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Construction des mod` eles probabilistes pour les incertitudes en acoustique

in-certitudes en acoustique externe

6.7.1 Mod`ele causal

En utilisant les ensembles de matrices al´eatoires pr´esent´es dans le chapitre 2, on construit deux mod`eles probabilistes, l’un dit causal, respectant la relation K-K utilis´ee presque sˆurement, et l’autre, dit na¨ıf, o`u les matrices al´eatoires [MΓ(ω)] et [DΓ(ω)] sont consid´er´ees comme ind´ependantes statistiquement. Dans ce dernier cas, les relations de K-K ne sont v´erifi´ees que pour le mod`ele moyen. Cela ne garantit en rien que la r´eponse moyenne du

mod`ele ”na¨ıf” soit causal. Seule la r´eponse du mod`ele moyen est causale dans le cas de l’approche ”na¨ıve”. Le but est de quantifier, dans les r´esultats num´eriques, l’influence de la causalit´e sur la r´eponse al´eatoire du syst`eme num´erique et ainsi de quantifier s’il est indis-pensable ou pas d’utiliser une mod´elisation stochastique appropri´ee et math´ematiquement fond´ee, `a savoir causale, pour ´eviter de grandes erreurs sur la propagation des incertitudes dans le syst`eme ou, dans le cas contraire, si l’approche ”na¨ıve” serait une approximation satis-faisante. Pour le mod`ele causal, on prend la matrice al´eatoire [C(ω)] = −ω[MΓ(ω)]+i [DΓ(ω)] dans l’ensemble SEHT +0 et la matrice al´eatoire [DΓ(ω)] est prise dans l’ensemble de matrice al´eatoires SE+0.

6.7.2 Mod`ele na¨ıf

Pour le mod`ele na¨ıf, on utilise les ensembles suivants :

1. La matrice [MΓ(ω)] dans l’ensemble SErectcar nous n’avons pas connaissance d’aucune propri´et´e alg´ebrique concernant cette matrice ;

2. La matrice [DΓ(ω)] dans l’ensemble SE+0;

6.8 R´esultats et analyse de la propagation des

incerti-tudes

On pr´esente maintenant les r´esultats d’une simulation mettant en oeuvre les deux mod`eles probabilistes d´ecrits ci-dessus en utilisant la m´ethode num´erique d´ecrite au chapitre 4 pour construire des r´ealisations ind´ependantes de la matrice al´eatoire [C(ω)] ∈ SEHT +0.

6.8.1 Validation de la m´ethode dans le cas d´eterministe

Afin de valider la m´ethode pr´esent´ee dans ce chapitre, on s’int´eresse `a la reconstitution par cette m´ethode de la matrice [MΓ(ω)]. Pour cela, on compare la norme de Frobenius de la matrice reconstitu´ee `a celle de la r´ef´erence calcul´ee sans transform´ee de Hilbert, pour diff´erentes bandes de fr´equences de calcul, `a savoir [0, 4700] Hz, puis [0, 7050] Hz et enfin [0, 14100] Hz. On regarde ´egalement les r´esultats obtenus avec et sans l’utilisation du com-portement asymptotique tel que cela a ´et´e pr´esent´e dans ce chapitre.

La Fig. 6.9 montre la fonction ν 7→ ||[MΓ(2πν)]||F pour la r´ef´erence (ligne noire) et pour la m´ethode de projection (croix rouges), en utilisant la bande de fr´equence de calcul [0, 4700] Hz. La Fig. 6.10 montre les mˆemes courbes lorsque le comportement asymptotique est utilis´e. La Fig. 6.11 montre la fonction ν 7→ ||[MΓ(2πν)]||F pour la r´ef´erence (ligne noire) et pour la m´ethode de projection (croix rouges), en utilisant la bande de fr´equence de calcul [0, 7050] Hz. La Fig. 6.12 montre les mˆemes courbes lorsque le comportement asymptotique est utilis´e. La Fig. 6.13 montre la fonction ν 7→ ||[MΓ(2πν)]||F pour la r´ef´erence (ligne noire) et pour la m´ethode de projection (croix rouges), en utilisant la bande de fr´equence de calcul [0, 14100] Hz. La Fig. 6.14 montre les mˆemes courbes lorsque le comportement asymptotique est utilis´e. L’apport de l’usage du comportement asymptotique est clairement mis en ´evidence. On voit

´

egalement qu’une pr´ecision correcte est atteinte pour la bande de fr´equence de calcul de [0, 7050] Hz, qui est celle qui sera utilis´ee pour le reste de la simulation.

