités, dans le cadre du pilier II, seuls quelques projets ont été approuvés au titre du premier DSP (2011–2015/2016) et aucun ne l’a été au titre du deuxième DSP (2017–2021). Les sujets interrogés ont expliqué qu’au cours de cette période, le gouvernement a préféré recourir à des financements sous forme de don et non à des prêts pour ses opérations du secteur social, notamment le développement des ressources humaines.

Alignement sur les besoins des bénéficiaires

L’opérationnalisation du pilier I a clairement répondu aux besoins et aux priorités des parties prenantes. À titre d’exemple, la BAD a appuyé le secteur de l’alimentation en eau et de l’assainissement pour répondre à la demande d’un meilleur accès à l’eau et à l’assainissement en milieu rural et urbain. Dans le domaine de l’éducation, le bénéficiaire (l’Université de Makerere) a déclaré lors d’un entretien durant une visite sur place que le laboratoire fourni par le projet HEST de la BAD correspondait tout à fait aux besoins exprimés par l’université. Dans le domaine financier, les lignes de crédit étaient pertinentes et répondaient aux besoins de logements abordables des bénéficiaires et à ceux de financement des petites et moyennes entreprises.

30 Ouganda : Évaluation de la stratégie et du programme pays de la BAD (2011–2021) – Rapport de synthèse

Alignement sur les propres politiques et stratégies de la Banque

Les interventions de la Banque étaient aussi en harmonie avec ses propres politiques et stratégies.

Les projets du secteur de l’AEA cadraient avec la grande priorité (High 5) « Améliorer la qualité de vie des populations africaines », les projets du secteur des transports étaient alignés sur la grande priorité

« Intégrer l’Afrique », et les projets du secteur de l’énergie étaient cohérents avec la grande priorité

« Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ». Par ailleurs, les interventions étaient conformes à la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque et aux politiques et stratégies sectorielles de l’institution.

Par exemple, les interventions du secteur financier étaient alignées sur les priorités de la BAD en matière de développement du secteur privé, comme l’appui au développement des entreprises nationales, en particulier les petites et moyennes entreprises, et les prêts en monnaie nationale.

Cohérence

La présente section examine la cohérence interne et externe des interventions de la Banque en Ouganda.

La cohérence interne renvoie à la synergie et aux liens existant entre les interventions de la Banque.

La cohérence externe se rapporte à la mesure dans laquelle les interventions de la Banque étaient cohérentes avec les interventions des autres partenaires de développement.

Cohérence interne et synergie

L’évaluation a confirmé l’existence de synergies et de liens positifs entre la plupart des interventions appuyées par la Banque. À titre d’exemple, le Programme de fonds supplémentaires pour l’alimentation en eau et l’assainissement, un projet du secteur de l’AEA, a profité à des projets d’autres secteurs, comme l’agriculture. Il a fourni de l’eau pour la production agricole en améliorant l’irrigation afin d’accroître la productivité agricole et de renforcer la résilience au changement climatique. De même, la

série de programmes de transport financés par la Banque (projet d’appui au secteur routier (RSSP) I à V) était en totale synergie avec d’autres programmes de transport nationaux et régionaux financés par la Banque pour favoriser l’intégration régionale et le développement économique. Dans le secteur de l’énergie, les projets de Bujagali et d’Achwa II constituent d’excellents exemples de la manière dont les opérations publiques et privées peuvent collaborer en vue de réaliser un objectif commun.

Dans le secteur de l’éducation, en revanche, l’évaluation a trouvé peu de synergies ou de liens entre le projet HEST et l’initiative des Centres d’excellence d’Afrique de l’Est. Les projets semblent avoir été mis en œuvre de manière isolée.

L’évaluation a constaté qu’il existait des synergies et des liens entre la plupart des interventions effectuées par la Banque. L’évaluation a aussi repéré des domaines, comme les projets du secteur de l’éducation, où les opérations étaient isolées les unes des autres. Dans le secteur des infrastructures, la Banque a soigneusement coordonné et harmonisé son approche avec celle des autres partenaires de développement. La cohérence est donc jugée satisfaisante.

Cohérence externe et effet de levier Le Groupe national des partenaires au développement est une structure qui aide à coordonner l’appui au développement fourni par les divers partenaires de développement. Il a été créé pour assurer la coordination, l’harmonisation et le dialogue en matière d’aide dans le pays. Il se compose de 18 groupes sectoriels et thématiques de partenaires de développement et de plusieurs sous-groupes sectoriels permanents. L’évaluation a confirmé la participation de la Banque à divers groupes de travail sectoriels ces dix dernières années. Par exemple, la Banque a présidé le groupe de travail sur l’enseignement supérieur et tertiaire en 2016, en raison de l’appui important qu’elle apporte à HEST. La Banque a aussi participé au groupe de travail des partenaires de développement sur le secteur de l’eau et de l’assainissement, au

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groupe de travail sur l’agriculture et les ressources naturelles, au groupe de travail sur le secteur des transports, au groupe de travail des économistes des partenaires de développement, au groupe de travail sur le sous-secteur pétrolier et à un groupe de travail sur la gestion des finances publiques. Néanmoins, certaines personnes interrogées ont estimé que la Banque pourrait jouer un rôle plus important dans le Groupe national des partenaires au développement, notamment en tant qu’organisme partenaire privilégié, ce qui lui conférerait un statut spécial dont elle pourrait tirer parti auprès du Gouvernement ougandais.

