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3.1. Notions générales

Il convient de tenir compte de très nombreux facteurs lorsqu’on s’intéresse au consommateur culturel. Bourdieu propose une approche multidirectionnelle, basée sur deux axes principaux que sont : le capital économique et le capital culturel. Il recommande en outre une grande prudence dans l’approche de ces catégories, qui sont par nature réductrices. Bourdieu établit un schéma qui superpose les données et met en lien un type de consommateur et un type de consommation.

Graphique superposant l’espace des positions sociales et celui des styles de vie

Illustration n°2

D’autres auteurs, comme Lahire ou Benhamou s’intéressent, avec Bourdieu, aux nuances à apporter à cette approche multidirectionnelle. Le capital social, le genre, l’âge, la situation géographique, le niveau de formation et la quantité de temps libre sont des facteurs influents. On présuppose par exemple qu’un bon salaire permet une vie culturelle plus dense. Or, le facteur temps vient interférer dans ce modèle : une fonction de cadre supérieur par exemple, laisse peu de temps aux loisirs, ce que Françoise Benhamou appelle le « coût du temps ». On ne voit ainsi pas d’augmentation significative des consommations culturelles en fonction de l’augmentation du salaire.

On constate également l’importance du bagage culturel (habitudes familiales) sur le choix des genres artistiques. Ainsi, on trouve une part de population bien formée et aisée, exerçant des postes à responsabilité, qui lorsqu’elle va au théâtre préfèrera le genre boulevard au théâtre contemporain parce que ses connaissances antérieures du théâtre sont insuffisantes.

Par ailleurs, le consommateur culturel n’est pas identifié une fois pour toute. Sa consommation va évoluer en fonction de son âge, des étapes de sa vie, de l’accessibilité de l’offre. La consommation de biens culturels a un côté addictif. Elle fonctionne sur la base de la satisfaction et de l’expérience vécue. Le plaisir augmente au fil des consommations, ce qui n’est pas le cas pour les achats de biens de consommation classiques. Le prix du produit a au final peu d’incidence sur l’envie de consommer (s’agissant de produits culturels non industriels) : c’est bien le contenu qui va décider le consommateur. Celui-ci est prêt à débourser des sommes importantes pour assister par exemple au concert de son groupe préféré.

3.2. La consommation culturelle en Suisse et en France

La situation de la consommation culturelle en Suisse est aujourd’hui documentée. L’office fédéral de la statistique (OFS) a mené une première enquête nationale en 2008, dont l’analyse des résultats a été publiée en 2011. Ces documents nous donnent des renseignements actuels sur les pratiques culturelles en Suisse. Brièvement, relevons les principales observations significatives pour notre projet :

 Une fréquentation importante mais peu régulière. La Suisse obtient des résultats comparables à ses voisins européens.

 Les activités culturelles varient avec l’âge : ce sont les jeunes qui profitent le plus de l’offre, en favorisant le cinéma, les concerts et les festivals. Les plus de 45 ans s’intéressent davantage au théâtre, aux expositions et aux musées.

 Les personnes ayant un parcours scolaire court consomment moins que les universitaires ou les diplômés du tertiaire.

Le revenu est parfois un frein, notamment dans la consommation de théâtre, musée et cinéma.

Le facteur temps joue un rôle important.

 La plus grande partie des activités culturelles se déroulent en ville.

 Les jeunes Suisses sont avides de culture, davantage que la moyenne européenne. Plus ils consomment, plus ils souhaiteraient consommer.

Avant cette enquête de 2008, d’autres données pour la Suisse sont disponibles, notamment

le micro recensement de 1988, qui a permis de mieux saisir les comportements culturels des Suisses en matière de loisirs. Le terme « culture » était compris au sens large. On cherchait à savoir à quoi les Suisses utilisaient leur temps libre. D’autres études ont été menées, mais elles se limitaient à un domaine spécifique (par exemple la lecture) ou à une région géographique.