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 100

101 102

Figure 6.9 Graphe de ν 7→ ||[MΓ(2πν)]||F pour la r´ef´erence (ligne noire) et pour la m´ethode de projection (croix rouges) avec utilisation de la bande de fr´equence de calcul [0, 4700] Hz et sans utilisation du comportement asymptotique. Axe horizontal : fr´equence ν en Hz.

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 100

101 102

Figure 6.10 Graphe de ν 7→ ||[MΓ(2πν)]||F pour la r´ef´erence (ligne noire) et pour la m´ethode de projection (croix rouges) avec utilisation de la bande de fr´equence de calcul [0, 4700] Hz et utilisation du comportement asymptotique. Axe horizontal : fr´equence ν en Hz.

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 100

101 102

Figure 6.11 Graphe de ν 7→ ||[MΓ(2πν)]||F pour la r´ef´erence (ligne noire) et pour la m´ethode de projection (croix rouges) avec utilisation de la bande de fr´equence de calcul [0, 7050] Hz et sans utilisation du comportement asymptotique. Axe horizontal : fr´equence ν en Hz.

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 100

101 102

Figure 6.12 Graphe de ν 7→ ||[MΓ(2πν)]||F pour la r´ef´erence (ligne noire) et pour la m´ethode de projection (croix rouges) avec utilisation de la bande de fr´equence de calcul [0, 7050] Hz et utilisation du comportement asymptotique. Axe horizontal : fr´equence ν en Hz.

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 100

101 102

Figure 6.13 Graphe de ν 7→ ||[MΓ(2πν)]||F pour la r´ef´erence (ligne noire) et pour la m´ethode de projection (croix rouges) avec utilisation de la bande de fr´equence de calcul [0, 14100] Hz et sans utilisation du comportement asymptotique. Axe horizontal : fr´equence ν en Hz.

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 100

101 102

Figure 6.14 Graphe de ν 7→ ||[MΓ(2πν)]||F pour la r´ef´erence (ligne noire) et pour la m´ethode de projection (croix rouges) avec utilisation de la bande de fr´equence de calcul [0, 14100] Hz et utilisation du comportement asymptotique. Axe horizontal : fr´equence ν en Hz.

Pour finir la validation de la m´ethode propos´ee, on regarde le champ de pression d´eterministe obtenu en un point lointain de l’objet. On choisit comme point d’observation celui situ´e en x1 =(-15.8 m, 25.5 m, 0 m) et on regarde le champ obtenu pour la r´ef´erence et pour la m´ethode de projection avec la bande de calcul s´electionn´ee pr´ec´edemment. La

Fig. 6.15 montre donc le champ de pression en x1 pour la r´ef´erence (ligne noire) et pour la m´ethode de projection (croix rouges) sur la bande de fr´equence d’analyse. On observe une bonne correspondance entre la r´ef´erence et le calcul par la m´ethode propos´ee. Afin de mieux visualiser le champ de pression obtenu, on montre ´egalement dans les Figs. 6.16 et 6.17 une coupe du champ ext´erieur de pression autour de l’ellipso¨ıde `a la fr´equence ν = 2197 Hz. La Fig. 6.16 montre le champ de r´ef´erence et la Fig. 6.17 montre le r´esultat de la m´ethode de projection. Ces figures mettent bien en ´evidence que le champ de pression autour de l’objet est reconstitu´e avec pr´ecision.

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 90 100 110 120 130 140 150

Figure 6.15 Champ de pression d´eterministe en fonction de la fr´equence obtenu au point x1 =(-15.8 m, 25.5 m, 0 m) pour la r´ef´erence (ligne noire) et pour la m´ethode de projection (croix rouges). Axe horizontal : fr´equence ν en Hz.