La participation de la Banque au Groupe national des partenaires au développement lui a permis d’éviter la multiplication inutile des efforts de développement et de se concentrer sur les domaines où ses ressources pouvaient être les plus utiles. L’évaluation n’a révélé aucun dédoublement inutile des efforts dans la mise en œuvre des projets routiers, dans le secteur de l’AEA ou dans les secteurs agricole, énergétique et social. Ce point est important, car beaucoup d’acteurs aident l’Ouganda à se développer. Plus de 200  organisations non gouvernementales sont actives dans le seul secteur de l’AEA.

Durant la période de l’évaluation, la Banque a mobilisé des ressources importantes auprès d’autres partenaires de développement, comme l’Union européenne, la Banque mondiale, le ministère britannique du Développement international, le Fonds nordique de développement et l’Agence française de développement. Les projets de Bujagali et d’Achwa II offrent des exemples de la manière dont différentes institutions de développement et de financement commercial peuvent travailler de concert à appuyer les investissements des secteurs privé et public dans le secteur de l’électricité.

L’appui et les interventions de la BAD ont largement contribué à rassembler les autres acteurs et à mobiliser des ressources financières auprès de divers partenaires pour maximiser l’efficacité du développement au niveau national.

Un autre exemple d’effet de levier est le projet de réhabilitation de la voirie urbaine de Kampala, dans

le secteur des transports. Ce programme fait partie d’une initiative d’amélioration des infrastructures à l’échelle de la ville de Kampala qui a été lancée par le gouvernement en 2014 dans le cadre du projet de développement institutionnel et des infrastructures de Kampala. Financé par la BAD, la Banque mondiale, l’Agence japonaise de coopération internationale et d’autres, ce projet couvre de nombreux éléments d’infrastructure (amélioration des réseaux routiers, des intersections et de la gestion de la circulation ; création d’un centre de contrôle du trafic  ; éclairage public ; drainage des eaux pluviales ; et plus encore). Dans le secteur de l’agriculture, le programme d’amélioration du revenu agricole et de conservation des forêts est cofinancé par le Fonds nordique de développement.

Dans le secteur de l’AEA, la Banque travaille de concert avec des partenaires comme la KfW (Allemagne), l’Union européenne et l’Agence française de développement.

Efficacité

Pendant la période de l’évaluation, la BAD a contribué aux résultats du pilier  I en accroissant la productivité agricole et la commercialisation des produits agricoles, en améliorant la production et la distribution d’électricité, en élargissant l’accès à l’eau et à l’assainissement dans les zones rurales et urbaines, et en améliorant le réseau routier national. Les résultats ont cependant été inférieurs aux attentes. S’agissant du pilier  II, la Banque a obtenu des résultats positifs dans le cadre du DSP 2011–2016 en ce qui concerne l’amélioration et l’extension des infrastructures universitaires et hospitalières. Toutefois, le Gouvernement ougandais ayant changé ses priorités, la Banque n’a pas répondu aux attentes en matière de renforcement des compétences et de l’entrepreneuriat dans le cadre du DSP 2017–2021. L’évaluation juge partiellement insatisfaisante l’efficacité des stratégies de la Banque.

Cette section évalue l’efficacité, c’est-à-dire la mesure dans laquelle les interventions de la Banque ont atteint ou sont susceptibles d’atteindre les objectifs et les résultats prévus (produits et résultats).

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Les pages suivantes traitent de la mesure dans laquelle les projets de chaque secteur ont atteint les résultats escomptés sur le plan du développement durant la période de l’évaluation.

Secteur des transports

Dans le secteur des transports, la Banque a appuyé sept projets routiers d’une valeur de 735,8  millions  d’UC. Aucun de ces projets n’a été achevé. Ils se trouvent à différents stades d’exécution.

Dans le dernier rapport sur l’état d’avancement et les résultats de l’exécution (juillet 2020), les projets routiers n’ont réalisé, comme produit, que 62 km de routes bitumées sur les 355 km prévus (Tableau 2).

Au total, les projets prévoient de réaliser 470 km de routes de tous types.