Toutefois, on ne peut compter sur aucune enquête régulière et systématique en Suisse pour l’instant, puisque l’enquête de 2008 était la première du genre menée dans notre pays. Aussi, pour

étudier l’évolution de la consommation, nous nous référerons aux études publiées pour la France par le Ministère de la Culture et de la Communication. Réalisées à cinq reprises depuis 1973 sur des modalités identiques, l’enquête « Pratiques culturelles des Français» est un outil de grande valeur lorsque l’on s’intéresse à l’évolution des comportements culturels. Olivier Donnat donne une analyse rétrospective des cinq éditions de l’enquête11. Peu de choses ont changé en 35 ans. Les inégalités sociales perdurent et les jeunes générations restent à l’origine des changements dans les habitudes de consommation. Globalement, O. Donnat relève que « la continuité l’emporte largement sur le changement». Il dégage toutefois quelques tendances importantes. Le recul de la lecture d’imprimés et le boom de la musique enregistrée sont largement commentés. Ces points ont toutefois peu de liens avec notre projet. En revanche, l’essor des pratiques culturelles amateurs est intéressant et va dans le sens des éléments développés plus haut, s’agissant de la situation de Fribourg. Par ailleurs, nous nous arrêterons sur deux autres aspects significatifs traités, à savoir la culture d’écran et la fréquentation des établissements culturels.

- Culture d’écran

Durant la dernière décennie, les équipements liés à l’audio-visuel et à la musique se sont multipliés dans les ménages. L’offre a également considérablement augmenté dans ces domaines. L’arrivée d’internet a notablement modifié la donne, sans parler de l’émergence du numérique, qui à lui seul a révolutionné les domaines du livre, du cinéma et de la musique enregistrée. On constate aujourd’hui un transfert d’un écran à un autre. Le temps passé devant la télévision se reporterait sur l’ordinateur, mais davantage au niveau des jeunes générations. Intuitivement, on pouvait craindre que le temps passé à surfer péjore la consommation culturelle. Or, il n’en est rien. Il semble que les personnes qui passent le plus de temps sur le net sont également de gros consommateurs de culture. Le net donne accès à une offre de plus en plus conséquente et mondialisée. Le consommateur adopte progressivement un mode de vie de type urbain. Il reçoit de l’information où qu’il se trouve. Il a davantage de choix. Il ne diminue pas sa consommation pour autant, mais la dilue.

- Fréquentation des établissements culturels à la hausse

Le nombre de personnes fréquentant les infrastructures culturelles a globalement augmenté en France depuis les années 70, augmentation due à différents facteurs : on est jeune plus longtemps (allongement de la période de vie sans enfant), on est mieux formé, on est davantage mobile, on a plus de temps libre et un meilleur pouvoir d’achat. Le statut des femmes a changé depuis les années 70 et leur a permis de participer plus activement à la vie culturelle. Elles sont maintenant plus nombreuses que les hommes à consommer de la culture. Sur les dernières années étudiées, le nombre d’habitués des structures n’a pas bougé. C’est du côté des utilisateurs occasionnels que se situe l’essentiel de l’augmentation.

On retrouve donc ici aussi ce phénomène de dilution des publics, conséquence d’une offre et d’un accès à l’offre toujours grandissant.

En résumé, on retiendra pour notre réflexion qu’en Suisse romande comme en France, le public manifeste un fort désir pour la culture (loisirs, arts). Globalement, le public des structures culturelles se féminise. Il consomme de manière stable, selon ses goûts, son niveau de formation et son identité culturelle, mais n’est pas très fidèle ou régulier dans ses consommations hors du domicile.

Le mode de vie actuel (mobilité, l’accès facilité à l’information) lui permet de goûter à une offre très diversifiée. L’âge et le revenu influencent encore significativement certains domaines artistiques ou culturels.

11C.f. Olivier Donnat, « Pratiques culturelles 1973-2008, Questions de mesure et d’interprétation des résultats », Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, DEPS, collection « Culture méthodes », 2011-2, décembre 2011

3.3. La consommation culturelle dans le canton de Fribourg

Afin d’avoir un aperçu des tendances actuelles en matière de consommation d’art dans notre canton, nous souhaitions procéder à une récolte de données auprès de divers lieux culturels représentatifs, car il n’existe pas de base de données commune pour le canton. Nous espérions y observer l’évolution des fréquentations sur les quatre dernières années, des éventuelles différences entre ville et campagne, entre domaine muséal et spectacle vivant, etc. Or, nous en sommes loin.

