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Annexe 2

Annexe 3

480.1 Loi

du 24 mai 1991

sur les affaires culturelles

Le Grand Conseil du canton de Fribourg

Vu le message du Conseil d’Etat du 19 février 1990 ; Sur la proposition de cette autorité,

Décrète :

CHAPITRE PREMIER Objet de la loi

Art. 1

La présente loi a pour objet :

a) les dispositions générales relatives aux affaires culturelles ;

b) les dispositions relatives à la promotion des activités culturelles par l’Etat.

CHAPITRE II

Dispositions générales relatives aux affaires culturelles

Art. 2 Principe

1 Les activités culturelles et la protection du patrimoine culturel relèvent en priorité des personnes privées.

2 Les communes et l’Etat exercent un rôle de soutien et d’initiative, conformément aux responsabilités que la loi leur confie.

Art. 3 Responsabilités des communes

1 La commune veille et contribue à la promotion des activités culturelles, principalement dans le domaine de l’animation, ainsi qu’à la protection du patrimoine culturel.

2 En matière de promotion des activités culturelles, elle agit de manière autonome. Lors de la réalisation de projets d’importance régionale, elle coopère avec les communes voisines.

3 En matière de protection du patrimoine culturel, elle assume le rôle que lui confient la législation spéciale et sa propre réglementation.

Art. 4 Responsabilités de l’Etat a) En général

1 L’Etat veille et contribue à la promotion des activités culturelles, principalement dans le domaine de la création.

2 Il contribue à la protection du patrimoine culturel en participant à la conservation et à la mise en valeur de ce patrimoine.

Art. 5 b) Orientations

Dans l’exercice de ses responsabilités et le choix des moyens mis en œuvre, l’Etat suit les orientations suivantes :

a) il favorise le développement d’une culture centrée sur la personne et l’épanouissement de ses facultés, dans le respect de la liberté de création et d’expression artistiques ;

b) il détermine chacune de ses contributions en tenant compte des possibilités des particuliers et des collectivités publiques ;

c) il facilite l’accès de chacun à la culture ;

d) il respecte la diversité des identités culturelles régionales et favorise la concertation et la coopération entre régions ;

e) il tient compte de la diversité des disciplines et des expressions culturelles ; f) il veille à une répartition équitable des activités culturelles dans le canton ;

g) il favorise la coopération, la coordination et les échanges culturels sur les plans intercantonal, national et, le cas échéant, international.

Art. 6 c) Moyens

1 Dans l’exercice de ses responsabilités, l’Etat met en œuvre les moyens suivants : a) il attribue des subventions et met en œuvre tout autre moyen approprié de promotion ; b) il édicte des dispositions sur les droits et les devoirs des particuliers ;

c) il prend les mesures d’organisation nécessaires ;

d) il crée et gère des institutions publiques telles qu’archives, bibliothèque, conservatoire ou musée ; e) il veille à ce que l’instruction et l’éducation dans les écoles à tous les niveaux favorisent la vie

culturelle ;

f) il consacre un montant approprié à l’animation artistique lors de la construction et de la rénovation de ses bâtiments ;

g) il met en œuvre tout autre moyen prévu par la loi.

2 Il peut en outre attribuer des subventions pour la construction ou l’acquisition de bâtiments à vocation interrégionale, affectés à des manifestations culturelles. Cette possibilité est toutefois limitée au 31 décembre 2003, sauf pour les projets qui ont fait l’objet avant cette date d’une demande, accompagnée d’un dossier complet.

3 L’Etat coopère avec les collectivités publiques et les personnes privées concernées.

Art. 7 Responsabilités du préfet

1 Le préfet favorise la promotion des activités culturelles dans son district en veillant à la concertation et à la coopération intercommunales.

2 Il contribue à la protection des biens culturels, conformément aux tâches que lui attribue la législation spéciale.

CHAPITRE III

Promotion des activités culturelles par l’Etat

1. Les moyens en général

Art. 8

1 L’Etat contribue à la promotion des activités culturelles par des subventions, achats et commandes, par l’animation artistique de bâtiments et par des activités spécifiques de ses institutions culturelles.

2 Il peut aussi participer à l’organisation de manifestations et, à titre exceptionnel, en organiser lui-même.

3 La présente loi ne confère pas de droit à l’obtention d’une prestation.

2. Subventions, achats et commandes

Art. 9 Modalités des subventions

Les subventions peuvent prendre la forme d’attributions financières, de garanties de déficit, de prêts, de bourses ou de tout autre moyen analogue approprié.