En termes de résultats, le dernier rapport disponible sur l’avancement et les résultats de l’exécution (juillet  2020) du RSSP  IV indique que ce projet n’a pas encore répondu aux attentes. À titre d’exemple, la durée moyenne de déplacement par véhicule est passée de 3,5 heures à 3 heures jusqu’ici, alors que la cible est de 2 heures. De même, les coûts d’exploitation des véhicules sont passés de 0,88 USD à 0,70 USD et visent à atteindre 0,50 USD. Durant la visite du chantier du RSSP  IV et lors des échanges avec les parties prenantes, l’équipe d’évaluation a pris connaissance de certains effets de cette route (Encadré 1).

Une fois achevés, les projets de la Banque devraient réaliser 470 km de chaussées et de routes urbaines bitumées. Les résultats des RSSP I à III, également financés par la Banque, laissent penser que cette cible sera probablement atteinte, bien qu’avec de longs retards. Les RSSP II et III, approuvés avant 2011,

Tableau 2 : Produits prévus et réalisés des projets en cours dans le secteur des transports

Intitulé du projet Année

d’approbation Situation Prévision

(km) Réalisation (km)

Projet d’appui au secteur routier (RSSP) IV 2013 E.C. 135 30

Projet d’appui au secteur routier (RSSP) V 2014 E.C. 123 20

Projet routier Busega–Mpigi et Kagitumba–Kayonza–Rusumo 2016 E.C. 23,7 0

Projet routier Kapchorwa–Suam–Kitale et de contournement d’Eldoret 2017 E.C. 73 12

Projet d’autoroute Kampala–Jinja 2018 APR 53 0

Projet de réhabilitation de la voirie urbaine de Kampala 2019 APR 62 0

APR = approuvé ; E.C. = en cours

Encadré 1: Observations sur le terrain lors de la visite du chantier du projet d’appui au secteur routier IV La construction de la route a eu un impact visible sur les communautés.

Le trafic a augmenté sur la route, notamment celui des camions transportant des produits agricoles. Cela indique probablement un élargissement de l’accès des agriculteurs aux marchés.

Hoima Sugar Limited, une sucrerie mise en service en 2016, dispose désormais d’un réseau routier efficace sur lequel elle peut transporter les intrants destinés à son usine.

Plusieurs stations-service, établissements scolaires, hôtels, centres de santé, marchés et magasins ont ouvert le long de la route.

En nouant un partenariat avec les communautés et les autorités locales, le projet a fait en sorte que les femmes suivent des cours d’éducation financière. Ces femmes ont ensuite créé un nouveau marché en bordure de route pour générer des revenus.

Source : observations d’un membre de l’équipe d’évaluation lors d’une visite du chantier du RSSP IV.

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Une évaluation de stratégie pays IDEV

ont construit 103 km et 143 km de nouvelles routes à double revêtement bitumineux. De plus, la PCREN du RSSP II a indiqué que le coût composite d’exploitation par véhicule-km a baissé de 0,68  USD en 2007 à 0,37 USD en 2014 (cible prévue de 0,31 USD). Le RSSP II a aussi réduit la durée moyenne des trajets, qui est passée de 5,15 heures en 2007 à 1,75 heure en 2014 (contre 2,06 heures prévues). Le RSSP III a également diminué la durée des trajets.

Dans l’ensemble, les projets de la BAD dans le secteur des transports devraient faire passer la part des routes nationales bitumées de 16 % en 2012 à 25 % d’ici à la fin de 2021 et porter à 95 % la part du réseau routier national bitumé dont l’état est moyen ou bon.

Les projets encore en cours ont été confrontés à diverses difficultés au cours de leur mise en œuvre, comme des retards dans la passation des marchés, la faible mobilisation des équipements par les entrepreneurs, l’achèvement tardif de la revue de la conception de la chaussée, des retards dans la détermination des sources de matériaux et dans l’indemnisation des personnes touchées par le projet, et l’achèvement et l’approbation tardifs de la mise à jour de la conception.

Secteur de l’énergie

Durant la période de l’évaluation, la Banque a appuyé le secteur de l’énergie au moyen d’un financement de 146,3  millions  d’UC, dont 63,7  millions  d’UC (44 %) sont allés au secteur privé. Quatre principaux projets ont été approuvés, à savoir ceux de Bujagali, d’Achwa II, de Buseruka et d’accès à l’électricité en milieu rural en Ouganda. Certains produits n’ont pas été à la hauteur des attentes. La Banque a contribué à la construction de la centrale hydroélectrique de 250  MW de Bujagali, de 620 km de lignes de

Durant la période de l’évaluation, la Banque a appuyé le secteur de l’énergie au moyen d’un financement de 146,3  millions  d’UC, dont 63,7  millions  d’UC (44 %) sont allés au secteur privé. Quatre principaux projets ont été approuvés, à savoir ceux de Bujagali, d’Achwa II, de Buseruka et d’accès à l’électricité en milieu rural en Ouganda. Certains produits n’ont pas été à la hauteur des attentes. La Banque a contribué à la construction de la centrale hydroélectrique de 250  MW de Bujagali, de 620 km de lignes de

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