Concernant les musées, des données de fréquentation sont collectées régulièrement par l’Union Fribourgeoise du Tourisme auprès des musées. L’UFT ne fixe pas de critères précis et se contente de demander aux structures de fournir leur nombre de visiteurs annuels. Ainsi, il est difficile de considérer ces chiffres comme fiables. Prenons pour exemple le cas du Vitromusée de Romont.

Durant quelques années, on a comptabilisé non seulement le nombre de visiteurs, mais également le nombre de personnes venant assister à des manifestations privées dans l’enceinte du musée, sans volonté de le visiter. Puis, le mot d’ordre a changé en interne et ces « visiteurs » n’ont plus été dénombrés. Nous joignons tout de même les statistiques de l’UFT en annexe12 pour information et les considérerons avec la prudence requise. Leur analyse en l’état donne les tendances pour chaque musée sur des périodes allant de deux à trois ans. On peut ainsi suivre l’évolution d’un musée, comparer les résultats des musées entre eux. Certains musées tiennent cependant un comptage mensuel permettant de comparer le succès des différentes expositions temporaires et de mettre en lumière les fluctuations éventuelles du public en fonction des périodes de vacances, du lancement de nouvelles expositions, etc.

Pour le spectacle vivant, la recherche s’est avérée difficile car la tenue de statistiques régulières n’est pas une pratique systématique dans les salles. Il est à relever que les lieux contactés ont montré un vif intérêt pour nos recherches et pour notre projet. Toutefois, les données fournies étaient difficilement exploitables en terme statistique, tant les méthodes de calcul différaient d’un lieu à l’autre. Imposer aux participants des critères identiques et leur demander d’effectuer les calculs nécessaires sur plusieurs années d’exploitation nous a finalement semblé être un travail titanesque, sans rapport avec les bénéfices escomptés en terme de données valables pour ce travail. Les problèmes dans la récolte de données fiables sont les suivants :

- Les décomptes sont inexistants ou lacunaires

- Le renouvellement des collaborateurs dans les structures provoque souvent la perte de certaines données, ou tout au moins des changements dans la manière de traiter les données. Les chiffres ne sont donc plus suffisamment fiables pour être traités.

- Plusieurs lieux sont gérés par des comités bénévoles. La tenue des statistiques n’est pas leur priorité car elle prend beaucoup de temps.

- La plupart des lieux d’accueil sont modulables en fonction du spectacle ou du concert accueilli. Les jauges varient fortement.

- Les lieux d’accueil ne comptabilisent pas l’ensemble des événements qu’ils proposent. Par exemple, une salle de concert comptabilise son public pour les concerts, mais n’inclue pas les soirées DJ.

- On n’est pas tenu légalement de tenir des statistiques. Les chiffres ne sont destinés qu’à usage interne. Ils n’ont pas à être transmis de façon officielle, donc on n’y consacre peu de force de travail.

- Les taux de fréquentation ne sont pas considérés comme une preuve de vigueur d’une structure et n’entrent évidemment pas en ligne de compte dans le cadre des demandes de subvention.

- Certaines structures fonctionnent sur l’année civile et d’autres en saisons.

- Les représentations scolaires ne sont pas comptabilisées partout.

- Plusieurs salles organisent une saison culturelle parmi d’autres activités hors saison. Elles ne tiennent pas compte de ces dernières dans leurs statistiques.

12 C.f. Annexes 4 et 5

- Certaines salles n’existent que depuis deux ans.

- Les chiffres peuvent être manipulés, notamment lorsque les statistiques de fréquentation sont utilisées pour motiver des sponsors.

Voici, ci-dessous, les chiffres collectés qui illustrent par eux-mêmes la difficulté de leur exploitation.

Ces chiffres ont été obtenus soit directement auprès des structures, soit dans les rapports d’activités de celles-ci.