Art. 10 Conditions et charges

1 La décision de subvention peut être assortie de conditions telles que la présentation du budget ou la participation financière de communes ou de tiers.

2 Elle peut aussi être assortie de charges telles que la présentation de comptes et de rapports d’activité ou la réalisation d’une prestation.

Art. 11 Révocation de la subvention

La subvention est révoquée, en tout ou en partie, lorsque le projet pour lequel elle a été attribuée n’est pas réalisé ou ne l’est que partiellement, lorsqu’elle a été obtenue par fraude ou lorsqu’une

condition ou une charge n’est pas respectée.

Art. 12 Ressources

1 L’attribution de subventions, les achats et les commandes sont financés par : a) les montants prévus chaque année dans ces buts au budget de l’Etat ; b) le Fonds cantonal de la culture (ci-après : le Fonds).

2 Le Fonds est alimenté par :

a) les legs, les dons et toutes les autres ressources qui peuvent lui être affectées ; b) le produit de la fortune du Fonds ;

c) les montants prévus au budget de l’Etat.

Art. 13 Organisation

a) Le Conseil d’Etat Le Conseil d’Etat exerce les attributions suivantes :

a) il définit la politique générale de promotion des activités culturelles ;

b) il arrête l’organisation et le fonctionnement de la Commission des affaires culturelles, dont il nomme le président, le vice-président et les autres membres ;

c) il arrête les critères d’octroi des subventions ;

d) il décide des subventions, des achats et des commandes, lorsque la dépense excède le montant indiqué par le règlement.

Art. 14 b) La Direction

1 La Direction compétente en matière de culture 1) (ci-après : la Direction) exerce les attributions suivantes :

a) elle traite, au sein de l’Etat, l’ensemble des questions qui relèvent de la promotion des activités culturelles ;

b) elle met en œuvre la politique générale de promotion des activités culturelles ;

c) elle décide des subventions, des achats et des commandes que le règlement ne place pas dans la compétence du Conseil d’Etat ;

d) elle peut instituer des jurys pour apprécier des prestations particulières ;

e) elle exerce les attributions relatives à la promotion des activités culturelles qui ne sont pas confiées à un autre organe.

2 Elle peut déléguer sa compétence de décision, pour des objets particuliers, à la Commission des affaires culturelles ou à un jury.

1) Actuellement : Direction de l’instruction publique, de la culture et du sport.

Art. 15 c) La Commission des affaires culturelles

1 La Commission des affaires culturelles (ci-après : la Commission) est un organe consultatif rattaché administrativement à la Direction. Le Conseil d’Etat et la Direction peuvent lui conférer une compétence de décision sur des objets particuliers.

2 Elle est composée d’un président, d’un vice-président et de onze à treize autres membres. Le conseiller d’Etat-Directeur ou le représentant désigné par lui assiste aux séances avec voix consultative.

3 La Commission est consultée sur :

a) le projet de programme gouvernemental dans le domaine de la promotion des activités culturelles ;

b) le projet de budget relatif à la promotion des activités culturelles ; c) les critères d’attribution des subventions ;

d) l’attribution des subventions, les achats et les commandes ; e) les projets de lois et de règlements relatifs aux affaires culturelles ; f) toute question culturelle de portée générale dont la Direction la saisit.

c) il arrête les critères d’octroi des subventions ;

d) il décide des subventions, des achats et des commandes, lorsque la dépense excède le montant indiqué par le règlement.

Art. 14 b) La Direction

1 La Direction compétente en matière de culture 1) (ci-après : la Direction) exerce les attributions suivantes :

a) elle traite, au sein de l’Etat, l’ensemble des questions qui relèvent de la promotion des activités culturelles ;

b) elle met en œuvre la politique générale de promotion des activités culturelles ;

c) elle décide des subventions, des achats et des commandes que le règlement ne place pas dans la compétence du Conseil d’Etat ;

d) elle peut instituer des jurys pour apprécier des prestations particulières ;

e) elle exerce les attributions relatives à la promotion des activités culturelles qui ne sont pas confiées à un autre organe.

2 Elle peut déléguer sa compétence de décision, pour des objets particuliers, à la Commission des affaires culturelles ou à un jury.

1) Actuellement : Direction de l’instruction publique, de la culture et du sport.