Figure 6.16 Coupe du champ ext´erieur de pression autour de l’ellipso¨ıde dans le plan e1-e2 `

a la fr´equence ν = 2197 Hz pour la r´ef´erence.

Figure 6.17 Coupe du champ ext´erieur de pression autour de l’ellipso¨ıde dans le plan e1-e2

`

6.8.2 Quantification des incertitudes

La m´ethode num´erique de Monte Carlo est utilis´ee pour r´esoudre les probl`emes stochas-tiques pr´esent´es dans le paragraphe 6.7, permettant de comparer les r´esultats obtenus pour le mod`ele na¨ıf et pour le mod`ele causal. Tout d’abord, on met en ´evidence une diff´erence au niveau de la dispersion statistique observ´ee sur la matrice d’imp´edance acoustique de bord [ZΓ(ω)] en tra¸cant son coefficient de dispersion δZ en fonction de la fr´equence pour les deux mod`eles. Le r´esultat est montr´e sur la Fig. 6.18, avec le mod`ele causal (noir) et le mod`ele na¨ıf (rouge). Pour obtenir cette courbe, on a utilis´e, pour le mod`ele causal comme pour le mod`ele na¨ıf, des hyperparam`etres controllant la dispersion tous ´egaux `a 0.5.

Figure 6.18 Graphe de ν 7→ δZ(ν) pour le mod`ele stochastique causal (noir) et le mod`ele stochastique na¨ıf (rouge). Axe horizontal : fr´equence ν en Hz.

On pr´esente maintenant quelques r´esultats obtenus en mesurant le champ de pression al´eatoire au point (10r1,0,0) pour diff´erentes valeurs de la fr´equence dans la bande de fr´equence d’analyse. Sur la Fig. 6.19, on peut voir la densit´e de probabilit´e de l’amplitude de la pression mesur´ee `a ν = 757 Hz pour le mod`ele na¨ıf (ligne noire) et pour le mod`ele causal (ligne bleue). La Fig. 6.20 montre la mˆeme mesure effectu´ee `a la fr´equence ν = 2616 Hz. Ces deux figures mettent en ´evidence le fait que pour certaines fr´equences, les deux mod`eles co¨ıncident au niveau de la r´eponse al´eatoire, alors que pour d’autres fr´equences, des diff´erences notables sont observ´ees.

123 123.5   125 125.5 126 126.5   128 0 0.2 0 0.6 0.8 1 1.2

Figure 6.19 Densit´e de probabilit´e de l’amplitude de la pression mesur´ee `a ν = 757 Hz pour le mod`ele stochastique causal (ligne bleue) et pour le mod`ele stochastique na¨ıf (ligne noire).

          0 0.2  0.6 0.8 1 1.2 

Figure 6.20 Densit´e de probabilit´e de l’amplitude de la pression mesur´ee `a ν = 2616 Hz pour le mod`ele stochastique causal (ligne bleue) et pour le mod`ele stochastique na¨ıf (ligne noire).

Afin de mieux observer les queues de distributions, on pr´esente le mˆeme type de r´esultat o`u la densit´e de probabilit´e est trac´ee en ´echelle logarithmique. Sur la Fig. 6.21, on peut voir la densit´e de probabilit´e de l’amplitude de la pression mesur´ee `a ν = 1324 Hz pour le mod`ele na¨ıf (ligne noire) et pour le mod`ele causal (ligne bleue). La Fig. 6.22 montre la mˆeme mesure effectu´ee `a la fr´equence ν = 3956 Hz. Les deux figures mettent en ´evidence encore une fois le

fait que les deux mod`eles co¨ıncident pour certaines fr´equences, mais pas pour d’autres. 138 138.5  !  !" #  $ % $% " #  $  10-5 10& ' 10-3 10-2 10-1 100 101

Figure 6.21 Densit´e de probabilit´e en ´echelle logarithmique de l’amplitude de la pression mesur´ee `a ν = 1324 Hz pour le mod`ele stochastique causal (ligne bleue) et pour le mod`ele stochastique na¨ıf (ligne noire).

130 132 134 136 138 140 142 10-6 10-5 10-4 10-3 10-2 10-1 100

Figure 6.22 Densit´e de probabilit´e en ´echelle logarithmique de l’amplitude de la pression mesur´ee `a ν = 3956 Hz pour le mod`ele stochastique causal (ligne bleue) et pour le mod`ele stochastique na¨ıf (ligne noire).