Le manque de statistiques régulières reflète également l’utilité de Culture+. En effet, la mise en place au niveau cantonal de notre programme devrait permettre de disposer d’une foule de données relatives, par exemple, à la provenance du public, à son âge, à la fréquence de sa consommation, etc. Une telle base de données intéresserait sans doute nombre de structures n’ayant pas les moyens d’assurer par elles-mêmes de telles recherches.

Par ailleurs, on constate au travers de ces chiffres, et comme on pouvait s’en douter, que les salles présentant du spectacle vivant ne parviennent pas à remplir leur jauge. Même un lieu aussi prestigieux et visité que le Théâtre des Osses voit sa fréquentation plafonner à un moment donné.

Notre démarche d’analyse chiffrée ne pouvant aboutir faute de données fiables, nous avons choisi de compléter notre recherche par une enquête. Réalisé auprès de différents lieux culturels du canton, ce travail a permis de connaître leurs préoccupations en matière de fidélisation. Nous Structure Saison

88.1% 88.1% 86.5% Fréquentation globale sur la saison Théâtre des représentation. Les résultats en % de fréquentation par spectacle ne sont pas disponibles pour 09-10. On ne tient pas compte des cafés littéraires.

Le nouveau monde

Pas de chiffres

68.75% 67.38% Fréquentation globale sur la saison La gare aux

sorcières

37,5% 59,9% 65,8% Fréquentation globale sur la saison Ebullition 120 entrées

Les soirées gratuites ne sont pas comptabilisées.

La salle compte environ 140 places, selon la configuration et propose environ 35 événements.

Kultur im Podium

75,1% 76,9% 65% Fréquentation globale sur la saison

Univers@lle Pas de

La salle compte 266 places sans le balcon (96 places de plus). Le nombre de spectacles par saison n’est pas communiqué.

souhaitions également découvrir les différents programmes déjà mis en place par les structures et bénéficier des expériences accumulées.

3.4. Enquête auprès de trois lieux représentatifs

Pour cette enquête, nous nous sommes limités au domaine du théâtre. Nous avons choisi de contacter trois lieux de types bien différents, dont nous exposerons les spécificités. Toutefois, ces théâtres ont en commun d’exister depuis plusieurs années, en fonctionnant de manière stable, avec les mêmes personnes à leur tête. Cette configuration nous permet de bénéficier d’interlocuteurs dont l’ancienneté garantit une bonne connaissance du contexte culturel, du public, une vue d’ensemble sur ce qui a été entrepris dans le théâtre. Cette capacité de recul nous semblait nécessaire pour revenir sur les préoccupations et les stratégies qui ont prévalues dans ces théâtres, sur les dix dernières années environ.

- Le Théâtre des Osses, Centre dramatique fribourgeois à Givisiez, dans la périphérie proche de Fribourg. Depuis plus de 30 ans, il s’agit du haut lieu de la création dans le canton de Fribourg. Dirigé par Gisèle Sallin et Véronique Mermoud, le Théâtre des Osses crée la quasi-totalité de sa programmation et possède sa propre troupe de comédiens. La structure est composée d’un studio de 70 places et d’une salle de théâtre de 130 places. Le centre bénéficie notamment d’une aide pluriannuelle à la création de l’Etat de Fribourg.

- La salle CO2 à la Tour-de-Trême, à côté de Bulle. Ce lieu est dévolu exclusivement à l’accueil. Depuis 2004, il propose chaque année une quinzaine de spectacles dans le cadre de sa saison culturelle, alliant théâtre, musique, danse et chanson. En parallèle, un agent indépendant mène une programmation hors saison concentrée sur l’humour et le théâtre de boulevard. Par ailleurs, la salle peut être louée pour d’autres types de manifestations, comme des conférences, des spectacles amateurs ou professionnels. Finalement, la salle est également utilisée à des fins scolaires par le cycle d’orientation. Propriété de l’ensemble des communes du district de la Gruyère, la salle compte 750 places. Elle est gérée par le CCIG, commission culturelle intercommunale de la Gruyère, qui comprend 20 communes sur les 26 que compte le district.