Art. 15 c) La Commission des affaires culturelles

1 La Commission des affaires culturelles (ci-après : la Commission) est un organe consultatif rattaché administrativement à la Direction. Le Conseil d’Etat et la Direction peuvent lui conférer une compétence de décision sur des objets particuliers.

2 Elle est composée d’un président, d’un vice-président et de onze à treize autres membres. Le conseiller d’Etat-Directeur ou le représentant désigné par lui assiste aux séances avec voix consultative.

3 La Commission est consultée sur :

a) le projet de programme gouvernemental dans le domaine de la promotion des activités culturelles ;

b) le projet de budget relatif à la promotion des activités culturelles ; c) les critères d’attribution des subventions ;

d) l’attribution des subventions, les achats et les commandes ; e) les projets de lois et de règlements relatifs aux affaires culturelles ; f) toute question culturelle de portée générale dont la Direction la saisit.

Annexe 4

Annexe 5

Pays de Fribourg : musées et autres lieux de visite

Musées et autres lieux de visite

Nombre de visiteurs

Evolution 06-07

Evolution 08-09 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Electrobroc, Broc 18'500 15'220 14'435 14'000 14'600 14'530 14'000 14'150 14'200 1% 0%

Musée gruérien, Bulle* fermé 38'400 22'498 24'115 21'000 24'000 24'000 29'625 32'500 23% 10%

Musée de Charmey, Charmey 11'065 8'501 6'428 7'889 10'674 5'558 6'600 10'800 6'500 64% -40%

Musée des Grenouilles, Estavayer-le-Lac 8'459 7'059 7'193 *** 6'902 5'082 5'675 5'286 5'892 11%

Musée de la bière Cardinal 960 780 1'150 1'050 1'950 -9% 86%

Centre d'Art contemporain Fri-Art,

Fribourg 2'481 3'216 4'430 3'929 5'504 4'108 4'100 4'096 4'860 0% 19%

Espace J.Tinguely - N. de St Phalle,

Fribourg 15'218 15'786 17'043 16'920 14'038 14'437 13'582 19'236 13'646 42% -29%

Musée d'art et d'histoire, Fribourg 18'860 20'697 18'973 21'360 20'627 14'295 12'790 13'846 14'948 8% 8%

Musée d'histoire naturelle, Fribourg 40'011 41'245 35'349 40'587 41'204 42'792 42'864 51'275 51'747 20% 1%

Musée suisse de la machine à coudre,

Fribourg 5'720 5'802 5'010 *** 3'946 4'380 4'500 6'214 4'180 38% -33%

Musée suisse de la marionnette,

Fribourg 1'147 1'728 1'852 2'494 2'739 1'572 1'649 1'601 1'986 -3% 24%

Musée Gutenberg 8'400 9'448 12%

Château de Gruyères, Gruyères 147'797 159'031 185'853 168'274 168'051 172'167 183'687 167'391 175'633 -9% 5%

Musée HR Giger (Art fantastique),

Gruyères 25'500 29'000 41'000 *** *** 35'000 36'000 41'695 34'742 16% -17%

Cantorama, Jaun 1'002 741 *** 420 378 686 573 884 800 54% -10%

Papiliorama, Kerzers 185'000 100000* 173000** 243'000 230'000 208'500 226'000 239'000 215'000 6% -10%

La Maison du Gruyère, Pringy 101'992 102'012 92'478 101'914 104'884 113'349 120'389 119'847 122'308 0% 2%

Musée du Papier peint, Mézières 1'200 2'500 2'000 108% -20%

Museum Murten 6'277 324'979 3'125 4'500 *** 4'200 3'000 3'362 4'055 12% 21%

Musée suisse du Vitrail, Romont 15'793 15'502 16'027 16'342 *** *** 32'479 15'000 16'700 -54% 11%

Sensler Museum, Tafers 7'827 5'625 *** 5'002 5'100 4'147 4'847 4'912 4'219 1% -14%

Musée romain, Vallon 12'434 8'635 *** 8'189 7'649 7'403 7'244 7'211 5'523 0% -23%

* Musée suisse du vitrail : fermeture partielle pour rénovation et agrandissement 2005 et 2006

*** pas d'information

Annexe 6

Entretien avec Dominique Rime (Salle CO2), le 27 avril 2012

1. Quel genre de public fréquente votre théâtre (comment le qualifieriez-vous)?

Comme dans toutes les salles qui ont ce type de programmation je pense que forcément ce n’est pas un public relativement jeune. Par rapport à ce qui est proposé, je pense que la tranche de public est entre 30 et 70 ans. On sait que pour le théâtre, on ne touche pas forcément les jeunes. On n’a jamais feu de programme jeune public. C’est la première fois qu’on va en faire un la saison prochaine. On aura le public adapté par rapport à ce genre.