Pour compl´eter ces r´esultats par des figures plus visuelles, on va montrer le champ de pression lointain al´eatoire obtenu pour les deux mod`eles `a travers des courbes de directivit´e,

des courbes de pression angulaire et des coupes de la moyenne et de la variance du champ de pression dans un plan. L’angle d’observation est not´e pour ces courbes par θ. La Fig. 6.23 montre la courbe de directivit´e dep(θ; 2πν) `b a la fr´equence ν = 322 Hz o`u on voit les intervalles de confiance `a 95%, pour le mod`ele causal (bleu) et le mod`ele na¨ıf (lignes pointill´ees noires) ainsi que le r´esultat du mod`ele d´eterministe moyen (ligne rouge). La Fig. 6.24 montre la mˆeme courbe `a la fr´equence ν = 1442 Hz. On peut `a nouveau voir grˆace aux Figs. 6.23 et 6.24 que parfois les mod`eles causal et na¨ıf donnent des r´esultats similaire, mais qu’`a contrario ils exhibent `a certaines fr´equences des diff´erences notables.

-100 -50 0 50 100 -100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100

Figure 6.23 Courbe de directivit´e du champ de pression `a la fr´equence ν = 322 Hz. Intervalle de confiance `a 95% pour le mod`ele stochastique causal (r´egion bleue) et pour le mod`ele stochastique na¨ıf (lignes pointill´ees noires), mod`ele d´eterministe moyen (ligne rouge).

-100 -50 0 50 100 -100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100

Figure 6.24 Courbe de directivit´e du champ de pression `a la fr´equence ν = 1442 Hz. Intervalle de confiance `a 95% pour le mod`ele stochastique causal (r´egion bleue) et pour le mod`ele stochastique na¨ıf (lignes pointill´ees noires), mod`ele d´eterministe moyen (ligne rouge).

Les Figs. 6.25 `a 6.28 pr´esentent des courbes de pression angulaire θ 7→ bp(θ; 2πν) aux fr´equences ν = 2065 Hz, ν = 3582 Hz, ν = 980 Hz et ν = 4156 Hz respectivement. On y observe des fr´equences pour lesquelles les deux mod`eles se recoupent et d’autres pour lesquelles les r´esultats ne sont pas semblables. En outre, les Figs. 6.25 et 6.27 montrent que, dans le cadre du mod`ele causal, le mod`ele d´eterministe moyen n’est pas robuste aux incertitudes puisque la r´eponse en pression d´eterministe sort compl`etement de l’intervalle de confiance de la r´eponse al´eatoire.

0 1 2 3 4 5 6 7 90 100 110 120 130 140 150

Figure 6.25 Courbe de pression angulaire θ 7→ bp(θ; 2πν) `a la fr´equence ν = 2065 Hz. Intervalle de confiance `a 95% pour le mod`ele stochastique causal (r´egion bleue) et pour le mod`ele stochastique na¨ıf (lignes pointill´ees noires), mod`ele d´eterministe moyen (ligne rouge).

0 1 2 3 4 5 6 7 120 125 130 135 140 145 150

Figure 6.26 Courbe de pression angulaire θ 7→ bp(θ; 2πν) `a la fr´equence ν = 3582 Hz. Intervalle de confiance `a 95% pour le mod`ele stochastique causal (r´egion bleue) et pour le mod`ele stochastique na¨ıf (lignes pointill´ees noires), mod`ele d´eterministe moyen (ligne rouge).

0 1 2 3 4 5 6 7 90 95 100 105 110 115 120 125 130 135

Figure 6.27 Courbe de pression angulaire θ 7→p(θ; 2πν) `b a la fr´equence ν = 980 Hz. Intervalle de confiance `a 95% pour le mod`ele stochastique causal (r´egion bleue) et pour le mod`ele stochastique na¨ıf (lignes pointill´ees noires), mod`ele d´eterministe moyen (ligne rouge).