- Le Théâtre de l’Arbanel se situe à Treyvaux, dans la campagne fribourgeoise. C’est à la fois un café-théâtre de 150 places et une troupe de théâtre amateur. Aménagé, géré et animé par une association à but non lucratif, la salle propose une saison culturelle d’une dizaine de spectacles professionnels, ainsi que diverses activités culturelles telles que expositions, soirées lecture, cinéma, contes,…. Depuis sa création en 1973 la structure s’autogère, avec l’aide de la Loterie Romande et de soutiens privés.

Pour chacun des trois théâtres, une entrevue enregistrée d’environ une heure a eu lieu avec une personne ayant une fonction à responsabilité. Il s’agit de :

- Madame Sara Nyikus, chargée de diffusion et attachée de presse pour le Théâtre des Osses depuis 2005. Nous avons fait parvenir nos questions au préalable à Madame Nyikus, afin qu’elle puisse s’informer auprès des directrices et compléter ses propres connaissances.

- Monsieur Dominique Rime, directeur artistique de la salle CO2 à la Tour-de-Trême depuis son ouverture en 2004.

- Madame Gabrielle Jenny, membre du comité de l’Arbanel, responsable de la billetterie et des finances.

Les transcriptions de ces entretiens figurent en annexe13.

13 C.f. Annexes 6, 7 et 8.

Nous avons posé différentes questions à nos interlocuteurs, s’agissant de leur public, des problématiques de fidélisation et de convergences entre structures. Nous avons également voulu connaître leur avis sur le principe d’un programme de fidélisation commun à l’ensemble des structures culturelles du canton.

Les Osses et l’Arbanel sont des lieux aux capacités d’accueil modestes, mais très chaleureux. La longue histoire de ces deux structures leur a permis de se constituer un public très fidèle et ouvert à la découverte de nouveaux objets artistiques. Le cas de CO2 est différent. Les productions romandes ont davantage de peine à trouver leur public à CO2, qui est une très grande salle.

Dominique Rime tient à conserver 50 % de création romande dans sa programmation, même s’il pourrait accroître considérablement la fréquentation de sa salle en se limitant aux succès parisiens.

On sent au travers de ce genre de témoignage que la diffusion du travail des artistes suisses reste une mission primordiale pour certains lieux. Elle dépend toutefois fortement du subventionnement des collectivités publiques et de la Loterie Romande.

A l’Arbanel et aux Osses, nous l’avons dit, le public est très fidèle. Par conséquent, l’âge moyen des spectateurs augmente. Des pistes sont d’ores et déjà explorées, dans un but de renouveler et de rajeunir le public. Les Osses par exemple, grâce aux nombreuses scolaires organisées, augmente régulièrement le nombre de ses abonnés étudiants.

Dans les lieux contactés, la mise en place d’un programme de fidélisation passe généralement au second plan, faute de moyens et de personnel. L’ensemble de l’effort reste donc concentré sur la promotion. Les structures ont différents systèmes d’abonnements, avec en plus pour les Osses, une possibilité de devenir « membre ami ». A signaler que nos interlocuteurs associent d’une certaine façon promotion et fidélisation. Cependant, l’âge moyen du public est unanimement qualifié de plutôt âgé. A CO2, on lie l’âge des spectateurs aux tarifs pratiqués qui, même s’ils demeurent moindres que sur l’arc lémanique, restent assez importants et limitent l’accès aux salles aux personnes qui disposent d’un revenu confortable.

La tendance générale qui se dégage de cette enquête montre que peu d’actions de fidélisation proprement dites ont été menées. Dans ces lieux, la fidélisation passe par la qualité de la programmation et la qualité de l’accueil. L’offre est diverse et complétée par des événements parallèles (conférence, moments d’échange entre les artistes et le public, représentations

La tendance générale qui se dégage de cette enquête montre que peu d’actions de fidélisation proprement dites ont été menées. Dans ces lieux, la fidélisation passe par la qualité de la programmation et la qualité de l’accueil. L’offre est diverse et complétée par des événements parallèles (conférence, moments d’échange entre les artistes et le public, représentations

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