C’est des personnes qui proviennent en grande majorité de la Gruyère quand même, et puis de tout le canton, on le voit aussi car on a des abonnements qui permettent de tracer la provenance. On a pas mal de gens (en tout cas avant) qui venaient de Fribourg. Ca changera peut-être par la suite avec l’arrivée d’Equilibre pour les années futures.

Après, suivant le type de spectacle, si on a une tête d’affiche, les gens proviennent de plus loin.

On n’a jamais fait des sondages très pointus pour savoir quelle catégorie sociale, etc.

Une évolution qu’il y a eu depuis quelques années, liée au cachet des artistes, les spectacles sont chers donc ça se répercute aussi sur le prix des places. C’est quand même pas donné.

J’essaie toujours de proposer des prix relativement corrects, mais bon, quand tu as de gros cachets, tu es obligé de le répercuter. Ca devient cher partout, même si nous peut-être dans le canton de Fribourg par rapport à d’autres spectacles ailleurs sur le bassin lémanique on est moins chers qu’eux, ça reste pas évident quand on a une tête d’affiche à 65 francs.

Quand les gens viennent à plusieurs, c’est vite cher. Je trouve que c’est devenu un problème le prix des places. Mais d’un autre côté on voit très bien que quand il y a des événements, des gros trucs, ça marche quand même, ça remplit. C’est paradoxal. Mais ça devient un peu élitiste par rapport au prix des places qu’on propose, que ça soit nous ou ailleurs.

2. Connaissez-vous parfois /souvent des soucis de fréquentation? Si oui, sont-ils liés à un genre d'événement en particulier ou à d'autres facteurs que vous avez pu identifier?

C’est pas une révélation. C'est-à-dire que effectivement les gens choisissent en début de saison leurs spectacles. Y a les fidèles qui prennent leur abonnement. On essaie de plus en plus de fidéliser les gens. On a à peu près 400 abonnés, mais qui ne prennent pas tous les spectacles puisqu’il y a 8-9 formules d’abonnement. Après, comme toujours partout, les gens vont d’abord sur les têtes d’affiche et après, on voit que là où on a le plus de mal quand même, c’est les productions suisses-romandes qu’on propose. Et comme on a toujours eu cette règle de mettre dans la programmation plus de 50 % de production suisse, ça veut dire qu’on sait que sur un certain nombre de spectacle, il n’y aura pas une fréquentation énorme.

Par contre, de temps en temps, on a une surprise, mais c’est assez rare, quand tout à coup y a un spectacle qui est très médiatisé, qui a une bonne image, comme on a eu Quartiers Lointains de Dorian Rossel tout d’un coup on arrive à faire 500 personnes alors je dirais que la moyenne pour les compagnies de théâtre suisses qu’on propose c’est plutôt entre 250 ou 350.

C’est insuffisant et pas très motivant ni pour nous ni pour le public de voir qu’il n’y a pas trop de monde. Par contre, c’est vrai qu’il y a un avantage avec cette salle, c’est que même avec 300 personnes avec le balcon fermé puisqu’il y a 520 places en bas on a l’impression que c’est plus ou moins plein,

Même les artistes ne s’en rendent pas compte qu’il y a si peu de monde.

Y a quand même un souci par rapport au fait que les gens ont du mal à se lancer pour découvrir des choses qu’ils ne connaissent pas vraiment, même si c’est un spectacle qui a eu bonne presse à la création, que quand on fait le programme on essaie de leur donner envie d’y venir en lisant un extrait du spectacle.

Je crois que ça c’est un peu partout.

3. Avez-vous développé ou envisagé une solution "last-minute" pour les soirs où l'affluence n'est pas satisfaisante?

Pour la première fois cette saison on a fait de temps en temps sur l’un ou l’autre spectacle où y’avait une pré location qui était pas géniale des offres à 20 frs le billet. Mais ça, on l’a fait sur 2-3 spectacles, genre 10 jours avant. On le fait uniquement par la newsletters et par l’Application IPhone, donc c’est les gens qui sont dans notre fichier qui le recoivent.