0 1 2 3 4 5 6 7 115 120 125 130 135 140 145 150

Figure 6.28 Courbe de pression angulaire θ 7→ bp(θ; 2πν) `a la fr´equence ν = 4156 Hz. Intervalle de confiance `a 95% pour le mod`ele stochastique causal (r´egion bleue) et pour le mod`ele stochastique na¨ıf (lignes pointill´ees noires), mod`ele d´eterministe moyen (ligne rouge). Enfin, on pr´esente des coupes du champ de pression al´eatoire autour de l’ellipso¨ıde `a plusieurs valeurs de la fr´equence. Pour visualiser cela, on choisit de montrer la moyenne statistique du champ de pression ou sa variance.

e1-e2 pour le mod`ele causal (Fig. 6.29) et pour le mod`ele na¨ıf (Fig. 6.30) `a la fr´equence ν = 3406 Hz.

Les Figs. 6.31 et 6.32 montrent la moyenne statistique du champ de pression dans le plan e1-e2 pour le mod`ele causal (Fig. 6.31) et pour le mod`ele na¨ıf (Fig. 6.32) `a la fr´equence ν = 2197 Hz.

Les Figs. 6.33 et 6.34 montrent la variance du champ de pression dans le plan e1-e2 pour le mod`ele causal (Fig. 6.33) et pour le mod`ele na¨ıf (Fig. 6.34) `a la fr´equence ν = 3074 Hz. Les Figs. 6.35 et 6.36 montrent la variance statistique du champ de pression dans le plan e1-e2 pour le mod`ele causal (Fig. 6.35) et pour le mod`ele na¨ıf (Fig. 6.36) `a la fr´equence ν = 1562 Hz.

Figure 6.29 Coupe de la moyenne statistique du champ ext´erieur de pression autour de l’ellipso¨ıde dans le plan e1-e2 `a la fr´equence ν = 3406 Hz pour le mod`ele stochastique causal.

Figure 6.30 Coupe de la moyenne statistique du champ ext´erieur de pression autour de l’ellipso¨ıde dans le plan e1-e2 `a la fr´equence ν = 3406 Hz pour le mod`ele stochastique na¨ıf.

Figure 6.31 Coupe de la moyenne statistique du champ ext´erieur de pression autour de l’ellipso¨ıde dans le plan e1-e2 `a la fr´equence ν = 2197 Hz pour le mod`ele stochastique causal.

Figure 6.32 Coupe de la moyenne statistique du champ ext´erieur de pression autour de l’ellipso¨ıde dans le plan e1-e2 `a la fr´equence ν = 2197 Hz pour le mod`ele stochastique na¨ıf.

Figure 6.33 Coupe de la variance du champ ext´erieur de pression autour de l’ellipso¨ıde dans le plan e1-e2 `a la fr´equence ν = 3074 Hz pour le mod`ele stochastique causal.

Figure 6.34 Coupe de la variance du champ ext´erieur de pression autour de l’ellipso¨ıde dans le plan e1-e2 `a la fr´equence ν = 3074 Hz pour le mod`ele stochastique na¨ıf.

Figure 6.35 Coupe de la variance du champ ext´erieur de pression autour de l’ellipso¨ıde dans le plan e1-e2 `a la fr´equence ν = 1562 Hz pour le mod`ele stochastique causal.

Figure 6.36 Coupe de la variance du champ ext´erieur de pression autour de l’ellipso¨ıde dans le plan e1-e2 `a la fr´equence ν = 1562 Hz pour le mod`ele stochastique na¨ıf.

Chapitre 7

Application `a la vibroacoustique

lin´eaire externe

Figure 7.1 Sch´ema du probl`eme de vibroacoustique lin´eaire externe

On consid`ere cette fois un solide ´elastique creux plong´e dans un fluide acoustique s’´etendant infiniment autour dans un domaine non born´e Ωf. L’objet entre en vibrations suite `a des sollicitations sur son bord interne, qui sont alors coupl´ees `a la propagation d’ondes acoustiques dans le milieu fluide externe.

7.1 Mise en ´equations

7.1.1 Equations d’´equilibre et conditions aux limites

Soit Ω = R3 l’espace tridimensionnel euclidien de base orthonormale (e1, e2, e3) o`u le vecteur position est not´e x = (x1, x2, x3). Cet espace est tel que Ωs ∪ Ωi ∪ Ωf = Ω o`u Ωs est un domaine occup´e par une structure constitu´ee d’un mat´eriau homog`ene lin´eaire ´

elastique de masse volumique ρs, Ωi est le volume vide int´erieur `a la structure et Ωf est un domaine infini occup´e par un fluide acoustique de masse volumique ρf et o`u la c´el´erit´e des ondes est cf. La fronti`ere externe entre Ωs et Ωf est not´ee Γ, dont une partie not´ee Γu re¸coit les conditions de Dirichlet, et sa normale ext´erieure par rapport `a Ωs est not´ee nΓ(x). La fronti`ere interne entre Ωset Ωi est not´ee γ et sa normale ext´erieure par rapport `a Ωs est not´ee nγ(x). Dans Ωs, on a dx = dx1dx2dx3 le volume ´el´ementaire. Dans le domaine fr´equentiel, le probl`eme aux limites consid´er´e s’´ecrit, pour tout ω dans la bande fr´equentielle d’analyse [−ωmax, ωmax],

−ω2ρsbu(x, ω) = div σ(bu(x, ω)) , dans Ωs (7.1) σ(bu(y, ω)).nγ(y) = bfs(y, ω) , sur γ (7.2)

b

u(y, ω) = 0 , sur Γu (7.3)

σ(bu(y, ω)).nΓ(y) = − ZΓvΓ(y, ω).nΓ(y) , sur Γ (7.4) o`u vΓ(y, ω) = iωu(y, ω).nb Γ(y), le vecteur d´eplacement est not´e bu, σ est le tenseur des contraintes de Cauchy du second ordre, bfs est la transform´ee de Fourier du vecteur de forces surfaciques appliqu´ees `a la fronti`ere interne γ et ZΓ est l’op´erateur d’imp´edance acoustique de bord de la surface ext´erieure Γ (voir chapitre 6).

7.1.2 Loi de comportement ´elastique pour le domaine Ω

s

Dans le domaine Ωs, le solide ´elastique est consid´er´e homog`ene ´elastique lin´eaire. On a donc, pour tout x ∈ Ωs

σ(u(x, ω)) = Cb elas: ε(u(x, ω))b (7.5) o`u Celas est le tenseur d’´elasticit´e du quatri`eme ordre et ε(bu(x, ω)) est le tenseur des d´eformations lin´earis´e du second ordre

εpq(bu(x, ω)) = 1 2 ∂bup(x, ω) ∂xq + ∂ubq(x, ω) ∂xp  . (7.6)

7.1.3 Formulation faible

Un mod`ele num´erique de calcul sera construit pour r´esoudre le probl`eme aux limites d´efini par les Eqs. (7.1), (7.2), (7.4), (7.5) et (7.6). Pour cela il est n´ecessaire de donner la formulation faible de ce probl`eme. On introduit Cad l’ensemble des fonctions H1(Ωs, C3) qui sont cin´ematiquement admissibles (qui v´erifient donc l’Eq. (7.3)). La formulation faible de

ce probl`eme est donn´ee dans [43] : trouver u dans Cb ad tel que pour tout v ∈ Cad on a, pour tout ω ∈ [−ωmax, ωmax],

as(bu, v; ω) − ω2af(bu, v; ω) = f (v; ω)

o`u as est la forme sesquilin´eaire associ´ee `a la raideur dynamique de la structure, af est la forme sesquilin´eaire associ´ee `a la raideur dynamique du fluide et f est la forme antilin´eaire associ´ee aux forces telles que

as(u, v; ω) = −ωb 2ms(bu, v) + ks(bu, v) , −ω2af(u, v; ω) =b

Z

Γ

(v.nΓ) ZΓvΓds(y) avec vΓ(y, ω) =u(y, ω).nb Γ(y) f (v; ω) =

Z

γ

bfs(y, ω).v ds(y) ,

o`u ms et kssont les formes sesquilin´eaires de masse et de raideur respectivement, d´efinies sur Cad par ms(bu, v) = Z Ωs ρsbu.v dx , ks(u, v) =b Z Ωs {Celas: ε(u)} : ε(v) dx ,b