Je trouve que c’est bien parce qu’on peut essayer de remplir la salle. Mais on regarde aussi combien de gens ont pris ce spectacle sans l’avoir pris dans l’abonnement. Ca on peut le voir par la billetterie. Si il y a trop de gens, on ne le fait pas. C’est uniquement si on voit que 30-40 personnes qui ont pris ce spectacle uniquement au billet mais pas dans l’abonnement.

J’ai un peu de réticence par rapport à ça, c’est pour les gens qui ont payé le prix normal de la place. Tout d’un coup, ils voient que la dernière semaine on peut l’avoir à 20 frs. C’est un peu délicat.

Après, faut pas rêver, on s’est rendu compte que, ça dépend des spectacles, mais sur certains ça n’a pas fait beaucoup bouger les choses et sur les autres un petit peu. C’est jamais une ruée complète. Souvent c’est sur les spectacles suisses qui sont chez nous à 37 frs plein tarif 25 frs étudiants-AVS etc. Ca fait une petite différence, mais ce n’est pas forcément l’élément déterminant.

Y’a de plus en plus de salles qui le font. Par exemple, j’aurais du mal à mettre une annonce payante dans le journal. Nous, on le diffuse, mais presque avec mauvaise conscience. Après, les formules sont différentes. On pourrait étudier la chose.

Y’a des gens qui le font uniquement sur le dernier jour, au guichet. Mais là aussi, ça pénalise les gens qui font le choix en début de saison. C’est à double tranchant.

Si tu le fais trop souvent les gens se disent : on sait qu’il y a cette formule-là, on attend.

Les gens, au dernier moment, ne se décident par forcément le jour même parce qu’ils ont d’autres choses à faire et de bonnes raisons de ne pas venir voir un spectacle.

Ca va à l’encontre de ce qu’on essaie de faire, c'est-à-dire de fidéliser les gens qui prennent leurs places en début de saison et le mette dans leur agenda.

4. Avez-vous entrepris des démarches de fidélisation du public? Si oui, sous quelle forme?

On a toujours besoin de fidéliser ! Jusqu’à il y a deux saisons, j’étais tout seul pour faire tout ça, donc depuis deux ans, j’ai Tamara qui est responsable communication, marketing et sponsoring. C’est elle qui s’occupe de ça parce qu’avant, je n’avais pas forcément le temps par rapport qu pourcentage pour lequel j’étais engagé.

Et puis l’autre chose, c’est que financièrement, on n’a pas beaucoup de moyens à mettre là-dedans. Tu sais ce que c’est de construire une saison par rapport à l’argent. On n’a pas beaucoup de moyens en marketing et communication.

Ce qu’on a fait c’est que il y a deux saisons, on était dans les premiers à avoir l’application iphone. On a investit là-dedans. Après, je ne suis pas persuadé non plus… Les iphones, tout le monde commence à en avoir. Quand tu envoies des puchs ou que tu en reçois,… je ne sais pas dans quelle mesure ça a agit.

On en avait parlé au pool de faire une application pour tous les théâtres, et comme toujours au pool ça prend du temps, ça a trainé et nous on s’est dit, on a eu l’opportunité de le faire donc on l’a fait et finalement c’était relativement bon marché, et maintenant on l’a.

Après, on utilise les moyens traditionnels de promo, l’affichage, les pubs dans les journaux, on a aussi facebook.

Personnellement je suis anti facebook, mais c’est un mal nécessaire, je dirais.

On essaie d’avoir un fichier de plus en plus important. A chaque saison, on ajoute les adresses de ceux qui ont pris des billets à la billetterie dans notre fichier. On a 1300-1400 pour la newsletter pour chaque spectacle.

(…) C’est plus basé sur la programmation : essayer de sentir ce qui convient aux gens, de leur fait plaisir et d’aller un peu dans…. en ayant l’expérience de plusieurs saisons, de voir quels sont les genres qui marchent. Mais tout en respectant l’histoire de ne pas faire que de la tête d’affiche, de la facilité, et de proposer autre chose, parce que c’est quand même dans notre mandat culturel de faire ça. On pourrait très bien faire que de la tête d’affiche par rapport à la capacité de la salle qu’on a.

(…) Essayer quand même que le lieu, que notre foyer soit un peu sympa. Ca, on a aussi essayé d’améliorer. Que les gens aient envie de passer un bon moment, de rester après en buvant un

(…) Essayer quand même que le lieu, que notre foyer soit un peu sympa. Ca, on a aussi essayé d’améliorer. Que les gens aient envie de passer un bon moment, de rester après en buvant un

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